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Chute dans les sondages

  • 55% des Français (-8) ne font pas confiance à Nicolas Sarkozy, selon le dernier baromètre TNS-Sofres/Figaro Magazine.
Sondage après sondage, la cote de Nicolas Sarkozy baisse en ce début d'année. Le chef de l'Etat enregistre une chute de 8 points avec 41% des Français qui lui font confiance pour résoudre les problèmes de la France, contre 55% qui ne lui font pas confiance, selon le dernier baromètre TNS-Sofres pour Le Figaro Magazine à paraître samedi. En janvier, 49% des sondés accordaient leur confiance au chef de l'Etat contre 48% qui la lui refusaient. Par ailleurs, 43% (contre 45% le mois dernier) font confiance au Premier ministre François Fillon, alors que 51% (+2) ne lui font pas confiance.

La baisse de confiance dans l'action du chef de l'Etat, qui confirme toutes les enquêtes depuis la mi-janvier, intervient sur fond de morosité des Français. 68% (+4) estiment que les choses "ont tendance à aller plus mal", 15% seulement (-4) estimant qu'elles vont en "s'améliorant". 66% (+5) pensent qu'il y aura "beaucoup de conflits sociaux" dans les deux ou trois mois à venir, contre 26% (-5) d'un avis inverse.

Les français ont toujours été trop gourmants, ils veulent des résultats avant même d'avoir commencé une réforme. Le paradoxe et le problème des français c'est qu'ils ne sont jamais contents, ils veulent toujours tout mais ne veulent rien changer ! Comment faire ?

Russie : Où est la démocratie ?

  • La commission électorale estime que les signatures de soutien récoltées par l'ex-premier ministre sont irrégulières, tout comme beaucoup d'autres candidats !
  • Privée de candidat, l'opposition libérale appelle au boycott du scrutin.
Une "farce". C'est ainsi que Mikhaïl Kassianov qualifie la décision de la commission électorale russe, qui a refusé d'enregistrer sa candidature à la présidentielle du 2 mars prochain.

Pour la commission, si Kassianov a bien récupéré 2,063 millions de signatures de soutien à travers la Russie, une bonne partie d'entre elles sont invalides : 80.000 soit bien au-delà du seuil de 5% fixé par la loi. Ces signatures invalides proviendraient notamment de la région de Tver, au nord de Moscou. La commission dénonce également "une attitude abominable" des représentants de Kassianov.

Celui-ci a annoncé qu'il ne se porterait pas devant la Cour suprême, estimant qu'elle fait partie de "la verticale du pouvoir". Mais il appelle désormais à "les citoyens à ne pas voter", pour ne pas participer "à cette farce".

Victoire acquise pour Medvedev

Avec le rejet de la candidature de l'ancien premier ministre, l'opposition libérale à Vladimir Poutine n'a plus de candidats pour la présidentielle. Kassianov n'avait cependant que peu de chances d'inquiéter le camp de l'actuel président. Très impopulaire dans la population, qui lui reproche d'avoir accordé peu d'attention aux problèmes sociaux lorsqu'il dirigeait le gouvernement entre 2O0 et 2004 et le soupçonne de corruption, il est crédité de moins de 1% des intentions de vote.

Sans Kassianov, la victoire du daupin de Vladimir Poutine, Andreï Medvedev, semble certaine. Ces adversaires officiellement enregistrés, l'ultranationaliste Vladimir Jirinovski, le communiste Guennadi Ziouganov et Andreï Bogdanov, un quasi-inconnu apparemment loyal au Kremlin, réunissent moins de 25% des suffrages à eux tous.

Précieuse victoire pour Obama en Caroline du Sud

  • En remportant largement la primaire démocrate de cet Etat, notamment grâce au vote noir, le sénateur de l'Illinois reste en course pour l'investiture.
  • Le sénateur s'est imposé avec 55% des suffrages, devant Hillary Clinton (27%) et le troisième prétendant John Edwards, natif de Caroline du Sud (18%).
Le suspense va durer jusqu'au "Super Tuesday". Barack Obama s'est relancé dans la course à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine en remportant largement samedi la primaire de Caroline du Sud. Le sénateur de l'Illinois devait absolument gagner pour conserver toutes ses chances dans la course à l'investiture face à sa rivale, Hillary Clinton.

"Nous formons la coalition d'Américains la plus diversifiée que nous ayons vue depuis longtemps", a déclaré Barack Obama, ovationné par plus d'un millier de partisans dans le centre de convention à Columbia, la capitale de l'Etat. "Il y a des jeunes et des anciens, des riches et des pauvres. Il y a des Noirs et des Blancs, des Latinos, des Asiatiques et des Indiens", a noté Barack Obama qui cherche à sa démarquer de l'image du candidat soutenu d'abord par les Noirs.

Un Super Tuesday décisif

Sur 99% des bureaux de vote, le sénateur s'est imposé avec 55% des suffrages, devant Hillary Clinton (27%) et le troisième prétendant John Edwards natif de Caroline du Sud (18%), un résultat qui dépasse largement toutes les prévisions. Selon les sondages de sortie des urnes, le sénateur noir a raflé 81% des votes noirs, devant l'ex-Première Dame des Etats-Unis Hillary Clinton, qui aurait remporté 17% des suffrages noirs. C'est l'ex-sénateur de Caroline du Nord John Edwards qui arrive premier parmi les électeurs blancs, avec 39% des votes, devant Hillary Clinton (36%) et Barack Obama (24%), selon les mêmes sondages.

L'ex-Première Dame, favorite au niveau national, a reconnu la victoire de son rival. "J'ai appelé le sénateur Obama pour le féliciter", a-t-elle déclaré. "Nous tournons désormais notre attention vers les millions d'Américains qui vont faire entendre leurs voix dans les 22 Etats qui voteront le 5 février", a déclaré l'ex Première Dame, faisant référence au "Super Tuesday", où voteront d'importants Etats comme la Californie, le New Jersey et New York. Il est probable, mais pas certain, que le nom du prochain candidat démocrate émergera à l'occasion du "Super Tuesday". Du côté républicain, le sénateur de l'Arizona John McCain s'est imposé samedi dernier en Caroline du Sud, dans l'attente des primaires de Floride, mardi, où l'ex-maire de New York Rudy Giuliani joue son va-tout.

Tsonga, fais-nous "rêver" !

  • "J'ai fait rêver des gens et je me suis fais rêver." Tels étaient les dires de Jo-Wilfried Tsonga à l'issue de sa demi-finale de l'Open d'Australie.
  • Voici le Français au pied d'un rêve vieux d'un quart de siècle : remporter un titre du Grand Chelem, où trois Tricolores se sont cassé les dents.
En restant les "pieds sur terre", comme il se plaît à le dire, sait-il ce qu'il est en passe de réaliser un exploit hors-norme, aux multiples conséquences ? Il sera deuxième Français à s'imposer à l'Open d'Australie après Jean Borotra en 1928 et serait le deuxième joueur de l'ère Open à s'imposer sans être tête de série après Mark Edmonson en 1976, 212e mondial à l'époque. A côté, la 38e place à l'ATP de Tsonga peut paraître une moindre imposture, même si les N.1 et le N.2 mondiaux ont été empêchés bloquer avant une finale majeure pour la première fois depuis trois ans...

Jo-Wilfried Tsonga serait le sixième joueur de l'ère Open à gagner un tournoi du Grand Chelem en moins de cinquième participation. Et pour finir par le plus rare : il deviendrait le troisième joueur de l'ère Open à ouvrir son palmarès par un titre du Grand Chelem, après Mats Wilander (1982) et Gustavo Kuerten (1997), les deux à Roland-Garros. De quoi battre la mesure à tue-tête. Mais sera-t-il plus fort que la musique ? Alors qu'une chanson de fans pour vanter ses mérites serait déjà sur toutes les lèvres en Australie, on n'attend qu'une seule chose : que Tsonga soit le nouveau tube à la mode.

Source : Eurosport

Erika : Total fait appel de sa condamnation

  • La compagnie pétrolière fait appel mais a décidé de verser "immédiatement et de manière irrévocable" aux victimes les indemnités fixées par le tribunal.
  • Total a été condamné le 16 janvier à une amende de 375.000 euros pour "pollution maritime" lors du naufrage du pétrolier Erika survenu au large de la Bretagne en 1999.

