NOUVEAU SITE EN PREPARATION
Ce blog est suspendu

Ont-ils un coeur ?

  • La justice, qui a ouvert une enquête pour tentative d'homicide, pense pouvoir retrouver les auteurs des tirs qui ont blessé deux policiers lundi à Villiers-le-Bel.
  • François Fillon a annoncé mercredi que l'"effort" sera maintenu pour garder le calme à Villiers-le-Bel. Mardi soir, 1.000 policiers étaient mobilisés sur place.
Un accident de la route !

Comment un accident de la route, ce qui arrive tous les jours en France, a t-il pu déclencher une telle violence ? La réponse est impossible puisque les actes sont incompréhensibles ! La première chose que l'on fait quand on perd quelqu'un dans un accident n'est pas en principe de tout casser, tout bruler mais de se receuillir dans le calme.

Pourquoi une telle violence ?

Au lieu d'expliquer ce phénomène par la misère sociale, on devrait chercher la première raison qui conduit ces jeunes a de tels actes. Il s'agirait plus particulièrement du problème de l'éducation par des parents irresponsables. Peut-être faut-il préciser que les jeunes qui ont commis ces actes avaient entre 10 et 20 ans ! Comment un jeune de 10 ans se trouve dehors à 21 heures en train d'affronter des flics ? Les parents sont-ils conscients, sont-ils responsables ?

Tirer sur fonctionnaire de police / Attaquer des pompiers : UNE HONTE

Un fonctionnaire de police, un pompier est avant tout une personnes comme les autres qui a une famille, des enfants, une vie et un boulot qu'il aime. Le policier fait respecter l'ordre, le pompier sauve des vies. Comment peut-on, quand on a un coeur, tirer sur des gens qui font simplement leur métier ?
Une polière qui ne retrouvera pas l'usage de son bras, un policier qui a perdu un oeil, plus 82 autres blessés : c'est déjà un triste bilan. Une chose est sûr, les jeunes qui ont fait cela n'ont en aucun cas valorisés leurs cités, leurs origines et encore moins légitimés leurs révoltes. C'est leurs problèmes, mais je crois pertinament qu'ils se trompent de cible et qu'une réflexion de leurs parts serait utile. Je suis certain et cela à 100% qu'ils ont simplement augmenté la haine des banlieus, la peur de l'immigration chez certaines personnes. Mais ces jeunes ont-ils un cerveau pour y réfléchir ?

Que faire ?

Certes, il y a un problème dans les banlieus, personne ne dira le contraire mais comment peut-on avoir envie de s'en occuper quand une partie des habitants imposent leurs lois et veulent la guerre. Pourquoi demain on irai construire une bibliothèque en banlieus alors qu'il y a un risque 100 fois plus important qu'elle parte en fumée dans quelques années que dans les autres quartiers ? Doit-on encore mettre de l'argent dans de tel endroit ? C'est triste à dire mais la question se pose vraiment, que va t-on gagner à investir dans ces banlieus ?

Les Chinois craignent de perdre une bataille face à Sarkozy

  • Interview - Jean-Vincent Brisset, chercheur à l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques, décrypte les enjeux du voyage du chef de l'Etat en Chine, de dimanche à mardi.
  • Il souligne notamment que les dirigeants communistes regardent d'un œil inquiet le rôle de Sarkozy dans la relance de l'UE et son rapprochement vers les Etats-Unis.
Comment les Chinois ont-ils suivi le début de mandat de Sarkozy et qu'attendent-ils de son voyage ?
Jean-Vincent Brisset : Cette visite d'Etat à l'un des membres du Conseil de sécurité de l'Onu est tout d'abord une étape obligée. Sarkozy connaît Brown et Bush, il est allé en Russie voir Poutine. Il ne lui restait plus que la Chine. Il s'agit donc d'une présentation mutuelle dont il ne faut pas attendre grand-chose sur le fond, sauf si Sarkozy choisit l'affrontement sur les sujets économiques comme la monnaie, les quotas ou les importations.

Sarkozy entend justement parler des "sujets qui fâchent". Est-ce que cela s'accorde à la mentalité chinoise ?
Jean-Vincent Brisset : Les dirigeants chinois ne font pas trop la différence entre Sarkozy et Chirac. Mais paradoxalement, il a plus de chance d'obtenir des résultats que son prédécesseur car les Chinois ne respectent que la force. Etant donné que Sarkozy agit généralement plus dans une logique de rapport de force que de claques dans le dos, il ne risque pas de se faire rouler dans la farine comme c'était le cas avec Chirac. Vu son caractère, il supporterait ainsi mal que les Chinois continuent de tricher face à l'Europe comme c'est le cas sur plusieurs sujets, diplomatiques ou économiques -Soudan, nucléaire iranien, jouets...

Les dirigeants chinois craignent notamment Sarkozy car il a à la fois permis de relancer l'Europe et qu'il a choisi de se tourner vers les Etats-Unis, contrairement à Chirac. Ils savent qu'il est influent en Europe. Ils ont peur d'une alliance avec Angela Merkel qui permettrait à l'UE de se mettre sur une seule et même ligne face à eux, puis ensuite un ralliement à la politique américaine. En fait, depuis toujours, les Chinois ont peur, à tort ou à raison, que se forme une alliance occidentale à leurs dépens.

Quels sont ces sujets qui fâchent ?
Jean-Vincent Brisset : Ce sont surtout les sujets économiques. Le principal concerne la valeur du yuan. Si la visite se passe bien et qu'il n'y a pas de choc frontal, les Chinois devraient annoncer une petite réévaluation. Ensuite, il est fort probable que le problème de la contrefaçon, dont 70% provient de Chine, soit mis sur la table afin de défendre la propriété intellectuelle.

