NOUVEAU SITE EN PREPARATION
Ce blog est suspendu

Le projet de loi sur la récidive adopté

Le texte définitif est proche de la version votée par l'Assemblée nationale, la commission mixte paritaire l'ayant uniquement modifié sur la question de l'avertissement du condamné en cas de récidive.

En présentant son projet, Rachida Dati avait été chahutée par l'opposition et suscité l'inquiétude du milieu carcéral. Après quelques ajustements, le texte présenté comme "ferme mais juste" par la Garde des Sceaux a finalement été adopté jeudi 26 juillet, cette fois-ci définitivement, par le Parlement.

Le projet, qui répond à un engagement de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle, a été adopté en début d'après-midi par l'Assemblée nationale avec les voix de l'UMP et celles du Nouveau Centre. L'opposition socialiste, communiste et Verts ont voté contre. Issu du compromis élaboré en commission mixte paritaire composée de 7 sénateurs et 7 députés, le texte avait été adopté jeudi matin au Sénat avec les voix de l'UMP et de l'UDF. PS et PCF ont voté contre.

Nouveautés :
  • Peines planchers pour les recidivistes.
  • Suppression de "l'excuse de minorité" pour les mineurs de plus de 16 ans.

Objectifs :
  • Avertir le condamné des peines encourues.
  • Renforcer les peines applicables aux récidivistes.

Fillon refuse la "course à la popularité"

  • Pour lui, le débat sur la répartition des rôles entre Nicolas Sakrozy et lui n'intéresse pas les Français, qui "ont le sentiment qu'il y a une vraie rupture".
François Fillon a estimé que "la conception (et) le rythme" du travail de Nicolas Sarkozy avaient "donné confiance" à la France, interrogé jeudi sur RTL à propos de ses relations avec un président hyper-actif. "Le rôle qui est le mien, ce n'est pas de faire la course à la popularité, c'est de mettre en oeuvre le projet de Nicolas Sarkozy", a poursuivi le Premier ministre, pour qui le nouveau président "est revenu aux origines de la Vème République quand le général de Gaulle disait que le Premier ministre est le premier des ministres". Il a égratigné au passage les questions des médias sur la répartition des rôles au sommet de l'exécutif : "Le débat que vous avez en permanence dans les rédactions, les Français ne l'ont pas. (...) Je pense que parfois, il y a un vrai décalage dans le débat médiatique par rapport à l'opinion publique".

Aussi, "mon souci en tant que chef de gouvernement est de faire en sorte que le contrat de confiance soit tenu. Je crois beaucoup que les difficultés que le pays a connues étaient liées au sentiment que les Français avaient que les engagements n'étaient jamais tenus".

Et tandis que le dernier conseil des ministres se tiendra le 1er août et que la session extraordinaire du Parlement devrait s'achever le 3 août, le Premier ministre a déclaré "espérer pouvoir partir en vacances", glissant : "Si la situation le permet, j'irai me reposer quelques jours en Italie".

Mon avis : Il me parait logique que le Président intervienne car c'est lui qui a été élu avec le projet qu'il a défendu. Le Président ne doit pas être une figure, une représentation mais un acteur de la vie politique. Il faut que l'on voit son travail, son action, sa volonté... Le Premier Ministre a déjà beaucoup à faire : il doit diriger et coordonner une équipe de 15 ministres, appliquer le programme et réagir aux diverses actualités le plus rapidement possible par des mesures claires. Nicolas Sarkozy a choisi la bonne voie : celle de l'action.

La popularité de Nicolas Sarkozy en hausse

  • Selon un sondage Ipsos pour Le Point, 66% des Français se disent en juillet "très" ou "plutôt" favorables à l'action du chef de l'Etat, contre 61% en juin et 64% en mai.
  • Bernard Kouchner (68%) reste une personnalité appréciée. Il est suivi de Jean-Louis Borloo (60%), ex aequo avec la ministre de la Justice, Rachida Dati.
L'état de grâce de Nicolas Sarkozy semble se confirmer. Le président a connu en juillet une hausse de popularité, avec 66% des Français se disant "très" ou "plutôt" favorables à son action, contre 61% en juin et 64% en mai, selon un sondage Ipsos à paraître jeudi dans Le Point. A l'inverse, 25% des sondés se disent "plutôt" ou "très" défavorables à l'action du président, moins qu'en juin (31%), mais un peu plus qu'en mai (24%).

François Fillon bénéficie lui aussi d'une hausse des opinions favorable, avec 56% des personnes interrogées portant un jugement "plutôt" ou "très" favorable à l'égard de son action, contre 54% en juin. En revanche, il reste sous son niveau de mai (60%).

Pour Sarkozy, "seul le résultat compte"

En politique extérieure comme en politique intérieure, un maître mot dans la bouche de Nicolas Sarkozy, le pragmatisme, servi par une communication permanente. Lors de son point de presse mardi matin, organisé en une heure, il a répondu aux interrogations sur le rôle de son épouse dans l'affaire des infirmières bulgares."Cécilia a fait un travail tout à fait remarquable", a-t-il affirmé, en soulignant que cette phrase "courte" n'en était "pas moins sincère".

"Il s'agissait de femmes, d'un problème humanitaire. J'ai pensé que Cécilia pourrait mener une action utile", a-t-il indiqué. "Ce qu'elle a fait avec beaucoup de courage, beaucoup de sincérité, beaucoup d'humanité et beaucoup de brio en comprenant tout de suite qu'une des clés était dans la capacité que nous pouvions avoir à prendre toutes les douleurs en considération, celles des infirmières bien sûr, mais celle des cinquante familles qui avaient perdu un enfant", a-t-il expliqué. En envoyant à deux reprises son épouse sur place, il lui a donné un rôle symbolique manifestant son implication personnelle dans ce dossier.

"On a résolu un problème, point. Il n'y a pas à théoriser sur une nouvelle organisation de la diplomatie française, le statut de l'épouse du chef de l'Etat ou je ne sais quel raisonnement. Il fallait les faire sortir, on les a fait sortir et c'est ça qui compte", a déclaré le chef de l'Etat. "Il faut maintenant mettre du pragmatisme dans les problèmes internationaux, comme dans les problèmes nationaux", a-t-il dit, soulignant que cette affaire des infirmières bulgares "n'était pas classique".

Mon avis : Rien à ajouter à l'article, j'approuve la méthode, Cécilia Sarkozy a joué un rôle important et s'en est très bien sortie.

Service minimum pour les profs, les Français sont pour

  • 69% sont favorables à ce que le dispositif soit appliqué dans d'autres services publics que les transports, comme l'a suggéré François Fillon.
  • 70% sont pour le service minimum dans les transports, dont le texte vient d'être adopté par le Sénat.
Les déclarations cette de François Fillon sur une possible extension du service minimum à des secteurs autres que les transports avait provoqué une mini tempête, mais les Français sont pour. A en croire un sondage CSA pour Le Parisien, 69% des personnes interrogées sont favorables à ce que le dispositif du service minimum soit appliqué dans d'autres services publics, dont l'Education nationale. Un sondage qui met de l'eau au moulin du Premier ministre qui a réitéré sa position vendredi.

Quant au service minimum dans les transports publics, adopté jeudi par le Sénat et qui sera débattu à l'Assemblée nationale le 30 juillet en vue de son adoption définitive avant la clôture de la session extraordinaire du Parlement le 3 août, ce n'est pas une surprise : les Français y sont également largement favorables. 70% des sondés se prononcent pour sa mise en place. Ils estiment qu'une telle mesure permettra aux usagers "d'être moins gênés par les grèves". A l'inverse, 25% des sondés y sont opposés jugeant qu'il s'agit d'une remise en cause du droit de grève. 5% ne se prononcent pas.