Fin du suspens. Le groupe Total a en effet annoncé vendredi qu'il faisait appel de sa condamnation dans le procès Erika mais a décidé de verser "immédiatement et de manière irrévocable" aux victimes de la pollution les indemnités fixées par le tribunal. Dans un communiqué, le groupe estime sa condamnation, le 16 janvier dernier, à une amende de 375.000 euros "injustifiée et allant à l'encontre du but recherché : améliorer la sécurité dans le transport maritime".

"Il est reproché à Total d'avoir provoqué le naufrage en commettant une faute d'imprudence dans la sélection du navire, alors que Total a été trompé par des certificats qui ne correspondaient pas à la réalité de l'état gravement dégradé de la structure du navire", ajoute le groupe, soulignant que ce n'est "ni le rôle ni le métier" du groupe de se substituer aux sociétés de contrôle et de classification.

Les "parties civiles qui l'accepteront" indemnisées

Outre l'amende maximale de 375.000 euros au pénal, Total a été condamné à 192 millions d'euros de dommages et intérêts, solidairement avec le propriétaire, le gestionnaire et la société de classification de l'Erika. La société, quatrième groupe pétrolier mondial, précise dans un communiqué qu'une organisation a été mise en place pour que les paiements, aux "parties civiles qui l'accepteront", soient "immédiats et définitifs, quel que ce soit le résultat de l'appel". "Si nous indemnisons quelqu'un, cette personne renonce à faire appel après", et donc à être représenté en appel, a souligné une porte-parole.

Lors du procès, le tribunal correctionnel de Paris avait reconnu le droit des associations d'obtenir réparation au titre des dommages à l'environnement - une première jurisprudentielle proche du "préjudice écologique" que réclamaient les défenseurs de la nature. Le nouveau procès se tiendra dans un délai probable d'un an à Paris.

Qu'avez-vous retenu de l'actualité de la semaine ?

Société Générale : Trop gros pour être vrai !

  • Le parquet de Paris estime que l'affaire qui a coûté 4,9 milliards d'euros à la banque est d'une "très grande complexité" et se garde de tirer "une quelconque conclusion".
  • Le mécanisme de la "fraude", ne pourra être compris qu'"au fur et à mesure" des auditions, des expertises informatiques et des confrontations, précise le parquet.
Le maître mot de la justice française, au lendemain de l'annonce de la perte colossale de 4,9 milliards d'euros par la Société Générale suite à une "fraude", est la "prudence". Il est "prématuré de tirer une quelconque conclusion" sur les éventuelles conséquences judiciaires, a précisé vendredi le parquet de Paris. "A l'heure actuelle, on ne peut pas dire ce qu'il y a derrière cette affaire", souligne le parquet. Car la connaissance de cette affaire repose sur la seule version présentée par la banque, selon une source proche du dossier, rappelant que le trader mis en cause n'a pas encore été entendu par les enquêteurs.

Dans une lettre aux actionnaires parue dans la presse, le PDG de la banque Daniel Bouton affirme que samedi 19 janvier, la Société Générale a découvert "une très grosse fraude interne, commise par un collaborateur isolé". Mais pour le parquet, l'affaire "s'annonce d'une très grande complexité". Le mécanisme de la "fraude", "un mot déjà connoté", ne pourra être compris qu'"au fur et à mesure" des auditions, des expertises informatiques et des confrontations menées par les enquêteurs de la brigade financière, souligne le parquet.

Cette histoire n'est pas prête de finir, je trouve que cela ressemble à un film policier et que la victime est la Société Générale. C'est ce que l'on croit toujours au début des films policiers mais au final c'est tout l'inverse. Ici, je suis quasiment certain que c'est un gros montage de la part de la Société Générale pour cacher les pertes énormes qu'elles a subi à cause des subprimes. Facile de faire porter le chapeau à un trader mais cela ve surement finir par être découvert. Je pense franchement que la Société Générale va disparaître dans très peu de temps.

Romano Prodi contraint de démissionner

  • Les sénateurs italiens ont majoritairement refusé un vote de confiance au chef de gouvernement, l'obligeant à démissionner.
  • Depuis son accession au pouvoir il y a 20 mois, Romano Prodi avait toutes les peines du monde à garder unie sa coalition hétéroclite.
Les sénateurs italiens ont refusé jeudi la confiance au chef du gouvernement Romano Prodi, qui a présenté dans la soirée sa démission au chef de l'Etat Giorgio Napolitano, à qui il incombera de décider ou non de nouvelles élections. Romano Prodi, à la tête du gouvernement italien depuis 20 mois, n'a reçu la confiance que de 156 sénateurs, alors que 161 l'ont désavoué. La majorité était de 160 voix.

La proclamation des résultats dans l'hémicycle de la Chambre haute a été accueillie par les applaudissements des élus de la droite. Romano Prodi avait quitté le Sénat avant la proclamation du résultat. "On va tout droit aux élections. C'est une grande joie", a déclaré le chef
d'Alliance Nationale, Gianfranco Fini. "Maintenant, il faut aller voter", a renchéri le leader de la droite, Silvio Berlusconi.

Arrivé au pouvoir il y a 20 mois

La défection d'une poignée de sénateurs de sa majorité - dont les deux élus du petit parti centriste et catholique Udeur - a suffi à faire chuter Romano Prodi qui depuis son accession au pouvoir il y a 20 mois avait eu toutes les peines du monde à garder unie sa coalition hétéroclite. Alors que l'issue de ce scrutin était largement prévisible, Romano Prodi avait cependant refusé de démissionner par anticipation et a préféré aller jusqu'au bout de la confrontation. "Je suis ici car on ne fuit pas devant le jugement de ceux qui représentent le peuple, et aujourd'hui notre peuple nous regarde", a souligné le président du Conseil peu avant le début du vote.

Il avait dans un dernier espoir plaidé devant l'hémicycle "le besoin de continuité" du pays, estimant qu'"arrêter l'expérience de ce gouvernement" était "un luxe que l'Italie ne peut pas se permettre". Mais quatre sénateurs de sa majorité, qui avaient été élus comme membres de la coalition de centre-gauche en avril 2006, ont asséné le coup de grâce à Romano Prodi en votant contre lui. Jeudi dans la soirée, Romano Prodi a donc présenté la démission de son gouvernement à Giorgio Napolitano, qui devra décider s'il convoque des élections anticipées ou opte pour la formation d'un gouvernement de transition pour quelques mois, le temps de réformer la loi électorale.

Société Générale : la perte de 5 milliards

  • La banque assure avoir découvert une fraude d'un montant 4,9 milliards d'euros au sein de son activité de courtage. Un seul homme en serait responsable.
  • A cette fraude éventuelle s'ajoutent 2 milliards de dépréciations liées à la crise des subprimes, soit un total de 6,9 milliards d'euros.
"La situation financière est restaurée", affirme le PDG de la banque, Daniel Bouton pour rassurer ses clients. La Société Générale a annoncé ce jeudi matin avoir été victime d'une fraude au sein de son activité de courtage qui se monte à 4,9 milliards d'euros auxquels s'ajoutent 2 milliards de dépréciations liées à la crise des subprimes, soit un total de 6,9 milliards.

La banque a mis au jour cette fraude le 19 janvier : un trader opérant à Paris, dans une sous-division de ses activités de marché, a profité de "sa connaissance approfondie des procédures de contrôle", acquise lors de ses précédentes fonctions au sein du back-office du groupe, pour "dissimuler ses positions grâce à un montage élaboré de transactions fictives", explique la banque.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la plainte d'un actionnaire. L'association des petits porteurs actifs (APPAC) de la Société Générale, s'estimant aussi lésée par la banque, a déposé jeudi une plainte contre X auprès du procureur de Paris pour "diffusion de fausses informations ou trompeuses ayant agi sur le cours de Bourse des titres".

"Un homme seul"

Daniel Bouton a insisté jeudi dans une conférence de presse sur le fait que les pertes subies par sa banque provenaient d'un "homme seul qui a eu l'intelligence d'échapper à toutes les procédures de contrôle". Le PDG de la Société Générale a présenté ses "excuses" aux actionnaires. Il a par ailleurs annoncé que lui et son directeur général Philippe Citerne allaient renoncer à leur bonus 2007 ainsi qu'à leur salaire fixe "au moins jusqu'au 30 juin 2008".

Selon la banque, l'employé a reconnu les faits, a été relevé de ses fonctions et une procédure de licenciement a été engagée tandis que les responsables de sa supervision quitteront le groupe, précise la Société Générale. Il s'agirait d'un homme d'une trentaine d'années. Employé à la Société Générale depuis 2000, il avait auparavant travaillé pendant plusieurs années dans une autre banque.

