- Le président français a quitté Paris dimanche. Il doit rencontrer Idriss Deby dans le cadre de l'affaire de l'Arche de Zoé.
- Les auditions d'Européens et de Tchadiens inculpés dans le dossier de l'Arche de Zoé se sont déroulées samedi jusqu'à 23 heures.
Seraient-ce les premiers signes d'une sortie de crise imminente? Le président français Nicolas Sarkozy est en route ce dimanche pour le Tchad. L'Elysée a confirmé dimanche matin qu'il avait quitté Paris pour N'Djamena pour rencontrer Idriss Deby. Le président doit s'entretenir avec son homologue tchadien sur le sort des ressortissants européens inculpés et écroués dans le cadre de l'affaire de l'Arche de Zoé, a annoncé dimanche l'Elysée.
"L'entretien des deux présidents portera notamment sur la protection consulaire de nos ressortissants et sur la coopération judiciaire entre le Tchad et la France dans le cadre des instructions ouvertes dans les deux pays", a indiqué David Martinon, le porte-parole de l'Elysée. Selon notre correspondante sur place, l'avion de Nicolas Sarkozy doit atterrir vers 14 heures 30. Une conférence de presse commune entre Deby et Sarkozy devrait se tenir dans la journée.
Samedi, le juge d'instruction chargé du dossier de la tentative de transport de 103 enfants du Tchad vers la France, a auditionné jusqu'à 23 heures les Européens et les Tchadiens inculpés dans ce dossier. En même temps, une cellule de crise a été réunie autour du président Idriss Deby. Ces auditions du juge pourraient aboutir à un élargissement des journalistes français et des hôtesses de l'air espagnoles de l'avion qui devait transporter les enfants depuis Abéché (est du Tchad). Ils sont inculpés de "complicité d'enlèvement de mineurs" avec l'association française Arche de Zoé responsable de l'opération.
Il a dédouané les journalistes français
Le président tchadien Idriss Deby Itno avait "souhaité" jeudi que les journalistes et hôtesses "soient libérés". Il a réuni hier une "cellule de crise", comprenant notamment le Premier ministre et le ministre de la Justice. L'avocat français des bénévoles de l'Arche de Zoé, Me Gilbert Collard, arrivé hier au Tchad, a indiqué qu'il espérait rencontrer "mercredi ou jeudi" les neufs Français détenus à N'Djamena. Eric Breteau, président de l'Arche de Zoé, a dédouané lors de son audition les journalistes français et l'équipage espagnol.
Le Premier ministre français François Fillon a demandé de son côté au ministre des Affaires étrangères et au ministre de la Défense d'enquêter sur les circonstances qui ont permis à l'Arche de Zoé de dissimuler "son identité et ses agissements" aux personnels de l'Etat français notamment de l'ambassade de France à N'Djamena.
Les neuf Français - six membres de l'Arche de Zoé et trois journalistes - ont été arrêtés le 25 octobre à Abéché alors que l'association allait embarquer les enfants dans un avion pour la France. Ils ont tous été inculpés pour "enlèvement de mineurs" et "escroquerie". Ils encourent de cinq à vingt ans de travaux forcés.
"L'entretien des deux présidents portera notamment sur la protection consulaire de nos ressortissants et sur la coopération judiciaire entre le Tchad et la France dans le cadre des instructions ouvertes dans les deux pays", a indiqué David Martinon, le porte-parole de l'Elysée. Selon notre correspondante sur place, l'avion de Nicolas Sarkozy doit atterrir vers 14 heures 30. Une conférence de presse commune entre Deby et Sarkozy devrait se tenir dans la journée.
Samedi, le juge d'instruction chargé du dossier de la tentative de transport de 103 enfants du Tchad vers la France, a auditionné jusqu'à 23 heures les Européens et les Tchadiens inculpés dans ce dossier. En même temps, une cellule de crise a été réunie autour du président Idriss Deby. Ces auditions du juge pourraient aboutir à un élargissement des journalistes français et des hôtesses de l'air espagnoles de l'avion qui devait transporter les enfants depuis Abéché (est du Tchad). Ils sont inculpés de "complicité d'enlèvement de mineurs" avec l'association française Arche de Zoé responsable de l'opération.
Il a dédouané les journalistes français
Le président tchadien Idriss Deby Itno avait "souhaité" jeudi que les journalistes et hôtesses "soient libérés". Il a réuni hier une "cellule de crise", comprenant notamment le Premier ministre et le ministre de la Justice. L'avocat français des bénévoles de l'Arche de Zoé, Me Gilbert Collard, arrivé hier au Tchad, a indiqué qu'il espérait rencontrer "mercredi ou jeudi" les neufs Français détenus à N'Djamena. Eric Breteau, président de l'Arche de Zoé, a dédouané lors de son audition les journalistes français et l'équipage espagnol.
Le Premier ministre français François Fillon a demandé de son côté au ministre des Affaires étrangères et au ministre de la Défense d'enquêter sur les circonstances qui ont permis à l'Arche de Zoé de dissimuler "son identité et ses agissements" aux personnels de l'Etat français notamment de l'ambassade de France à N'Djamena.
Les neuf Français - six membres de l'Arche de Zoé et trois journalistes - ont été arrêtés le 25 octobre à Abéché alors que l'association allait embarquer les enfants dans un avion pour la France. Ils ont tous été inculpés pour "enlèvement de mineurs" et "escroquerie". Ils encourent de cinq à vingt ans de travaux forcés.
0 commentaires
Enregistrer un commentaire
Les messages agressifs ou diffamatoires, les insultes et critiques personnelles, les grossièretés et vulgarités, et plus généralement tout message contrevenant aux lois françaises en vigueur sont interdits. Merci de votre compréhension.