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52% des Américains pour des frappes contre l'Iran

  • Pour une majorité d'Américains, ces frappes pourraient se dérouler avant l'élection présidentielle de novembre 2008.
  • Selon ce même sondage, Hillary Clinton est vue comme la candidate la plus capable de traiter avec l'Iran.
Alors que la Maison Blanche continue d'accuser l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire, un sondage publié lundi révèle que plus de la moitié des Américains (52%) sont favorables à des frappes contre l'Iran pour empêcher ce pays de fabriquer une bombe nucléaire. Quelque 53% des personnes interrogées pensent même que ces frappes pourraient se dérouler avant l'élection présidentielle américaine. Seuls 29% des Américains estiment que les Etats-Unis ne devraient pas attaquer l'Iran.

L'administration Bush a récemment haussé le ton contre Téhéran. Le président George W. Bush a agité le spectre d'une Troisième Guerre mondiale si l'Iran avait la bombe atomique et le vice-président Dick Cheney a menacé Téhéran de "graves conséquences" si l'Iran ne renonçait pas à son programme d'enrichissement d'uranium.

Interrogés pour savoir quel candidat à la présidence serait le plus capable de traiter avec l'Iran, 21% des Américains répondent Hillary Clinton, 15% le républicain Rudolph Giuliani et 14% le sénateur républicain de l'Arizona John McCain. Rappelons que selon un sondage ABC News, en août 2002, 69% des Américains étaient favorables à une intervention militaire en Irak pour renverser Saddam Hussein. Quatre ans et demi plus tard, en février 2007, 64% estimaient que la guerre n'aurait pas dû être menée.

La commission Balladur a rendu ses conclusions

  • Le comité de réflexion sur les institutions a remis lundi son rapport à Nicolas Sarkozy, prélude à une réforme qui devrait conforter le rôle du président.
  • Le rapport devrait aboutir à une révision de la Constitution, que le Parlement pourrait entériner après les municipales de mars 2008.
Rôle du président de la République accru, droits du Parlement étendus. Telles sont les préconisations du comité de réflexion sur les institutions, qui a remis lundi son rapport à Nicolas Sarkozy. Elaboré sous la houlette de l'ancien Premier ministre Edouard Balladur par un comité de 13 personnalités, dont Jack Lang et Pierre Mazeaud, ce rapport devrait aboutir à une révision de la Constitution, que le Parlement pourrait entériner après les municipales de mars 2008. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien Aujourd'hui en France/TV5 Monde, Edouard Balladur a souhaité dimanche "un premier examen" de son rapport à l'Assemblée "mi-décembre", et au Sénat "courant janvier".

Après avoir auditionné experts et responsables politiques durant trois mois, le comité a livré 77 propositions de réforme, adoptées à l'unanimité, et sur lesquelles le chef de l'Etat devra arbitrer. Si le rapport de la commission ne bouleverse pas fondamentalement le cadre institutionnel actuel, il ne fait qu'entériner la suprématie du chef de l'Etat hors période de cohabitation. Répondant à une volonté de Nicolas Sarkozy lui-même, le comité propose par exemple que le chef de l'Etat puisse "prendre la parole devant l'une ou l'autre des assemblées du Parlement".

Rééquilibrer les pouvoirs entre président et Parlement

Parallèlement, le comité propose de rééquilibrer les pouvoirs entre président et Parlement. Le chef de l'Etat verrait ses prérogatives davantage "encadrées" dans une série de domaines : nominations, déclaration de l'état d'urgence... Le Parlement verrait lui ses droits renforcés par une quarantaine de propositions : plus grande maîtrise de l'ordre du jour, limitation de l'utilisation de l'article 49-3 aux seuls débats budgétaires, pouvoirs de contrôle étendus, statut de l'opposition, commissions d'enquête sur des dossiers dont est saisie la justice...