Au sein de la banque d'investissement et de financement de la Société Générale (SGCIB), il était passé du "middle office" au "front office" en 2005, c'est-à-dire de la vérification des opérations des traders aux salles de marchés elles-mêmes. Daniel Bouton a déclaré jeudi ne pas savoir où il se trouve. Selon son avocat, le trader n'est en tout cas "pas en cavale". "Il était dans les locaux (du cabinet à Paris) aujourd'hui", a indiqué un membre du cabinet de son avocate, Me Elisabeth Meyer. La Société Générale a déposé plainte jeudi après-midi auprès du parquet du Tribunal de Nanterre contre ce trader, pour "faux en écritures de banque, usage de faux (...) et intrusions informatiques", a-t-elle annoncé.

La Banque de France rassure

Malgré cette perte colossale, le bénéfice net de la banque française sera positif en 2007, estimé entre 600 et 800 millions d'euros. Mais la chute est spectaculaire par rapport au résultat net de 5,221 milliards en 2006. Pour faire face à cette situation, la Société Générale a indiqué qu'elle allait procéder à une augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros dans les semaines qui viennent.

Le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer a assuré n'avoir "aucune inquiétude" sur la Société Générale qu'il a jugée "solide". La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, a annoncé jeudi qu'elle avait demandé à la Commission bancaire des "contrôles additionnels" sur les banques."Comment se fait-il qu'en dépit des contrôles, aucune malversation n'ait été décelée ?", s'est étonnée la ministre au Sénat.

Depuis le sommet de Davos, le Premier ministre François Fillon a estimé que la fraude "très importante" était "une affaire sérieuse" mais qui n'avait rien à voir "avec la situation des marchés financiers". La présidence de la République n'a pas souhaité réagir pour le moment. A la Bourse de Paris, l'action de la Société Générale a en tout cas fini en forte baisse de 4,14% à 75,81 euros.

Sarkozy "adhère à l'essentiel" du rapport Attali

  • Nicolas Sarkozy a affirmé mercredi qu'il adhérait "à l'essentiel" des 316 propositions de la commission Attali.
  • Il s'est toutefois dit "en désaccord" avec la proposition de supprimer le "principe de précaution".
Après six mois de travail, Jacques Attali a remis mercredi en fin de matinée, les 316 propositions de son rapport sur "la libération de la croissance". Il a surpris en empruntant les mots d'une lettre de Turgot pour s'adresser à "Votre Majesté" Nicolas Sarkozy. "Je ne demande point à Votre Majesté d'adopter mes principes sans les avoir examinés mais, quand elle en aura reconnu la justice et la nécessité, je la supplie d'en maintenir l'exécution avec fermeté, sans se laisser effrayer par des clameurs qu'il est impossible d'éviter", a-t-il lu, en préambule de son intervention.

Il a ensuite affirmé que son rapport était "prêt" à être appliqué et que toutes ses mesures formaient "un ensemble". "Notre rapport est techniquement applicable, financièrement équilibré, sans augmenter les impôts", a-t-il dit en remettant son document à Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Il appartient "naturellement" au "gouvernement, au président de la République et au Parlement de décider ce qui sera fait", a-t-il cependant relevé.

A l'issue de la présentation des principaux points du rapport, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il adhérait "à l'essentiel". "Dans cet ensemble (...) j'assumerai quelques désaccords", a-t-il toutefois ajouté. Nicolas Sarkozy s'est notamment dit mercredi "en désaccord" avec la proposition de supprimer le "principe de précaution". "Proposer sa suppression au motif qu'il bride l'action repose à mon sens sur une incompréhension", a-t-il déclaré. "Le principe de précaution n'est pas un principe d'inaction. C'est un principe d'action et d'expertise pour réduire l'incertitude", a-t-il poursuivi. La suppression du principe de précaution serait en "contradiction" avec la volonté de favoriser le développement durable, a-t-il expliqué. "Il faut être compris", a ajouté le chef de l'Etat, qui a dit qu'il ne prendrait pas le "risque" de suivre sur ce point les recommandations de la commission.

Contre la suppression des départements

Nicolas Sarkozy s'est aussi dit en désaccord avec la proposition de supprimer les départements, qui ont "la légitimité historique". "Dans un monde qui est devenu un village, cela coûte beaucoup plus cher de perdre son identité que d'accumuler des strates de collectivités". "On peut modifier le rapport des Français avec la dépense publique sans cela", a-t-il ajouté. Le rapport Attali propose de "renforcer les régions et les intercommunalités en faisant disparaître en 10 ans l'échelon départemental".

Nicolas Sarkozy a par ailleurs jugé nécessaire de réformer certaines professions réglementées, estimant qu'il existe des "réglementations parfaitement obsolètes", comme celle des taxis. "Ce chantier est difficile, car il touche à des situations individuelles et à des intérêts légitimes qui ne peuvent être ignorés pour des raisons d'équité. Il sera ouvert, en prenant le temps de la concertation", a annoncé le chef de l'Etat. "Paris est quand même la seule ville au monde où on a du mal à trouver un taxi", a-t-il souligné. Mais "il y a d'autres sujets beaucoup plus difficiles, je pense à la parapharmacie". "Il y a une véritable mission de service public des pharmacies. On ne peut pas réduire tout à la question des tarifs", a-t-il ajouté. Selon nos informations, la fédération des artisans de taxi appelle à un mouvement de grève mercredi prochain pour protester contre la réforme de leur profession recommandée dans le rapport Attali.

Tout ou partie des propositions de la commission Attali doivent être reprises dans le projet de loi de modernisation de l'économie présenté cette année par la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.

La veuve du patron du Sokalique remballe l'armateur

  • L'armateur turc du bateau qui est entré en collision avec le chalutier, a proposé à Yvette Jobard la somme de 500.000 dollars en échange du retrait de sa plainte.
  • Le Sokalique a coulé le 17 août au large d'Ouessant après une collision avec l'Ocean Jasper qui ne s'était pas arrêté pour recueillir les naufragés et n'avait pas prévenu les secours.
Yvette Jobard, veuve du patron du Sokalique décédé en août dans le naufrage de son chalutier éperonné par un bateau turc qui avait pris la fuite, a refusé mardi une transaction financière proposée par l'armateur du navire en échange du retrait de sa plainte. "Ils m'ont proposé la somme de 500.000 dollars si je retirais ma plainte", a indiqué mercredi Yvette Jobard, confirmant une information publiée dans le quotidien Le Télégramme.

Le "marché" a été proposé par l'intermédiaire d'un représentant de l'armateur turc et de son avocat qui se sont rendus mardi à Plouescat, dans le Finistère, au domicile de Yvette Jobard accompagnés d'une traductrice.

Procès

Le Sokalique a coulé le 17 août au large d'Ouessant après une collision avec l'Ocean Jasper, cargo d'un armateur turc immatriculé aux îles Kiribati, qui ne s'était pas arrêté pour recueillir les naufragés et n'avait pas prévenu les secours, selon l'enquête du parquet de Morlaix. Le patron Bernard Jobard était mort noyé après la collision tandis que les six autres marins du chalutier avaient pu être sauvés.

"Les représentants de l'armateur nous ont dit que le procès n'aurait jamais lieu en France mais aux îles Kiribati ou en Azerbaïdjan" dont le capitaine de l'Ocean Jasper est ressortissant. "Une date au mois de mars est même avancée en Azerbaïdjan où les prévenus sont assignés en résidence là-bas, m'ont-ils dit", a rapporté Yvette Jobard. "Je ne lâcherai pas. Aujourd'hui, dans un an, dans dix ans, dans vingt ans je serai toujours là et je leur ai dit les yeux dans les yeux : si vous avez une tête de Turc moi j'ai une tête de Bretonne", a-t-elle poursuivi.

Uribe à l'Elysée pour un entretien avec Sarkozy

  • L'entretien des deux chefs d'Etat est consacré aux otages de la guérilla colombienne des Farc, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.
  • Partisan de la manière forte vis-à-vis de la guérilla, Alvaro Uribe a réaffirmé lundi que sa priorité était de libérer les otages mais aussi "d'écraser les terroristes".
Le président colombien Alvaro Uribe est arrivé lundi matin à l'Elysée pour un entretien avec Nicolas Sarkozy consacré aux otages de la guérilla colombienne des Farc, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt. Le chef de l'Etat colombien a commencé dimanche par Paris une tournée européenne qui doit le mener également en Espagne, en Suisse et à Bruxelles. Sa visite a pour objet d'obtenir le soutien des Européens dans la médiation qu'il a confiée à l'Eglise catholique de son pays pour permettre l'échange de 500 guérilleros prisonniers contre 43 otages.

