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Déclaration sur France 3

Voir le dalaï lama en France en août, c'est une question possible
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Il n'est pas de question d'élargir l'UE si on reste au Traité de Nice
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Pour aller au JO de Pékin, je déciderai en début de semaine prochaine après les contacts entre la Chine et le dalaï lama
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Il ne faut pas se presser pour résoudre le "non" irlandais mais il y a une limite
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L'Europe ne doit pas s'occuper de tout
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Quand on n'a pas de papiers, on n'a pas à rester en France
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Il faut lutter contre le dumping fiscal
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Le social n'est pas une priorité de ma présidence de l'UE car ce domaine relève du national, pas de l'Europe
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En six mois, je n'arriverai pas au bout mais je voudrais créer un choc salutaire pour l'Europe qui doit protéger
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L'inflation est due à l'envolée des prix des matières premières
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La BCE devrait se poser la question de la croissance économique en Europe et pas seulement de l'inflation
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L'euro est surévalué de 30% par rapport au dollar
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Que la TVA sur "tout ce qui est écologique", notamment les immeubles HQE (haute qualité environnementale) et les voitures propres, soit abaissée à 5,5%
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Je voudrais que la TVA sur le disque comme sur la vidéo soit mise au niveau de la TVA sur le livre qui est à 5,5%
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Il y a des réponses structurelles à la cherté du pétrole : développer le nucléaire, mettre le paquet sur l'énergie renouvelable, lancer un programme d'économie d'énergies
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On a besoin de l'Europe pour résoudre les grands sujets
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On attend de l'Europe qu'elle protège les Européens contre les risques que fait peser la mondialisation. Et c'est là que ça ne marche pas
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Il faut changer profondément notre façon de construire l'Europe

Nicolas Sarkozy, France 3 - 30 Juin 2008

Mères porteuses : mésentente gouvernementale

  • Nadine Morano regrette la "confusion" créée par la ministre du Logement Christine Boutin, qui a lancé une pétition contre la légalisation de la "gestation pour autrui".
  • La secrétaire d'Etat s'était dite prête à porter l'enfant de sa fille si celle-ci souffrait d'une malformation utérine.
Et c'est reparti, la mésentente se réinstalle au sein de la majorité ? En tout cas, le débat sur les mères porteuses fait des remous : la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, a regretté samedi la "confusion" par la ministre du Logement Christine Boutin, qui a lancé une pétition contre la légalisation de la "gestation pour autrui".
Mme Morano a ainsi répliqué à sa collègue du gouvernement, qui avait critiqué la veille sa prise de position en faveur d'un "cadre légal" pour les mères porteuses, tel que l'a préconisé mercredi un groupe de travail du Sénat. Mme Boutin avait notamment qualifié de "surprenants" les propos de la secrétaire d'Etat qui s'est dite prête à porter l'enfant de sa fille si celle-ci souffrait d'une malformation utérine. La réaction de Mme Boutin, selon Mme Morano, est "passionnée", mais "en même temps elle apporte beaucoup de confusion parce que le Sénat est très précis dans ses conditions", a estimé Mme Morano sur RTL, précisant que la mère porteuse ne devait "en aucun cas être la mère génitrice, c'est-à-dire la mère biologique".

"Elle n'a pas le monopole des convictions religieuses"

"Je le redis : si ma fille était atteinte d'une malformation utérine et qu'elle pourrait devenir mère, et qu'à cause de cette malformation elle ne peut pas porter son propre enfant, et bien je le porterais", a-t-elle poursuivi. "La mère porteuse n'intervient que pour porter, donc il n'y pas de confusion de filiation", a-t-elle jugé. Mme Boutin avait déclaré dans Libération ne pas pouvoir "imaginer que Mme Morano, en charge de la Famille, n'ait pas envisagé les conséquences familiales, psychologiques et éthiques, de son acceptation du principe de pouvoir être la mère de ses propres petits-enfants". "Je ne donne pas à Mme Boutin le monopole des convictions religieuses", a également répliqué Mme Morano.

Un groupe de travail du Sénat sur la maternité pour autrui a proposé mercredi dans un rapport de légaliser, sous strict encadrement, la pratique controversée des mères porteuses, déjà autorisée en Grande-Bretagne et en Grèce, mais interdite en France.
"Mme Boutin est critiquable sur nombre de ces positions
Mais sur le sujet, il me semble qu'elle a raison"
Sarkozyfrance2007

Sarkozyfrance2007 face à l'actualité

Voila deux semaines que j'ai fait un article afin de m'exprimer clairement sur des sujets d'actualités et en même temps dénoncer ce qui ne me plait pas dans la politique du gouvernement et de Nicolas Sarkozy. Je décide aujourd'hui de continuer parce que j'estime qu'il faut savoir dire quand on est pas d'accord, même si mon soutien reste entier.

Télévision publique

Je commence de nouveau par ce sujet qui est au cœur même de l'actualité du jour. Ma position n'a pas changé, cette réforme reste la pire idée de Nicolas Sarkozy depuis le début à mes yeux. Je crois pas mentir en disant qu'il s'agit d'une précipitation qui a des conséquences dramatiques sur les recettes publicitaires aujourd'hui même et dont personne ne peut faire marche arrière. C'est une grosse erreur et à mon goût ça le restera. Il y avait bien mieux à faire que cette réforme qui ne sert à rien... Et puis comment faire, là est le problème ! Augmenter la redevance quand on parle de pouvoir d'achat ? Impossible. Taxer la téléphonie et l'Internet ? Une stupidité parce que c'est encore le consommateur qui va payer. Alors, Nicolas Sarkozy, maintenant l'erreur est faite, on peut pas faire machine arrière mais à l'avenir moins de précipitation sera surement plus bénéfique.

Réformes des institutions

Et oui, j'en ai déjà parlé ! Mais en ce moment, c'est le grand cirque du Sénat qui a commencé. Après avoir passé de nombreuses heures à amender le texte à l'Assemblée Nationale, le Sénat le. détricote de jour en jour. Plus de référendum obligatoire pour l'entrée d'un nouveau pays dans l'UE, plus de reconnaissance des langues régionales, plus de limitation du 49-3. Au bout du compte, le texte est incompréhensible par tous et risque encore de faire des dégâts aussi bien dans la majorité que dans l'opinion public. Du grand n'importe quoi ! Je ferai remarqué, au passage, qu'une grande partie des votes sont effectués avec une minorité honteuse de parlementaires.

L'Union Européenne

Ma décision est immense suite au rejet de l'Irlande. J'en suis même au point de me demander si cela sert à quelque chose de se battre encore à construire quelque chose ensemble puisque l'unité tant recherchée ne fonctionne pas. Les responsables ne sont pas les irlandais comme on pourrait le penser mais bien les politiques qui n'expliquent pas l'Europe ! Le peuple perçoit l'UE comme une contrainte alors qu'il s'agit d'une opportunité. Et puis, pourquoi soumettre un tel texte compréhensible par les seuls praticiens aux peuples ? Juste une inconscience politique !

Coups de feu au départ du couple Sarkozy d'Israël

  • Un tir, apparemment accidentel, s'est produit alors que le chef de l'Etat se trouvait sur le tarmac de l'aéroport de Tel-Aviv.
  • Nicolas Sarkozy et sa femme Carla sont montés très rapidement dans l'avion.
A l'issue de son voyage au Proche-Orient -il a rencontré Mahmoud Abbas, le président palestinien, mardi midi avant de visiter la basilique de la Nativité-, Nicolas Sarkozy a rejoint l'aéroport Ben Gourion à Tel-Aviv.

Un peu avant 16h, heure française, alors qu'il se trouvait sur le tarmac de l'aéroport, totalement sécurisé, et qu'il s'apprêtait à monter dans l'avion présidentiel, un coup de feu a retenti, à environ 100 mètres de lui. Craignant un atttentat, les services de sécurité ont fait rapidement monter le chef de l'Etat et sa femme, qui étaient en train de gravir la passerelle, à bord de l'appareil.

D'autres agents de sécurité ont de leur côté escorté en toute hâte le Premier ministre israélien Ehud Olmert, qui avait accompagné Nicolas Sarkozy jusqu'au pied de l'avion, vers sa voiture. Une partie de la délégation française, déjà présente dans l'avion, n'a rien vu. Après être ressorti de sa voiture, Ehud Olmert est monté rejoindre Nicolas Sarkozy pour lui expliquer que la situation était sous contrôle. L'avion a ensuite décollé sans incident notable.

D'après les premiers éléments de l'enquête, le tir, dont a été victime un soldat israélien, n'a aucunement visé ni Nicolas Sarkozy ni Ehud Olmert. Les médias israéliens ont donné plusieurs hypothèses. Ils ont tout d'abord indiqué qu'il s'agissait d'une tentative de suicide du soldat décédé. Ils ont ensuite démenti cette version, affirmant que le tir était parti accidentellement après que le soldat est tombé d'un toit.

"Un Etat palestinien, priorité pour la France"

  • Lors de sa rencontre avec le président palestinien, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois plaidé pour la création d'un Etat palestinien pour résoudre le conflit au Proche-Orient.
  • Il a également affirmé que la France était "l'amie du peuple palestinien".
Après deux jours consacrés à Israël, Nicolas Sarkozy a conclu mardi en début d'après-midi son voyage au Proche-Orient par une visite éclair d'à peine quelques heures dans les Territoires palestiniens. Pour se rendre à Bethléem, où il a rencontré Mahmoud Abbas, le président palestinien, il a notamment traversé le mur de sécurité dressé par les Israéliens autour de la Cisjordanie. En franchissant le check point israélien à l'unique accès en provenance de Jérusalem, le chef de l'Etat a ainsi pu avoir un aperçu de la réalité quotidienne du conflit israélo-palestinien.

