- Lors de sa rencontre avec le président palestinien, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois plaidé pour la création d'un Etat palestinien pour résoudre le conflit au Proche-Orient.
- Il a également affirmé que la France était "l'amie du peuple palestinien".
Après deux jours consacrés à Israël, Nicolas Sarkozy a conclu mardi en début d'après-midi son voyage au Proche-Orient par une visite éclair d'à peine quelques heures dans les Territoires palestiniens. Pour se rendre à Bethléem, où il a rencontré Mahmoud Abbas, le président palestinien, il a notamment traversé le mur de sécurité dressé par les Israéliens autour de la Cisjordanie. En franchissant le check point israélien à l'unique accès en provenance de Jérusalem, le chef de l'Etat a ainsi pu avoir un aperçu de la réalité quotidienne du conflit israélo-palestinien.
Après un entretien en tête à tête, Mahmoud Abbas et Nicolas Sarkozy ont tenu une conférence de presse commune. Le président palestinien, qui avait fait savoir qu'il avait apprécié le discours de son homologue devant le Parlement israélien, a confirmé ses propos : "nous accordons beaucoup de prix à votre soutien", a-t-il lancé au locataire de l'Elysée, précisant qu'il comptait beaucoup sur l'Union européenne pour tenir un rôle important dans le processus de paix.
"On ne discute pas avec les poseurs de bombes"
De son côté, comme lundi devant la Knesset, Nicolas Sarkozy a affirmé que la France était l"amie du peuple palestinien" comme elle était "l'amie d'Israël". Il a redit que la création d'un Etat palestinien était une "priorité" pour la France et a réitéré son appel à l'arrêt de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-est. "Je l'ai dit à nos amis Israéliens, on ne résoudra pas l'injustice faite au peuple juif en créant les conditions d'une injustice pour le peuple palestinien. La sécurité d'Israël est non négociable pour la France, mais la création d'un Etat viable, démocratique, moderne pour les Palestiniens est une priorité pour la France", a expliqué le président de la République.
Faisant référence au Hamas, Nicolas Sarkozy a également appelé les Palestiniens à résoudre le problème par la "paix" et non par le "terrorisme". "Le Hamas a grand tort d'agir comme il agit. On ne crée pas la paix avec le terrorisme et on ne discute pas avec les terroristes et les poseurs de bombes", a-t-il asséné, dressant des louanges à Mahmoud Abbas, présenté comme un "homme de paix".
Invitation à Noël
Nicolas Sarkozy et Mahmoud Abbas ont aussi signé une déclaration commune lançant un projet de zone industrielle franco-palestinienne à Bethléem, qui a accueilli en mai une conférence internationale pour l'investissement en Palestine.
Le chef de l'Etat a ensuite terminé son voyage par une brève visite de la basilique de la Nativité et de sa grotte -où il a été invité à revenir à Noël par Mahmoud Abbas- avant de recevoir des représentants de communautés religieuses. Son départ a été mouvementé après qu'un soldat israélien a tenté de se suicider alors qu'il se trouvait sur le tarmac de l'aéroport de Tel-Aviv..
Après un entretien en tête à tête, Mahmoud Abbas et Nicolas Sarkozy ont tenu une conférence de presse commune. Le président palestinien, qui avait fait savoir qu'il avait apprécié le discours de son homologue devant le Parlement israélien, a confirmé ses propos : "nous accordons beaucoup de prix à votre soutien", a-t-il lancé au locataire de l'Elysée, précisant qu'il comptait beaucoup sur l'Union européenne pour tenir un rôle important dans le processus de paix.
"On ne discute pas avec les poseurs de bombes"
De son côté, comme lundi devant la Knesset, Nicolas Sarkozy a affirmé que la France était l"amie du peuple palestinien" comme elle était "l'amie d'Israël". Il a redit que la création d'un Etat palestinien était une "priorité" pour la France et a réitéré son appel à l'arrêt de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-est. "Je l'ai dit à nos amis Israéliens, on ne résoudra pas l'injustice faite au peuple juif en créant les conditions d'une injustice pour le peuple palestinien. La sécurité d'Israël est non négociable pour la France, mais la création d'un Etat viable, démocratique, moderne pour les Palestiniens est une priorité pour la France", a expliqué le président de la République.
Faisant référence au Hamas, Nicolas Sarkozy a également appelé les Palestiniens à résoudre le problème par la "paix" et non par le "terrorisme". "Le Hamas a grand tort d'agir comme il agit. On ne crée pas la paix avec le terrorisme et on ne discute pas avec les terroristes et les poseurs de bombes", a-t-il asséné, dressant des louanges à Mahmoud Abbas, présenté comme un "homme de paix".
Invitation à Noël
Nicolas Sarkozy et Mahmoud Abbas ont aussi signé une déclaration commune lançant un projet de zone industrielle franco-palestinienne à Bethléem, qui a accueilli en mai une conférence internationale pour l'investissement en Palestine.
Le chef de l'Etat a ensuite terminé son voyage par une brève visite de la basilique de la Nativité et de sa grotte -où il a été invité à revenir à Noël par Mahmoud Abbas- avant de recevoir des représentants de communautés religieuses. Son départ a été mouvementé après qu'un soldat israélien a tenté de se suicider alors qu'il se trouvait sur le tarmac de l'aéroport de Tel-Aviv..
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