Dimanche soir, il a rencontré le fils d'Ingrid Bétancourt et son ex-mari Frabrice Delloye. Il a réitéré sa proposition de créer une zone d'échange d'environ 150 km2 "dans une zone rurale, dépeuplée où il n'y a pas de caserne de l'armée ni de la police", pour l'heure refusée par la guérilla.

Le chef de l'Etat français est opposé, comme la famille de l'otage, à toute solution militaire pour la libération des otages. Partisan de la manière forte vis-à-vis de la guérilla, Alvaro Uribe a réaffirmé lundi que sa priorité était de libérer les otages mais aussi "d'écraser les terroristes".

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Elections Municipales 2008

Les 20 propositions "phare" de la Commission Attali

Officiellement c'est mercredi 23 janvier que la commission menée par Jacques Attali doit remettre son rapport sur les conditions de libération de la croissance française. Ce rapport provisoire, préconise 314 mesures, dont une vingtaine de mesures "phare".

Parmi celles-ci, la relance de l'immigration, la suppression des départements ou la libération du commerce.

1) Encourager la mobilité géographique (par la création d'une bourse Internet du logement social) et la mobilité internationale (notamment par une procédure plus souple de délivrance de visas aux étudiants, artistes travailleurs, chercheurs et scientifiques).

2) Renforcer les régions et les intercommunalités en faisant progressivement disparaître en 10 ans l'échelon départemental .

3) Réduire le coût du travail pour toutes les entreprises en transférant une partie des cotisations sociales vers la contribution sociale généralisée (CSG) et la TVA.

4) Ouvrir très largement les professions réglementées à la concurrence sans nuire à la qualité des services rendus. (Les principales professions concernées sont les coiffeurs, les chauffeurs de taxi, les vétérinaires, les pharmaciens et diverses professions juridiques).

5) Laisser à tout salarié le libre choix de poursuivre une activité sans aucune limite d'âge (...) en bénéficiant, à compter de 65 ans, d'une augmentation de sa retraite, en levant tous les obstacles aux cumuls emploi-retraite et en supprimant tous les dispositifs de préretraite.

6) Sécuriser la rupture amiable du contrat de travail.

7) Aider les commerçants et les fournisseurs indépendants à prendre part efficacement à la concurrence tout en restaurant complètement la liberté des prix et de l'installation de tous les acteurs de la distribution, de l'hôtellerie et du cinéma.

8) Mettre en chantier dix "Ecopolis", villes et quartiers d'au moins 50.000 habitants intégrant technologies vertes et technologies de communication.

9) Constituer 10 grands pôles d'enseignement supérieur et de recherche autour de 10 campus, réels et virtuels.

10) Réduire les délais de paiement des PME par l'Etat et par les grandes entreprises à un mois (...) et à dix jours pour la TVA, et instituer un statut fiscal simplifié pour les entreprises qui réalisent moins de 50.000 euros de chiffre d'affaires.

11) Renvoyer l'essentiel des décisions sociales à la négociation en modernisant les règles de représentativité et de financement des organisations syndicales et patronales.

12) Mettre en place les infrastructures nécessaires (ports, aéroports, place financière) et accroître l'offre et la qualité de logement social.

13) Se donner les moyens que tout élève maîtrise avant la fin de la sixième le français, la lecture, l'écriture, le calcul, l'anglais, le travail de groupe et l'informatique.

14) Redonner à la France tous les moyens (dont ceux de la recherche) pour prendre une place de premier rang dans les secteurs d'avenir : numérique, santé, écologie, tourisme, solaire, pile à combustible, biotechnologie, nanotechnologie, neurosciences.

15) Entreprendre dès maintenant la mise en place du très haut débit pour tous, à domicile, dans l'espace numérique de travail et dans l'administration.

16) Créer une agence guidant dans un premier temps les TPE/PME de moins de 20 salariés dans toutes leurs démarches administratives.

17) Mobiliser tous les acteurs de l'emploi des jeunes et imposer à toutes les entreprises et collectivités publiques de présenter chaque année un bilan de la diversité par âge, par sexe et par origine.

18) Considérer la formation de tous les chercheurs d'emploi comme une activité nécessitant rémunération sous forme d'un contrat d'évolution.

19) Créer des agences pour les principaux services au public et faire évaluer tout service public (école, université, hôpital, administration) par des organismes indépendants.

20) Réduire dès 2008 la part des dépenses publiques dans le PIB. Cette réduction devra atteindre 1% du PIB à partir de 2009, soit 20 milliards d'euros de réduction (...) par an pendant 5 ans.

Voeux aux Corps diplomatiques étrangers - 18/01/08

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L'UMP : le PS "ment" sur le paquet fiscal

L'UMP a accusé le Parti socialiste de "mensonge" sur le paquet fiscal , afin d'"essayer de faire son unité sur des critiques systématiques" de la majorité.
Le Parti socialiste a réclamé jeudi l'annulation du paquet fiscal, jugé "injuste" et "inutile", afin de dégager des marges de manoeuvre pour des "mesures d'urgence pour le pouvoir d'achat des ménages modestes".

"Le Parti socialiste ment aux Français", a affirmé dans un communiqué Frédéric Lefebvre, secrétaire national chargé de l'économie à l'UMP.
"Il serait bien qu'il travaille à des idées et à des réformes plutôt que d'essayer de faire son unité sur des critiques systématiques et mensongères de la politique de la majorité", a-t-il ajouté.

"Si on revenait sur le paquet fiscal comme le demande le Parti socialiste, les Français doivent savoir qu'ils paieront à nouveau les droits de succession, qu'ils travailleront plus sans gagner plus et qu'ils ne pourront plus déduire les intérêts d'emprunts", a-t-il ajouté.

Belle marée noire de condamnations

  • Total SA a écopé mercredi de l'amende maximale de 350 000 euros pour "faute d'imprudence" dans l'affaire du naufrage de l'Erika en 1999. L'armateur et le gestionnaire devront payer 75.000 euros chacun.
  • Grande première, le tribunal a par ailleurs reconnu l'existence d'un "préjudice écologique".
Après sept ans de procédure et quatre mois de procès, le verdict est enfin tombé. Et il est particulièrement sévère, le tribunal correctionnel de Paris ayant prononcé les peines maximales pour la plupart des principaux protagonistes de l'affaire du naufrage de l'Erika.

Pour ne pas avoir tenu compte de l'âge avancé du navire, ni de "la discontinuité de sa gestion technique et de son entretien", le groupe Total SA s'est rendu coupable d'une "faute d'imprudence". Selon le jugement, cette imprudence a eu "un rôle causal dans le naufrage et comme telle a provoqué l'accident" du pétrolier le 12 décembre 1999 au large des côtes françaises. Pour cela, le tribunal condamne la société à la peine maximale de 350 000 euros d'amende.

L'organisme de contrôle Rina, qui a délivré à l'Erika son autorisation de naviguer après des contrôles contestés, ainsi que l'armateur et le gestionnaire sont eux-aussi condamnés à des peines maximales pour "faute caractérisée". Rina écope ainsi de 375 000 euros d'amende. L'armateur et le gestionnaire devront payer 75 000 euros chacun, le tribunal estimant qu'ils ne pouvaient pas ignorer que les travaux de réparation du pétrolier avaient été conduits de manière à "réduire les coûts".

192 millions d'euros de réparations

Les onze autres prévenus, dont l'ex-capitaine de l'Erika Karun Mathur, un Indien, sont relaxés. Tous les condamnés devront payer solidairement 192 millions d'euros de réparations à une centaine de parties civiles, dont 153 millions d'euros pour l'Etat français. Total, qui se dit totalement innocent, devrait faire appel du jugement, ce qui suspendra les sanctions.

Le préjudice écologique reconnu

Le tribunal correctionnel de Paris a par ailleurs reconnu le droit des associations du procès à obtenir réparation des dommages à l'environnement. C'est la première fois, qu'en France, est reconnue l'existence d'un préjudice écologique "résultant de l'atteinte portée à l'environnement".

L'Erika, affrété par Total pour transporter du fioul lourd en Italie, a sombré dans le golfe de Gascogne en décembre 1999, provoquant une marée noire qui a pollué 400 km de côtes françaises et tué plus de 150.000 oiseaux. Ce jugement intervient après sept mois de délibéré suivant quatre mois d'audience du premier grand procès d'une catastrophe écologique en France.