Après un entretien en tête à tête, Mahmoud Abbas et Nicolas Sarkozy ont tenu une conférence de presse commune. Le président palestinien, qui avait fait savoir qu'il avait apprécié le discours de son homologue devant le Parlement israélien, a confirmé ses propos : "nous accordons beaucoup de prix à votre soutien", a-t-il lancé au locataire de l'Elysée, précisant qu'il comptait beaucoup sur l'Union européenne pour tenir un rôle important dans le processus de paix.

"On ne discute pas avec les poseurs de bombes"

De son côté, comme lundi devant la Knesset, Nicolas Sarkozy a affirmé que la France était l"amie du peuple palestinien" comme elle était "l'amie d'Israël". Il a redit que la création d'un Etat palestinien était une "priorité" pour la France et a réitéré son appel à l'arrêt de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-est. "Je l'ai dit à nos amis Israéliens, on ne résoudra pas l'injustice faite au peuple juif en créant les conditions d'une injustice pour le peuple palestinien. La sécurité d'Israël est non négociable pour la France, mais la création d'un Etat viable, démocratique, moderne pour les Palestiniens est une priorité pour la France", a expliqué le président de la République.

Faisant référence au Hamas, Nicolas Sarkozy a également appelé les Palestiniens à résoudre le problème par la "paix" et non par le "terrorisme". "Le Hamas a grand tort d'agir comme il agit. On ne crée pas la paix avec le terrorisme et on ne discute pas avec les terroristes et les poseurs de bombes", a-t-il asséné, dressant des louanges à Mahmoud Abbas, présenté comme un "homme de paix".

Invitation à Noël

Nicolas Sarkozy et Mahmoud Abbas ont aussi signé une déclaration commune lançant un projet de zone industrielle franco-palestinienne à Bethléem, qui a accueilli en mai une conférence internationale pour l'investissement en Palestine.

Le chef de l'Etat a ensuite terminé son voyage par une brève visite de la basilique de la Nativité et de sa grotte -où il a été invité à revenir à Noël par Mahmoud Abbas- avant de recevoir des représentants de communautés religieuses. Son départ a été mouvementé après qu'un soldat israélien a tenté de se suicider alors qu'il se trouvait sur le tarmac de l'aéroport de Tel-Aviv..

Obama sème McCain

  • Le candidat démocrate est crédité d'une avance de 15 points sur son adversaire républicain, la plus forte marge enregistrée depuis qu'il a décroché l'investiture.
  • Selon Newsweek, commanditaire du sondage, il bénéficie notamment du ralliement des partisans d'Hillary Clinton et de la situation économique.
En ce moment, tout sourit à Barack Obama. Investi le 3 juin candidat démocrate à la présidentielle américaine, il dispose d'une avance de 15 points sur son adversaire républicain John McCain, la plus forte marge enregistrée depuis cette date, selon un sondage Newsweek. Le sénateur de l'Illinois est crédité de 51% des intentions de vote contre 36% pour John McCain au niveau national, selon ce sondage à paraître dans l'édition de lundi du magazine. La marge est trois fois supérieure à celles d'autres enquêtes récentes qui lui attribuaient une avance de 4 ou 5 points.

Pour l'hebdomadaire, Barack Obama bénéficie d'un rebond après le duel qui l'a opposé à la sénatrice Hillary Clinton pour l'investiture démocrate, et les partisans de l'ex-Première dame se rallient à sa candidature. En outre la crise lui bénéficie. "Seuls 14% des Américains trouvent que le pays avance dans la bonne direction", souligne Newsweek, qui note que Barack Obama fait nettement mieux que les deux précédents candidats démocrates, John Kerry et Al Gore, à cette étape de la campagne.

L'électorat féminin

L'enquête confirme par ailleurs le résultat d'autres récents sondages créditant Barack Obama d'une large avance sur des sujets-clés comme l'économie ou l'emploi. Le démocrate devance aussi son adversaire sur la politique énergétique, 48% des Américains lui faisant plus confiance qu'à McCain (34%), et même sur la conduite de la guerre en Irak (46% contre 40%).

L'avance d‘Obama est en partie due au soutien de l'électorat féminin, auprès duquel il mène de 21 points (54% contre 33%). Dans un sondage Newsweek du mai, 34% des partisans de Mme Clinton se disaient plus enclins à voter pour M. McCain que pour Barack Obama. Ce chiffre est tombé à 18%.

Le RSA généralisé au 1er juillet 2009

  • Selon un premier avant-projet, le revenu imaginé par Martin Hirsch pour les travailleurs les plus démunis pourrait être en place dans tous les départements d'ici un an.
Ce n'est qu'un document de travail, mais il fixe le cadre de la généralisation du Revenu de solidarité active (RSA). La publication spécialisée "liaisons sociales" a dévoilé mardi la première mouture d'un avant-projet de loi, qui prévoit la mise en place généralisée du RSA au 1er juillet 2009.

Projet-phare du Haut commissaire aux solidarités actives du gouvernement et ancien patron d'Emmaüs Martin Hirsch, le RSA vise à supprimer les "effets de seuil" qui font qu'actuellement il est parfois plus pénalisant financièrement pour des RMIstes de reprendre un travail. Cette allocation est versée à des personnes travaillant à temps partiel ou pas du tout, et doit permettre de sortir de la pauvreté. A terme, le RSA devrait remplacer le RMI, l'Allocation Parent Isolé (API) et les autres minimas sociaux.

Expérimenté dans 40 départements, le RSA semble avoir fait ses preuves. Mais il reste provisoire. Notamment à cause de l'ampleur de son coût s'il était généralisé : de 2 à 3 milliards d'euros chaque année. La piste du redéploiement de la prime pour l'emploi (PPE), annoncée par le gouvernement, ne figure pas dans l'avant-projet.

Examen au Parlement à l'automne

Le document de travail que publie Liaisons Sociales ne fait pas état du détail du financement. Il explique en revanche que le RSA sera fixé en faisant la différence entre un revenu minimum établi par décret, et les différentes ressources (travail, allocations diverses) de la famille. En clair, si le revenu minimum fixé par le gouvernement est de 650 euros, une personne travaillant un quart de temps et gagnant 250 euros touchera 400 euros de RSA.

L'examen en Conseil des ministres de ce projet de loi aura lieu "avant l'été" ou "à la rentrée", au terme d'une "conférence de consensus" entre "État, collectivités locales, partenaires sociaux, partis politiques et associations". Le texte sera soumis au Parlement à l'automne.

Sarkozy prépare l'armée à la menace terroriste

"Aujourd'hui, la menace immédiate est celle d'une attaque terroriste", estime Nicolas Sarkozy, qui a détaillé ses choix en matière de défense.
Il confirme la réduction des effectifs et la priorité donnée au renseignement.

Plus d'argent, moins d'hommes
Nicolas Sarkozy a annoncé des investissements militaires de 377 milliards d'euros d'ici 2020, assurant que ceux-ci commenceront durant son mandat. 200 milliards seront consacrés aux équipements. Le président de la République veut en effet "lever les tabous" sur l'armée, notamment sur la disponibilité des matériels. Et de citer "un char Leclerc sur deux en état de fonctionner". A l'inverse, il compte réduire les effectifs, avec un objectif de 225 000 hommes "d'ici 6 à 7 ans" (131.000 pour l'armée de terre, 55.000 pour l'armée de l'air et 44.000 pour la marine), contre 271 000 aujourd'hui. "C'est une baisse substantielle, je l'assume", a-t-il déclaré. En revanche, le deuxième porte-avions ne figure pas au titre des priorités. "Rien ne presse aujourd'hui", déclare-t-il, en reportant la décision à plus tard.

Renseignement et protection
Axe principal de cette nouvelle défense : le renseignement. Nicolas Sarkozy annonce un "effort massif sur le renseignement, notamment d'origine spatiale", chapeauté par un "coordonateur du renseignement". Il s'agira de Bernard Bajolet, actuel ambassadeur de France en Algérie. Objectif : assurer durablement l' "autonomie d'appréciation et de décision".
Deuxième priorité : la protection du territoire. Nicolas Sarkozy ne veut plus voir les militaires se charger de son aménagement. Il appelle de ses vœux des "systèmes d'alerte et de protection" en matières nucléaire et biologique ainsi que des "moyens de détection et d'alerte avancée des tirs de missiles balistiques".
Autre nouveauté, des "capacités offensives" en matière de cyber-conflit, à l'instar des États-Unis qui ont récemment inauguré un "cyber-command".

Recentrer la présence française
Il faut pour Nicolas Sarkozy "adapter nos moyens" et les "recentrer vers nos zones d'intérêts stratégiques", citant un "arc allant de l'Atlantique à l'océan indien". "Nous allons rendre public tous nos accords de défense" et "rénover nos accords" notamment en Afrique, déclare Nicolas Sarkozy, tout en se défendant de vouloir abandonner le continent à lui-même.

Entre l'Europe et l'Otan
"Nous devons faire davantage pour la défense de l'Europe, quel que soit l'avenir du traité de Lisbonne", assure Nicolas Sarkozy. Mais il souhaite aussi cette Europe de la Défense "de façon pragmatique". Autrement dit, avec l'Otan. Il veut "rénover nos rapports avec l'Otan. Comment faire une alliance plus européenne sans la France ? Il faudrait qu'on m'explique", martèle-t-il tout en se plaçant sous l'égide des principes d'indépendance voulus par le général De Gaulle. Il compte notamment continuer à s'appuyer sur la dissuasion nucléaire.

Partager la Défense
Nicolas Sarkozy veut faire du "domaine réservé" un "domaine partagé", et "associer le Parlement aux décisions sur les opérations extérieures" selon une doctrine "claire et connue de tous". Le Parlement sera ainsi "systématiquement informé de l'envoi" de troupes à l'extérieur et "systématiquement consulté" dès le maintien de ces soldats au-delà de 4 mois.