Le Comité propose également de nouveaux droits pour les citoyens avec le référendum d'initiative populaire, la saisine directe du Conseil constitutionnel ou la création d'un "défenseur des droits fondamentaux", sorte de super-médiateur de la République. Restent deux sujets qui ont fait polémique, notamment à droite : la proportionnelle et le cumul des mandats des parlementaires. Le comité souhaite que le scrutin proportionnel ne concerne que 20 à 30 sièges sur 577. Quant au cumul des mandats, le comité propose qu'il soit strictement limité. Députés et sénateurs se verraient alors interdire tout autre mandat dans un exécutif local, tel un mandat de maire, de président de conseil général ou régional.

10 ans de prison pour les maîtres de chiens tueurs

  • Nicolas Sarkozy demande à la Garde des Sceaux de modifier la loi pour les propriétaires de chiens dangereux responsables d'accidents mortels.
Nicolas Sarkozy a demandé à la Garde des Sceaux de modifier la loi pour les propriétaires de chiens dangereux responsables d'accidents mortels. Ils encourront désormais une peine de 10 ans d'emprisonnement, a annoncé lundi l'Elysée.

Cette demande a été rendue publique dans un communiqué par David Martinon, porte-parole de l'Elysée, à l'issue d'une rencontre du chef de l'Etat avec les parents d'Aaron, l'enfant tué par un chien mardi à Bobigny.

Hulot donne 18/20 à Sarkozy

  • L'animateur de télévision se réjouit des annonces faites par le président de la République.
Le satisfecit semble général après 4 mois de Grenelle de l'Environnement. En tout cas, pour Nicolas Hulot, c'est une réussite, en particulier en matière de fiscalité écologique. "A ce stade-là, pour gagner une petite marge de manoeuvre, on va mettre 18 sur 20", a déclaré à Reuters l'animateur de télévision, qui avait fait du "prix du carbone" son cheval de bataille.

"C'est plus qu'un lancement d'idée, c'est même assorti d'une réforme profonde de la fiscalité comme je le souhaitais - sans d'ailleurs penser qu'on en arriverait là -, d'un transfert de la fiscalité du travail sur la fiscalité éconologique", a-t-il dit.

Pour Nicolas Hulot, le "Grenelle de l'environnement", inédit en France, a permis de faire "un saut qualitatif". "On a fait en quleques mois ce que l'on n'a pas fait en une dizaine d'années, il y a une vraie rupture", s'est-il réjoui. "Il y un changement de cap qui est induit et de nouvelles logiques vont se mettre en branle, ça c'est évident".

Régimes spéciaux : "Pas de chantage à la rue"

Allocution de M. AL GORE au Grenelle de l'environnement

Allocution de M.José Manuel BARROSO au Grenelle de l'environnement

Sarkozy lance un "New Deal écologique"

  • Le chef de l'Etat a conclu jeudi le Grenelle de l'environnement en annonçant une série de programmes ambitieux.
  • Al Gore et Manuel Barroso étaient à ses côtés.
C'est dans un "plan Marshall" du développement durable, dans un "New Deal écologique" que la France veut s'engager, a affirmé jeudi Nicolas Sarkozy. Son discours volontariste a conclu les deux journées du Grenelle de l'environnement et repris les principales mesures proposées par les négociateurs de ces tables rondes : représentants de l'Etat, des associations écologistes, de l'entreprise et des collectivités territoriales.

"Vos mesures, je les fais miennes (...) je les mettrai en œuvre", leur a assuré le président de la République, après avoir rendu un hommage appuyé aux participants et à Jean-Louis Borloo. "C'est bien à une révolution que nous amène le Grenelle de l'environnement, a-t-il pointé. Révolution des comportements, des objectifs, des politiques, des critères."

Fiscalité

Nicolas Sarkozy s'est prononcé "contre toute fiscalité supplémentaire qui pèserait sur les ménages et les entreprises". Selon lui, "tout impôt nouveau doit être compensé". Il demandera ainsi à l'Union européenne "une TVA à taux réduit sur tous les produits écologiques". La création de la taxe climat-énergie, ou taxe carbone que réclamaient les ONG écologistes, sera ainsi adoptée "en contrepartie d'un allègement de la taxation du travail". "L'objectif est de taxer plus les pollutions, notamment les énergies fossiles, et de taxer moins le travail", a-t-il poursuivi.