Le retour d'une police de quartier en Seine-Saint-Denis

  • Michèle Alliot-Marie a dévoilé lundi les contours de son plan de sécurité. La Seine-Saint-Denis jouera le rôle de pilote avant une extension à toute la France.
"Ce qui compte, ce n'est pas le nom, c'est le contenu". Interrogée par le Parisien, Michèle Alliot-Marie, qui a présenté lundi son «plan sécurité» pour les banlieues se défend de remettre en place une police de proximité. "Je ne veux pas d'une fausse proximité, ni d'une police qui joue le rôle des associations", poursuit la ministre.

Le "plan sécurité", qui sera expérimenté en Seine-Saint-Denis, "laboratoire d'excellence", avant d'être déployé dans toute la France, a pourtant de nombreux traits communs avec les "ilotiers" mis en place par le PS et supprimés par Nicolas Sarkozy à son arrivée place Beauvau en 2002.

"Présence permanente"

"Mon plan prévoit des équipes localisées sur un secteur, formées à l'activité en milieu difficile, assurant une présence permanente, active, visible et dissuasive et qui devra identifer et interpeller les délinquants", précise le ministre, qui compte "créer un véritable pacte de confiance entre la police et la population" dès le mois de mars. Ces unités seront baptisées "unités territoriales de quartiers" Un rapport de l'Inhes pointait en octobre dernier les tensions entre jeunes des "quartiers" et police en Seine-Saint-Denis.

Pour renouer des liens souvent bien ténus, elle compte notamment sur l'éducation nationale, pour mieux faire connaître aux jeunes des quartiers les métiers de la sécurité.

Concrètement, la police de Seine-Saint-Denis sera dégagée de certaines tâches, comme la sécurisation du Stade de France les soirs de matchs, pour mieux se consacrer à la surveillance des quartiers. "En deux ans, 100 policiers seront libérés pour rejoindre le terrain en Seine-Saint-Denis", promet Michèle Alliot-Marie.

«Concours régionalisé»

Premières communes ciblées : Saint-Denis, la Courneuve et Clichy-Montfermeil. Mais si le plan fonctionne, il est prévu de l'étendre au niveau national. "Sur la France, ce sont au total 3.500 policiers" qui seront déployés sur le terrain en les dégageant des tâches administratives.

Deux autres mesures sont envisagées par Michèle Alliot-Marie : un "concours régionalisé" dans la police, pour éviter que les fonctionnaires affectés dans des départements difficiles comme la Seine-Saint-Denis ne rêvent que d'en partir. Ils auront désormais "vocation à rester entre huit et dix ans", assure Michèle Alliot-Marie. Enfin, elle propose que le travail dans des quartiers difficiles donne lieu à "des promotions plus rapides".

OGM : la France engage la clause de sauvegarde

  • Matignon a annoncé que la France allait déclencher la procédure de suspension de la culture du maïs OGM MON810.
  • José Bové a annoncé qu'il cessait sa grève de la faim.
La France a décidé de déclencher la procédure de suspension de la culture du maïs OGM MON810, suivant ainsi l'avis de la Haute autorité provisoire sur les Organismes génétiquement modifiés qui avait fait état mercredi d'"éléments scientifiques nouveaux" et de nombreuses interrogations autour de cette culture. "Le Gouvernement engage la procédure contradictoire afin de déposer une clause de sauvegarde sur la culture du maïs OGM MON810, jusqu'à la réévaluation par les instances européennes de l'autorisation de commercialisation de cet OGM", déclarent dans un communiqué les services du Premier ministre, qui soulignent avoir pris cette décision "en application du principe de précaution".

Techniquement, la clause doit être enclenchée par le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier. Monsanto, le géant américain de l'agro-chimie qui produit ce maïs, a par ailleurs 15 jours pour présenter sa défense. Le gouvernement a ajouté que "les doutes sur cet OGM actuellement cultivé en France ne condamnent pas l'intérêt de cette technologie pour relever les défis alimentaires et environnementaux". Il a également a annoncé dans la foulée "un plan sans précédent d'investissement dans les biotechnologies végétales de 45 millions d'euros, soit une multiplicaiton par huit des budgets actuels".

Bové cesse sa grève de la faim

José Bové a immédiatement annoncé vendredi soir qu'il arrêtait sa grève de la faim entamée le 3 janvier avec 16 militants. "C'est ce qu'on attendait. On se réjouit de cette annonce parce que cela va permettre à l'ensemble des jeûneurs, ici rue de la Banque (à Paris) et en province, de recommencer à s'alimenter", a-t-il déclaré. "On recommencera à s'alimenter demain à midi", a-t-il ajouté. Tous réclamaient l'activation par la France de la clause de sauvegarde auprès de l'Union européenne afin de suspendre la culture en France du maïs MON810.

Pour Arnaud Gossement, porte-parole de France Nature Environnement, "c'est l'esprit de responsabilité du Grenelle de l'environnement qui permet ce soir au gouvernement d'enclencher la clause de sauvegarde. Le plus important maintenant, c'est la loi. Il faudra appliquer à ce texte le même esprit de principe de précaution". Même réaction du côté de Greenpeace. Arnaud Apotheker, spécialiste des OGM à Greenpeace-France, a exprimé "sa joie". "Cette décison fait qu'il n'y aurait pas d'OGM en culture sur le territoire français en 2008 et va permettre de discuter de la loi de manière sereine. Cette loi devra prendre en compte de la même façon ce principe de précaution", a-t-il ajouté.

Lors de sa conférence de presse mardi, le président Nicolas Sarkozy avait promis de recourir à cette clause "en cas de doute sérieux" sur le MON810. Or, la Haute autorité provisoire sur les OGM a fait état de "doutes sérieux" sur ce maïs, dans un avis remis mercredi au ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo. Un avis toutefois contesté, notamment par douze scientifiques membres de la Haute autorité. Dans un communiqué jeudi soir, ils "font remarquer" que "le projet d'avis qu'ils ont rédigé le 9 janvier 2008 sur la dissémination du MON810 sur le territoire français ne comporte pas les termes de doutes sérieux, pas plus qu'il ne qualifie les faits scientifiques nouveaux de négatifs", comme l'a déclaré le président, le sénateur Jean-François Le Grand. Ils se disent donc "gênés par le décalage entre l'avis tel qu'ils l'ont rédigé et sa transcription" et "regrettent le manque de temps qui ne leur a pas permis, d'une part de réaliser une expertise plus complète du MON810 selon les critères de l'expertise collective, et d'autre part de relire sereinement l'avis avant sa diffusion".

Voeux aux Corps Constitués et Fonctionnaires - 11/01/08

L'hommage de Sarkozy aux morts de la "P'tite Julie"

  • Nicolas Sarkozy a rencontré vendredi les proches des marins dont les corps ont été retrouvés après le naufrage du chalutier.
  • Les investigations autour de l'épave ont dû être suspendues pour cause de mauvais temps.
Nicolas Sarkozy a rencontré vendredi les familles des victimes du naufrage du chalutier La P'tite Julie lors d'une brève visite dans les Côtes-d'Armor. Cette rencontre s'est déroulée en milieu de journée, à huis clos, à la mairie de la petite cité balnéaire de Pléneuf-Val-André, proche d'Erquy où était basé le chalutier, avec une trentaine de proches des disparus. Le président était accompagné de Michel Barnier, ministre de l'Agriculture et de la Pêche, et de Rama Yade, secrétaire d'Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'Homme.

Le président de la République s'est également entretenu quelques instants avec des sauveteurs, civils et militaires qui ont participé aux recherches après le naufrage. "Vous avez fait preuve de courage. Je vous en remercie", leur a-t-il dit après leur avoir demandé de lui faire le récit des opérations de secours. "On va travailler à renforcer la sécurité", a-t-il ajouté. Il s'est ensuite rendu à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Garde, dominant le petit port voisin de Dahouët, pour se recueillir quelques instants avec les familles devant les cercueils des deux marins français dont les corps ont été retrouvés. Il a inscrit quatre mots sur le registre de condoléances de la chapelle: "En souvenir... Votre ami", signant simplement "Nicolas Sarkozy".

"Quand ça doit arriver, ça arrive"

Les obsèques de ces deux marins se dérouleront samedi matin à Pléneuf-Val-André. Les corps des quatre autres victimes -deux Portugais et deux Français- n'ont pas été retrouvés. "Quand ça doit arriver, ça arrive. Il n'y a pas de résistance contre la mer", commentait, fataliste, après la cérémonie Alberto Duque, l'un des marins-pêcheurs portugais employés par l'armement auquel appartenait le chalutier naufragé. Nicolas Sarkozy a adressé un courrier à son homologue portugais, Anibal Cavaco Silva, lui demandant de transmettre aux familles des deux pêcheurs portugais disparus, "au nom de la République française, toute ma compassion et ma solidarité dans cette épreuve douloureuse".

A la demande du procureur de Saint-Brieuc en charge de l'enquête, la marine nationale a envoyé jeudi le chasseur de mines Eridan sur la zone du naufrage pour tenter d'examiner l'épave du chalutier, qui repose par 80 mètres de fond. L'Eridan a facilement localisé La P'tite Julie, mais les mauvaises conditions météo régnant vendredi ont empêché le robot sous-marin mis en oeuvre par le chasseur de mines de transmettre des images exploitables du chalutier. L'Eridan a quitté la zone du naufrage en milieu de journée pour aller attendre au port de Roscoff une accalmie permettant d'entreprendre l'exploration de l'épave dans de bonnes conditions.

Qu'avez-vous retenu de l'actualité de la semaine ?

Voeux aux armées et anciens combattants - 10/01/08

Colombie : les deux otages des Farc ont été libérées

  • Hugo Chavez, le président vénézuélien, indique que Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, "en bonne santé", seront ramenées à Caracas dans la soirée.
  • L'opération de récupération avait débuté dans la matinée.
"Je leur ai souhaité la bienvenue à la vie". C'est Hugo Chavez, le président vénézuélien, qui a été le premier à annoncer l'information jeudi après-midi vers 17h, heure française : après plusieurs années aux mains des Farc, la guérilla marxiste colombienne, Clara Rojas, la directrice de campagne de Ingrid Betancourt, et Consuelo Gonzalez, une parlementaire colombienne, ont été libérées. La nouvelle a été confirmée quelques minutes plus tard par la représentante de la Croix rouge internationale (CICR) en Colombie.

Hugo Chavez, qui a parlé aux deux femmes par téléphone juste après qu'elles ont été relâchées par la guérilla, a assuré qu'elles étaient "en bonne santé" . Vers 20h40, leurs hélicoptères se sont posés à Santo Domingo, au Venezuela, pour une escale technique. Elles devaient ensuite être transférées à Caracas, où leurs proches les attendent.

Avec le CICR

L'opération de sauvetage avait échoué une première fois fois fin décembre. Contre toute attente, elle avait été relancée mercredi soir. Hugo Chavez avait alors annoncé avoir reçu les coordonnées du lieu de libération.

Conformément au plan et aux exigences des Farc, deux hélicoptères vénézuéliens, portant l'insigne de la Croix-Rouge, qui a pris part activement à l'opération, s'étaient rendus jeudi matin en Colombie. Après une escale technique à l'aéroport de San José de Guaviare en milieu de matinée, ils avaient pris la direction de la jungle, direction un petit village indigène où a eu lieu la remise des deux femmes. Pour faciliter le passage des hélicoptères, le trafic aérien avait été suspendu dans la région. Les opérations militaires contre la guérilla avaient également été interrompues pour la même raison sur ordre du président colombien Alvaro Uribe.

"Un encouragement" pour Sarkozy

Nicolas Sarkozy, qui avait lancé en décembre un appel solennel aux Farc, a réagi en affirmant lors d'une brève déclaration dans la cour de l'Elysée que "la France se réjouit profondément" de la libération. "C'est un encouragement à persévérer" dans les efforts pour obtenir celle des autres otages, a-t-il ajouté, en remerciant Hugo Chavez et Alvaro Uribe. (cliquez ici pour voir sa déclaration)

Déclaration du Président de la République suite à la libération de Clara Rojas et de l'ex-parlementaire Consuelo Gonzales

OGM : la Haute autorité émet des "doutes sérieux"

  • Dans un avis, elle relève "un certain nombre de faits scientifiques nouveaux négatifs" pour la faune et la flore.
  • Selon José Bové, il n'y a désormais "qu'une seule possibilité" : la clause de sauvegarde.
La Haute autorité provisoire sur les OGM a "relevé un certain nombre de faits scientifiques nouveaux négatifs" dans son avis sur le maïs OGM MON 810, à propos duquel elle exprime des "doutes sérieux", a indiqué mercredi son président, Jean-François Le Grand. Selon lui, les éléments scientifiques nouveaux sont "la dissémination à longue distance, sur plusieurs dizaines, voire centaines de km" de l'OGM en question, "la résistance chez des insectes" et "les effets constatés sur la flore et la faune", notamment sur le lombric et les micro-organismes.

"Cet avis est conforme à l'état d'esprit du Grenelle" de l'environnement, a de son côté souligné Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Environnement. "Des scientifiques pointus nous ont répondu qu'il y avait des éléments scientifiques nouveaux par rapport à ceux qui avaient permis l'autorisation du MON 810 en 1998 et ils ont fait état de doutes sérieux".

"Une seule possibilité"

Pour le leader altermondialiste José Bové, il n'y a désormais "qu'une seule possibilité" : la clause de sauvegarde. "On attend la décision du ministre de l'Ecologie (...). A mon avis il n'y a qu'une seule possibilité", a-t-il déclaré sur LCI, faisant allusion à l'activation par la France de la clause de sauvegarde qui lui pemettrait d'interdire la culture du MON 810. Même réaction au sein des associations écologistes. "Je vois mal comment avec un avis pareil on pourrait ne pas appliquer la clause de sauvegarde", a déclaré Arnaud Apoteker, de Greenpeace. "Il est évident pour nous ce soir que la clause de sauvegarde sera activée par le président de la République", a déclaré de son côté Arnaud Gossement, porte-parole de France nature environnement.

Du côté de la FNSEA par contre, "rien ne devrait pousser le gouvernement à accélérer un processus de décision sur cette clause de sauvegarde, à moins d'agir d'une facon politicienne", explique le vice-président du syndicat agricole, Pascal Férey. Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a indiqué que le gouvernement prendrait une position officielle sur l'activation, ou non, de la clause de sauvegarde dans les quarante-huit heures. Mardi, Nicolas Sarkozy s'était déclaré prêt à faire jouer cette clause en cas de "doute sérieux" sur ces cultures "jusqu'à ce que la Commission européenne tranche le problème". Cette clause permet à un pays européen d'interdire un organisme génétiquement modifié autorisé par l'Union européenne à condition de le justifier par des éléments scientifiques nouveaux.

Blog : retour à la normale Lundi

Dès Lundi, le blog reprendra son rythme habituel c'est à dire avec une mise à jour hebdomadaire le week-end pour raison d'emploi du temps. Cependant l'année 2008 réservera surement encore des nouveauté et la mise à jour plus régulière en fera peut-être partie.

Je tiens également à vous informer que le forum et la newsletter actuellement sur le blog sont ouverts mais restent en phase de test afin de maitriser l'ensemble des imprévus. Il s'agit pour le moment d'une étude parce que cela nécessite un contrôle régulier afin d'éviter les dérives.

Je vous informe également que de nombreux outils sont entrés en fonction durant les deux semaines écoulés :
  • Nouveaux bontons et chaine vidéos.
  • Slide photos.
  • Forum et Newsletter mais en test.
  • Compteur de clic : cet outil est quasiment invisible mais permet de connaître vos destinations favorites afin de les améliorer ou les intensifier.
  • Blogs partenaires.
  • Notations en version test : possible tous les 6 heures !
Merci aux visiteurs et lecteurs et plus particulièrement à ceux qui participent sur ce blog ou sur Sarkoshow.
Encore une fois : Bonne année 2008 à tous.

Sarkozy : des voeux convaincants pour une majorité de Français

  • 55% de Français ont trouvé le président convaincant le 31 décembre contre 43 % qui sont d'un avis contraire, selon un sondage publié samedi par Le Figaro.
  • 50% des sondés estiment que la prestation de Nicolas Sarkozy était peu ou pas différente de celle de ses prédécesseurs.
Nicolas Sarkozy vous a-t-il convaincu lors de ses vœux le 31 décembre? "Oui" ont répondu 55% de Français selon un sondage OpinionWay publié samedi par Le Figaro. 43% sont d'un avis contraire.

Cependant, 50% des sondés estiment que la prestation de Nicolas Sarkozy était peu ou pas différente de celle de ses prédécesseurs tandis que 45% l'ont trouvée assez ou très différente. De plus, 67% des personnes interrogées ont jugé que la façon de présenter les voeux de Nicolas Sarkozy était meilleure que celle de ses prédécesseurs. 28% des sondés pensaient qu'elle n'était ni meilleure ni moins bonne et 5% l'ont trouvé moins bonne.