Personne ne suit les syndicats

  • Partout en France, les manifestants ont été moins nombreux mardi que lors de la journée d'action sur les retraites du 22 mai.
  • Selon la CGT 500.000 personnes ont participé aux manifestations contre 700.000 la fois précédente.
Les syndicats sont déçus. Les manifestations organisées ce mardi pour la défense des retraites et des 35 heures n'ont pas remporté le succès escompté. Loin de la journée d'action sur les retraites du 22 mai, les manifestants étaient 500.000 selon la CGT contre 700.000 la fois précédente. Dans le détail, ils étaient 55.000 à Paris, 18.000 selon la police, contre entre 28.000 et 70.000 il y a un peu plus de trois semaines. A Lyon, ils étaient entre 4000 et 6000 mardi matin - contre 8500 à 12.000 le 22 mai-, entre 1300 et 2000 à Strasbourg - contre 2200 à 6000 - et entre 3500 et 7500 à Rennes - contre entre 5500 et 10.000 le 22 mai. Même chose à Marseille, où, selon la police, 4000 personnes ont défilé mardi matin, contre 8200 le 22 mai dernier. En tout, quelque 124 manifestations devaient avoir lieu dans toute la France, a précisé la CGT.

La CGT et la CFDT, à l'origine de cette journée d'action, à laquelle participent également Solidaires et la FSU, s'étaient pourtant fixé comme objectif de rassembler plus de personnes dans les rues que lors de la journée du 22 mai, à laquelle appelaient tous les syndicats. Selon le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, c'est d'ailleurs cette "division syndicale" qui explique que les manifestations de mardi sont "pour l'instant légèrement inférieure au 22 mai". "Je ne pense pas que c'est un baroud d'honneur. Nous avons le terreau pour poursuivre. Nous allons travailler à une rentrée en fanfare", a ajouté le leader de la CGT. "A chaque fois que les syndicats ne s'engagent pas, cela affaiblit la mobilisation", a déclaré de son côté le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, qui exclut de nouvelles mobilisations avant l'été. "Mais les suites se passeront après l'été quand les salariés se rendront compte", a-t-il ajouté.

Stratégie hasardeuse

Outre le nombre de manifestants, celui des grévistes est également faible ce mardi. "Environ 7%" à la SNCF à la mi-journée, selon Guillaume Pepy ; 2,8% dans les trois Fonctions publiques, et 3,5% dans la seule Fonction publique d'Etat, selon le ministère ; 2,68% pour l'ensemble des enseignants et personnels du primaire et du secondaire.

Depuis deux jours, les deux agitateurs de la CGT et de la CFDT accusent chacun à leur tour le gouvernement de mensonge sur le dossier des 35 heures. Et on voit aujourd'hui que le résultat de leurs attaques hasardeuses restent vaines. Mais la détermination du gouvernement, qui a répété qu'il ne reculerait pas sur les questions liées aux retraites et à l'assouplissement des 35 heures, tout comme l'attentisme de l'opinion font douter d'autres syndicats. "Nous n'allons pas continuer à faire des mobilisations qui ne sont pas des moyens aujourd'hui de contraindre le gouvernement", expliquait une responsable de FO après une nouvelle réunion infructueuse au ministère du Travail jeudi.

"A force de manifester pour rien, les syndicats se prennent les pieds
Trop de manifestations, tue la manifestation"
Sarkozyfrance2007

Traité de Lisbonne : "ne pas dramatiser, ne pas minimiser"

  • Le chef de l'Etat, en visite en République tchèque pour préparer la présidence française, a admis que le "non" irlandais n'était pas "une affaire facile".
  • Selon lui, "il ne faut ni dramatiser ni minimiser" le résultat du référendum.
Au départ, il s'agissait d'une visite destinée à préparer la présidence française de l'UE. Mais, dans le contexte du "non" irlandais au Traité de Lisbonne, le voyage-express de Nicolas Sarkozy en République tchèque, où le président et une partie de la classe politique n'ont accepté le texte que contraints et forcés, était de fait devenu très délicat. Le chef de l'Etat a rencontré non seulement le Premier ministre tchèque, ainsi que les chefs de gouvernement slovaque, polonais et hongrois.

Avant la rencontre, ces Premiers ministres est-européens, réunis pour le sommet du groupe de "Visegrad", ont relativisé les effets du référendum irlandais en souhaitant notamment que le processus d'élargissement de l'UE ne pâtisse pas des aléas de la réforme institutionnelle européenne. Mirek Topolanek, le Premier ministre tchèque, qui détient l'essentiel du pouvoir au sein de l'exécutif, a ainsi refusé de commenter les déclarations de son président, Vaclav Klaus, pour lequel le processus de ratification du traité a pris fin avec le "non" irlandais, "victoire de la liberté et de la raison, sur les projets élitistes artificiels et la bureaucratie européenne".

Le très eurosceptique chef de l'Etat, qui ne participait pas aux rencontres de lundi pour cause de convalescence après une opération de la hanche, a réitéré ses attaques contre l'Europe dans un entretien avec le quotidien Lidove Noviny.

"Fait politique"

A l'issue des entretiens, Nicolas Sarkozy a estimé qu'il fallait "gérer le non irlandais avec calme, sang-froid, ne pas dramatiser et ne pas minimiser". "Ne pas dramatiser, c'est se souvenir que 18 pays ont déjà ratifié, un a refusé", a-t-il poursuivi. "Ne pas minimiser, c'est tenir compte de ce que disent les peuples. La décision irlandaise est un fait politique". Le chef de l'Etat a fait savoir qu'il se rendrait "dès que possible" en Irlande pour examiner avec le Premier ministre, Brian Cowen, "dans quelles conditions on peut surmonter cette difficulté".

Il estime qu'il faut "éviter d'accroître les conséquences de la décision irlandaise pour éviter absolument une crise européenne qui empêcherait par exemple la Croatie d'intégrer l'Europe, et en même temps que nous ne condamnions pas l'Europe à l'immobilisme. Personne ne le comprendrait". "Ne nous précipitons pas, ne dramatisons pas, et essayons de trouver dès jeudi et vendredi le meilleur des chemins pourra mener de l'unité dans la famille européenne", a-t-il ajouté à propos du Conseil européen qui se tiendra en fin de semaine à Bruxelles.

Un guérillero des Farc propose de libérer Ingrid Betancourt

  • Selon le président colombien, un rebelle a proposé à Bogota de relâcher Ingrid Betancourt et d'autres otages, en échange d'une garantie de non extradition.
  • Bogota a envoyé une note au guérillero "assurant qu'il n'y aurait pas d'extradition si cela se passe bien", a affirmé Uribe.
Peut-être un nouvel espoir pour l'otage franco-colombienne. En tous cas, il s'agit d'une proposition d'un genre nouveau. Un membre des Force armées révolutionnaires de Colombie (Farc) a proposé de relâcher la Franco-colombienne Ingrid Betancourt et d'autres otages en échange d'une garantie de non extradition, a déclaré vendredi le président colombien Alvaro Uribe.

"Espérons que la proposition (...) soit réelle. Nous avons envoyé une note au guérillero qui a proposé de libérer Ingrid Betancourt et d'autres victimes d'enlèvements. Le directeur de la DAS (services de renseignement colombiens) l'a envoyée avec mon autorisation, assurant qu'il n'y aurait pas d'extradition si cela se passe bien", a déclaré le président colombien, lors d'une réunion de l'Organisation démocrate chrétienne d'Amérique (OCDA) à Bogota.

"J'assume cet engagement"

Le chef de l'Etat colombien avait déjà évoqué jeudi la possibilité d'obtenir la libération d'otages en échange de son refus d'extrader un membre des Farc. Mais il n'avait pas précisé alors qu'Ingrid Betancourt était concernée par ce marché. "J'assume cet engagement. Dites leur que nous nous engageons à ne pas extrader cette personne. Mais que les otages soient libérés", avait-il déclaré, alors qu'il rendait visite à des députés du département de Risaralda, dans l'est du pays.

Le sénateur colombien Luis Eladio Perez, un des six otages relâchés par les Farc depuis le début de l'année, a de son côté estimé que la guérilla pourrait procéder dès la semaine prochaine à de nouvelles libérations, dont celle d'Ingrid Betancourt. Enlevée en 2002, elle fait partie d'un groupe de 39 otages dont les Farc proposent la libération contre celle de 500 guérilleros emprisonnés. Ces otages sont pour la plupart des policiers et militaires colombiens, ainsi que trois Américains, capturés en 2003 alors qu'ils effectuaient une mission anti-drogue pour le gouvernement des Etats-Unis.

Europe : et maintenant ?

  • Le "non" au traité européen de Lisbonne l'a emporté dans 27 des 43 circonscriptions irlandaises, selon des résultats officiels partiels.
  • Après le rejet du Traité de Lisbonne par les Irlandais, six options s'offrent aux dirigeants européens.
CONTINUER AVEC LE TRAITE DE NICE

C'est l'option du statu quo, malgré toutes les imperfections de ce Traité : avec Nice, la plupart des décisions doivent être prises à l'unanimité, ce qui est beaucoup plus difficile à 27 pays qu'à 15, lorsqu'il a été négocié. Les votes à la majorité qualifiée se font notamment selon un système de poids attribué à chaque pays, qui avantage l'Espagne et la Pologne. L'influence du Parlement européen y est limitée, alors qu'il est l'organe le plus "démocratique" de l'UE. Le Traité de Nice rend surtout particulièrement compliqué l'entrée de nouveaux pays dans l'UE, puisqu'il oblige à recalculer le poids de vote de chaque pays à chaque fois (la Croatie doit entrer vers 2010) ou augmenter le nombre de députés européens (déjà 785 aujourd'hui).

RENEGOCIER LE TRAITE DE LISBONNE

Tous les responsables européens l'excluent, d'autant qu'il est déjà le fruit d'une difficile renégociation, a minima, de la Constitution européenne rejetée par la France et les Pays-Bas en 2005. Mais ils excluaient aussi de renégocier la Constitution...