En revanche, Nicolas Sarkozy veut s'attaquer au "dumping environnemental", qu'il considère comme une "déloyauté", en taxant les pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto. Il a souhaité que ses partenaires européens prennent part à ce combat.

Investissements

Rappelant que la politique en faveur de l'environnement est avant tout une politique d'investissements, Nicolas Sarkozy a annoncé un "programme national de développement durable", doté d'investissements massifs, à l'image du Plan Marshall américain qui a permis à l'Europe de se relever après la deuxième guerre mondiale. Un milliard d'euros sur quatre ans seront ainsi consacré à la recherche "verte". Des fonds seront également consacrés au développement des transports alternatifs à la route (voies ferrées, fluviales...) afin de réduire de trois millions le nombre de camions circulant en France d'ici à 2020.

Le gouvernement souhaite aussi investir dans le bâtiment neuf et ancien (800.000 HLM à rénover en priorité) ainsi que dans une "agriculture durable", utilisant moins de pesticides. Les cantines publiques proposeront ainsi au moins un repas bio par semaine. Tous ces engagements financiers se traduiront par "100.000 nouveaux emplois dans le bâtiment, 50.000 dans les énergies nouvelles", a précisé le président, évoquant une baisse de 40% de la facture énergétique des ménages en 2020.

Transparence

"Les Français ont le droit de savoir et de se faire leur propre opinion", a souligné le chef de l'Etat, qui prône un "droit de transparence total, y compris sur le nucléaire et les OGM". Face aux "doutes" que soulèvent les cultures transgéniques, le président a ainsi annoncé la "suspension de la commercialisation des OGM pesticides avant la fin de l'année". En revanche, "il est illusoire de relever le défi climatique sans le nucléaire", a-t-il dit, mais "le nucléaire n'est pas la solution unique". D'où le lancement prochain d'un "programme national des énergies renouvelables" avec la "même ambition" que le programme nucléaire démarré en 1974. Double objectif : réduire les besoins d'énergie et parvenir à 95% d'énergie électrique sans carbone.

Le chef de l'Etat a par ailleurs défendu le "principe de précaution", contesté par les travaux de la Commission Attali sur la croissance, expliquant qu'il devait "être interprété comme un principe de responsabilité" notamment pour les auteurs de pollutions.

Hommage aux Français

Trois invités d'honneur étaient également présents : l'Américain Al Gore et la Kényane Wangari Maathai, deux prix Nobel de la Paix honorés pour leur combat en faveur de la préservation de la planète, ainsi que le président de la commission européenne, Manuel Barroso. L'ex-vice président américain a adressé ses "félicitations au peuple français" et au président Sarkozy pour avoir su organiser le Grenelle de l'environnement. "Nous avons besoin d'un Grenelle mondial, a déclaré Al Gore, pour aller loin et vite."

Campagne de ratification du traité européen à l'UMP

  • Le retour de Nicolas Sarkozy devant le bureau politique de l'UMP "montre que (le parti) a un rôle important à jouer" dans la ratification, selon Patrick Devedjian.
  • Présent "en tant qu'adhérent et inspirateur de l'UMP", selon Patrick Devedjian, le président assistait à ce bureau politique pour la première fois depuis son élection.
C'est la première fois depuis son élection que Nicolas Sarkozy assistait au bureau politique de l'UMP. Accompagné de Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, le président de la République a fait son entrée vers 18 heures dans le bâtiment de la rue de la Boétie pour "présenter les résultats du Conseil européen de Lisbonne et notamment le succès de la négociation du traité simplifié", selon le mot du porte-parole de l'Elysée, David Martinon. Egalement présent parmi les 80 membres du bureau politique au siège national de l'UMP, le premier ministre François Fillon.