Pour la forme, le Darfour et le rôle de la Chine dans la crise -et plus globalement sa présence en Afrique en général- seront évoqués via une belle déclaration de principes. C'est aujourd'hui un passage obligé, comme l'étaient les Droits de l'Homme auparavant. Pour ces derniers, le copier-coller de la déclaration est sûrement toujours disponible à l'ambassade de la France. On nage sur ce point en plein dans le cynisme politique. Sarkozy devrait laisser aussi planer l'ombre de menaces sur le dossier nucléaire iranien.

L'un des thèmes de la visite est l'environnement. Les Chinois seront-ils réceptifs aux demandes de la France ?
Jean-Vincent Brisset : Sarkozy aborde le sujet car la France est le bon élève, c'est donc facile d'en parler et qu'il doit le faire s'il ne veut pas être critiqué par Nicolas Hulot à son retour. Mais c'est là encore plus une figure de style qu'autre chose.

Est-ce une manière de ne pas braquer les Chinois alors que la visite doit permettre de leur vendre des contrats (ndlr : une quarantaine de patrons français accompagnent Nicolas Sarkozy) ?
Jean-Vincent Brisset : En partie. Il faudra néanmoins relativiser les annonces qui vont être faites d'ici mardi. Elles sont parfois très différentes du nombre de pièces achetées ensuite dans les secteurs concurrentiels comme les avions ou la construction de centrales nucléaires. La vente de contrats doit aussi être interprétée en tenant compte de la mentalité chinoise. Généralement, quand les Chinois ont peur de vous, ils vous achètent des contrats.

La fin de la grève se profile

  • La grève à la SNCF et à la RATP devrait toucher à sa fin vendredi, après le vote d'une majorité d'assemblées générales en faveur de la reprise du travail.
  • Pour vendredi, la RATP annonce 70% des métros, un trafic quasi normal sur la ligne A du RER et 75% des bus.

La reprise est désormais un fait. A la mi-journée, la direction de la RATP notait une "très nette tendance à la reprise du trafic", après le vote de plusieurs assemblées générales en faveur de la reprise du travail. Même chose à la SNCF, où, Grégory Roux, secrétaire fédéral de la CGT-cheminots, "la suspension du mouvement est quasi unanime avec 99% de votes des assemblées générales en faveur de la reprise dans l'idée de peser sur les négociations qui se sont ouvertes à la SNCF".

Résultat, le trafic devrait peu à peu revenir à la normale. Pour vendredi, la RATP annonce 70% des métros, un trafic quasi normal sur la ligne A du RER et 75% des bus. A la SNCF, le trafic reviendra progressivement à la normale vendredi, et sera quasi normal ce week-end, avec notamment le retour du trafic TGV habituel sur les destinations Paris-Province, un Corail sur trois et 2 TER sur 3 (voir toutes nos prévisions).

"Accélérer la dynamique de reprise du trafic"

Mercredi soir, la présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, avait estimé, dans un climat d'abord alourdi par des actes de vandalisme sur le réseau TGV, que les négociations allaient permettre d'"accélérer la dynamique de reprise du trafic". La CFTC et la CGC cheminots - minoritaires à la SNCF - avaient dans la foulée appelé à la reprise du travail. Sud-Rail, 2e syndicat, avait en revanche réaffirmé son opposition à la reprise, maintenant son exigence d'un retrait pur et simple de la réforme des régimes spéciaux de retraite. A la RATP, signe de ce déblocage, le vote de la reprise du travail, jeudi, en assemblées générales par les agents des lignes A et B du RER, cette dernière étant bloquée entièrement depuis le 14 novembre.

Sud-RATP a toutefois prévenu jeudi qu'elle déposerait dès vendredi des nouveaux préavis pour pouvoir reprendre la grève "aux alentours des 18 ou 20 décembre", à la fin des négociations, si elle le jugeait nécessaire. "C'est une suspension de la grève", a mis en garde le syndicat. De son côté, la CGT Cheminots a affirmé jeudi qu'elle placera les négociations sur la réforme du régime spécial de retraite qui se sont ouvertes mercredi à la SNCF "sous le contrôle des cheminots" et qu'elle "sollicitera leur intervention" si nécessaire.

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s'est en tout cas réjoui que la reprise du travail "s'affirme sur le terrain" et que "la logique de négociation l'emporte". "Tout est discutable dans ces tables rondes, mais on ne revient pas sur le principe de la réforme", c'est-à-dire l'allongement de la durée de cotisation à 40 ans, la décote et l'indexation des pensions sur les prix, a prévenu le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau. A la SNCF, les négociations doivent reprendre le 29 novembre et durer jusqu'au 18 décembre ; à la RATP, elles reprennent lundi et dureront jusqu'au 13 décembre.

Chavez "limogé" par la Colombie

  • Le président colombien reproche au président vénézuélien de ne pas l'avoir consulté directement pour obtenir des informations sur les otages des FARC.
  • Nicolas Sarkozy a demandé chef d'Etat colombien de "maintenir le dialogue" avec Hugo Chavez.
Le président colombien Alvaro Uribe a mis fin mercredi de manière inattendue aux efforts de médiation d'Hugo Chavez pour obtenir la libération des otages détenus par les Farc, dont Ingrid Betancourt. Uribe reproche à Chavez d'avoir outrepassé ses attributions, en s'entretenant directement avec le chef de l'armée colombienne, lui demandant des informations sur les otages.

Il a ainsi enfreint un accord passé avec Uribe, selon lequel seuls les deux présidents discuteraient du dossier. "C'est un important recul pour un éventuel échange d'otages, mais Uribe n'avait pas le choix", a estimé Pablo Casas, un analyste du groupe de réflexion Sécurité et démocratie. "On ne peut accepter que le président d'un autre pays demande directement des informations à votre plus haut gradé. C'est complètement contraire au protocole", a-t-il ajouté. La décision est tombée alors qu'Uribe decrivait encore mercredi soir la médiation du président Chavez comme le meilleur espoir de libération des otages des Farc.

La preuve de vie s'éloigne

Cette décision douche les espoirs placés par les familles des otages, dont les proches d'Ingrid Betancourt. "C'est dramatique", a déclaré jeudi Fabrice Delloye, ex-mari de d'Ingrid Betancourt. "Quelle que soit la personnalité" d'Hugo Chavez et de la sénatrice Piedad Cordoba, ces médiateurs étaient "des personnalités incontournables pour arriver dans les prochains mois à un accord humanitaire" pour régler le sort des otages et "à un accord de paix". "Le monde entier en est témoin : Uribe est un homme extrêmement difficile, capable de changer d'idées du jour au lendemain", a-t-il ajouté. "Il montre qu'il ne veut pas trouver une solution pacifique et ne veut pas que nos otages rentrent", a-t-il accusé. La soeur d'Ingrid Betancourt est en route pour la Colombie, pour tenter de persuader le président colombien de revenir sur sa décision. De son côté, Nicolas Sarkozy a demandé au président colombien de "maintenir le dialogue" avec Hugo Chavez.

Hugo Chavez avait été invité en août par la Colombie à tenter d'obtenir un accord d'échange entre les otages de la rébellion et des guérilleros emprisonnés. Alvaro Uribe lui avait donné lundi jusqu'à la fin de l'année pour réussir sa médiation. En début de semaine à Paris, le président vénézuélien avait affirmé que les Farc apporteraient bientôt "une preuve de vie" d'Ingrid Betancourt. La sénatrice franco-colombienne a été enlevée en février 2002 par les rebelles marxistes qui n'ont fourni aucune preuve qu'elle est encore en vie depuis 2003.

Grèves : des méthodes de lâches !

  • La Fgaac, syndicat qui ne participe pas à la grève, fait part "d'atteintes à l'intégrité des personnes et des biens" de certains de leurs militants.
  • "La déontologie syndicale risque de beaucoup souffrir de ces comportements indignes qui ne relèvent pas de notre culture cheminote", souligne le syndicat.
Insultes, intimidations, pressions... La Fédération générale autonome des agents de conduite (Fgaac) dénonce mercredi le comportement de certains cheminots grévistes. Le syndicat, qui ne participe pas au mouvement de grève actuel et a entamé des négociations séparées avec la direction de la SNCF dès le 18 octobre, fait part "d'atteintes à l'intégrité des personnes et des biens" de certains de leurs militants.

Le syndicat cite notamment des témoignages d'adhérents selon lesquels des individus "les ont insultés, crevé les pneus de leurs voitures, vandalisé les cadres d'affichage, souillé leurs casiers, uniquement parce que nous osions ne pas penser comme eux". Pour la fédération, "ils ont utilisé des méthodes de voyous et l'intimidation a été leur seule argumentation. Pire des actes susceptibles de mettre en péril la sécurité des circulations ont été commis mercredi, remettant en cause les fondamentaux de notre entreprise".

Selon la Fgaac, "certains individus qui n'acceptent pas le principe même de la négociation s'en prennent à ceux qui travaillent". "La déontologie syndicale risque de beaucoup souffrir de ces comportements indignes qui ne relèvent pas de notre culture cheminote" souligne le 2e syndicat de conducteurs de la SNCF.

Violent incendie à Paris : 2 pompiers décédés

  • Les deux hommes avaient été ensevelis sous un mur qui s'est effondré à la suite de l'incendie d'un garage.
Le pompier qui avait pu être sorti vivant des décombres d'un garage automobile à la suite d'un incendie, est décédé dans la nuit à l'hôpital, a annoncé samedi matin la préfecture de police de Paris quelques heures après l'annonce du premier pompier décédé. "Il est décédé à l'hôpital à 06H30 des suites de ses blessures", a déclaré la préfecture de police de Paris, sans donner d'autres précisions dans l'immédiat. Ce pompier, qui se trouvait dans un état grave, avait été dégagé le premier des décombres après neuf heures d'efforts, dans un contexte rendu dangereux par l'enchevêtrement de tôles et de béton dans le garage automobile, selon un porte-parole des pompiers.

A l'annonce du décès du premier homme, François Fillon avait exprimé ses condoléances à la famille de la victime. "Cette mort tragique rappelle à chacun d'entre nous que les sapeurs pompiers courent les plus grands risques pour l'accomplissement de leur devoir, partout sur le territoire", a expliqué le Premier ministre. "Ils méritent l'estime et le respect de chacun. Nous devons leur en être profondément reconnaissant", a-t-il ajouté.

200 pompiers

Les deux pompiers avaient été ensevelis sous un mur qui s'est effondré à la suite de l'incendie d'un garage, situé 16 rue Riquet, dans le XIXe arrondissement à Paris. L'incendie s'est déclaré vers 17 heures pour une raison inconnue. Le bâtiment, d'une superficie de 600 m2 au sol, était "totalement embrasé sur cinq étages" à l'arrivée des pompiers. "Des équipes de reconnaissance avaient aussitôt été engagées mais trois des cinq étages du bâtiment se sont alors écroulés prenant au piège, sous les décombres, une équipe de deux hommes", selon M. Cros.

La préfecture de police a déclaré de son côté que l'incendie avait provoqué l'explosion d'un véhicule dans le garage automobile. Deux cents pompiers munis de 10 lances à incendie sont parvenus à maîtriser le feu en "moins de deux heures", selon M. Cros, empêchant également les flammes de se propager aux immeubles adjacents, abritant des habitations et des bureaux.

Enquête

La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et le préfet de police de Paris Michel Gaudin se sont rendus sur place vers 18 heures et sont restés une partie de la soirée. La 2ème DPJ (Division de la Police judiciaire) a été saisie de l'enquête "pour définir exactement les circonstances de l'incendie", selon un officier de presse de la préfecture de police (PP).

La première adjointe du maire de Paris, Anne Hidalgo, s'est également rendue sur place. "La ville de Paris a ouvert une école à proximité pour y accueillir les personnes résidant près du garage qui ne peuvent pas se rendre chez eux en raison du périmètre de sécurité", a-t-on précisé à la mairie de Paris.

Nicolas Sarkozy au Parlement de Strasbourg

Nicolas Sarkozy en visite au Parlement européen

  • Mardi 13 novembre, Nicolas Sarkozy a exposé au Parlement européen les priorités de la Présidence française de l'Union qui débutera le 1er juillet 2008. Cette visite officielle du chef de l'Etat à Strasbourg a été l'occasion de souligner les défis auxquels l'Europe est confrontée aujourd'hui mais aussi de défendre les réformes entreprises en France.
Prendre en compte les préoccupations des citoyens européens

Lors de son intervention devant les députés européens, réunis à Strasbourg en session plénière, Nicolas Sarkozy a mis l'accent sur l'importance de tenir compte des craintes des citoyens européens.

Revenant sur les "non" français et néerlandais, le Président de la République a constaté que l'Europe était devenue "une machine" pour "des millions d’hommes et de femmes en Europe qui s’étaient mis à désespérer de l’Europe parce qu’ils avaient le sentiment qu’elle ne les protégeait plus, qu’elle était devenue indifférente aux difficultés de leur vie, qu’elle ne s’adressait plus à eux."

Pour le Président français, l'Europe ne doit pas être perçue comme une menace contre les identités mais comme une protection. "[Ce] mot ne doit pas être banni", a souligné le chef de l'Etat.

Nicolas Sarkozy a aussi salué la diversité européenne, la "plus grande richesse" des citoyens européens, et également la pluralité politique pour la démocratie européenne.

Le chef de l'Etat a défendu l'extension du vote à la majorité dans le Traité modificatif, expliquant que "l'unanimité [est] le système qui permet à quelques uns d’imposer leur loi à tous les autres". Le Président français a rappelé qu'il n'y aurait pas de référendum en France sur le traité, puisqu'il avait "été autorisé par le peuple français à faire ratifier le traité par le Parlement".

Les priorités de la Présidence française

Bien que rejetant toute notion de protectionnisme économique, Nicolas Sarkozy a évoqué la nécessité de débattre de la préférence communautaire, de doter l'Europe de moyens pour faire face à la concurrence déloyale, au dumping, et d'assurer l'indépendance énergétique et alimentaire.

Le Président français a également souligné le rôle de l'Europe "dans la nécessaire moralisation du capitalisme financier". "Tous ces sujets seront au cœur des priorités de la Présidence française", a-t-il indiqué.

Si le chef d'Etat a souligné qu'il était nécessaire pour l'Union de se doter de moyens de protection dans l'économie mondiale, le Président a également évoqué la nécessité de mettre en place des moyens pour assurer sa défense. "Comment l'Europe pourrait-elle être un facteur de paix et d'équilibre si elle n'était pas capable d'assurer elle-même sa défense ?", s'est interrogé Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat a ainsi exprimé sa volonté de voir la présence de la France renforcée au sein de l'OTAN, à condition qu'une politique européenne de défense se mette en place.

Concernant la politique européenne de l’immigration, Nicolas Sarkozy a précisé que "dans une Europe où la circulation [était] libre entre les Etats membres, cette politique ne [pouvait] être qu’une politique commune".

Le Président est également revenu sur l'importance de créer une Union méditerranéenne "non seulement parce qu’une part du destin de l’Europe et de la paix du monde se jouent là, mais aussi pour qu’un jour le grand rêve de l’Eurafrique puisse devenir une réalité".

Enfin, le chef de l'Etat a évoqué la refondation de la politique agricole commune, la question de la fiscalité écologique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie.

La France dans l'Union européenne

Nicolas Sarkozy a défendu la place de la France dans l'Union. Pour le chef de l'Etat, "la politique de la France, désormais, c’est de travailler étroitement et en toute confiance avec les institutions européennes, le Parlement européen et la Commission européenne."

Le Président français s'est félicité d'avoir "déployé tout [ses] efforts pour que l'Angleterre ratifie le Traité ". Il s'est également réjoui d'avoir "renoué le dialogue avec les pays de l'Est, "qui ont autant de droits que les pays fondateurs".

Enfin, la Président de la République a défendu sa politique de réformes en France. "C’est l’intérêt de l’Europe qu’elles réussissent" a-t-il lancé. "C’est grâce à ces réformes, si elles réussissent – et elles réussiront – que la France assainira ses finances publiques, qu’elle respectera ses engagements (…), c’est le meilleur service que je puisse rendre à l’Europe", a insisté Nicolas Sarkozy.

Airbus : un avenir meilleur ?

  • La compagnie aérienne de Dubaï, Emirates, va notamment commander 70 exemplaire de l'A350 et 3 exemplaires supplémentaires de l'A380.
  • La plus grande commande en valeur de toute l'histoire d'Airbus, selon se dirigeants.
Le salon aéronautique de Dubaï débute ce dimanche sur d'excellentes nouvelles pour Airbus. La compagnie aérienne de Dubaï Emirates a annoncé dimanche qu'elle lui commandait 70 A350 XWB et trois exemplaires supplémentaires de l'A380, et qu'elle transformait en commandes fermes ses intentions d'achat sur huit autres A380, pour une valeur totale de plus de 20 milliards de dollars. Il s'agirait, selon les dirigeants d'Airbus, de la plus grande commande en valeur de toute l'histoire du constructeur européen. Ce contrat porte à 58 le nombre de A380 commandés par Emirates, ce qui fait de la compagnie de Dubaï, de très loin, le plus gros client mondial du superjumbo d'Airbus.

Emirates a aussi pris une option sur 50 autres appareils A350, l'avion long-courrier nouvelle génération lancé par Airbus pour concurrencer le Dreamliner 787 du constructeur américain Boeing. L'annonce de ce mégacontrat a été faite par le président d'Emirates, cheikh Ahmed ben Saïd Al-Maktoum. Réagissant à cette annonce, le patron d'Airbus, Thomas Enders, a déclaré à la presse qu'il était "à juste titre fier" de ce contrat.

12 Boeing

Emirates avait annoncé il y a plusieurs mois qu'elle voulait commander une centaine d'appareils long-courriers et qu'elle hésitait entre le A350 XWB et le Dreamliner de Boeing. Les dirigeants d'Emirates avaient aussi indiqué que le contrat ne serait pas partagé, c'est-à-dire qu'il irait vers un seul type d'appareils. Les 70 commandes fermes, qui portent pour 50 exemplaires sur l'A350-900 et pour les 20 autres sur l'A350-1000, font d'ores et déjà d'Emirates le deuxième client de ce long-courrier après une autre compagnie du Golfe, Qatar Airways, qui avait annoncé en juin lors du salon du Bourget une commande de 80 appareils.

Pour sa part, Boeing a dû se contenter d'une commande par Emirates de 12 B777-300 d'une valeur de 3,2 milliards de dollars. "J'ai eu l'occasion de féliciter Louis Gallois", le PDG d'EADS, la compagnie propriétaire d'Airbus, a commenté, beau joueur, le vice-président de Boeing, Scott Carson. Interrogé sur les raisons ayant pu amener Emirates a opter pour le A350 plutôt que pour le Dreamliner, Scott Carson a simplement déclaré: "nous n'avions pas l'avion qu'ils voulaient".

Emirates avait conduit des négociations serrées ces derniers mois avec les deux constructeurs rivaux pour s'assurer que l'appareil que commanderait la compagnie correspondrait exactement à ses besoins.

Attention, la grève pourrait durer

  • Alors que Nicolas Sarkozy redit qu'il ira "au bout" de la réforme des régimes spéciaux, Xavier Bertrand prédit une grève qui va durer.
  • La grève reconductible est censée débuter mardi soir dans les secteurs des transports et de l'énergie.
Même le ministre est alarmiste... Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, prévient les usagers, dans une interview au Figaro (de samedi) : "chacun doit se préparer à une grève (ndlr : contre des régimes spéciaux de retraite) qui peut durer". "En octobre, une journée de grève était annoncée, il y a eu trois jours de très graves perturbations. Cette fois, chacun doit être conscient que le mouvement peut durer", répète-t-il.

De son coté, Nicolas Sarkozy affiche sa détermination et son soutien au gouvernement. Tout en appelant au sang-froid, le président a réaffirmé vendredi soir qu'il irait "au bout" de cette réforme. "Tout simplement, c'est une affaire d'équité, de justice", a-t-il plaidé citant les chiffres des salariés du public et du privé.

"Le gouvernement est très mobilisé, la porte du dialogue restera ouverte quoi qu'il arrive", a-t-il insisté. "Mais j'ai été élu sur un projet présidentiel, j'ai un travail à faire, j'ai des solutions à apporter aux problèmes de la France, ces solutions-là, on les apportera (...) dans une démocratie, c'est le citoyen et l'électeur qui parlent", a-t-il conclu, lors d'un colloque des Progressistes, le mouvement dirigé par son secrétaire d'Etat Eric Besson.

Quelques commentaires à cet article sur LCI.fr


Sont plus rapides pour faire grève que pour travailler faut privatiser la sncf!
Claude, Dunkerque

Tenez bon et employez tous les moyens possibles : jours non payés, suppression des subventions aux syndicats et à la presse, emplois des moyens privés, troupes ....
Bouchet, Paris

Il serait temps que tous ceux qui sont contre ces grèves manifestent aussi ! c'est comme ça que ça s'est arrêté en 68 ...
Nathalie, Marseille

Ou encore.. L'Etat peut se desengager du systeme de retraite et les laisser payer leurs propres retraites.
J-Yves, Lyon

Ca va chauffer, mais il faut tenir ! Courage sarko, ces reformes il faut les faire...
Pierre, Orleans

Impeccable ... allons-y ...
Jean-luc, Montpellier

La réforme se fera !

Message personnel : Révolte d'un étudiant

Cela fait maintenant presque deux mois que tous les étudiants ont repris le chemin des cours. Le travail étant très difficile et l’effort tellement important qu’ils souhaitent déjà faire un break. Le seul problème c’est que les vacances de Noël ne sont que dans six semaines ! Quels sont alors les moyens pour se reposer ? La réponse est simple puisque c’est toujours la même et cela toujours pendant les même périodes : novembre et avril-mai. Bien évidemment quand on est en vacances tout va bien !
Alors maintenant la méthode trouvée c'est à dire la grève, il faut choisir le « pseudo » motif qui va permettre de voter le blocus de l’université ! Et là les étudiants les plus farouches tellement intelligents et peu matures se rappellent d’une loi votée pendant les vacances d’été : la loi sur l’autonomie des universités.
Il faut peut-être rappeler ici qui a voulu et en quoi consiste cette loi. Cette loi a été faite sur demande des syndicats étudiants, comme l’UNEF, qui essayent aujourd’hui de s’en déresponsabiliser en disant que ce n’est pas exactement cela qu’ils souhaitaient. Cette loi a pour objectif de laisser une part importante de la gestion à l’université elle-même, les financements peuvent provenir de fonds privés, les recrutements de personnel sont gérés par le conseil d’administration qui compte désormais 30 membres.
Tout le monde comprend désormais que cette loi n’a rien à voir avec les étudiants mais qu’il s’agit pourtant de la seule loi qui touche à leurs universités adorées depuis l’élection présidentielle. Elle doit donc servir de motif de blocus.

L'AG peu démocratique des universités !

Alors, quand on est étudiant ou même lycéen c’est toujours un plaisir de faire grève, on trouve en soi un être révolutionnaire qui rejette tous ce qui passe sous son nez ! Alors, organisons une assemblée générale (ou sont présents une minorité généralement pendant que les autres sont en cours) pour débattre et surtout apporter des arguments forts pour dérouter et faire craquer les moins informés en lançant des sujets vagues et peu éclairés. La fin de l’AG se terminant quasiment toujours par un vote positif à la question « voulez-vous un blocus ? ». Rappelons ici que le vote est toujours réalisé à mains levés et qu'il n'y a que les étudiants en AG qui votent c'est à dire ceux qui veulent la grève généralement.
Je vais ici me faire accuser de tout et n’importe quoi mais pourtant je parle en connaissance de cause puisque j’ai vécu personnellement cette situation lors du CPE. Sur ce sujet j’étais clairement favorable à la mesure mais j’ai quand même réussi par stupidité à voter oui à la grève et au blocus pour le plaisir de « glander » et après des arguments extrêmement démesurés apportés par des extrémistes de gauche.
Alors en guise de conclusion, je dirais que l’étudiant réfléchis souvent à l’envers pour les mouvements sociaux. En effet, ils disent : « On va faire grève ! » et seulement après ils se posent la question : « Mais pour quel motif ? ». Je crois qu’il ne faut pas se mentir à soi même, les étudiants toujours un peu fainéants trouvent en la grève un petit plaisir personnel. Encore plus fier d’eux, la victoire est souvent au rendez-vous puisque que leurs nombres fait leur seule force.

L'université française : une des plus mauvaise !

Seulement pendant ce temps, l’université française n’a pas été réformée depuis des années et est une des plus mauvaises d’Europe ! Alors qu’ils ne se plaignent pas de la médiocrité de l’enseignement universitaire car au fond c’est de leur faute. Je suis extrêmement dégouté des comportements toujours révolutionnaires des étudiants français, parce que l’université française est en crise depuis plusieurs années. Ma révolte est profonde puisque quand on regarde les autres pays qui avancent et qui ont réformés, on découvre des universités reconnues au niveau international comme aux Etats-Unis ou en Angleterre. La France est loin parce que sur ce point elle a toujours fait marche arrière à cause de la pression étudiante enfantine.

N'Djamena-Madrid-Paris, retour express pour sept détenus

  • Après une escale à Madrid, l'avion de Nicolas Sarkozy est arrivé à Villacoublay tard dimanche.
  • Les hôtesses et les journalistes restent toutefois poursuivis au Tchad pour "enlèvement de mineurs", "escroquerie" ou "complicité".
C'est vers 23h30 dimanche, et après une escale à Madrid, que l'avion présidentiel ramenant du
Tchad les trois journalistes français inculpés dans l'affaire de l'Arche de Zoé s'est posé à l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris. Lors de son bref arrêt en Espagne, pour déposer les quatre hôtesses de l'air espagnoles également inculpées et libérées par la justice tchadienne, l'appareil était attendu par le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, et par le ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos. Aux côtés du Premier ministre espagnol, le président français a précisé devant la presse que Paris et Madrid travaillaient "depuis le début la main dans la main" pour "trouver une issue satisfaisante à cette lamentable affaire".

Mais Nicolas Sarkozy et José Luis Zapatero ont aussi, de concert, remercié le président tchadien pour son "aide et sa compréhension", ainsi que son "attitude positive" dans l'affaire de l'Arche de Zoé. Peu auparavant, au cours de son voyage express au Tchad, le chef de l'Etat français avait déjà assuré : Idriss Deby Itno peut "compter sur ma reconnaissance et mon amitié". Ce qui ne l'avait pas empêché, au cours de sa visite de deux heures, menée tambour battant, de s'inquiéter du sort des autres inculpés. Il a notamment souhaité que les ressortissants français "soient jugés en France", tout en réaffirmant sa "confiance" dans la justice tchadienne.

Sarkozy en route pour N'Djamena (Tchad)

  • Le président français a quitté Paris dimanche. Il doit rencontrer Idriss Deby dans le cadre de l'affaire de l'Arche de Zoé.
  • Les auditions d'Européens et de Tchadiens inculpés dans le dossier de l'Arche de Zoé se sont déroulées samedi jusqu'à 23 heures.
Seraient-ce les premiers signes d'une sortie de crise imminente? Le président français Nicolas Sarkozy est en route ce dimanche pour le Tchad. L'Elysée a confirmé dimanche matin qu'il avait quitté Paris pour N'Djamena pour rencontrer Idriss Deby. Le président doit s'entretenir avec son homologue tchadien sur le sort des ressortissants européens inculpés et écroués dans le cadre de l'affaire de l'Arche de Zoé, a annoncé dimanche l'Elysée.

"L'entretien des deux présidents portera notamment sur la protection consulaire de nos ressortissants et sur la coopération judiciaire entre le Tchad et la France dans le cadre des instructions ouvertes dans les deux pays", a indiqué David Martinon, le porte-parole de l'Elysée. Selon notre correspondante sur place, l'avion de Nicolas Sarkozy doit atterrir vers 14 heures 30. Une conférence de presse commune entre Deby et Sarkozy devrait se tenir dans la journée.

Samedi, le juge d'instruction chargé du dossier de la tentative de transport de 103 enfants du Tchad vers la France, a auditionné jusqu'à 23 heures les Européens et les Tchadiens inculpés dans ce dossier. En même temps, une cellule de crise a été réunie autour du président Idriss Deby. Ces auditions du juge pourraient aboutir à un élargissement des journalistes français et des hôtesses de l'air espagnoles de l'avion qui devait transporter les enfants depuis Abéché (est du Tchad). Ils sont inculpés de "complicité d'enlèvement de mineurs" avec l'association française Arche de Zoé responsable de l'opération.

Il a dédouané les journalistes français

Le président tchadien Idriss Deby Itno avait "souhaité" jeudi que les journalistes et hôtesses "soient libérés". Il a réuni hier une "cellule de crise", comprenant notamment le Premier ministre et le ministre de la Justice. L'avocat français des bénévoles de l'Arche de Zoé, Me Gilbert Collard, arrivé hier au Tchad, a indiqué qu'il espérait rencontrer "mercredi ou jeudi" les neufs Français détenus à N'Djamena. Eric Breteau, président de l'Arche de Zoé, a dédouané lors de son audition les journalistes français et l'équipage espagnol.

Le Premier ministre français François Fillon a demandé de son côté au ministre des Affaires étrangères et au ministre de la Défense d'enquêter sur les circonstances qui ont permis à l'Arche de Zoé de dissimuler "son identité et ses agissements" aux personnels de l'Etat français notamment de l'ambassade de France à N'Djamena.

Les neuf Français - six membres de l'Arche de Zoé et trois journalistes - ont été arrêtés le 25 octobre à Abéché alors que l'association allait embarquer les enfants dans un avion pour la France. Ils ont tous été inculpés pour "enlèvement de mineurs" et "escroquerie". Ils encourent de cinq à vingt ans de travaux forcés.

Sondage exceptionnel !!!

Six mois après, les Français rééliraient Sarkozy

Si le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche, 35% des sondés voteraient pour Nicolas Sarkozy au premier tour, alors qu'il n'avait obtenu que 31,18% le 22 avril dernier. Au second tour, il l'emporterait 55% contre 45% à la socialiste Ségolène Royal, améliorant ainsi sa performance d'il y a six mois (53,06 contre 46,94%).

Six mois après l'élection de Nicolas Sarkozy, près de six Français sur dix estiment que l'action du chef de l'Etat et du gouvernement n'a pas amélioré la situation (cela ne fait que six mois). C'est en tous cas ce qu'indique un sondage Ifop réalisé pour le Journal du Dimanche. Ainsi, 59% des personnes interrogées estiment que l'action politique n'a pas eu d'effet positif pour les Français tandis que 38% sont d'un avis contraire.

Mon avis : je suis bien évidemment ravi de ce sondage mais surpris que l'on demande de juger les résultats et les effets pour les Français au bout de six mois seulement. Je veux dire par là, qu'il ne faut pas croire que le pouvoir d'achat, l'emploi... se règlent d'un coup de baguette magique. Il faut d'abord trouver des solutions, les appliquer mais également attendre leurs effets qui peuvent mettre un an à apparaitre dans certains cas. Soyons patient !!!

Musharraf instaure l'état d'urgence

  • Cette mesure d'exception a été attribuée à l'insurrection islamiste et à des "interférences" judiciaires.
  • La Constitution a été suspendue
Le président pakistanais Pervez Musharraf a déclaré samedi l'état d'urgence. Il a suspendu la constitution mais le Parlement fédéral et les assemblées provinciales continueront de fonctionner, selon les autorités. Le général devrait s'adresser à la nation dans la journée. Cette mesure d'exception a été attribuée à l'insurrection islamiste et à des "interférences" judiciaires, selon une copie de l'ordre présidentiel obtenue par l'AFP.

La police a encerclé le siège de la Cour suprême, dont le président Chaudhry est un opposant au général Musharraf. La plus haute juridiction du pays devait statuer avant le 12 novembre sur la légalité de la réélection de Musharraf, également chef des armées, au pouvoir depuis 1999 à la suite d'un coup d'état. Deux camions remplis de soldats armés ainsi que plusieurs dizaines de policiers interdisaient les accès. Toutes les communications téléphoniques mobiles et terrestres ont été coupées et les retransmissions des télévisions privées pakistanaises ont été interrompues.

Les législatives en janvier

Des rumeurs faisaient état depuis plusieurs jours d'une possible proclamation de mesures d'exception en cas d'invalidation de la candidature du général Musharraf à l'élection présidentielle. Le mandat de Pervez Musharraf s'achève officiellement le 15 novembre.

L'instauration de l'état d'urgence compromet les élections législatives prévues le 8 janvier 2008. Ce scrutin était considéré comme une étape importante pour le retour de la démocratie au Pakistan, puissance nucléaire de 160 millions de musulmans engagée dans "la lutte contre la terreur" menée par les Etats-Unis.

139 morts le 18 octobre

Le Pakistan est confronté à une vague sans précédent de violences. Depuis la mi-juillet, le pays a été ensanglanté par une vingtaine d'attentats suicide, ayant tué 420 personnes, perpétrés par des islamistes ou attribués à cette mouvance radicale. Le pire attentat suicide de l'histoire du Pakistan a frappé Karachi, dans le sud du pays, le 18 octobre, tuant 139 personnes, le jour du retour d'exil de l'ex-Premier ministre Benazir Bhutto, engagée dans des pourparlers avec le général Musharraf pour un partage du pouvoir. Réfugiée depuis quelques jours à Dubaï, elle est rentrée samedi.

L'Etat d'urgence compromet également les pourparlers engagés pour le partage du pouvoir. Washington et Londres soutenaient ce processus qui devait voir le général Musharraf devenir un président civil après avoir renoncé à son mandat de chef des armées et Mme Bhutto diriger le gouvernement.

Sarkozy gagnera plus, oui... mais moins que Chirac

  • Ses revenus seront inférieurs "de 15 à 20%" à ceux de son prédécesseur qui bénéficiait de pensions de retraites, selon le porte-parole du gouvernement.
  • Claude Guéant souligne que même avec son augmentation, Nicolas Sarkozy gagnera moins que les leaders allemand, irlandais, américain et britannique.
Mardi, l'Assemblée nationale a plus que doublé la rémunération du chef de l'Etat, qui sera dorénavant votée par le Parlement. Cette question de l'augmentation du salaire du chef de l'Etat s'est de nouveau invitée mercredi lors du compte-rendu du conseil des ministres décentralisé en Corse. "Il faut assumer les choses clairement et sans hypocrisie (...). Le salaire du président était cumulé avec ses différentes retraites, ce qui aboutissait à un niveau de rémunération qui était en réalité supérieure au salaire qui vraisemblablement sera fixé pour le président de la République", a expliqué le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez.

Sur la même ligne, Claude Guéant a souligné mercredi sur France Inter que même avec son augmentation, Nicolas Sarkozy gagnait "un peu moins que son prédécesseur" et "encore moins" que les chefs d'Etat et de gouvernement allemand, irlandais, américain et britannique. D'ailleurs, juge le secrétaire général de l'Elysée, "les Français trouvent normal que le président de la République gagne sa vie comme le Premier ministre, j'en suis absolument convaincu. C'est quand même une responsabilité très exceptionnelle".

Nicolas Sarkozy encore loin de Bertie Ahern ou George W. Bush

Il est vrai qu'avec un salaire qui atteindra désormais les 19.000 euros bruts mensuels, Nicolas Sarkozy, s'il se retrouve dans la moyenne des chefs d'Etat et de gouvernement étrangers, reste loin du Premier ministre irlandais Bertie Ahern : ce dernier remporte la palme avec un salaire mensuel de 25.833 euros (310.000 euros annuels), compte tenu d'une récente augmentation de 14%. Le président américain George W. Bush (400.000 dollars annuels, 277.000 euros) le talonne avec l'équivalent d'un peu plus de 23.000 euros mensuels. A égalité figure la chancelière allemande Angela Merkel dont la rémunération totale atteint un peu plus de 23.000 euros : 15.832,79 euros brut/mois en tant que chancelière auxquels s'ajoutent son salaire de députée, diverses primes et indemnités. Vient ensuite le Premier ministre britannique Gordon Brown qui reçoit une rémunération mensuelle équivalant à 22.469 euros.

Mais désormais, Nicolas Sarkozy sera mieux payé que le chef du gouvernement italien Romano Prodi, qui touche 16.371 euros bruts par mois, ou que le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, qui gagne 13.704 euros mensuels. Le chef du gouvernement espagnol, le socialiste Jose-Luis Zapatero, est le plus modeste avec officiellement environ 7400 euros par mois.

Prison pour un clip diffamatoire à l'égard de Sarkozy

  • Six hommes ont été condamnés vendredi à des peines allant de 3 mois avec sursis à 6 mois ferme pour avoir réalisé un clip pendant les émeutes de 2005.
  • Dans ce clip diffusé sur un blog, ils mettaient le feu à une voiture et certains proféraient des insultes à l'égard de Nicolas Sarkozy.
A la barre, l'un d'entre eux a assuré avoir fait ce clip "pour délirer". "On voulait faire de la musique. Aujourd'hui, on est passé à autre chose", a-t-il dit. Six hommes ont été condamnés vendredi par le tribunal correctionnel de Versailles pour avoir réalisé un clip pendant les émeutes de 2005 dans lequel certains d'entre eux proféraient des insultes à l'égard de Nicolas Sarkozy autour d'une voiture en flammes à Elancourt, dans les Yvelines. Les six prévenus, âgés d'une vingtaine d'années et habitant Trappes ou alentour, ont été condamnés à des peines de détention allant de trois mois avec sursis à six mois ferme.

Le 5 novembre 2005, ils ont mis le feu à une voiture puis certains ont été filmés en train de chanter des paroles insultantes à l'égard de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. Ils ont ensuite diffusé ce clip sur un blog Internet avant d'être identifiés par la police qui avait eu connaissance de cette diffusion.

Avis : la preuve que tout le monde n'est pas intelligent malheureusement !!!

Archive de blog
2007 : Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre
2008 : Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet