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Fillon : "réformer, réformer et encore réformer"

  • Le Premier ministre a insisté samedi devant les parlementaires UMP sur le volontarisme du couple exécutif.
  • Il a assuré que la "rupture" sera poursuivie quel que soit le contexte économique de la France et a promis "une année encore plus intense".
François Fillon a insisté samedi devant les parlementaires UMP sur le volontarisme du couple exécutif, assurant que la "rupture" sera poursuivie quel que soit le contexte économique de la France. "Avec Nicolas Sarkozy, nous allons réformer, réformer et encore réformer", a martelé le Premier ministre en clôture des journées parlementaires organisées à Strasbourg.

Le chef du gouvernement a promis, après "quatre mois d'action particulièrement dense", "une année encore plus intense". Cela sera, a-t-il dit, "une année passionnante et décisive parce que nous allons rénover les fondements du vieux modèle français". "La crise boursière et la faiblesse chronique de notre croissance ne facilitent pas notre tâche", a-t-il admis, ajoutant aussitôt que "la conjoncture ne change rien au fond du problème, bien au contraire".

"Aujourd'hui, l'homme de la rue nous dit : ‘Continuez' "

"Le problème", a-t-il expliqué, "c'est que, que nous soyons en période de forte croissance internationale comme en période de faible croissance, de toutes façons notre économie reste moins performante que celle des principaux pays développés". "Nous disions hier qu'il fallait réformer le système", a-t-il insisté : "Nous disons aujourd'hui qu'il faut le changer résolument". Evoquant les lois déjà approuvées cet été, il a rappelé que "ces lois devaient paraît-il, jeter la France dans la rue", et affirmé "qu'aujourd'hui, l'homme de la rue nous dit : ‘Continuez' ".

Il a par ailleurs qualifié de "sérieux", "solide" et "volontariste" le budget 2008 présenté mercredi en conseil des ministres. Il a aussi souligné "l'absolue nécessité d'une réforme des régimes spéciaux" des retraites. François Fillon a redit sa volonté d'"aller à la conquête d'une croissance forte durable saine" pour "débloquer l'emploi, le pouvoir d'achat et l'Etat". Il faut selon lui "tout faire dans un même élan : libérer notre économie, reconstruire notre contrat social, remettre les finances publiques à flot". "L'accélération de la maîtrise de nos dépenses publiques" sera la "3e étape", après le paquet fiscal adopté l'été dernier et les réformes de l'emploi et de l'Etat actuellement engagées, a-t-il souligné.

Faible mobilisation contre les franchises médicales

  • Quelques milliers de personnes seulement ont défilé contre le projet gouvernemental à Toulouse, Marseille ou Strasbourg.
  • Une autre mobilisation est prévue le 13 octobre.
Ils étaient peu dans les rues à manifester ce samedi contre les franchises médicales. Dans plusieurs villes de France, quelques milliers de personnes seulement ont défilé contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 qui prévoit d'instaurer une franchise, c'est à dire une part non remboursée, sur les médicaments (50 centimes), les actes paramédicaux (50 centimes) et les transports sanitaires (2 euros), ce qui devrait permettre de réaliser une économie de 850 millions d'euros par an. Un collectif rassemblant des partis de gauche (PCF, PS, LCR..), des organisations professionnelles comme l'Amuf (urgentistes), des syndicats (FSU, Sud) et des associations (Act up, Attac, Familles laïques...), avaient appelé à la "mobilisation" contre "cette remise en cause de la solidarité".

Plusieurs centaines de personnes (350 selon la police) se sont ainsi rassemblées à Toulouse, devant le Capitole, sous une banderole proclamant "les franchises, non, la solidarité oui ; accès aux soins pour toutes et pour tous", entre les stands de la fête annuelle des associations et la pyramide de chaussures contre les mines de Handicap International. A Marseille, entre 200 personnes, selon la police, et 500, selon les organisateurs, s'étaient réunis près de la porte d'entrée de la Foire de Marseille pour sensibiliser le public aux "risques majeurs" que feraient peser les franchises aux plus pauvres. Des rassemblements analogues se sont tenus à Albi, Tarbes, Strasbourg, Grenoble, Clermont-Ferrand, Nîmes, Périgueux, Guéret et Limoges.

"Faire passer la pilule"

Dans d'autres villes, comme Paris, Lille et Bordeaux, les organisateurs avaient organisé des réunions publiques pour développer leurs arguments au projet. Une opposition renforcée par le report à 2010 au plus tôt, annoncé vendredi, d'un "bouclier sanitaire" permettant de limiter les dépenses de santé non remboursées des ménages modestes, même si cette mesure n'avait pour but que "faire passer la pilule" des franchises, selon Bernard Teper, président de l'Union des familles laïques (Ufal) et l'un des porte-parole du collectif.

Le collectif compte participer à la manifestation contre les franchises et pour de meilleurs conditions de travail, organisée par l'Andeva (victimes de l'amiante) et la Fnath (accidentés de la vie), le 13 octobre à Paris. Il entend aussi faire pression auprès des parlementaires qu'ils proposent des amendements de suppression des franchises lors de la discussion du PLFSS 2008.

Discours de Nicolas Sarkozy à l'ONU - 25/09/07

DSK nommé directeur général du FMI

  • Agé de 58 ans, l'ancien ministre s'est engagé à aller au bout de son mandat de cinq ans, ce qui compromet ses chances de participer à la présidentielle de 2012.
  • DSK s'est déterminé à réformer "sans tarder" l'institution sexagénaire. Il prendra ses fonctions dans un mois.
Le coup de théatre n'a donc pas eu lieu. Sans surprise, le candidat de l'Union européenne Dominique Strauss-Kahn a été nommé vendredi directeur général du Fonds monétaire international (FMI), succèdant ainsi à l'Espagnol Rodrigo Rato, démissionnaire. DSK avait choisi d'attendre à Santiago du Chili le verdict des 24 membres du conseil d'administration de l'institution financière, qui étaient réunis à Washington. L'ancien ministre s'est déterminé à réformer "sans tarder" l'institution sexagénaire. Il prendra ses fonctions dans un mois. "C'est pour moi une joie, un honneur et une responsabilité", a-t-il déclaré. "Je veux remercier le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, grâce à qui tout a commencé; Nicolas Sarkozy, qui au nom de la France a appuyé avec force ma candidature; les ministres de l'Union européenne qui m'ont fait confiance et plus largement tous ceux qui m'ont apporté leur voix". Jeudi, le Brésil et l'Argentine avaient apporté officiellement leur soutien à DSK, qui s'est efforcé tout au long de sa tournée de ne pas apparaître comme "le candidat du Nord contre le Sud ou des riches contre les pauvres". Sur les rangs depuis début juillet, l'ancien ministre socialiste avait mis à profit les semaines précédant l'élection pour consolider sa candidature, notamment dans les pays en développement, à la rencontre de ses électeurs. Il avait aussi été adoubé par les Etats-Unis en toute fin de campagne, tandis que la Russie lui préferait Josef Tosovsky, candidat tchèque.

Il renonce à 2012

Par tradition, les Européens choisissent le directeur général du FMI, alors que les Américains désignent le président de la Banque mondiale, l'institution soeur, elle aussi née après guerre des accords de Bretton Woods. Agé de 58 ans, Dominique Strauss-Kahn est un économiste reconnu qui se veut le porte-drapeau de la social-démocratie : professeur d'économie et avocat d'affaires, ministre dans plusieurs gouvernements, ce polyglotte affiche une allure élégante et décontractée qui lui a souvent valu l'étiquette de dilettante, récusée par ses proches. Il est marié avec Anne Sinclair, et a publié plusieurs ouvrages dont le dernier, sorti en 2006, s'intitule "365 jours, journal contre le renoncement".

Le rival malheureux de Ségolène Royal aux primaires socialistes en France, s'est engagé - plus ou moins explicitement - à mettre entre parenthèses d'éventuelles ambitions pour la présidentielle française de 2012. Le président Nicolas Sarkozy a salué "une grande victoire pour la diplomatie française" après la nomination de Dominique Strauss-Kahn.

Une pause dans la réduction de la dette

  • Le déficit de l'Etat est prévu à 41,7 milliards d'euros pour 2008, selon le projet de loi de Finances 2008 présenté mercredi en conseil des ministres.
  • Le projet sera examiné la semaine prochaine par la commission des Finances de l'Assemblée nationale, l'examen en séance par les députés étant prévu à partir du 16 octobre.

Le gouvernement appuie sur la touche pause. Le très attendu projet de loi de Finances 2008 était présenté mercredi en conseil des ministres, moins d'une semaine après les déclarations de François Fillon, qui évoquait vendredi "la faillite sur le plan financier" de la France. Le projet 2008 prévoit notamment une réduction très marginale du déficit public et de la dette de la France en 2008, programmés respectivement à 2,3% et 64,0% de son produit intérieur brut (PIB), contre 2,4% et 64,2% prévus pour 2007.

Le déficit de l'Etat est prévu à 41,7 milliards d'euros pour 2008, en très légère baisse par rapport au déficit inscrit pour 2007 dans la loi de finances initiale (41,996 milliards). Pour cette année, le gouvernement prévoit de ramener le déficit de l'Etat à 38,3 milliards d'euros, soit plus de trois milliards de mieux que prévus dans la loi de finances initiale. "On est en légère réduction, ça veut dire qu'on n'est pas loin de la stabilité", a déclaré le ministre du Budget, Eric Woerth, en décrivant "un budget d'investissement et d'avenir".

Le total des dépenses du budget général sont prévues à 271,8 milliards d'euros pour 2008, dont 8,9 milliards au titre du "paquet fiscal", 800 millions pour le crédit d'impôt recherche et 2,9 milliards pour la réforme de la taxe professionnelle. Selon le projet de budget du gouvernement, le déficit des administrations publiques (Etat, Sécurité sociale et collectivités locales) est fixé à 2,3% du PIB en 2008, contre 2,4% en 2007, soit une très légère réduction. La dette de l'Etat est prévue à 64,0% du PIB en 2008, marginalement inférieure à celle de 2007 (64,2%).

De nouvelles franchises dès le 1er janvier

  • Alors que le déficit de la Sécu dérape, le gouvernement prévoit un plan d'économies pour 2008 pour renflouer les caisses.
  • Taxes sur les préretraites, franchises médicales et incitation à l'emploi des seniors sont au menu.
"En France, les dépenses de santé représentent 11% de notre PIB (Produit intérieur brut) contre 9% en moyenne dans les pays de l'OCDE", a souligné Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et de la Jeunesse et des Sports lors de la présentation des remèdes au dérapage des dépenses de santé. Cette année, le déficit atteindra 11,7 milliards d'euros sous l'effet, notamment, d'un creusement du déficit de la branche vieillesse, quand la branche maladie se porte un peu mieux. "Et le déficit se creuserait à 14 milliards d'euros en 2008 si nous ne faisions rien", a estimé Eric Woerth, ministre du Budget.

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, appelé barbarement PLFSS, prévoit donc de ramener le trou de la Sécu à 8,9 milliards d'euros l'an prochain. "Il faut donc aller chercher 4 milliards d'euros", a souligné Eric Woerth. Le budget de la Sécu est, lui, de 300 milliards d'euros. L'instauration de nouvelles franchises médicales dès le 1er janvier 2008 devrait rapporter 850 millions d'euros, selon les projections présentées lundi après-midi. Elles seront de 50 centimes par boîte de médicaments, 50 centimes par acte paramédical et 2 euros pour les transports sanitaires. Dans la limite de 50 euros par an. Les plus démunis (CMU et minima sociaux), les femmes enceintes et les enfants ne seront pas concernés par ces franchises. Ces recettes seront affectées au financement du plan Alzheimer et à la lutte contre le cancer.

Pas de facilité pour les préretraites

Autre source de recettes : la taxation, via la CSG et la CRDS sur les dividendes d'actions avec un an d'avance qui devrait rapporter 1,3 milliard d'euros. Le PLFSS s'en prend également aux préretraites en décidant de les taxer davantage pour en rendre l'utilisation moins aisée. "En France, seuls 37,6% des plus de 55 ans ont encore une activité contre 70% des Suédois", a rappelé Eric Woerth. La contribution sur les préretraites va donc passer de 24,5% à 50% : soit 80 millions de plus dans les caisses de la Sécu. Une contribution sur les mises à la retraite automatiques avant 65 ans sera instaurée. Gain attendu : 300 millions d'euros.

Enfin, le gouvernement compte sur les médecins eux-mêmes pour réduire les dépenses de santé. Ils auront des objectifs individuels en termes de prescription d'arrêt maladie ou de médicaments. Roselyne Bachelot a voulu rassurer les jeunes médecins : même si une meilleure répartition géographique est souhaitée, une négociation sera entamée et "aucun calendrier n'est arrêté".

Seul poste de dépense supplémentaire en 2008 : l'allocation à la garde d'enfant. Celle-ci sera revalorisée de 50 euros et passera à 425 euros par mois pour les ménages les plus modestes. Quant aux personnes âgées dépendantes, le PLFSS "accentue l'effort en direction des services de soins infirmiers à domicile. (...) Là où les créations de places s'élevaient à environ 4.000 par an entre 2004 et 2007, ce sont 6.000 places nouvelles qui seront créées chaque année en 2007 et en 2008".

Fillon ne veut pas de "remise à plat" complète du système

  • Le Premier ministre s'est déclaré "réticent" à une "remise à plat" totale du régime actuel des retraites en 2008.
  • Il a par ailleurs annoncé vouloir parvenir à l'équilibre du régime général des retraites en 2012.

Réformer les régimes spéciaux de retraites sans "remise à plat" totale du régime actuel des retraites en 2008. Ainsi le Premier ministre François Fillon souhaite procéder, répondant ainsi à ceux qui, comme le Medef, réclament "une vraie réforme". "Je voudrais avant tout écarter fermement une idée, agitée à chaque fois par tous ceux qui prétendent vouloir une ‘vraie réforme'. Ceux-là plaident pour la création d'un grand régime unifié de retraite, par points", a dit le Premier ministre dans un discours prononcé à l'occasion des 60 ans de l'Agirc, le régime de retraite complémentaire des cadres du privé. "Je suis très réticent, pour ne pas dire plus, sur cette remise à plat pour deux raisons", a-t-il dit : parce que "l'architecture de notre système, même si elle est exubérante, est le fruit de notre histoire" et est "un compromis".

Le Premier ministre a par ailleurs réaffirmé que le passage d'une durée de cotisation de 40 à 41 ans pour obtenir une retraite à taux plein s'étalera sur trois ans entre 2009 et 2012. "L'augmentation de la durée de cotisation à 41 ans n'est pas une option, elle est prévue par la loi", a redit le Premier ministre, ajoutant que des "ajustements" étaient probables pour le dispositif "carrières longues", qui donne la possibilité à ceux qui ont commencé à travailler tôt de partir à la retraite avant 60 ans, en raison du coût "important" de cette "mesure".

François Fillon a également annoncé vouloir parvenir à l'équilibre du régime général des retraites en 2012, alors que le déficit prévisible à cette date est actuellement estimé entre 8 et 10 milliards d'euros. "Nous avons trois horizons différents devant nous. Le premier, c'est le prochain rendez-vous, celui de 2012 : notre objectif doit être d'équilibrer le régime général". Le deuxième horizon, "c'est 2020, qui était la cible retenue en 2003", a poursuivi le Premier ministre, sans donner d'orientations précises. Enfin, "le troisième horizon", prévoit le chef du gouvernement, c'est "2025 ou 2030, la nouvelle cible à déterminer ensemble", a-t-il dit mais là aussi sans plus de précisions.

Sécu : le déficit plus lourd que prévu en 2007

  • Le déficit du régime général de la Sécurité sociale devrait s'élever à 11,7 milliards d'euros en 2007, soit presque 4 milliards de plus que ce qui avait été prévu.
  • Selon la Commission des comptes de la sécurité sociale, il devrait atteindre 12,7 milliards en 2008 sans mesures correctrices.
Roselyne Bachelot avait parlé dimanche de 12 milliards d'euros. Selon la Commission des comptes de la sécurité sociale, le déficit du régime général de la Sécurité sociale devrait finalement s'élever à 11,7 milliards d'euros en 2007. Ces chiffres ne tiennent toutefois pas compte des mesures contenues dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2008, telles les franchises médicales ou la taxation des préretraites, que le gouvernement a présenté lundi après-midi, et qui devraient ramener le déficit du régime général à 8,9 milliards d'euros, selon des sources concordantes.

Le Commission estime que le déficit de la branche maladie devrait être de 7,1 milliards d'euros en 2008, soit presque un milliard de plus qu'en 2007. Quant à la branche vieillesse, elle serait déficitaire de 5,7 milliards en 2008, après un déficit de 4,6 milliards cette année. La branche famille devrait elle être à l'équilibre en 2008, après un déficit de quelque 500 millions d'euros en 2007. Seule la branche accidents du travail - maladies professionnelles devrait être excédentaire de près de 100 millions d'euros, après un déficit d'environ 400 millions cette année.

Des évolutions contrastées

"Les trois grandes branches du régime général connaissent sur la période 2006-2008 des évolutions contrastées : creusement rapide du déficit de la Caisse nationale d'assurance vieillesse, retour à une augmentation modérée de celui de la Caisse nationale assurance maladie après une forte réduction entre 2004 et 2006", écrit la CCSS. La Commission note également "la résorption du déficit de la Caisse nationale des allocations familiales qui pourrait retrouver l'équilibre en 2008". Ces évolutions s'expliquent notamment par le ralentissement de la croissance des recettes qui, après avoir atteint 5,3% en 2005 et 5,8% en 2006, serait inférieure à 4% en 2007 et 2008.

La Commission s'est basée pour ses prévisions sur une hypothèse de croissance de 2 à 2,5% en 2008, comme dans le projet gouvernemental de loi de finances. Cet objectif est cependant jugé irréalisable par la plupart des économistes. Initialement, le déficit du régime général de la Sécurité sociale avait été estimé à 8 milliards d'euros pour 2007. Après les mesures de redressement adoptées en juillet, le gouvernement tablait sur un déficit du régime général de 11,6 milliards d'euros cette année. "Le solde du régime général ne devrait pas dépasser 10 milliards d'euros en 2008", s'est engagé le gouvernement auprès de Bruxelles.

Trois quarts des Français convaincus par Sarkozy

  • 76% des personnes interrogées par Opinion Way ont jugé le chef de l'Etat convaincant lors de son intervention télévisée de jeudi soir.
Nicolas Sarkozy jugé convaincant lors de son intervention télévisée de jeudi dernier. 76% des Français le pensent, selon un sondage réalisé par Opinion Way à paraître lundi dans Le Figaro. Seulement 23% des personnes interrogées ont estimé que l'explication de texte du président sur ses réformes, notamment sociales, avait été "plutôt pas" ou "pas du tout" convaincante.

Selon cette même enquête, une très large majorité des Français est favorable à la fusion entre l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) et l'Unedic (87%), à la réforme des régimes spéciaux de retraite (85%) ou au réaménagement des 35 heures en ouvrant la possibilité aux salariés de convertir leurs jours de RTT en argent (80%), trois réformes engagées par le chef de l'Etat. A l'inverse, leur soutien est nettement plus mesuré en ce qui concerne la réforme du mode de financement de la santé (57%) et la suppression des préretraites (51%), deux autres des chantiers ouverts par Nicolas Sarkozy.

Les PS est arrivé tellement bas !!!

Ils n'en peuvent plus les pauvres au PS, ils sont obligés encore une fois de critiquer, polémiquer, discréditer, salir, voir même injurier, mais tout cela on le savais déjà, c'était leur programme présidentiel.

Il n'ont, en ce moment, qu'une idée en tête (et oui, ils sont bornés) c'est que Nicolas Sarkozy est trop présent !!! Mais ça veut dire quoi ? Que Nicolas Sarkozy a été élu par les français pour dormir à l'élysée ? Soit disant, il en fait trop, mais je crois qu'il s'agit avant tout de mettre en oeuvre ses idées, lesquelles on été approuvé par les français. On ne veut pas mettre en place les idées de untel ou un autre mais celle du Président !!! Il est le seul ou presque à savoir en profondeur les détails de son projet, il doit participer à sa mise en oeuvre. Le Président n'est plus là pour regarder mais pour bosser comme tous le monde.

Mais le PS ne se fait pas assez remarqué alors il en rajoute, et dit que Nicolas Sarkozy est trop présent à la télévision !!! Et oui, il a le courage et la volonté de dire à tous le monde ce qu'il compte faire dans les prochains mois. Je crois qu'il n'y a rien de mal là dedans, cela sert aux français, cela fait avancer la France alors où est le problème ? Ben c'est simple, le PS ne veut qu'une chose c'est reculer, revenir aux bonnes vieilles méthodes de grand-mère où on cache tout, on passe tout son la table, on ne dit rien mais tout cela c'est du sectarisme. Mr Hollande est vraiment trop loin de la réalité pour comprendre tout ça, en ouvrant sa geule encore et encore il ne fait que discréditer son parti qu'il a déjà mener au fond du trou. Il saisi même le CSA pour se faire remarquer c'est dire où il en est arrivé : la jalousie pur et simple. Comme Villepin, un pauvre cré...ain.

Benoît Hamon : le syndrome du petit c...n

  • Benoît Hamon a estimé vendredi que le chef de l'Etat était atteint du "syndrome du petit homme". Contacté par LCI.fr, il "assume" cette formule.
Des réactions politiques à l'intervention de Nicolas Sarkozy jeudi soir sur TF1 et France 2, celle de Benoît Hamon a été la seule à franchir la ligne jaune, à en croire les réactions de nombreux internautes. Alors que François Hollande a dénoncé la "mystification" Sarkozy, le porte-parole du PS est allé loin dans la critique, en estimant vendredi que le chef de l'Etat était victime d'un complexe lié à sa taille. "En psychanalyse, c'est ce qu'on appelle le syndrome du petit homme, qui considère que tout ce qu'il fait est plus grand que tout ce qui est jamais arrivé", a-t-il déclaré. "En réalité, on n'a jamais assisté à une telle régression depuis la Libération, tant sur la question sociale que sur l'immigration", a ajouté Benoît Hamon.

Contacté par LCI.fr, le porte-parole du PS "assume" la formule. "Ce n'est pas une maladresse, c'est dit délibérément. J'essaie d'analyser le fait que Nicolas Sarkozy nous explique qu'il n'y a jamais eu de réforme sociale aussi importante que depuis la Libération. Je pense que ce n'est pas vrai. En psychanalyse, c'est un syndrome assez classique. Quant on manque de confiance en soi, il faut toujours qu'on en fasse des tonnes."

Et si certains y voient une attaque sur le physique ? "Cela n'a rien à voir avec le physique. Moi-même, je mesure 1m71 ! C'est un problème de comportement. Je ne fais pas de politique en fonction de la réaction de quinze internautes. C'est important mais j'analyse aujourd'hui la situation d'un homme qui occupe les médias et qui n'est critiqué en rien dans ses annonces. S'il faut choquer, ça ne me dérange pas de choquer quelques électeurs de droite. Et si des internautes de gauche considèrent que les réactions de la gauche sont plus problématiques que ceux qui vont faire des tests ADN aux immigrés, alors c'est grave. Tout cela participe de la bataille culturelle. Il faut remettre les choses à leur place."

Que cherche Villepin ?

Qu'arrive t-il à Dominique De Villepin depuis quelques semaines ? Il n'a que la critique à la bouche et accuse tous le monde de manipulation. Serait-il devenu parano ? Il est tellement louche ce personnage !
Il a probablement manipuler les autres mais il préfère dire qu'il est victime de manipulation. Etrange comme défence !!!
Il se croit tellement meilleur et plus haut que tous le monde qu'il ose déclaré ce vendredi qu'il a "laissé l'Etat dans une situtation meilleure qu'aujourd'hui". Mais bien sur tous le monde te crois Villepin mais le problème c'est qu'une grande partie d'entre nous te détestons encore plus de jour en jour. Je tiens à le dire que pour moi, la barre est arrivé très bas à votre égard !

Maud Fontenoy embarquerait dans l'équipe Fillon

  • Selon une source gouvernementale, la jeune navigatrice deviendrait secrétaire d'Etat à la jeunesse. Bernard Laporte aura lui le seul portefeuille des Sports.
La rumeur courait depuis quelques jours. L'information provient jeudi d'une source gouvernementale. Maud Fontenoy serait appelée à entrer dans le gouvernement Fillon fin octobre, comme secrétaire d'Etat à la jeunesse. Bernard Laporte entrera lui au gouvernement comme prévu après la Coupe du monde de rugby mais au seul portefeuille des Sports. Bernard Laporte sera "secrétaire d'Etat aux Sports. Ceci, même si la France perd son match de vendredi contre l'Irlande", ce qui signifierait son élimination de la Coupe du monde de rugby, a déclaré à l'AFP cette source. "Maud Fontenoy sera secrétaire d'Etat à la Jeunesse", a précisé cette même source.

La nomination de l'entraîneur du XV de France comme secrétaire d'Etat chargé de la Jeunesse et des Sports avait été annoncée le 19 juin lors de la composition du deuxième gouvernement de François Fillon. Cette annonce à l'avance, pour une entrée en fonctions fin octobre, après la Coupe du monde de rugby, était totalement inédite dans la vie politique française. Bernard Laporte avait assuré mercredi qu'il ne renoncerait pas à sa future fonction de secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports en cas de défaite contre l'Irlande vendredi soir. Il avait souligné avoir "longuement" parlé lundi avec Nicolas Sarkozy.

Les tests ADN adoptés... mais encadrés

Les députés ont adopté jeudi le projet de loi sur l'immigration et notamment l'amendement controversé de Thierry Mariani sur le recours aux tests ADN.
Mais ces tests n'ont été autorisés qu'à titre expérimental, jusqu'au 31 décembre 2010, et une commission d'évaluation sera mise en place.

Le vote a eu lieu aux premières heures de la journée, à 4h20 précisément, et en présence de 23 députés. Approuvé par l'UMP et le Nouveau Centre, rejeté par le PS, le PCF et les Verts, le projet de loi sur l'immigration a été adopté ce jeudi par l'Assemblée nationale. Examiné en urgence (une seule lecture par assemblée), le texte doit à présent être présenté au Sénat. Le PS a déjà annoncé qu'il en saisira le Conseil constitutionnel. Mesure la plus polémique, le texte durcit les conditions du regroupement familial en autorisant, à titre expérimental, le recours aux tests ADN pour prouver une filiation.

L'amendement controversé de l'UMP Thierry Mariani a été voté dans une version rectifiée par le gouvernement afin de mieux en encadrer la mise en oeuvre. Les tests ont été autorisés, à titre expérimental, jusqu'au 31 décembre 2010, pour les étrangers candidats au regroupement familial voulant apporter une preuve de leur filiation. L'examen génétique, facultatif et fait après consentement exprès du demandeur, lui sera remboursé si le visa est accordé. En outre une commission sera mise en place pour évaluer "annuellement les conditions de mise en oeuvre" du dispositif.

Origines raciales ou ethniques

Ce premier texte de Brice Hortefeux prévoit aussi la mise en place, dans le pays d'origine, d'une "évaluation de connaissance de la langue et des valeurs de la République". Ce test concerne toute personne de moins de 65 ans, y compris les conjoints, pour lequel "le regroupement familial est sollicité". Si le "test" est négatif, "l'autorité administrative organise une formation à l'issue de laquelle une nouvelle évaluation a lieu". Par ailleurs le niveau de ressources exigibles du demandeur a été augmenté. Autre dispositif controversé adopté avec l'accord de Brice Hortefeux : la levée de l'interdiction du recensement des origines raciales ou ethniques pour la conduite d'études sur "la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l'intégration".

Concernant le droit d'asile, l'Assemblée nationale a réduit d'un mois à 15 jours le délai de recours laissé à l'étranger devant la Commission de recours des réfugiés (CRR) après le rejet de sa demande d'asile. Par ailleurs le projet voté fait passer l'Office français des réfugiés et apatrides (OFPRA) de la tutelle du ministère des Affaires étrangères à celle du ministère de l'Immigration.

Le nouveau député des Hauts-de-Seine, Frédéric Lefebvre, ex-conseiller parlementaire de Nicolas Sarkozy, a présenté les deux seuls amendements qui ont été adoptés à l'unanimité. L'un crée un "fonds d'épargne de co-développement" et l'autre autorise la régularisation "à titre exceptionnel" de travailleurs immigrés dans des métiers ou des zones qui ont des difficultés de recrutement.

50.000 boursiers supplémentaires à la rentrée 2008

  • La ministre de l'Enseignement Supérieur a annoncé que le nombre d'étudiants boursiers allait augmenter de 10% à la rentrée prochaine.
  • Le montant des bourses pour les 100.000 plus défavorisés va augmenter de 4,5%.
L'heure de la rentrée a à peine sonné que la ministre de l'Enseignement Supérieur, Valérie Pécresse, annonce déjà, pour les boursiers, des mesures pour la rentrée 2008. Selon une communication qu'elle a faite lors du Conseil des ministres, le nombre d'étudiants boursiers va augmenter de 10% à la rentrée prochaine, passant de 500.000 à 550.000.

Les montants des bourses pour les 100.000 plus défavorisés d'entre eux vont pour leur part augmenter de 4,5%, soit autour de 150 euros. "Par cette mesure, nous toucherons une grande partie des familles non soumises à l'impôt sur le revenu, et qui ne bénéficient donc ni de la demi-part fiscale, ni de la réduction d'impôt pour frais de scolarité, mais qui ne pouvaient jusque-là prétendre à une aide directe de l'Etat", a précisé Valérie Pécresse.

Lors de la présentation d'"une nouvelle architecture pour le financement de la vie étudiante", la ministre a également annoncé qu'elle entendait simplifier le système d'attribution des bourses, aujourd'hui fondé sur 18 critères, en passant à "trois types de financement". Autre mesure annoncée : "pour toutes les familles non imposables, la création d'un dispositif 'Sésame' qui ouvre à leurs enfants le droit aux bourses de mobilité internationale et de mérite".

Emission "5 ans avec Nicolas Sarkozy" au complet dès ce soir

Les 2 dernières videos de l'émission "5 ans avec Nicolas Sarkozy" sur M6 seront disponible dès ce soir disponible
dans la rubrique "Campagne électorale".

Il y aura 6 videos concernant cette émission.
Pour ceux qui ne l'on pas vu, je vous la conseille, elle est superbe !!!

Sarkozy et la BCE : la guerre des mots

  • Dans l'avion qui le ramenait de Hongrie vendredi, le président s'en est pris à l'inertie de l'Eurogroupe et à la stratégie de la BCE face à la crise boursière.
  • Jean-Claude Trichet, aussitôt soutenu par certains membres de l'UE, ont aussitôt levé les boucliers. Autre sujet abordé par Nicolas Sarkozy : la croissance qu'il "veut à 3%" même si elle été revue à la baisse.

Le torchon brûle entre Nicolas Sarkozy et Jean-Claude Trichet. Devant quelques journalistes, le chef de l'Etat s'est laissé aller vendredi, lors du trajet de retour de sa visite en Hongrie, à quelques confidences et points de vue... pas vraiment partagés. Aussitôt ses propos rapportés par Le Monde (daté de dimanche/lundi), les réactions ne se sont pas faites attendre. Car ce n'est pas la première fois que le chef de l'Etat s'en prend à la BCE. Cette fois, il s'agit du rôle de la BCE dans la récente crise financière.

S'il approuve l'intervention de la BCE pour ramener le calme sur les marchés financiers tendus par la crise des crédits immobiliers à risque ("subprime") aux Etats-Unis, il juge "curieux d'injecter des liquidités sans baisser les taux". "On a fait des facilités pour les spéculateurs, on complique la tâche pour les entrepreneurs", affirme-t-il.

Sarkozy récidive sur la croissance

"Que la croissance soit à 1,9% ou 2,3%, au fond, cela ne change pas grand-chose car ce que je veux, c'est 3%". L'OCDE et la Commission européenne ont beau avoir révisé à la baisse les prévisions de croissance du PIB français pour 2007, respectivement à 1,8% et 1,9% au lieu de la fourchette de 2 à 2,5% retenue par les autorités françaises, Nicolas Sarkozy maintient son objectif de 3% de croissance pour la France. "De toutes façons, il faut faire les réformes pour gagner ce point de croissance", explique-t-il.

Mon Avis : Mr Trichet et l'Eurogroupe sont un peu collant sur les bords quand même, certes ils sont là pour veiller aux dérapages mais je crois qu'ils doivent prendre des décisions pour tous les pays de l'UE et non pas pour quelques uns comme l'Allemagne très souvent. En ce moment, ils en veulent à la France parce qu'ils ne comprennent pas que pour retrouver la croissance nous devront forcément passer par des dépenses. Je pensais qu'ils s'y connaissaient un peu plus en stratégie économique !!!

Al Qaïda appelle à égorger 2 journalistes Suédois !

Le chef d'un groupe irakien proche d'Al Qaïda a mis à prix 100.000 dollars la tête du dessinateur suédois Lars Vilks, auteur d'une caricature représentant la tête du prophète Mahomet greffée sur le corps d'un chien, animal considéré comme impur par les musulmans.


Il offre également 50.000 dollars à quiconque tuera le rédacteur en chef du quotidien Nerikes Allehanda, qui a publié le mois dernier ce dessin, et menace de s'en prendre à de grandes compagnies suédoises comme Ericsson, Volvo ou Ikea si Stockholm ne présente pas des excuses aux musulmans du monde entier.

"A compter de cet instant, nous appelons à faire couler le sang de ce Lars qui a osé insulter notre Prophète (...) Au cours de ce mois de grande munificence (du ramadan), nous annonçons une récompense de 100.000 dollars pour la personne qui tuera ce criminel infidèle", déclare Abou Omar al Baghdadi, chef de l'organisation de l'Etat islamique en Irak, dans une cassette audio diffusée samedi sur internet.

"La récompense sera portée à 150.000 dollars s'il est égorgé comme un agneau", précise le dirigeant islamiste.

Mon Avis : Je suis outré par des gens aussi incultes, ils nous font honte à nous les hommes qui en principe sont dotés d'un cerveau. Je vois ici que certains n'en non pas et je parle bien sûr de ces abrutis d'Al Quaïda. La liberté d'expression et l'humour, il ne connaise pas, normal pour eux seul les armes et le sang compte. Honte à eux !!!

Réforme des régimes spéciaux : 2/3 des Français sont pour

  • Selon un sondage CSA, 23% des Français ne sont pas favorables à une telle réforme, contre 32% il y a un an.
  • Les salariés du public sont 62% à se déclarer favorables à la réforme, contre 53% en 2006.

68% des Français sont favorables à une réforme des régimes spéciaux de retraite pour les rapprocher du régime général, soit une progression de 9 points en un an, selon un sondage CSA pour iTélé et Le Parisien. Selon le sondage, 23% des Français ne sont pas favorables à une telle réforme, contre 32% il y a un an.

27% des personnes interrogées sont "tout à fait favorables" à la réforme et 41% "plutôt favorables". 14% y sont "plutôt opposées" et 9% "tout à fait opposées". 9% ne se prononcent pas. Les salariés du public sont 62% à se déclarer favorables à la réforme (53% en 2006). L'écart se réduit avec les salariés du privé qui se disent à hauteur de 68% favorables (63% en 2006).

Régimes spéciaux : Raffarin se méfie de la méthode Fillon

  • Convaincu qu'elle ira à son terme, l'ex-Premier ministre appelle le gouvernement à la "concertation" pour mener la réforme des régimes spéciaux de retraite.
  • "On ne décrète pas des réformes sociales, il faut discuter", prévient-il.
Le discours sonne comme une mise en garde. L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a appelé vendredi le gouvernement à la "concertation" pour mener à bien la réforme des régimes spéciaux de retraite, tout en se disant convaincu qu'elle irait à son terme. "On ne décrète pas des réformes sociales, il faut discuter", a-t-il déclaré lors d'un débat au forum citoyen de Libération à Grenoble, même si "le gouvernement a raison de vouloir aller vite".

"La réforme des régimes spéciaux aura lieu", a-t-il cependant assuré, en se disant "très sensible à ce qu'on regarde entreprise par entreprise comment les réformer". "Il faut négocier, parler, notamment avec la CFDT qui est le grand syndicat qui a participé à l'élaboration de la réforme de 2003. On ne pourra pas faire la réforme de 2008 sans une forte participation de la CFDT", a déclaré à l'intention du gouvernement Fillon l'ancien Premier ministre, qui fut le maître d'oeuvre de la réforme des retraites de 2003 lorsqu'il était à Matignon.

En rappelant que la contrepartie de la réforme de 2003 avait été de permettre aux salariés ayant commencé à travailler à 14 ou 16 ans de pouvoir partir plus tôt à la retraite, Jean-Pierre Raffarin a souligné que pour celle de 2008, qui devrait faire passer la durée de cotisation de 40 à 41 ans, "il faudrait voir quelles seront les contreparties sociales de cet effort". "Il faudra voir comment on intègre la pénibilité du travail dans le débat", a-t-il souligné.

La TVA sociale devra attendre

  • La ministre de l'Economie Christine Lagarde estime que la mesure n'est "pas propice" actuellement, en raison de la faiblesse de la croissance.
  • François Fillon a lui demandé au Conseil économique et social de rendre ses conclusions sur le dossier "avant la fin de l'année".
La TVA sociale attendra. Ainsi la ministre de l'Economie Christine Lagarde a-t-elle tranché après la remise du rapport sur le sujet par Eric Besson. "En tant que telle, en l'état de la croissance et sans un accompagnement ferme en matière de maintien des prix, (elle) ne serait pas propice en ce qu'elle serait facteur d'inflation et probablement peu créatrice d'emplois", a estimé la ministre, ajoutant toutefois que la TVA sociale restait "une piste opportune".

Après des semaines de discussion, le secrétaire d'Etat à la prospective et à l'évaluation des politiques publiques, Eric Besson, a remis mardi son rapport sur la TVA sociale au Premier ministre François Fillon. Dans ce rapport, il regrette que le débat ait été "mal engagé" et "le problème mal posé". "Pour être à la hauteur d'un tel enjeu, il nous faut redéfinir les termes du débat. Il nous faut élargir la discussion. Il nous faut être plus ambitieux", écrit Eric Besson, suggérant la saisine du Conseil économique et social pour piloter la concertation.

Le Conseil économique et social saisi

Une décision que le Premier ministre François Fillon a annoncé peu après la rendue du rapport très attendu. "Une réforme d'ampleur du mode de financement de la protection sociale au regard de la problématique du coût du travail ne saurait être envisagée sans associer de façon étroite les partenaires sociaux, qui ont la responsabilité de la gestion des organismes sociaux", écrit le Premier ministre dans un communiqué.

François Fillon a donc demandé mardi au Conseil économique et social de lancer la concertation sur la "TVA sociale" et de rendre ses conclusions sur le dossier "avant la fin de l'année". Mais pour Eric Besson, il ne s'agit pas d'enterrer le projet. "Ce n'est pas un enterrement mais une volonté de débat", a-t-il déclaré mardi sur Europe 1.

De son côté, la gauche dénonce une mesure "antisociale" qui conduirait à une augmentation des prix et pénaliserait les consommateurs les plus modestes. Ses défenseurs, patrons en tête, y voient au contraire un effet positif pour la compétitivité grâce à l'allègement du coût du travail et à la taxation des produits importés.

Nicolas Sarkozy accueille Nelson Mandela à Orly

  • L'ancien président sud-africain a été reçu à sa descente d'avion par le chef de l'Etat. Un fait "exceptionnel" selon l'Elysée.
Nelson Mandela, l'ancien président sud-africain, a été accueilli lundi après-midi par le président Nicolas Sarkozy à sa descente d'avion à l'éroport d'Orly. Selon l'Elysée, le fait que Nicolas Sarkozy aille chercher lui-même Nelson Mandela à l'aéroport, alors que ce dernier n'est plus chef d'Etat et effectue en France une visite privée, est un fait "exceptionnel".

Visiblement fatigué, Nelson Mandela s'appuyait sur une canne pour marcher, son épouse à ses côtés. Le président l'a accompagné jusqu'à son hôtel, dans le centre de Paris, avant de regagner l'Elysée.

"Le président de la République a tenu à rendre un hommage particulier au grand combattant de la liberté qu'est Nelson Mandela en venant l'accueillir à son arrivée à Paris", a expliqué le porte-parole de l'Elysée, David Martinon. "Nelson Mandela a incarné la lutte de tout un peuple et sonaction a largement débordé les frontières de l'Afrique du Sud. Elle est devenue un exemple et un modèle en démontrant que la tolérance et le pardon pouvaient avoir raison de l'oppression et de la violence."

Naissance annoncée d'un géant de l'énergie français

  • GDF et Suez ont diffusé lundi matin, avant l'ouverture de la Bourse de Paris, un communiqué commun officialisant leur accord en vue d'une fusion.
  • Les deux groupes tiendront une conférence de presse à 14h30 retransmise en direct sur LCI.fr.
Après des mois de tractations, la fusion entre le groupe privé d'énergie et d'environnement Suez et le groupe public Gaz de France semble sur les rails. Alors que le conseil d'administration de Suez a donné son accord dimanche soir à la fusion, les deux groupes ont diffusé lundi matin un communiqué commun annonçant leur projet de mariage, avant l'ouverture de la Bourse de Paris.

Le nouvel accord modifie les parités d'échange d'actions du projet initial et prévoit la cession des activités dans l'eau et la propreté de Suez. Ce pôle de Suez sera mis en Bourse "au même moment que la fusion, par un transfert de titres", affirmait dimanche soir un représentant des cadres CGT de Suez France. Quant au groupe issu de la fusion, baptisé GDF-Suez, il sera détenu à plus de 35% par l'Etat. François Fillon a même évoqué lundi matin une participation de l'Etat de "plus de 40%". Centré sur l'énergie, le nouveau groupe aura des positions fortes dans l'électricité en Belgique et dans une moindre mesure en France et sera l'un des leaders mondiaux du gaz naturel liquifié. Une fois le pôle environnement filialisé, GDF-Suez sera en tout cas le numéro quatre mondial de l'énergie, derrière Gazprom, EDF et l'Allemand EON.

Une fusion effective "au cours de l'année 2008"

Le projet doit encore être approuvé par les actionnaires en assemblée générale. Les représentants des salariés seront consultés et la commission européenne devra confirmer son accord. Les deux groupes prévoient une fusion "dans les meilleurs délais, au cours de l'année 2008". Gérard Mestrallet sera PDG de GDF Suez, poste qu'il occupe actuellement chez Suez. Selon le communiqué commun diffusé lundi matin, il "dirigera en tandem" le nouveau groupe avec Jean-François Cirelli, actuel PDG de GDF, qui aura les titres de vice-président et directeur général délégué.

La nouvelle parité a été fixée à 22 actions Suez pour 21 GDF, soit une action Suez pour 0,9545 action GDF. Dans le projet initial, l'échange se faisait sur la base d'une action Suez pour une action GDF, auquel s'ajoutait versement d'un dividende exceptionnel d'un euro aux actionnaires de Suez. Dans l'optique de résoudre ce problème de valorisation (Suez valait vendredi plus de 54 milliards d'euros, contre 36 milliards pour GDF), la présidence de la République insistait pour que Suez cède la majorité de son pôle environnement. Gérard Mestrallet a néanmoins obtenu que le nouveau groupe conserve une minorité de blocage. Suez cédera donc à ses actionnaires 65% de son pôle, qui sera introduit en Bourse.

Attali vise 5% de croissance

  • Nommé jeudi par Nicolas Sarkozy à la tête d'une commission pour retrouver le chemin de la croissance, il promet qu'il ne produira pas "un rapport de plus".
  • Il dit vouloir "créer les conditions d'un choc, inventer des propositions aussi audacieuses que possible".
Alors que le gouvernement table pour 2008 sur une croissance l'économie française de 2,5%, Jacques Attali et sa commission sont chargés de trouver des solutions pour faire mieux. Nommé jeudi par le président à la tête de cette commission baptisée "pour la libération de la croissance française", l'ex-conseiller de François Mitterrand, livre pour la première fois son regard sur sa nouvelle mission, dans une interview au Journal du Dimanche.

Son objectif, dit-il, est d'atteindre une croissance à 5%. Pour ce faire, Jacques Attali veut "créer les conditions d'un choc, inventer des propositions aussi audacieuses que possible". Et derrière ces mots, pas questions de livrer "un rapport de plus", promet-il. "Le monde enregistre une croissance moyenne de 5% l'an depuis plusieurs années. Il n'y a aucune raison que la France et l'Europe soient à 2% ou 2,5%", conclut-il.

Chavez veut obtenir une preuve de vie d'Ingrid Betancourt

Le président du Venezuela Hugo Chavez a aussi annoncé vendredi qu'à la demande du président français Nicolas Sarkozy, il "s'efforce d'obtenir une preuve de vie" de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt. "Sarkozy m'a demandé de l'aider à obtenir une preuve de vie d'Ingrid Betancourt", a déclaré Hugo Chavez.

Jeudi à Paris, le ministre français Bernard Kouchner a jugé "très inquiétant" l'absence d'informations sur le sort d'Ingrid Betancourt et a évoqué des contacts pour tenter, en vain jusqu'à présent, d'avoir des nouvelles de l'otage. Enlevée le 23 février 2002, Ingrid Bétancourt fait partie des 45 otages que la guérilla entend échanger, dans le cadre d'un accord humanitaire, contre quelque 500 rebelles emprisonnés.

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