Pour le secrétaire général du parti, Patrick Devedjian, c'est "en tant qu'adhérent et inspirateur de l'UMP" que le président de la République assistait à ce bureau politique. Et sa présence "montre aussi que l'UMP a un rôle important à jouer" dans le processus de ratification. Quant à la réunion elle-même, elle visait à "organiser la campagne et le calendrier" pour la ratification parlementaire du Traité simplifié européen avant les municipales de mars 2008. "On a voulu que l'UMP donne (à cette décision) la dimension qu'elle mérite, c'est un événement historique", a déclaré à la presse le Premier ministre, François Fillon

Ratification : "le plus tôt sera le mieux"

Le président Sarkozy avait souhaité vendredi que la France ratifie le nouveau texte dès le mois de décembre, juste après la signature des 27, ce qui ferait de la France le premier pays de l'UE à le valider. Il s'agit donc, selon Patrick Devedjian, de voir "comment organiser le calendrier parlementaire et intercaler cette ratification, sachant qu'il y a la réforme des institutions et les municipales de 2008". A l'issue du bureau politique de l'UMP, François Fillon a annoncé que le gouvernement entendait engager le processus de ratification dès le 14 décembre, sans autre précision sur le calendrier de ratification.

Le gouvernement prévoit en effet de proposer le texte au Conseil constitutionnel, avant de le soumettre aux deux chambres du Parlement qui devront l'adopter dans les mêmes termes, en vue de sa ratification. "Comme c'est nous (Français) qui étions en difficulté (après le rejet français du projet de Constitution européenne en 2005, ndlr), nous avons aujourd'hui le devoir d'être les premiers à ratifier le Traité simplifié", a expliqué le secrétaire général de l'UMP.

La victoire européenne : traité adopté

  • Approuvé par les dirigeants européens réunis à Lisbonne, il remplace la Constitution rejetée en 2005 en France et aux Pays-Bas par référendum.
  • Le président Nicolas Sarkozy a déclaré vendredi souhaiter que son pays ratifie le traité dès "décembre 2007".
C'est fait. Le "Traité de Lisbonne", chargé de remplacer la Constitution mort-née, est sur les rails. Il a été adopté dans la nuit de jeudi à vendredi par les dirigeants européens. En arrivant dans la capitale portugaise, il restait encore plusieurs points à négocier sur le texte préparé par les juristes européens sur la base de l'accord obtenu au forceps au mois de juin à Bruxelles. "L'Europe est sortie de sa crise institutionnelle et est prête à affronter les défis du futur", a affirmé le Premier ministre portugais José Socrates, président en exercice de l'UE. "Nous avons réussi : le pas politique décisif a été franchi ce soir", a déclaré de son côté la chancelière allemande Angela Merkel.

Les ultimes concessions sont à l'image des compromis tortueux qui jalonnent l'histoire de l'intégration européenne. La Pologne, dont le président et le Premier ministre Lech et Jaroslaw Kaczynski affrontent des législatives difficiles ce dimanche, s'inquiétait de sa perte de poids relative dans le nouveau système de vote à la majorité. Elle a donc obtenu une clause, dite de "Ioannina", qui permet à des pays mis en minorité de geler quelques temps une décision. Cette disponistion ne pourra être modifiée qu'à l'unanimité. De son côté, le Premier ministre italien Romano Prodi contestait la nouvelle répartition des sièges au Parlement européen qui, à partir de 2009, aurait donné pour la première fois moins de sièges d'eurodéputés aux Italiens qu'aux Français et aux Britanniques. Les trois pays auront donc toujours le même nombre de représentants.

"Dès décembre 2007"

Quelle suite maintenant pour le nouveau texte, long de 256 pages et difficilement lisible pour un citoyen ordinaire ? Il sera officiellement paraphé le 13 décembre à Lisbonne. La procédure de ratification pourra alors commencer dans les 27 pays début 2008. Pour l'instant, seule l'Irlande a prévu d'organiser un référendum, puisque sa Constitution l'y oblige. Pour ne pas risquer une nouvelle mésaventure à la française et à la néerlandaise comme pour l'ancienne Constitution, les 26 autres pays devraient choisir la voie parlementaire -en France, le Congrès pourrait se réunir en février, avant les municipales. Le président Nicolas Sarkozy a déclaré souhaiter que son pays ratifie le traité dès "décembre 2007".

Un doute subsiste sur le choix du Royaume-Uni. Le Premier ministre Gordon Brown est en effet sous pression pour organiser une consultation populaire dont il ne veut pas, en raison de l'euroscepticisme majoritaire de son opinion qui risque de donner un "non". Si tous les pays ratifient le document en 2008, il pourrait entrer en vigueur le 1er janvier 2009.

Dommage, c'est quelqu'un de bien !!!

"Au fond, Cécilia, c'est mon seul souci", avait confié à des journalistes Nicolas Sarkozy le 14 juillet, à propos de celle qui lançait en 2005 dans le magazine Télé-Star : "Je ne me vois pas en first lady. Cela me rase. Je ne suis pas politiquement correcte". Conseillère influente et ambitieuse, épouse "people", Première dame imprévisible, rebelle puis absente, talon d'Achille : Cécilia Sarkozy a été tout cela à la fois. Depuis ce jeudi, le couple est officiellement divorcé.

Grande et élégante - 1,78 m, près d'une tête de plus que son ex-mari -, brune, yeux clairs en amande, Cécilia Maria Sara Isabel Ciganer Albeniz est née le 12 novembre 1957 à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine d'un père russe et d'une mère espagnole. Arrière-petite-fille du compositeur espagnol Isaac Albeniz (1860-1909), elle vit une enfance paisible dans le VIIIe arrondissement de Paris : institution religieuse, DEUG de droit.

Cécilia, salie après la libération en Lybie

Cécilia pensait avoir trouver sa place auprès des personnes souffrantes et en détresse, la libération des infirmières étaient pour elle la première de ses missions de première dame de France. Les polémiques et rumeurs sur le rôle de Cécilia ont été trop violentes à son goûx, elle n'a pas supporté ce monde de brut. Depuis ce moment, elle n'a jamais réussi a trouver sa place auprès de son mari et s'est résignée a devoir divorser. La violence de la politique aura donc pris le déçu sur l'amour qu'elle portait à son mari.

Mon Avis : Je suis déçu que ce qu'elle a fait en Lybie est été sali de cette manière, les goujats qui ont fait ça se reconnaitront et toutes leurs responsabilités quant au malaise de Cécilia à la tête de l'Elysée. Même si les rapports personnels entre eux n'étaient pas au top, je pense qu'il pouvait se retrouvé sur de nombreux points pendant ce quinquenat mais encore une fois, Cécilia n'a pas supporté d'être au coeur de la tourmente et préfère s'eclipser.

Remarque :
Il s'agira du seul article sur la séparation car je trouve "dégeulasse" ce qui se passe depuis 3 semaines à ce sujet. On se moque que la vie privée du Président, on peut être informé mais de là à essayer de voler les informations je trouve ça immonde.

18 octobre : une grève "pas justifiée" pour 53% de Français

Ces annonces arrivent sept jours avant la grève annoncée à la SNCF et à la RATP, contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Cette grève est jugée "pas justifiée" par 53% des Français. 43% la jugent "justifiée", et 4% sont sans opinion, selon un sondage BVA pour BFM, Les Echos et Phone House paru mercredi. La proportion de personnes jugeant le mouvement justifié (43%) est inférieure à celle relevée lors des manifestations de cheminots du 8 novembre 2006 (51%), celles contre le CPE du 4 avril 2006 (62%) et les manifestations interprofessionnelles pour l'emploi et le pouvoir d'achat du 4 octobre 2005 (72%), relève l'institut BVA.

Sondage réalisé par téléphone les 5 et 6 octobre auprès d'un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus (méthode des quotas).

56% des Français approuvent les tests ADN

  • Selon un sondage OpinionWay-Le Figaro-LCI, 69% des Français sont favorables à la fixation de quotas d'immigrés selon leur profession.
  • 67% se disent en outre favorables à la limitation du regroupement familial aux personnes qui maîtrisent le français.
L'amendement sur les tests ADN proposé par Thierry Mariani dans le cadre du projet de loi sur l'immigration a suscité l'indignation de nombreux leaders politiques de tous bords, mais jusqu'à présent, il existait peu d'indications sur l'opinion des Français. Alors qu'une précédente enquête CSA faisait état de 47% d'avis favorables à ces tests, un nouveau sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI publié vendredi révèle que 56% des Français sont favorables à l'utilisation des tests ADN dans le cadre d'un regroupement familial contre 44% qui y sont opposés.