POURSUIVRE LA RATIFICATION

Juridiquement, le Traité de Lisbonne n'existe plus. Pourtant, Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire d'Etat français chargé des Affaires européennes, estime que "le processus de ratification doit se poursuivre". José Barroso, le président de la Commission européenne, milite également pour la poursuite. Pour l'instant, 18 pays ont dit "oui". Huit doivent encore se prononcer, dont la République tchèque et le Royaume-Uni. Or dans ces deux pays, une partie de la classe politique est opposée au texte. Gordon Brown, le Premier ministre britannique, a néanmoins déjà fait savoir qu'il continuerait le processus.

"Il y aurait une allure d'acharnement thérapeutique à vouloir surmonter le non irlandais comme on a surmonté le non français et néerlandais", souligne pour sa part Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen. Mais si les huit derniers pays disent "oui", Jean-Pierre Jouyet affirme qu'il sera alors de temps de voir "comment nous fonctionnerons et quel arrangement juridique nous pourrons trouver".

REVOIR LA PARTICIPATION DE L'IRLANDE A L'UE

Cette option consisterait à négocier avec l'Irlande son retrait des politiques européennes autres que le marché commun et l'Union économique et monétaire (l'euro). Certains soulignent que c'est un peu ce que le Danemark a fait après son "non" au traité de Maastricht en 1992, puisqu'il a obtenu des dérogations dans le domaine de la Défense, la monnaie unique, etc.

Personne n'envisage un retrait pur et simple de l'UE, qui n'est d'ailleurs pas prévu par les traités actuels, puisque c'est là l'une des nouveautés de Lisbonne, que de prévoir une clause de sortie...

POUSSER L'IRLANDE A REVOTER

C'est l'option préconisée par la France, qui prendra la présidence de l'UE au 1er juillet. Comme pour le traité de Nice, que les Irlandais avaient d'abord rejeté par référendum en 2001 avant de voter "oui" en 2002 après avoir ajouté dans le texte des garanties sur le respect de la neutralité de l'Irlande, les Irlandais pourraient être théoriquement appelés à revoter sur un texte légèrement "aménagé". Toute la question est de savoir quelle modification pourrait être apportée, tant les arguments du camp du "non" sont divers (peur d'une légalisation de l'avortement, d'une modification du système fiscal, de suppression des subventions agricoles, etc.).

Mais le gouvernement irlandais s'est prononcé cette fois, par avance, contre un nouveau vote. "Si le Royaume-Uni poursuit sa ratification, on trouvera néanmoins vraisemblablement le mélange de promesses et de pressions nécessaires pour faire plier les Irlandais", estime Jean-Louis Bourlanges.

Quoi qu'il en soit, un nouveau vote donnerait une mauvaise image de l'Union européenne, qui ne prendrait pas en compte l'avis des peuples que lorsque cela l'arrange. Si le texte était revoté positivement dans un délai assez court, le Traité de Lisbonne pourrait entrer en vigueur presque dans les temps sinon au 1er janvier comme prévu, du moins après les élections européennes de juin 2009.

UN "NOYAU" DE PAYS VA DE L'AVANT

Certains estiment que l'idée d'un "noyau dur" de pays membres décidés à aller de l'avant pourrait se concrétiser, qui créeraient leur propre Union d'avant-garde à côté de la "vieille" Union européenne et approfondiraient leur coopération... Mais quels pays constitueraient ce "noyau" ? Quelles seraient les relations entre cette nouvelle entité et l'ancienne? Les questions sont infiniment plus nombreuses que les réponses.

OPINION

Je ne sais pas quoi dire à part que je suis dégouté par ce "non" parce que je crois que cette union, cette diversité se doit d'exister. Mais je suis également écœuré par les politiques qui ne font rien pour expliquer à quoi sert l'Europe aux citoyens. On ne parle que de quotas, de sanctions, d'obligations de résultats mais on ne parle jamais des apports et des droits qu'offre l'Europe dans notre quotidien.

Pourquoi donner une si grande responsabilité aux peuples quand il s'agit d'une question de constitutionnalité compréhensible par les seuls utilisateurs ? Pourquoi 1% de la population européenne peut-il aujourd'hui installer et imposer l'immobilisme ?

A mon avis, les européens rejettent l'Europe parce qu'il ne la comprenne pas, parce qu'on ne leur explique pas ! Il ne faut pas chercher plus loin. Le référundum est alors une bonne solution pour s'exprimer sur la politique nationale comme ce fut le cas en France. On pose un question européenne, les gens répondent à côté pour déstabiliser mais n'imagine pas une seconde les conséquences sur leur vie.

Que dire de plus, à part que 8 ans de travail partent en fumée un Vendredi 13 !
Sarkozyfrance2007

L'Union Européenne croise les doigts

L'Irlande va t'elle dire "oui" au traité de Lisbonne ?
L'Irlande quittera t-elle l'Union en cas de "non" ?
L'Union Européenne va t-elle prendre fin un Vendredi 13 ?
L'Europe s'est toujours construite de crises en sursauts. Mais cette fois, le référendum irlandais sur le traité de Lisbonne, censé déverrouiller les institutions, a de quoi provoquer un grand frisson. Et une certaine lassitude. L'un des principaux bénéficiaires de l'Union la fera-t-il trébucher, comme la France et les Pays-bas, ont failli le faire, il y a trois ans, en enterrant la Constitution proposée aux pays membres ? A elle seule, la question rappelle une évidence : les dangers d'un recours au référendum lorsqu'il s'agit d'un sujet aussi touffu qu'un projet constitutionnel... compréhensible par les seuls constitutionnalistes. Déjà en 2005, les "nonistes" français avaient fait leur miel de l'opacité du texte pour mieux cristalliser les mécontentements les plus divers.

Le "bon sens" finira-t-il par l'emporter sur les inquiétudes et les assauts de démagogie propre à ce type de référendum ? A part le Sinn Fein et ses quatre députés, la classe politique et économique dans son ensemble l'espère toujours. L'Irlande a de toute évidence plus à perdre qu'à gagner à voir l'Europe à nouveau encalminée dans les méandres du traité de Nice. Et le gouvernement de Brian Cowen frémit à l'idée de voir le pays affaibli au sein de l'Union en période de basses eaux économiques. Il n'est pas le seul. Si le référendum irlandais se transforme en ballade pour un traité défunt, il appartiendra à la présidence française de l'Union de trouver les moyens de sortir de l'ornière. Un redoutable lever de rideau pour Nicolas Sarkozy. Car, si les Européens ont toujours su faire preuve d'une imagination insoupçonnée pour assurer leur survie, ils y sont souvent parvenus au prix de contorsions peu compatibles avec la bonne marche de l'Union. Et politiquement peu gratifiantes pour leur responsable.
A mon avis, la construction européenne est trop lente !
Des résultats presque invisibles aux yeux des citoyens
Et voilà le résultat, on ne la comprend pas...
Sarkozyfrance2007

Le plan pour le handicap

  • Création de 50 000 places d'accueil, refonte de l'allocation pour adulte handicapé, "Pacte pour l'emploi" sont les mesures annoncées.
50 000 places d'accueil supplémentaires vont être créées dont 30 000 seront disponibles à partir de 2012. C'est la promesse faite par Nicolas Sarkozy mardi lors de l'ouverture la première Conférence nationale sur le handicap à Paris. Sur ces 50 000 places, 12 000 seront destinées à l'accueil des enfants. Ce "plan de création de places" est, selon Nicolas Sarkozy, "un effort indispensable pour ne plus laisser les parents dans la crainte de mourir", sans savoir ce que deviendront leurs enfants handicapés. 1,5 milliard d'euros y seront consacrés.

Près de 30 000 personnes, dont 15 000 enfants et 12 000 adultes, sont actuellement sur des listes d'attente. "C'est un scandale", a dénoncé le président de la République, relevant que "des familles sont obligées d'aller (trouver des places d'accueil) en Belgique". Un plan triennal 2005/2007 a permis de financer 21 900 places d'accueil supplémentaires. Fin 2007, la France comptait 171 000 places en établissements et services pour personnes handicapées et 113 000 places en Etablissements et service d'aide par le travail (ESAT).

Pacte pour l'emploi des personnes handicapées

Le président de la République a aussi présenté un "Pacte pour l'emploi des personnes handicapées", destiné à favoriser leur qualification et leur insertion professionnelle. "C'est pour moi un impératif" que le seuil obligatoire de 6% de travailleurs handicapés dans les entreprises "soit atteint", a-t-il affirmé. Dans le cadre de ce "pacte", Nicolas Sarkozy a demandé aux employeurs "d'être plus nombreux à s'engager sur des plans pluriannuels d'embauche" et de "contribuer à la qualification des personnes handicapées". "Une personne handicapée dans une entreprise, dans un collège, c'est pas une charge, c'est une chance", a-t-il plaidé.

Nicoals Sarkozy a par ailleurs annoncé que le mécanisme permettant le cumul de l'allocation adulte handicapé (AAH) d'un montant de 628 euros et les revenus du travail serait revu "dans la prochaine loi de finances" qui sera votée avant la fin de l'année. Mais il n'a pas indiqué les modalités de cette réforme qui pourrait concerner les 270 000 travailleurs bénéficiaires de l'allocation.

Des manifestants sans cerveau dans le Finistère

Coup de gueule sur un problème régional !

La décision à été prise depuis peu de fermer l'hôpital de Carhaix, dans le Finsitère, pour des raisons de mauvais services rendus à la population mais cela ne semble pas inquiéter. Les habitants de Carhaix ont décidé de se battre pour sauver leur hôpital seulement ils le font à n'importe quel prix et chez les autres...!

Après avoir littéralement détruis Jeudi dernier une bonne partie du centre de Quimper et de la préfecture, ils ont décider aujourd'hui de manifester encore une fois chez les autres. Le seul but étant bien évidemment l'affrontement avec les forces de l'ordre... Les manifestants ont à nouveau essuyé une salve de grenades lacrymogènes après un temps de répit pendant lequel ils ont applaudi la sortie d'un mariage sur la place de la cathédrale.