Lagarde prévoit une inflation plus élevée en 2008

  • Sans toutefois chiffrer la hausse, la ministre de l'Economie a annoncé samedi matin sur France Info que l'inflation serait supérieure à celle de 2007.
  • En cause : l'envolée des prix du pétrole et des matières premières.
Mauvaise nouvelle pour le consommateur en ce début d'année. L'inflation en 2008 sera supérieure à celle de 2007 compte tenu de l'envolée des prix du pétrole et des matières premières, a déclaré samedi la ministre de l'Economie et des Finances sur France Info. "Nous aurons sans aucun doute plus d'inflation en 2008 que l'on en a eu en 2007", selon Christine Lagarde. "Je ne pense pas que les prix du pétrole baissent durablement en 2008 et je pense que les prix d'un certain nombre de matières premières et notamment agricoles continueront à augmenter sur le marché mondial", a expliqué la ministre.

Le prix du baril de pétrole a dépassé pour la première fois cette semaine les 100 dollars. Le taux de l'inflation en France est "hélas" supérieur à 2% pour 2007 alors que nous avancions à un rythme de 1,6% mais "même avec ce chiffre-là nous sommes plutôt mieux que la moyenne de nos partenaires européens", a affirmé Christine Lagarde sans toutefois chiffrer la hausse pour 2008.

Le Dakar 2008 annulé

  • Après les rumeurs, l'annonce officielle est venue vendredi à la mi-journée : l'édition 2008 du rallye est annulée pour des raisons de sécurité.
  • Une décision prise après l'appel à la prudence lancé par le gouvernement, suite à la mort de quatre touristes français abattus en Mauritanie.

La sécurité aura finalement primé : le Dakar-2008 est annulé, une première dans l'histoire du rallye. Une décision prise après la mise en garde gouvernementale sur la Mauritanie. Entre éviter ce pays et annuler purement et simplement le rallye, la décision aura donc été de ne pas tenir la course. "Compte tenu des actuelles tensions politiques internationales, de l'assassinat de quatre touristes français le 24 décembre relié à une branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, et surtout de menaces directes lancées contre la course par les mouvances terroristes, ASO (Amaury Sport Organisation, ndlr) ne peut envisager aucune autre solution raisonnable que l'annulation de l'épreuve sportive", ont précisé les organisateurs dans un communiqué vendredi. L'annulation est "une terrible nouvelle", a déclaré Etienne Lavigne, le directeur du Dakar.

"S'il arrivait la moindre chose, c'était toute la crédibilité d'AS0 qui serait remise en cause", a souligné de son côté le directeur des sports de France Télévisions Daniel Bilalian, qui a parlé sur Europe 1 d'un "coup dur". Mais pour lui, il aurait été "très difficile de zapper la Mauritanie car la moitié de la compétition et sa partie la plus spectaculaire se déroule dans son désert, et le Dakar c'est le désert". Sur France Info, le directeur des sports a déclaré : "Je pense que la menace sur la traversée de la Mauritanie est bien réelle au delà du brigandage qu'on a pu connaître dans les années précédentes. Là, c'est effectivement une menace armée de groupes déterminés, voire kamikazes". Pour lui, "quels que soient les enjeux d'audience ou économiques, on n'a pas à engager la vie de compétiteurs dans une épreuve sportive".

Primaires USA : IOWA

Caucus Républicain : 3 Janvier

Mike Huckabee : 34%
Mitt Romney : 25%
Fer Thompson : 13%
John McCain : 13%
Ronn Paul : 10%
Rudoph Giuliani : 3%
Ducan Hunter : 0%

Caucus Démocrate : 3 Janvier

Barack Obama : 38%
John Edwards : 30%
Hillary Clinton : 29%
Bill Richardson : 2%
Jo Biden : 1%
Mike Gravel : 0%
Dennis Kucinich : 0%
Chris Dodd : 0%

Des sanctions pour refus d'offres d'emplois

  • Nicolas Sarkozy a demandé jeudi un calendrier sur la mise en place de sanctions pour les chômeurs qui refusent deux offres d'emploi "acceptables".
  • La notion d'offre acceptable doit être définie avec les partenaires sociaux.

Le chef de l'Etat a demandé jeudi un "calendrier" pour la mise en place de "sanctions" à l'encontre des demandeurs d'emploi qui refuseraient "deux offres acceptables", a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez. "Le président a demandé un calendrier sur le sujet", a déclaré Laurent Wauquiez à la presse, rappelant que "500.000 offres d'emplois" sont non pourvues.

"Il y a un travail en commun qui devra être fait avec les partenaires sociaux pour définir ce que sont deux offres d'emplois acceptables. Il faudra ensuite mettre en place un dispositif. La mise en place du dispositif de sanctions est bien de la responsabilité de l'Etat", a-t-il détaillé. "Cela fait partie des points importants dans le cadre de notre amélioration sur la situation de l'emploi", a estimé le porte-parole.

Objectif plein-emploi en 2012

Lors du conseil des ministres, Christine Lagarde a indiqué est passé que le taux de chômage était passé de 8,8% en 2006, à 7,9% au troisième trimestre 2007, "son niveau le plus bas depuis cinq ans". La ministre de l'Economie a cependant rappelé que l'objectif était de ramener ce taux à 5% en 2012, soit au niveau du plein emploi.

Le porte-parole a rappelé que l'exécutif espérait 7,7% de chômage "assez rapidement". "Alors que le taux de chômage était de 8,8% en 2006, il est de 7,9% en 2007 et avec un tendanciel qui nous permet d'espérer pouvoir atteindre assez rapidement 7,7%, avec des chiffres de l'Insee qui sont maintenant non contestés", a-t-il déclaré.

Huckabee et Obama, deux challengers en pole position

  • En remportant le caucus de l'Iowa, le républicain et le démocrate ont gagné un pari difficile lors du premier vote de la course à la Maison-Blanche.
  • Prochaine grande étape : le New Hampshire, mardi prochain.
Barack Obama a remporté jeudi dans l'Iowa la première étape de la procédure de désignation du candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine, infligeant un revers à Hillary Clinton, favorite au niveau national. Il l'emporte avec 37,6% des voix devant John Edwards (29,75%) et Hillary Clinton (29,47%), reléguée en troisième position.

Chez les républicains, le pasteur baptiste Mike Huckabee s'est imposé assez facilement avec 34% des suffrages contre 26% à Mitt Romney. Le sénateur de l'Arizona John McCain et Fred Thompson arrivent troisièmes ex-aequo avec 13% et le représentant du Texas Ron Paul a obtenu 10%. Rudolph Giuliani, le favori au niveau national, qui n'avait pas fait campagne en Iowa, est loin derrière avec à peine 3%.

Avertissement pour Clinton

Ces deux victoires de Mike Huckabee et de Barack Obama sont symboliques. Côté démocrate, Obama, qui aspire à devenir le premier Noir à occuper la Maison Blanche, s'est imposé dans un Etat composé de 95% de Blancs. Le sénateur de l'Illinois a salué, le visage grave face à ses supporters en liesse, un "choix de l'unité plutôt que la division et l'envoi d'un puissant signal de changement pour l'Amérique".

L'ampleur de l'écart qui le sépare d'Hillary Clinton est un sérieux avertissement pour la suite de la campagne de l'épouse de l'ex-président américain. Elle a d'ailleurs fait profil bas, saluant la victoire de son rival. Mais la sénatrice de New York a promis de continuer à se battre, et s'est dit "optimiste" et "confiante" avant les primaires du New Hampshire mardi.

Huckabee confirme

Côté républicain, Mike Huckabee, ancien pasteur baptiste quasi inconnu il y a quelques semaines, qui a fait campagne sur les valeurs traditionnelles de la droite chrétienne (défense de la famille, opposition à l'avortement), a donc confirmé sa percée du mois de décembre. "Aujourd'hui, nous avons assisté à un nouveau jour dans la politique américaine", a-t-il proclamé, avec l'acteur Chuck Norris à ses côtés, icône de sa campagne. "Nous avons prouvé que la politique américaine est encore entre les mains de gens comme vous", a-t-il ajouté.

Outre le très bon score du vainqueur, l'autre surprise relative provient du très mauvais résultat de Rudolph Giuliani. Certes, le maire de New York n'attendait rien de spécial de l'Iowa, un Etat qu'il avait snobé. Ces positions libérales en matière de société (il est favorable à l'avortement et aux droits des homosexuels) sont en effet décalage total avec l'électorat républicain qui y est très conservateur. Mais il pouvait néanmoins espérer mieux que ses 3%. "Il y a 29 primaires et caucus. N'importe qui peut défier n'importe qui", a-t-il lancé, depuis la Floride où il avait choisi de faire campagne en vue de la primaire du 29 janvier.

Le grand rendez-vous du New Hampshire

Comme le font remarquer les prétendants à la Maison-Blanche ainsi que tous les observateurs, rien n'est joué pour Barack Obama ou Mike Huckabee malgré leur victoire, bien au contraire. Le prochain rendez-vous républicain aura lieu samedi avec le caucus du Wyoming, un Etat peu important.

C'est désormais vers le New Hampshire que se tournent tous les regards. Cet Etat de la côte Est votera mardi prochain pour la première primaire strictement dite. Des sondages publiés jeudi placent Hillary Clinton en tête chez les démocrates et John McCain chez les républicains.

Clinton-Obama, premier choc de la campagne

  • La campagne pour élire le 44e occupant de la Maison-Blanche commence véritablement ce jeudi soir, avec le premier rendez-vous des primaires dans le Midwest. Jamais une élection présidentielle n'avait été aussi ouverte depuis des décennies.
L'étrange ballet des caucus ouvre ce soir en Iowa une élection présidentielle comme l'Amérique n'en a pas connu depuis plus d'un demi-siècle. Il faut remonter à 1952 pour trouver une campagne sans aucun représentant de la Maison-Blanche, président ou vice-président sortant. Du coup, la compétition qui se présente est largement ouverte dans les deux camps. Sur la quinzaine de prétendants à l'investiture démocrate ou républicaine toujours officiellement en course, on ne peut guère en disqualifier qu'un ou deux sans risque.

Dans chaque parti, on ne compte pas moins de trois personnalités dominantes, capables de l'emporter, et au moins deux challengers susceptibles de créer la surprise. Cela rend le jeu des pronostics particulièrement hasardeux, comme l'ont montré les chassés-croisés des candidats dans les sondages.

Après deux mandats de George W. Bush qui ont profondément affecté le statut des États-Unis dans le monde, les enjeux de cette élection ne pourraient être plus grands. Guerre en Irak, lutte antiterroriste, tensions internationales (Pakistan, Iran, Proche-Orient), crainte d'une récession économique, impact de la globalisation sur l'emploi, crise du système de santé, réchauffement climatique, maîtrise de l'immigration sont quelques-uns des sujets sur lesquels les candidats doivent convaincre, car le prochain président ne pourra les esquiver. Dans les sondages, 68 % des Américains se déclarent mécontents des orientations prises par leur pays. L'élection présidentielle promet le changement. Mais quel type de changement veulent exactement les électeurs ?

Les analystes donnent a priori l'avantage au camp démocrate, à cause du désir d'alternance et de la qualité de ses prétendants. Mais, entre Hillary Clinton, Barack Obama et John Edwards, il y a plus que des différences de style. L'ancienne première dame fait campagne sur l'expérience et sa capacité à régénérer le système politique de l'intérieur. «Certains croient qu'il suffit d'espérer le changement, dit-elle dans une allusion à Obama. D'autres pensent qu'il suffit de l'exiger, lâche-t-elle en direction d'Edwards. Je pense pour ma part qu'on y arrive en travaillant très dur. » Le sénateur de l'Illinois riposte en se présentant comme un homme neuf, capable de surmonter les clivages traditionnels : «Le vrai jeu de hasard, assure Barack Obama, serait de choisir les mêmes pour refaire les mêmes choses en espérant un résultat différent.»

Faire la même chose que Bush, en mieux

Du côté républicain, personne ne revendique vraiment l'héritage de George W. Bush, sans toutefois le jeter aux orties. Aucun des principaux candidats ne prône un retrait précipité d'Irak, même si John McCain est le seul à plaider pour un effort militaire soutenu jusqu'à la «victoire». Pour l'essentiel, les postulants à l'investiture du Grand Old Party proposent de faire la même chose que Bush, en mieux : Rudy Giuliani, dans la guerre contre le terrorisme ; Mitt Romney, dans la gestion du pays ; Mike Huckabee, sur la défense des valeurs morales. Il leur sera plus difficile d'incarner le changement, mais si la situation en Irak s'améliore ou si l'Amérique est de nouveau frappée par un attentat, l'argument de la compétence pourrait prendre le pas sur celui de la nouveauté.

Il y a quelque ironie à voir l'avenir de la première puissance mondiale être tranché, du moins dans une première étape, par des comités électoraux de quartier dans un petit État du Midwest peu représentatif du reste de l'Amérique. Mais le premier à voter peut déclencher un effet boule de neige sur la suite du calendrier, plus compacte cette année que jamais. Obama, Edwards et Huckabee ont besoin d'arriver en tête ce soir s'ils veulent garder toutes leurs chances. Clinton, Romney et McCain devront bien figurer mardi dans le New Hampshire pour rester en course. Clinton, Obama et Thompson joueront gros fin janvier en Caroline du Sud, où l'électorat noir est déterminant.

Le 5 février, vingt-deux États, représentant près de la moitié de l'électorat, voteront en même temps, ce qui devrait clarifier la course : s'il n'en reste qu'un dans chaque camp, la vraie campagne commencera. S'ils sont plusieurs à survivre, la querelle fratricide des primaires pourrait se prolonger jusqu'aux conventions des partis, à la fin de l'été.

Source : Le Figaro

Un guérillero mort qui accuse Uribe

  • L'armée colombienne a annoncé jeudi avoir tué un important membre des Farc, le jour même de l'échec de la libération de trois otages de la guérilla.
  • La guérilla affirme depuis plusieurs jours que la libération a échoué du fait des opérations de l'armée, ce que dément le président Uribe.
L'échec de l'opération Emmanuel visant à récupérer trois otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) continue d'alimenter les spéculations en Colombie, où l'armée a annoncé jeudi avoir tué un important membre de la guérilla le jour même du report de la mission humanitaire.

Selon l'armée colombienne, le guérillero, présenté comme un "émissaire et homme de confiance du secrétariat" des Farc, son organe dirigeant, est mort au cours de "violents combats" avec l'un de ses compagnons, dans le département d'Arauca, à la frontière avec le Venezuela. Or, de l'autre côté de la frontière, l'Etat vénézuélien d'Apure abritait précisément l'un des aéroports préparés par les autorités afin de recevoir la mission humanitaire après la libération des otages.

L'opération suspendue... mais pas annulée

Connu pour sa politique de fermeté envers les Farc, le président colombien Alvaro Uribe n'avait pas eu d'autres choix que d'autoriser la mission humanitaire chapeautée par le président vénézuélien Hugo Chavez et destinée à récupérer dans la forêt colombienne trois prisonniers emblématiques : Clara Rojas, l'assistante de l'ancienne candidate présidentielle Ingrid Betancourt, son fils Emmanuel né en captivité et l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez. Il tente désormais de reprendre le contrôle du dossier des otages en accusant la guérilla de duper la communauté internationale. "Dans cette affaire, nous croyons que les Farc ont trompé le président Chavez" et "lui ont menti", a renchéri le haut commissaire colombien à la paix, Luis Carlos Restrepo, en insistant sur le fait que le chef de l'Etat vénézuélien a "monté toute cette opération avec bonne foi".

Mais pour sa part, la guérilla affirme que les opérations de l'armée colombienne ont fait capoter la libération. Selon Juan Carlos Lecompte, l'époux de la franco-colombienne Ingrid Betancourt, également un des otages emblématiques des rebelles, le président colombien n'a "pas voulu suspendre les opérations" de l'armée, "y compris pendant l'opération humanitaire". L'annonce par l'armée de la mort d'un membre haut placé de la guérilla semble conforter cette thèse... D'autant plus qu'il est présenté par l'armée colombienne comme "chargé de planifier et mettre en oeuvre les enlèvements politiques et les rackets au niveau national et international".

Pour l'heure, l'opération de libération est donc suspendue. Les quatre hélicoptères envoyés en Colombie dans le but d'aller récupérer les otages de la guérilla ont quitté l'aéroport de Villavicencio et sont repartis jeudi au Venezuela. Mais selon une source proche de la délégation internationale, les conditions sont toujours réunies pour une prochaine tentative, malgré l'échec dimanche et lundi de l'opération Emmanuel. Et l'Agence bolivarienne de presse, considérée comme proche de la guérilla, assure que les Farc restent mobilisées en vue de la libération de trois otages.

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