En outre, 67% des personnes interrogées se disent en faveur de la limitation du regroupement familial aux personnes qui maîtrisent la langue française contre 33% qui y sont opposées. Les Français sont aussi 64% en faveur de la limitation du regroupement familial aux personnes qui ont un revenu équivalent ou supérieur au smic, selon OpimionWay. 35% sont opposés à cette mesure. 69% des Français sont favorables à la fixation de quotas d'immigrés autorisés à s'installer en France selon leur profession contre 31% qui s'y opposent, indique encore le sondage.

"J'écoute les élites mais j'entends le peuple"

Ce sondage a été commenté vendredi matin par Brice Hortefeux sur France Inter. "C'est la deuxième ou troisième enquête consécutive qui montre que nos compatriotes approuvent très massivement la loi que j'ai présentée concernant la maîtrise des flux migratoires", a-t-il fait valoir. "Ensuite, je suis toujours très attentif aux opinions émises et à ceux qui les profèrent. J'écoute avec intérêt ce que disent les historiens." Selon Brice Hortefeux, c'est une "toute petite minorité" de parlementaires qui s'opposent à ce projet de loi, et "une grande majorité des Français approuvent ce dispositif". "Ma responsabilité est d'abord d'écouter le peuple. J'écoute les élites mais j'entends le peuple", a-t-il dit, faisant allusion aux réserves émises, notamment, par des historiens.

Absent mardi lors de l'ouverture au public de la Cité de l'histoire de l'immigration, le ministre dit avoir été "l'un des premiers responsables publics à se rendre sur place" et avoir "été très impressionné par cette visite". Il a expliqué son absence très remarquée mardi par le fait que les travaux ne sont pas achevés dans le musée. "Les travaux se termineront au début de l'année 2009. Quand on invite pour une inauguration il vaut mieux pouvoir recevoir dans les meilleures conditions possibles. Quand on inaugure il vaut mieux que les travaux soient terminés".

La commission d'enquête sur la Libye officiellement créée

  • Elle sera chargée d'enquêter sur les conditions de la libération des soignants bulgares détenus en Libye.
  • Notamment sur les éventuelles contreparties consenties à Tripoli.
  • Depuis plusieurs semaines, le débat tourne autour de l'éventuelle audition de Cécilia Sarkozy par les députés.

Les députés ont voté jeudi la création d'une commission d'enquête parlementaire, voulue par la gauche, sur les conditions de la libération des soignants bulgares détenus en Libye, à laquelle a participé Cécilia Sarkozy, et sur d'éventuelles contreparties consenties à Tripoli. Le vote de la résolution émanant du groupe socialiste et créant cette commission a recueilli l'unanimité. L'Elysée, le gouvernement et la majorité UMP en avaient accepté le principe.

C'est la première fois dans l'histoire du Parlement, sous la Ve République, qu'une commission d'enquête parlementaire a comme objet une question internationale. La gauche, par les voix de François Loncle (PS) et de Noël Mamère (Verts), a à nouveau réclamé l'audition de Cécilia Sarkozy. L'Elysée a par avance exclu une telle audition au nom de "la séparation des pouvoirs".

Cette commision devrait être présidée par Pierre Moscovici (PS), le poste clef de rapporteur devant revenir au président de la commission des Affaires étrangères Axel Poniatowski. L'UMP y sera largement majoritaire avec 17 membres sur 30. Elle a six mois pour rendre ses conclusions.

EADS : il y a eu des "délits d'initiés massif" selon l'AMF

  • Selon Le Figaro, le ministère des Finances était au courant des difficultés à venir et a pourtant donné son feu vert à la vente des actions détenues par Lagardère.
  • Entre novembre 2005 et mars 2006 les principaux dirigeants du groupe européen et de sa filiale Airbus ont vendu les actions avant de rendre tardivement publiques les difficultés d'Airbus, ce qui a provoqué un effondrement des cours.
La direction et les actionnaires du groupe EADS se sont rendus coupables d'"un délit d'initiés massif" et l'Etat connaissait la situation, selon une "note préliminaire" de l'Autorité des marchés financiers (AMF), transmise au parquet de Paris et révélée mercredi par Le Figaro. Ce document, que l'AMF "vient de transmettre au parquet de Paris", conclut à "un délit d'initiés massif commis entre novembre 2005 et mars 2006, avant que les difficultés d'Airbus ne soient rendues publics et que l'action d'EADS s'effondre", selon le quotidien.

Le rapport est "accablant pour les groupes Lagardère, DaimlerChrysler, actionnaires d'EADS, ainsi que pour les principaux dirigeants du groupe européen et de sa filiale Airbus" qui "ont vendu les actions avant de rendre tardivement publiques les difficultés d'Airbus, ce qui a provoqué un effondrement des cours. Toujours selon le Figaro, "le ministère des Finances également informé des difficultés à venir, a pourtant donné, à l'époque, son feu vert à la vente des actions détenues par Lagardère".

L'AMF - le gendarme de la Bourse - s'est concentré "sur les seuls hauts dirigeants d'EADS et Airbus, et les actionnaires du premier, soit vingt-et-une personnes" alors que "1 200 initiés ayant vendu plus de 10 millions de titres (...) et empoché près de 90 millions d'euros de plus-values" avaient d'abord été débusqués.

Création du Parc naturel marin d'Iroise

Jean Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet ont annoncé la création officielle du parc naturel marin d'Iroise, dont le décret de classement a été publié au Journal Officiel du 2 octobre 2007. Le parc naturel marin d'Iroise est le premier créé en application des dispositions de la loi du 14 avril 2006. Il couvre une superficie de 3.550 km².

L'Iroise occupe, selon le ministère de l’écologie une position stratégique à l'extrême ouest de la France métropolitaine, au large du Finistère. L'Iroise abrite un patrimoine naturel remarquable et des écosystèmes particulièrement productifs, ce que confirme la présence d'une active et ancienne communauté de pêcheurs. Sur cet espace coexistent de nombreux usages, parfois en concurrence (pêche professionnelle, pêche de loisirs, tourisme, nautisme…), situés à proximité d'une zone où le trafic maritime est l'un des plus importants au niveau mondial.

Selon le ministère de l’écologie, le parc naturel marin d'Iroise « pourra illustrer de façon exemplaire un nouveau mode de gouvernance, sur une zone dont la valeur exceptionnelle est reconnue par tous depuis de très nombreuses années. Les pêcheurs professionnels ont participé activement à la démarche de création du parc naturel marin d'Iroise.

Les orientations de gestion ont été définies avec pour objectif majeur, outre l'amélioration des connaissances, le maintien de l'activité de pêche professionnelle dans une optique d'exploitation durable de la ressource halieutique. »

Le parc naturel marin d'Iroise « prend en compte la spécificité des trois îles habitées de l'Iroise : Ouessant, Molène et Sein, notamment dans les orientations de gestion élaborées par le comité de pilotage. L'intégration dans le projet de parc naturel marin de la partie sud correspondant au cap Sizun a été momentanément différée, mais les communes concernées pourront demander l'extension du parc. »La création du conseil de gestion du parc naturel marin d'Iroise sera engagée très prochainement. Il sera chargé de la gestion de ce nouvel outil et devra notamment :
  • Etablir un plan de gestion du parc et proposer aux autorités qui définissent la réglementation en mer toute mesure nécessaire à la protection et à la gestion durable du parc naturel marin ;
  • Mettre en oeuvre les moyens mis à disposition par l'agence des aires marines protégées pour la connaissance, la surveillance, ainsi que le montage et la conduite de projets avec les acteurs.
L'idée d'un parc marin en Iroise est ancienne puisque, dès 1989, le président du parc naturel régional d'Armorique, appuyé par des scientifiques, a proposé la protection de ce milieu marin. Le statut de parc national initialement envisagé se révélant inadapté aux enjeux et au contexte particulier du milieu marin, l'expérience de l'Iroise a en partie inspiré les principes fondateurs des parcs naturels marins et la loi du 14 avril 2006, ajoute le ministère.

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