De nombreux commerces ont baissé leur rideau sur les quais et dans le centre historique. La Maison de la presse a fermé en urgence. Les manifestants se répartissent actuellement en trois groupes place de la cathédrale, rue du Parc et à la hauteur du magasin Monoprix. Nombres d'entre eux ne sont même pas de Carhaix mais le plaisir de "casser du flic" est plus fort. Des pneus brûlent rue Gradlon, rue du Parc et sur la passerelle de la place de la Résistance, où a été taguée l'inscription "L'hôpital de Carhaix en guerre".

Alors que les manifestants se dirigeaient vers le commissariat pour demander la libération de leurs "camarades" interpellés, ils ont dû essuyer les tirs de bombes lacrymogènes des gendarmes mobiles. Face à l'impossibilité de franchir le pont qui mène à l'hôtel de police, le maire a demandé la dissolution de la manifestation. Le maire de Carhaix (communiste) a alors appelé à la dissolution de la manifestation "pour aujourd'hui", a t-il précisé.

Source : quimper.maville.com
"Je suis choqué de voir le maire impliqué ! Je suis outré par la violence...
Rien contre la manifestation mais par ces actes et ses comportements
Je ne ferai qu'une chose vous ignorez parce que je vous déteste"

Sarkozyfrance2007 face à l'actualité

Voila un article qui va sortir de l'ordinaire, parce l'envie me prend de m'exprimer sur plusieurs sujets d'actualités à la fois et surtout dire ce que j'en pense. Je n'ai pas l'intention de faire des cadeaux à ceux que je soutiens si je pense le contraire.

Publicité et télévision publique

A mon goût, la suppression de la publicité sur les chaines publiques est l'une des plus grande erreur de Nicolas Sarkozy jusqu'à aujourd'hui. Même si dans le fond, la suppression en elle même ne me dérange pas et encore. Il y avait bien d'autre sujet prioritaire à traiter. Et aujourd'hui, on voit le résultat : un projet mal préparé, trop précipité qui conduit à un cafouillage monstre. La création d'une commission de réflexion n'y aura rien changé, elle explose... Mais, je ne ferai pas de cadeaux non plus au parti socialiste qui propose une augmentation de la redevance et après crie au pouvoir d'achat. De la contradiction dans leur idée, ils passent au chantage de la démission... En résumé, un projet irréalisable ou bien qui sera très mal réalisé en taxant les portables, Internet qui pour moi n'est pas une solution.

Réforme des institutions

Ici, je taperai sur les journalistes ! Ils ne parlent que de ce qu'ils veulent mais ont surtout un talent pour lancer les polémiques stériles. "Couacs de la majorité" lorsque un amendement sur l'égalité homme-femme est voté avec avis défavorable du gouvernement. Un journaliste qui s'arrête à ça est pour moi un mauvais journaliste parce que quand on se renseigne un peu sur le sujet on comprend que l'égalité homme-femme était prévu dans le préambule par le gouvernement. Enfin bon, les journalistes ont réussis un coup, la gauche en a encore profité et pendant ce temps le pays n'avance pas encore une fois...!

Le pétrole

Je tiens à en parler parce que je crois que l'on ne peut pas dire n'importe quoi sur le sujet. Tout le monde est en mesure de comprendre que le pétrole est un ressource qui se fait rare, que nous l'importons et que nous en sommes dépendant alors il ne faut pas rêver.... Certes il y a surement des malins qui en profitent pour faire de la spéculation sur le dos des autres et je condamne ces pratiques honteuses, c'est la même chose pour le blé ! Alors on voit ici et là des protestations, d'abord les pêcheurs, les routiers, les taxis et maintenant les agriculteurs. Dans un premier temps, il faut qu'ils comprennent que nous sommes tous dans le même cas, et encore les automobilistes le paie 1€40 et pas 50 ou 70 centimes. Ensuite, on peut bien comprendre que ça pose des problèmes de trésorerie et une augmentation considérable des leurs charges mais il faut bien savoir que l'on ne règle pas un problème comme celui là par des aides, de l'assistanat. Cela pour la bonne raison que donner ici reviens à en prendre ailleurs, c'est à dire sur les impôts. Les socialistes les ont déjà suffisamment augmentés dans les régions... Et en parlant des socialistes, n'oublions pas de la TIPP est modulée et fixée par les régions, qui je le rappel sont en grande partie de gauche. Alors la mauvaise foi et les leçons...!

L'article sera peut-être un peu modifié en soirée !

Le baril de pétrole s'est envolé comme jamais

  • Le pétrole a clôturé vendredi à 138,54 dollars le baril, sur un bond de près de 11 dollars, le plus important en une séance.
C'est du jamais vu, de l'inédit : les cours du brut ont bondi vendredi de 10,75 dollars en une seule séance. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet a encore pulvérisé les records, tout au long de la journée : 137, 138 et même 139,01 dollars, avant de clôturer à 138,54 dollars à New York.

A Londres, sur l'Intercontinental Exchange (ICE), le baril de Brent de la mer du Nord, également pour échéance en juillet, a lui grimpé jusqu'à 138,12 dollars. Vers 18h45 GMT, le "light sweet crude" avançait encore de 10,64 dollars à 138,43 dollars et le Brent de 9,86 dollars à 137,40 dollars.

La faiblesse du billet vert n'a fait qu'accentuer la tendance. Les cours de l'or noir se sont envolés d'environ 17 dollars jeudi et vendredi, le marché réagissant avec une nervosité extrême à une retombée du dollar, à plus de 1,57 dollar pour un euro. Le Dow Jones a plongé à la clôture de 3,13% et le Nasdaq de 2,96%. Il s'agit de la plus forte baisse de l'indice Dow Jones depuis février 2007. Un peu plus tôt, le CAC avait cédé 2,28 %.

L'Irlande va t-elle tuer l'Europe ?

- Urgence -
Le 12 Juin prochain, l'Irlande organisera un référendum sur le traité européen de Lisbonne mais un drame se prépare. Pour la première fois depuis le lancement de la campagne, une majorité se dégage en faveur du "non" au référendum, selon un sondage à paraître vendredi dans le quotidien Irish Times.

L'enquête, réalisée par l'institut TNS MRBI, crédite le "non" de 35% des intentions de vote, contre 30% pour le "oui". 28% des personnes interrogées restent indécises et 7% disent qu'elles n'iront pas voter.

A la mi-mai, un sondage du même institut plaçait encore le "oui" à 35% des intentions de vote, contre seulement 18% pour le "non". Mais la proportion des indécis était alors nettement plus élevée, à 40%. 7% se disaient abstentionnistes.
"A moins d'un changement significatif de l'opinion publique, l'Union européenne va être plongée en pleine crise", écrit l'Irish Times.
"Etant profondément européen, la peur m'envahit
par ces sondages très inquiétants"
Sarkozyfrance2007

Bilan des régions socialistes accablant

Et après ils parlent de pouvoir d'achat ?!
Depuis 2004, vingt des vingt-deux régions métropolitaines sont gérées par des présidents socialistes. En 2005, l'UMP avait publié un premier bilan critique d’une année de gestion socialiste : explosion des impôts, multiplication des dépenses de fonctionnement, de communication et saupoudrage des subventions aux associations. En 2007, dans le deuxième livre noir, l'UMP a constaté au-delà des dérives budgétaires et de la mauvaise gestion, qu’un véritable programme d’instrumentalisation des exécutifs régionaux s’était mis en place. Aujourd’hui, après cinq années de gestion socialiste dans les régions, il ne s’agit malheureusement plus de dresser un simple bilan critique des politiques et des actions nouvelles, mais bien de constater avec suffisamment de recul, les effets catastrophiques de la gestion socialiste dans les régions.
Le résultat n’est plus seulement consternant comme dans les deux précédents livres noirs, il est accablant.

L’augmentation généralisée des impôts régionaux

Les présidents socialistes ont conduit les régions sur une bien mauvaise pente. Depuis 2004, les impôts régionaux ont augmenté de plus de 35 % sur l’ensemble du territoire, ce qui représente
un prélèvement supplémentaire de 2 milliards d’euros par an pour les contribuables. Et ce n’est pas tout ! Depuis 2007, dans la quasi totalité des régions, les présidents socialistes ont augmenté au niveau maximal la modulation de la part régionale de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP). Au final, cela représente un prélèvement supplémentaire de 500 millions d’euros par an pour les automobilistes en France.

L’explosion des dépenses de fonctionnement et de communication dans les régions socialistes

Ce sont bien les frais de fonctionnement, les dépenses de communication, de représentation et les nombreuses interventions hors compétence qui ont fait exploser les budgets régionaux.
En Bourgogne, le budget de la communication a triplé en 4 ans, passant de 1,1 M€ en 2004 à 3,7 M€ en 2008. Même constat, en Bretagne où les frais de colloques et de réceptions progressent de 249 % depuis le début de la nouvelle mandature ! En Lorraine, les dépenses de fonctionnement sont passées de 160 € par habitant en 2004 à 264 € par habitant en 2008. En région Centre, les effectifs du personnel hors les transferts liés à la décentralisation ont doublé entre 2004 et 2008 et en Rhône-Alpes, l’exécutif a pris soin d’augmenter en quatre ans de 18 M€ (+ 30 %) les dépenses propres de l’institution régionale. Et comme si cela ne suffisait pas,
dans les régions Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur, les présidents multiplient les achats d’encarts publicitaires dans la presse locale pour vanter leurs actions…
Au final, ces dépenses lourdes auxquelles on peut ajouter l’échec des coûteux emplois tremplin, n’ont aucun sens, sinon de créer de véritables contre-pouvoirs au gouvernement.

La recherche systématique d’un bouc émissaire : l’Etat et la décentralisation

Derrière les augmentations massives de la fiscalité et des dépenses de fonctionnement et de communication se cache la volonté de se servir des régions comme d’un contre-pouvoir. Cette
instrumentalisation des régions par le Parti socialiste s’est faite au détriment des ménages et des entreprises qui depuis 2004, ont payé de nouveaux impôts. Ces augmentations d’impôts ne sont
pas la conséquence des nouvelles compétences transférées, contrairement à ce qu’affirment les présidents socialistes, car elles sont intervenues avant que les transferts liés à la décentralisation
aient des effets sur les budgets régionaux. De plus, dans chaque région, la commission d’évaluation des charges, organisme indépendant, veille au respect de la compensation à l’euro près des charges transférées.

Multiplication des dépenses inutiles et hors compétences

Parmi les perles on peut citer notamment la multiplication des subventions « surréalistes ». En Ile-de-France, 20 000 € pour la réalisation d’un inventaire des libellules, en Bourgogne 4 000 €
pour développer les échanges entre éleveurs Bourguignons et Touaregs,… Que dire de l’achat d’une statue de Lénine par la région Languedoc-Roussillon, de l’octroi d’une subvention de 875 000 € pour financer le nouveau ballon dirigeable d’un scientifique en Lorraine ou de la région Limousin qui se transforme en agence immobilière en proposant la location de logements aux
particuliers… ? On observe également l’utilisation des régions comme un contre pouvoir gouvernemental. Ainsi, en région Centre, les voeux sans lien avec les affaires régionales se multiplient : voeu contre la réforme de la sécurité sociale, voeu pour EDF-GDF, voeu pour la
date de commémoration des victimes de la guerre d’Algérie…

Au final depuis 2004, les exécutifs socialistes ont augmenté massivement les impôts, endetté, les régions et diminué les investissements dans les secteurs clés comme l’emploi ou l’éducation. C’est donc à nouveau avec une certaine gravité que l'UMP présente cette nouvelle édition du livre noir.

AquitaineUne région mal gérée, accumulant les retards...
AuvergneAugmentation injustifiée de la fiscalité locale
Basse-NormandieLe matraquage fiscal permanent
BourgogneLes augmentations d'impôts d'hier se payent encore aujourd'hui
BretagneAugmentation des impôts régionaux
CentreExplosion des impôts régionaux
Champagne-ArdenneUne augmentation régulière des impôts régionaux
Franche-ComtéLes politiques traditionnellement portés par la région sont négligées, les priorités abandonnées
Haute-NormandieLa région plus que jamais utilisée comme contre-pouvoir au service du PS et de Fabius
Ile-de-Francele matraquage fiscal permanent
Languedoc-RoussillonChampionne de France de la hausse de la fiscalité
LimousinToujours plus d'impôts
Pays de la LoireExplosion des impôts locaux
LorraineToujours plus d'impôts régionaux !
Midi-PyrénéesExplosion de la fiscalité
Nord-Pas-De-CalaisUne absence de cohérence globale
Provence-Alpes-Côtes d'AzurMatraquage fiscal, promesses non tenues, grève à répétition...
PicardieAugmentation générale des impôts pour tous les picards
Poitou-CharentesUne région partisane
Rhône-Alpes
Des augmentations répétées et injustifiées de la fiscalité régionale

Des adieux bouleversants aux sept collégiens

  • Plus de 4.000 personnes, dont François Fillon, ont rendu hommage jeudi à Margencel aux collégiens tués lors d'une collision entre un TER et un car scolaire.
La cérémonie fut empreinte de tristesse et de dignité. Plus de 4.000 personnes ont rendu hommage jeudi à Margencel aux collégiens tués le 2 juin lors d'une collision entre un TER et un car scolaire à Allinges, en Haute-Savoie.

"Nous disons ensemble un dernier adieu à Yannis, Thimothée, Léa, Natacha, Tom, Benoît et Fanny", les prénoms des sept collégiens décédés, âgés de 11 à 13 ans, a déclaré l'évêque d'Annecy, Yves Boivineau, qui présidait la cérémonie en présence du Premier ministre François Fillon et du président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer. "Nous avons du mal à comprendre, Seigneur, qu'on puisse mourir si jeune", a-t-il dit lors d'un hommage commun aux sept défunts, à la demande des familles, qui se déroulait dans le gymnase du collège de Margencel, où ils étaient scolarisés.

"Elle avait plein de cœur"

Le principal du collège, Patrick Bermond, très affecté, s'est adressé aux familles éplorées : "il faut que je vous dise que je pense sans cesse à vous, à vos enfants. Je souffre de ne pouvoir changer le cours des choses". Et d'évoquer l'entraide "extraordinaire" depuis l'accident entre élèves, personnel, parents et inconnus envoyant des "témoignages de sympathie de tous les coins de la France".

Frères et soeurs, parents et amis des enfants décédés ont lu de courts messages. "Léa, ma meilleure amie, elle avait plein de coeur, elle était superbe", a dit Caroline, la voix étouffée par les sanglots, venue avec les membres en tenue du poney-club que fréquentait Léa. Xavier et Stéphanie ont évoqué Benoît qui rêvait de devenir un grand cuisinier : "tu es parti un matin du 2 juin sans qu'on ait pu te dire au revoir. Nous espérons que ta vie continuera sur une étoile". Yannis, selon Ludovic, était "1,65 m de générosité et d'humour décapant".

Rideaux baissés

La cérémonie était retransmise par haut-parleurs à l'extérieur du gymnase, où plus de 3.000 personnes (deux fois la population de Margencel) s'étaient rassemblées sous un temps gris. Les commerçants de Margencel, d'Anthy et de Sciez, deux communes voisines, où demeuraient les sept collégiens décédés, ont baissé leurs rideaux dans l'après-midi en signe de deuil. A l'issue de la cérémonie, qui a duré plus d'une heure, les cercueils ont été transportés dans des corbillards, précédés d'un membre de chaque famille, portant une photo des enfants décédés. Leurs obsèques devaient ensuite se dérouler dans l'intimité.

Lundi, un TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève avait percuté un bus scolaire sur un passage à niveau, causant la mort de sept collégiens et faisant 25 blessés, dont trois graves. Le chauffeur du bus a été mis en examen et écroué mercredi pour "homicides et blessures involontaires".
"Plus de voix, les yeux tremblants après
cette lecture émouvantes"
Sarkozyfrance2007

L'embellie dans les sondages

  • Pour la première fois depuis des mois, le baromètre TNS Sofres-Figaro Magazine crédite le chef de l'Etat d'une remontée de 5 points dans les bonnes opinions.
  • Ce qui est inquiétant dans ce sondage c'est la poussée de l'extrême gauche !
Le retour de Nicolas Sarkozy sur le terrain avec de nombreux déplacement thématiques semble commencer à payer. En effet, selon le baromètre TNS-Sofres pour le Figaro-Magazine, le chef de l'Etat regagne cinq points en un mois avec 37% de bonnes opinions. Ceux qui désapprouvent l'action du président de la République passe dans le même temps de 66 à 61%, soit une baisse de cinq points. Autre signe dans ce sens, pour la première fois depuis janvier 2008, la proportion de ceux qui jugent efficace la lutte du gouvernement contre le chômage et la hausse du pouvoir d'achat est en nette augmentation (+5 points). Plus en retrait, François Fillon, perd de son côté deux points de confiance à 44%, tandis que 51% (+1) se défient de son action.

Autre enseignement inquiétant de cette enquête, la poussée d'Olivier Besancenot. Le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), est en passe de devenir l'un des hommes de gauche les plus populaires, devant nombre de dirigeants du Parti socialiste. Il se place en effet en cinquième position des personnalités politiques (43%), derrière respectivement Bertrand Delanoë (53%), Bernard Kouchner (49%), Dominique Strauss-Kahn (45%) et François Hollande (44%).

Clinton va soutenir Obama

  • La sénatrice démocrate annoncera samedi lors d'une soirée à Washington son soutien à la candidature de Barack Obama à la course à la Maison Blanche.
  • Largement favorite des primaires démocrates il y a quelques mois, elle a fait savoir qu'elle était "ouverte" à l'idée d'un ticket Obama-Clinton.
C'est désormais officiel. Après s'y être refusée mardi soir, la sénatrice démocrate Hillary Clinton va renoncer à son ambition présidentielle pour apporter son soutien à Barack Obama et appeler à l'unité du Parti démocrate contre le républicain John McCain, a annoncé mercredi soir son équipe de campagne.

"La sénatrice Clinton organisera à Washington une réunion au cours de laquelle elle remerciera ses partisans et apportera son soutien au sénateur Barack Obama ainsi qu'à l'unité du parti", précise un communiqué. La tenue de cette réunion publique était prévue vendredi, mais elle a été décalée à samedi afin que davantage de personnes puissent y assister. Hillary Clinton n'a pas encore décidé si elle mettra formellement un terme à sa campagne, ou suspendra seulement ses activités afin de garder de l'influence sur les délégués qui se sont engagés à ses côtés ou ont été élus sur son nom, ont fait savoir des membres de son équipe.

La sénatrice de New York, qui a rallié près de 18 millions de voix et plus de 1.900 délégués sur son nom pendant la campagne pour l'investiture démocrate, avait refusé mardi de reconnaître sa défaite, alors que Barack Obama franchissait le seuil de 2.118 délégués nécessaires pour être désigné. Dans un discours devant ses partisans réunis à New York à l'issue des deux dernières primaires dans le Montana et le Dakota du Sud, elle avait même annoncé qu'elle allait consulter les dirigeants démocrates avant de prendre une décision.

"Ouverte" à l'idée d'un ticket Obama-Clinton

Mercredi, elle a passé la majeure partie de la journée avec ses soutiens, dont beaucoup l'ont pressée de mettre un terme à une campagne parmi les plus longues et les plus serrées de l'histoire, et qui a profondément divisé les démocrates et mis en lumière des clivages forts dans l'électorat. McCain a d'ailleurs lancé mercredi un appel aux partisans déçus de Clinton, assurant que "toutes les voix seront les bienvenues" et jouant la carte de l'expérience face au jeune Obama, 46 ans, que la sénatrice avait brandi à plusieurs reprises pendant leurs 16 mois de duel.

Barack Obama, premier métis à se présenter à la Maison blanche sous les couleurs d'un des deux grands partis s'est donc attaché, dès mercredi, à rassembler son camp. "Nous allons avoir une conversation dans les prochaines semaines, et je suis très confiant sur l'unité qu'affichera le parti pour gagner en novembre", a déclaré le sénateur de l'Illinois, en référence à Hillary Clinton. L'ancienne première dame, largement favorite des primaires démocrates il y a quelques mois, avait fait savoir mardi à des membres démocrates du Congrès qu'elle était "ouverte" à l'idée d'un ticket Obama-Clinton.

Le chômage, à 7,2%, poursuit sa décrue

  • La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a révélé jeudi matin que le taux de chômage en France s'établissait à 7,2% au premier trimestre.
Christine Lagarde n'y tenait plus. La ministre de l'Economie a annoncé, une heure avant la publication officielle des chiffres par l'Insee, que le taux de chômage s'établissait à 7,2% au premier trimestre 2008. C'est 0,2 point de moins par rapport au précédent trimestre, selon les statistiques de l'Insee.

"C'est vraiment la très très bonne direction et c'est une confirmation de ce que tous les efforts que nous mettons en place, tous les efforts développés par les entreprises, sont en train de payer", a commenté Christine Lagarde qui a noté que le taux d'emploi a progressé au premier trimestre à 65,1% contre 64,7% au quatrième trimestre 2007. "L'effet démographique n'est absolument pas suffisant pour expliquer ces chiffres-là", a estimé la ministre.

Les jeunes toujours très touchés

Ce taux "provisoire", en baisse de 1,2 point sur un an, correspond à deux millions de chômeurs en France métropolitaine. La décrue du chômage, entamée en 2006, a connu un palier au tournant de l'année 2006-2007, avant de reprendre à partir du deuxième trimestre 2007.

Pour les moins de 25 ans, le taux de chômage a encore reculé tout en restant plus de deux fois supérieur à celui des 25-49 ans. En métropole, il a atteint 17,2% (21,1% au premier trimestre 2007), soit 461.000 personnes. . Le chômage a aussi décliné pour les 25-49 ans, passant à 6,6%. Pour les 50 ans ou plus, le taux s'est établi en repli à 4,7%.

"Je reste cependant pessimiste pour la croissance
Mais il s'agit d'une très bonne nouvelle"
Sarkozyfrance2007

Le cauchemar secret du PS

  • La force des inimitiés rue de Solférino délie les langues sur la possibilité d'un scénario-catastrophe.
"Quand un couple n'est même plus capable de s'entendre sur le prénom d'un enfant, il n'a plus qu'à divorcer". Cette comparaison d'un militant socialiste à propos de la querelle sémantique sur le libéralisme en dit long sur l'ambiance qui règne actuellement dans les couloirs de la rue de Solférino. Libéralisme politique ou économique ? Social-démocratie ? Social-libéralisme ? Gauche réformiste ? Seul des thésards en science politique parviennent à suivre la guerre des mots qui agite depuis quelques jours le PS, et encore... Depuis la sortie du livre de Bertrand Delanoë et la réponse qui lui a été faite par Ségolène Royal, la tension est montée d'un gros cran dans la pré-bataille du congrès de novembre. Une tension qui révèle l'ampleur des rivalités personnelles entre présidentiables.

Comme le note le politologue Olivier Duhamel, "pour la première fois chez les socialistes, les conflits ne recouvrent plus des oppositions idéologiques mais seulement des ambitions". Et les uns et les autres sont à ce point d'accord sur le fond qu'ils vont ratifier dans dix jours une nouvelle déclaration de principes qui se prononce pour "une économie sociale et écologique de marché". Si le tournant réaliste du PS est une réelle avancée, la querelle sur les mots maquille le manque de propositions concrètes. Polémiquer sur les mots permet tout juste de patienter jusqu'au prochain congrès à peu de frais.

"Les blessures saignent à nouveau"

A peu de frais ? Pas si sûr à en croire les confidences glissées ici ou là par certains ténors du PS depuis quelques jours. "Il faut faire baisser la pression car sinon nous arriverons au congrès de Reims dans un sale état. Nos troupes s'inquiètent", explique un vieux député pourtant rompu aux ambiances sportives. Même analyse exprimée lundi au micro de RTL par Jean-Marc Ayrault : "Aujourd'hui, c'est le cartel des non au Parti socialiste: il y a ceux qui ne veulent pas de Bertrand, ceux qui ne veulent pas de Ségolène et puis il y a ceux qui ne veulent ni de Ségolène ni de Bertrand. Demain, vous aurez peut-être la coalition de ceux qui ne veulent pas de Martine, jusqu'où va-t-on aller comme ça !". Aujourd'hui personne ne sait vraiment. Car même lorsque les "reconstructeurs" réunissent dimanche dernier un millier de cadres pour une rencontre sur le projet, les phrases les plus applaudies sont les flèches lancées à la tribune contre tel ou tel dirigeant. "La campagne des municipales a endormi les blessures de la présidentielle. Aujourd'hui elles saignent à nouveau", résume un participant.

Comment tous ce gens-là vont-ils pouvoir continuer à vivre ensemble ? La question est posée. "C'est incroyable de voir à quel point tant de défaites ne provoquent même plus de sursaut collectif. Si les choses ne bougent pas en interne, elles finiront pas bouger autrement, ce que je ne souhaite pas", prévient un ancien porte-parole de Ségolène Royal. Traduction : certains présidentiables pourraient tenter de continuer à l'extérieur du PS leur combat politique. Et de poursuivre : "ne vous demandez pas pourquoi la gauche ne présente pas d'idée nouvelle, 100% des énergies sont concentrées sur la meilleure façon de barrer la route au voisin." Interrogé dans le Nouvel Obs sur un risque de scission au PS, Michel Sapin a eu cette réponse :"nous n'en sommes pas là."

Deux candidats PS en 2012 ?

Mais François Hollande s'inquiète à mots couverts. .Lors d'une conversation avec Jean-Paul Huchon filmée à son insu il y a quelques jours, il a évoqué la diabolisation dont était victime son ex-compagne : "Il y a un risque... Si tu la diabolises, alors à ce moment là, elle va dire : si vous ne voulez pas de moi, alors je vais me présenter ailleurs. Si tu dis qu'elle est pas des nôtres, on se retrouve avec deux candidats pour les élections. C'est de la folie". Deux candidats du PS en 2012 ? Ce scénario-catastrophe pour la gauche n'est plus de pure fiction. Avec un François Bayrou récoltant, si son parti se requinque, les fruits de cette guerre des roses et un Olivier Besancenot s'incrustant avec un score à deux chiffres.

Que Ségolène Royal l'emporte au mois de novembre, il paraît difficile de croire les éléphants capables de se soumettre à une "démocratie participative" tant décriée ou à une personnalisation du pouvoir tant assumée. Le fabiusien Claude Bartolone explique tout haut ce que ses détracteurs lâchent tout bas : "elle n'a pas changé malgré sa défaite, ni sur le plan personnel ni sur le plan politique". Mais qu'elle échoue, il sera alors tant pour elle de consolider ses positions chez les militants afin de prendre sa revanche au congrès de désignation présidentiel de 2011. Dans les deux cas, quatre années de guérilla incessante entre deux camps irréconciliables. Avec des rafales ou tirs de mortiers qui rendront acrobatique une candidature unique du PS. C'est toute la tristesse d'un parti que ses militants courageux veulent rénover avec des dirigeants qui ne se supportent plus.
"Au bord du gouffre !"
Sarkozyfrance2007

Nicolas Sarkozy a invité Jacques Chirac à déjeuner

  • Le chef de l'Etat a invité son prédécesseur mercredi dans un restaurant thaïlandais près du Quai d'Orsay, selon l'Elysée.
  • Ce rendez-vous, à l'invitation de Nicolas Sarkozy, "rentre dans le cadre des relations qu'ils entretiennent", a expliqué l'entourage de Jacques Chirac.
Leur dernier tête-à-tête remontait à septembre dernier lors d'une rencontre, dans le bureau de Jacques Chirac près de l'Assemblée nationale, consacrée à la réforme des institutions. Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac ont déjeuné ensemble mercredi dans un restaurant parisien, selon l'Elysée. Le chef de l'Etat a invité son prédécesseur chez Thiou, une table thaïlandaise près du Quai d'Orsay, selon la même source.

Ce rendez-vous, à l'invitation de Nicolas Sarkozy, "rentre dans le cadre des relations qu'ils entretiennent", à expliqué l'entourage de Jacques Chirac, interrogé par l'AFP, sans dévoiler le contenu de leurs échanges.

Obama décroche l'investiture et entre dans l'histoire des Etats-Unis

  • Après les dernières primaires Barack Obama a assez de délégués pour revendiquer l'investiture.
  • Son opposante Hillary Clinton a refusé de concéder sa défaite, expliquant qu'elle allait consulter les dirigeants du parti avant de prendre une décision.
Barack Obama s'est déclaré vainqueur mardi de la course à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de novembre au détriment d'Hillary Clinton, au terme de la campagne la plus longue et la plus serrée de l'histoire récente des Etats-Unis.

"Ce soir, je peux me présenter devant vous et dire que je serai le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine", a déclaré le sénateur de l'Illinois devant quelque 32.000 partisans rassemblés à St Paul, Minnesota, à l'issue des deux dernières primaires, dans le Dakota du Sud et le Montana. Le camp Obama avait revendiqué la victoire avant même que les résultats de ces deux primaires ne soient connus, puisque de nombreux superdélégués lui ont apporté mardi leur soutien, lui permettant de franchir la barre des 2.118 délégués nécessaires pour être désigné lors de la Convention démocrate en août.

Alors qu'Obama se rapprochait du nombre de délégués requis, son équipe de campagne avait exhorté les superdélégués qui ne s'étaient pas encore prononcés à faire leur choix avant la fin des primaires, afin que le sénateur métis de 46 ans puisse annoncer sa victoire dès mardi. Aunsi, au cours de la dernière journée des primaires, une vague de soutiens ont afflué. Après qu'une cinquantaine de délégués ont annoncé qu'ils le ralliaient, son équipe de campagne a transmis juste avant la fermeture des bureaux de vote dans le Montana une nouvelle liste de 26 soutiens.

Hillary Clinton vice-présidente ?

Devant des partisans réunis à New York, Hillary Clinton a toutefois refusé pour l'heure de concéder sa défaite, expliquant qu'elle allait consulter les dirigeants du parti avant de prendre une décision. "Cela a été une longue campagne et je ne prendrai aucune décision ce soir", a-t-elle dit. "Dans les prochains jours, je consulterai mes partisans et les dirigeants du parti pour déterminer qu'elle sera la direction à suivre pour servir au mieux nos intérêts et ceux du pays."

Selon un responsable du parti démocrate, Clinton, entrée encampagne il y a 17 mois avec l'étiquette de favorite, s'est déclarée ouverte à l'idée d'être la colistière d'Obama. "Elle a dit qu'elle ferait tout ce qui sera nécessaire pour nous assurer la victoire, et cela pourrait être de servir comme vice-présidente", a en effet déclaré le représentant Charles Rangel, qui avait affiché son soutien à l'ex-première dame. L'hypothèse qu'Hillary Clinton devienne la candidate à la vice-présidence, au côté de M. Obama, aurait par ailleurs été évoquée lors d'une conférence téléphonique entre l'ex-Première dame et des parlementaires de New York.

Lundi, Obama avait invité sa rivale à travailler avec lui en vue de la présidentielle, qui opposera le candidat démocrate au républicain John McCain. "La sénatrice Clinton a fait une campagne exceptionnelle, elle sert remarquablement la communauté et elle et moi travaillerons ensemble en novembre", avait-il dit lors d'un meeting dans le Michigan. Mardi, il lui a de nouveau rendu hommage, la décrivant comme quelqu'un ayant "le désir inébranlable d'améliorer la vie des Américains".

Barack Obama devrait être investi officiellement par le parti démocrate lors de la Convention, qui se tiendra fin août à Denver. S'il était élu en novembre, il deviendrait le premier président métis de l'histoire des Etats-Unis.

"Une grande victoire pour l'Amérique
Bonne chance pour le 4 Novembre"
Sarkozyfrance2007

La France reste n°1 du tourisme

  • Avec près de 82 millions de touristes, la France a conservé en 2007 son rang de première destination mondiale, devant l'Espagne.
  • Un chiffre en hausse de 4% par rapport à 2006, selon le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme, Hervé Novelli.
C'est une bonne nouvelle pour le tourisme français. En 2007, la France a conservé son rang de première destination mondiale, devant l'Espagne. Que ce soit pour le Louvre, les châteaux de la Loire, le Pays-Basque, la capitale des Gaules... la France a accueilli près de 82 millions de touristes en 2007. Un chiffre en hausse de 4% par rapport à 2006, selon le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme, Hervé Novelli.

"Le gouvernement est décidé à soutenir et à accompagner" tous les efforts des professionnels du tourisme "pour que la France reste une destination d'exception, la favorite des voyageurs étrangers", a commenté Hervé Novelli avant de se féliciter de cette "excellente performance de la France".

Sur ces 82 millions d'arrivées, il faut compter 14 millions de touristes en transit et 68 millions qui ont eu la France comme destination principale, un "résultat net" qui "reste supérieur" à celui de l'Espagne, relève le communiqué du ministère. Quelque 59,2 millions de touristes étrangers ont visité l'Espagne en 2007, en hausse de 1,7%, avait annoncé en janvier le ministère espagnol du Tourisme. La France et l'Espagne restent cependant en retrait par rapport à l'évolution du marché touristique mondial : l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) a recensé 898 millions de voyageurs en 2007, en hausse de 6,1% sur 2006.

Cédric Hornec avoue tout

  • L'ex-concubin de la mère du petit Antoine a été mis en examen mardi soir après avoir avoué avoir tué la jeune femme et tenté de noyer son fils.
  • Selon le procureur, il a expliqué aux enquêteurs qu'il avait agi sous le coup de la panique.
L'ex-concubin de la mère du garçon de 8 ans, retrouvé inanimé vendredi dans un lac de Vendée, a été mis en examen mardi soir après avoir avoué qu'il avait bien tué la jeune femme et tenté de noyer son fils. Selon le procureur de la République de La Roche-sur-Yon, Pierre Sennes, Cédric Hornec a avoué sa participation au drame qui s'est noué jeudi soir, au domicile de la jeune femme, à l'occasion d'une "violente dispute" avec son ex-compagne, dont il s'était séparé quinze jours plus tôt. Le mécanicien a reconnu avoir porté de "violents coups à Anne qui est tombée au sol inanimée". "Constatant qu'elle était encore en vie, qu'elle respirait, il a posé un oreiller sur son visage pour mettre fin à ses jours", selon le procureur.

Cédric Hornec a ensuite "réuni ses effets personnels et a été réveillé Antoine. Il l'a emmené en voiture et a roulé pendant la nuit jusqu'au lac d'Apremont", situé à une trentaine de kilomètres de Bois-de-Céné. Après avoir poussé le garçon dans l'eau, "il l'a maintenu avec le bras pour que la tête soit maintenue sous l'eau. Il l'a maintenu ainsi jusqu'à ce que l'enfant ne bouge plus. Quand il a quitté les lieux, dans son esprit, l'enfant était mort", selon le magistrat. Cette description des faits se rapproche du récit qu'en a fait Antoine lorsqu'il a pu parler aux enquêteurs après une journée de coma.

Toujours selon le procureur, l'ex-compagnon de la mère d'Antoine a expliqué aux enquêteurs cet enchaînement des faits par la "panique" qui l'a saisi après la dispute. "Il dit qu'il n'a pas maîtrisé ses faits et gestes." Mardi soir, il a été mis en examen pour homicide volontaire sur la personne de la mère, une aide-soignante de 30 ans dont le corps avait été découvert samedi à son domicile de Bois-de-Céné. Il a également été mis en examen pour "tentative d'assassinat" sur Antoine, sauvé de la noyade vendredi à l'aube par un promeneur, et a été écroué.
"Pauvre homme, né sans cerveau"
Sarkozyfrance2007

L'ex-concubin de la mère du petit Antoine interpellé

L'ex-concubin de la mère du petit Antoine, retrouvé inanimé vendredi dans le lac d'Apremont, en Vendée, a été interpellé dimanche et placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Challans. Dans la matinée, Cédric H., 29 ans, avait été directement mis en cause par le garçon, toujours hospitalisé, et qui avait "confirmé officiellement aux enquêteurs qu'il avait été emmené à bord d'un véhicule jusqu'au lac d'Apremont par le concubin [de sa mère] et qu'il y avait été jeté".

L'interpellation a eu lieu dans la commune de Saint-Hilaire-de-Riez, une station balnéaire accolée à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, grâce à un "dispositif plutôt conséquent de la gendarmerie", mais "sans altercation", a indiqué le commandant Bertrand Depierre, officier de communication de la gendarmerie des Pays de la Loire. La jeune femme chez qui Cédric H. logeait est également entendue par les services de gendarmerie. Des perquisitions ont eu lieu, notamment dans la voiture de l'ex-concubin.

Le petit Antoine a désigné son agresseur

  • Le garçon a affirmé aux enquêteurs que c'est le dernier compagnon de sa mère qui l'a jeté dans le Lac d'Apremont. L'homme est recherché par la police.
  • "En l'état, aucune piste n'est privilégiée", précise avec prudence le procureur.
Peu après son réveil, samedi, le petit Antoine a finalement dit plus que son nom et son âge. Selon Le Parisien dimanche, le garçon a raconté sa version des circonstances du drame. Il aurait été emmené de force au lac d'Apremont par le compagnon de sa mère, qui l'aurait jeté à l'eau depuis un ponton.

L'homme, qui s'est depuis volatilisé, est également suspecté d'avoir tué la mère d'Antoine - même si le commandant Bertrand Depierre, chargé de la communication à la gendarmerie des Pays de la Loire, préfère le désigner simplement comme le "témoin n°1 sur lequel se focalisent les recherches". Selon le procureur de la Roche-sur-Yon, le corps de la jeune femme a été retrouvé baignant dans son sang "dans la salle à manger" de la maison familiale, située dans une zone de marais à Bois de Céné, au nord-ouest de Challans, à une trentaine de kilomètres du lac où a été découvert le garçon. Toujours selon le procureur, le corps portait la trace "d'un coup à la tête". Une autopsie devrait être pratiquée lundi. Les enquêteurs estiment qu'Antoine n'a "probablement pas assisté" à la mort de sa mère.

Ils se sont quittés "sans esclandre"

La gendarmerie a précisé samedi soir que la jeune femme vivait encore "récemment avec un concubin". Selon Le Parisien, qui cite une source proche de l'enquête, l'homme, un ferrailleur, et la mère d'Antoine, une aide-soignante "plutôt timide" selon ses voisins, se seraient quittés "sans esclandre" il y a deux semaines.

Les enquêteurs recherchent par ailleurs, "pour l'informer", le père de l'enfant, qui vit en région parisienne. Séparé de la mère, il n'a pas donné signe de vie depuis vendredi. "Nous sommes dans le cadre d'une enquête pour homicide. Mais en l'état, aucune piste n'est privilégiée", a précisé le procureur. Antoine, qui est dans un grand état de fatigue, a été perturbé psychologiquement par l'annonce de la mort de sa mère samedi soir, selon une source proche du dossier, qui précise qu'il n'a toujours pas été officiellement auditionné.

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