Mon avis : Aujourd'hui, il faut bien comprendre que nous avons tous le droit au travail comme à la grève alors respectons les droits de chacun : ceux qui veulent travailler doivent pouvoir le faire. Les syndicats sont toujours bornés à l'idée de remise en cause du droit de grève mais je crois que les syndicats oublient qu'ils sont censés représenter le peuple qui lui souhaite ce service minimum. N'y a t'il pas un problème ?

Sarkozy en fait-il trop ?

Non, répondent 52% des Français, selon un sondage CSA pour Le Parisien. Seuls les sympathisants de gauche dénoncent majoritairement sa suractivité.

Il multiplie les apparitions médiatiques, s'invite dans tous les dossiers, au point d'accompagner, ses ministres aux diverses réunions. Un surcroît d'activité dénoncé par la gauche qui s'inquiète d'un président devenu omniprésent, voire "omnipotent". En fait-il trop ? A quelques jours de ses trois premiers mois à l'Elysée, comment les premières semaines de pouvoir de Nicolas Sarkozy sont-elles vues par les Français ? Le Parisien a voulu poser la question, et publie un sondage CSA révélateur.

Premier enseignement de cette étude : une majorité des personnes interrogées ne semblent pas choquées par la suractivité du chef de l'Etat. A la question : "Nicolas Sarkozy intervient-il trop, pas assez ou ni trop ni pas assez sur la scène politique française", 52% des sondés choisissent la case "Ni trop ni pas assez", contre 31% qui jugent qu'il en fait "trop" et 10% qui pensent au contraire "pas assez".

Le style Sarkozy remporte l'adhésion

Sans surprise, cet avis général est plus tranché selon que l'on interroge des sympathisants de gauche ou de droite. A droite, le score du "Ni trop ni pas assez" monte ainsi jusqu'à 70%. Et du côté de l'extrême droite, près de 30% des sympathisants du Front national estiment que le chef de l'Etat n'intervient pas assez. "En fait, seuls les sympathisants de gauche trouvent que Sarkozy en fait trop, note Le Parisien. C'est le cas de 50 % des proches du PS et de 57 % des sympathisants PC. Les partisans des Verts ou du Mouvement démocrate de François Bayrou ne sont pas de cet avis : 50 % considèrent que le président n'en fait ni trop ni pas assez. Ils ne sont que 42 % des électeurs des Verts et 41 % de ceux du MoDem à être d'un avis contraire".

Le style Sarkozy et son interventionnisme marqué semblent donc globalement acceptés par les Français. Détaillant les résultats par catégorie socio-professionnelle et par tranche d'âge, l'étude note ainsi que l'implication du chef de l'Etat dans de nombreux dossiers apparaît normale pour 54% des 18-24 ans, 60% des trentenaires et un sondé sur deux chez les plus de 65 ans. Elle est de même jugée positivement à 55% par les chefs d'entreprise et les employés, à 53% par les femmes au foyer et par 6 étudiants sur 10.

Mon avis : Je suis heureux de voir que les gens pensent globalement comme moi, ils sont fier et content d'avoir un Président qui bouge et qui travail dans la lumière et non pas un Président qui représente la France sans se mouiller les doigts.

Nicolas Sarkozy m'a donné envie...

Depuis son entrée au gouvernement, il m'a fasciné, j'ai appris à découvrir ces idées, ces valeurs et ces envies. Tous cela correspond à ma vision de la France et ma vision du monde de demain.

Pendant ces 8 derniers mois, j'ai suivi la campagne en détail, Nicolas Sarkozy m'a donné envie de goûter à la politique mais aujourd'hui je n'ai que 20 ans et oui déjà l'envie de me lancer. Dans quelques années, j'aimerai vraiment commencer quelque chose dans ce sens en commançant par le bas de l'échelle bien sûr mais j'ai une telle envie et une telle rage (communiquées par Nicolas Sarkozy).

Je veux lui dire tout cela mais ce n'est pas simple de décrire l'ambition qu'il m'a transmis. J'aimerai lui écrirai prochainement en espérant avoir une réponse de sa part.

Archive de blog
2007 : Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre
2008 : Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet