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La popularité de Sarkozy repart à la hausse

  • Après plusieurs mois d'érosion, la cote de confiance du chef de l'Etat a progressé de 3 points au mois de mars.
  • Son Premier ministre François Fillon enregistre une baisse de 3 points, selon un sondage un sondage LH2-Libération.
La cote de confiance de Nicolas Sarkozy remonte pour la première fois depuis le début de l'année. Selon un sondage LH2-Libération à paraître lundi, celle-ci a progressé de trois points au mois de mars pour atteindre 40% d'opinions positives. Elle reste néanmoins négative pour 54% des personnes interrogées.

Cette remontée de la cote de confiance du chef de l'Etat intervient après une érosion progressive. Il était passé de 67% d'opinions positives en juillet 2007 à 54% en janvier. La baisse s'était subitement accélérée entre janvier et février avec une chute brutale de 13 points (41% d'opinions positives contre 54%) et à nouveau début mars avec une nouvelle chute de 4 points (37% contre 41%).

Fillon en baisse

A l'inverse, François Fillon perd 3 points avec 50% d'opinions positives et 42% d'opinions négatives. La cote de confiance du Premier ministre reste cependant supérieure de 10 points à celle de Nicolas Sarkozy.

A gauche, Dominique Strauss-Kahn est le "meilleur leader de la gauche pour les années à venir" pour 23% des personnes interrogées tandis que Bertrand Delanoë est le meilleur pour 15% et Ségolène Royal pour 14%. Mais, au sein des sympathisants socialistes, c'est Bertrand Delanoë qui arrive en tête comme "meilleur leader de la gauche" (25%) devant Ségolène Royal (19%) et Dominique Strauss-Kahn (18%).

Ingrid Betancourt est-elle déjà morte ?

  • Selon la Colombie, la santé de l'otage est "extrêmement fragile". Elle est déplacée en permanence de camp en camp, "ce qui aggrave la situation".
  • Selon le procureur général de la nation, l'échange proposé jeudi par Uribe n'est valable que si tous les otages des Farc sont libérés.
Les informations de ces dernières semaines concernant la santé d'Ingrid Betancourt ne laissent guère place à l'optimisme. Dernière en date, la Colombie affirme que la santé de l'otage franco-colombienne est "extrêmement fragile". "Selon des informations de la police, de l'armée et du ministère de la Défense, nous avons établi qu'Ingrid Betancourt est très malade", indique le palais présidentiel colombien.

Un état de santé qui serait aggravé par des déplacements "permanents" dans les forêts du sud du pays. "Nous demandons aux Farc qu'ils libèrent immédiatement Ingrid Betancourt car elle risque de mourir. S'ils refusent, qu'ils acceptent au moins qu'une mission médicale internationale la soignent pour lui éviter la mort", a ajouté une source du palais présidentiel.

Son ex-mari craint qu'elle soit "déjà morte"

Son ex-mari Fabrice Delloye, qui avait annoncé fin février qu'elle souffrait d'une Hépatite B récurrente, a dit craindre samedi que l'otage "soit en train de mourir, ou soit déjà morte", après des déclarations alarmistes de Bogota sur son état de santé. "Ce qui m'angoisse le plus, c'est la déclaration du gouvernement colombien, je me demande s'ils ne disposent pas d'informations que nous n'avons pas et s'ils ne sont pas en train d'ouvrir le parapluie", a-t-il déclaré.

Devant la gravité des nouvelles concernant l'état de santé d'Ingrid Betancourt, le gouvernement colombien a affirmé qu'il était prêt à un accord humanitaire et à "réduire au minimum" ses exigences pour la sortie de prison de guérilleros en échange de sa libération. Mais cette proposition se heurterait à la constitution colombienne, selon le procureur général de la nation. Il faut "que soient libérés la totalité des otages" détenus par les Farc, a-t-il précisé, pour que le Bureau du procureur soutienne le décret présidentiel. Samedi, le président colombien a par ailleurs indiqué que la France serait disposée à accueillir le ou les guérilleros colombiens qui libéreraient des otages.

Pour la moitié des Français, le style Sarkozy a changé

  • L'électorat de droite est sensible à l'évolution de la pratique présidentielle, selon l'enquête OpinionWay - Le Figaro - LCI.
A-t-il changé ? Pour le moment, le "nouveau Sarkozy" est reconnu par la droite, nié par la gauche. Selon l'enquête OpinionWay pour Le Figaro et LCI, réalisée à la veille du voyage d'État à Londres, 50 % des personnes interrogées jugent que Nicolas Sarkozy exerce "de la même manière" sa fonction de président de la République, et 49 % jugent qu'il l'exerce de "manière différente". L'effort pour poser et lisser son image est bien perçu par l'électorat de la droite, qui apprécie les efforts du chef de l'État. Les électeurs de Nicolas Sarkozy et François Bayrou sont sensibles (à 59 %) à son évolution. Mais ces changements laissent de marbre les électeurs de la gauche, qui sont 60 % à ne pas reconnaître de changement de style chez le chef de l'État. Tout comme l'électorat de Jean-Marie Le Pen, qui considère, à 75 %, que rien n'a changé.

Parmi ceux qui ont noté une inflexion dans l'attitude de Nicolas Sarkozy, une large majorité (58 %) considère que le président de la République a changé "plutôt en bien". Au total, ce sont les sympathisants de la droite (71 %) qui encouragent Nicolas Sarkozy à poursuivre dans cette voie. 66 % des plus de 60 ans saluent aussi ces changements. Un point important, car cet électorat des "seniors" avait voté Sarkozy, mais désapprouvait les "dérives" de la présidence "people". Les électeurs du MoDem sont également 55 % à juger cette évolution positive. Ils étaient depuis plusieurs mois de plus en plus nombreux à désapprouver Nicolas Sarkozy, après avoir été séduits par l'ouverture. Mais les corrections apportées à son image ne permettront pas encore au chef de l'État de retrouver la popularité des premiers mois de la présidence. L'Élysée le sait et se contente d'acter une "stabilisation" de la chute du chef de l'État dans les sondages. C'est sur le fond, et sur le résultat des réformes que le chef de l'État "pourra reconstruire une nouvelle popularité", admet l'Élysée.

La réforme soutenue par une majorité de Français

Sur le front des réformes, l'Élysée peut au moins se réjouir de la détermination à garder le cap, en dépit du contexte économique international : "malgré la situation économique", 50 % des personnes interrogées considèrent que le gouvernement pourra continuer les réformes. Et seulement 32 % qu'il ne le pourra pas. L'idée de la réforme continue d'être soutenue par une majorité de Français, ce qui ne préjuge pas de la résistance à telle ou telle réforme en particulier, que ce soit la franchise médicale, la carte hospitalière, ou la réduction du nombre de fonctionnaires. Là encore, Nicolas Sarkozy a reconstitué sa base : 74 % de ses électeurs au second tour soutiennent le cap réformateur. Le chef de l'État est aussi en phase avec l'opinion sur le Tibet. Si la situation se dégrade, 66 % des sondés estiment qu'il ne faut pas envoyer de délégation officielle lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Mardi, Nicolas Sarkozy a laissé entendre qu'il n'écartait pas cette option.

Rachida Dati ne fait pas dans l'économie

  • La garde des Sceaux fait grimper les dépenses du ministère de la Justice et reconnaît qu'en 2007 une avance de 100.000 euros a été nécessaire.
  • Je tiens ici à la rappeler à l'ordre, parce que j'estime que tout le monde doit participer aux maitrises des dépenses et plus particulièrement quand on est ministre.
Rachida Dati mène-t-elle la grande vie au ministère de la Justice ? Entre réceptions, restaurants et voyages, le site internet Mediapart affirme que les dépenses de la garde des Sceaux "ont grimpé de manière vertigineuse". En décembre 2007, les frais de représentation auraient atteints 270 000 euros, soit un dépassement de 30% du budget initialement alloué.

A la Chancellerie, on reconnaît qu'il y a effectivement eu "une rallonge de 100.000 euros à l'automne 2007". Mais selon le porte-parole du ministère, Guillaume Didier, cette somme se justifie "par l'organisation de réceptions telles que celle tenue à l'occasion de la fête nationale, le 13 juillet".

Enfin, le porte-parole a réfuté la moindre "prise en charge des dépenses personnelles" de Rachida Dati. Selon Mediapart, cela concernerait "des paires de collants" et des "frais de maquillage". Guillaume Didier a expliqué qu'il y avait simplement au ministère "le minimum nécessaire pour permettre des raccords de maquillage".

Pour 2008, François Fillon a alloué une enveloppe de 200.000 euros de frais de représentation à chaque ministère. Selon Médiapart, Rachida Dati en aurait déjà dépensé 112.356,67. Un chiffre que ne conteste pas Guillaume Didier : "il est exact qu'en début d'année, les dépenses sont plus importantes". Il a en revanche démenti qu'une nouvelle rallonge de 100.000 euros était d'ores et déjà prévue.

Les prémices d'une catastrophe écologique

  • Un morceau de banquise d'une taille équivalente à quatre fois celle de Paris qui s'est détaché du plateau de Wilkins.
  • Et selon les experts cela risque de se reproduire.
Un morceau de banquise antarctique, équivalent à près de quatre fois la ville de Paris, a commencé à se désintégrer. Selon le centre national de la neige et de la glace de l'Université du Colorado (NSIDC), la rapidité du réchauffement climatique est à l'origine de cette désintégration. Les images satellite montre que le détachement porte déjà sur un pan de glace de 414 km2, faisant partie du plateau Wilkins, dont la superficie totale est de 12.950 km2.

Tout a commencé le 28 février par le soudain décrochage d'un iceberg de 25,5 km de long sur 2,4 km de large. Ce mouvement a déclenché la désintégration d'un bloc de 569 km2 du plateau Wilkins, dont 414 km2 ont déjà disparu.

Perturbation de l'écosystème

Si l'ampleur du phénomène impressionne, il ne surprend pas les scientifiques qui s'attendent à ce type d'évolution."Cela fait déjà plusieurs années que cela arrive et on peut penser que ça se reproduira. En 2002, déjà, un morceau gros comme la Corse s'était mis à dériver" a expliqué Françoise Vimeux, chargée de recherche au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement.

La péninsule Antarctique a enregistré les plus fortes augmentations de température au cours des cinquante dernières années, avec en moyenne une augmentation de 0,5 degré Celsius tous les 10 ans. La désintégration de parties de banquise, comme le détachement de petits icebergs témoignent de cette hausse des températures.

Selon les experts, le réchauffement de cette région du globe ne sera pas sans conséquences. Pour Françoise Vimeux, il y a un risque de perturbation de l'écosystème. La fonte de la glace modifie totalement les conditions de vie des organismes vivants et l'ensemble de la chaîne alimentaire peut être touchée.

Evolution inéluctable

Autre problème, si les icebergs se mettent à fondre, l'eau douce qu'ils contiennent vient se mêler à l'eau salée de l'océan. Dès lors les courants océaniques qui régulent en partie la température sur l'ensemble de la planète se trouvent changés. Les températures peuvent par conséquent se mettre à baisser ou à augmenter selon les endroits.

La spécialiste souligne également, un autre risque, plus marginal, celui de "perturber la circulation des navires" dans la zone, même si celle-ci "reste peu fréquentée".

"Nous avons déjà émis tellement de gaz à effet de serre que cette évolution est inéluctable, déplore Françoise Vimeux. Mais si l'on fait des efforts aujourd'hui pour les diminuer, on peut espérer limiter les variations dans le futur."

Discours devant les deux chambres du Parlement de Westminster - 26/03/08

Nicolas Sarkozy pour une "nouvelle fraternité" franco-britannique

  • Le 1er jour de sa visite d'Etat à Londres, le chef de l'Etat a célébré l'amitié entre les deux pays dans un discours devant le Parlement britannique.
  • Il a souligné que l'Europe avait besoin du Royaume-Uni pour avancer.
Arrivé à Londres en fin de matinée, où il a été accueilli de manière royale par la reine Elizabeth II, Nicolas Sarkozy, a respecté le protocole et la bienséance de sa visite d'Etat à la lettre. Il a ensuite eu le rare honneur pour un chef d'Etat étranger de s'exprimer devant le Parlement britannique en milieu d'après-midi.

Pendant près de cinquante minutes, le chef de l'Etat a proposé au Royaume-Uni de développer une "nouvelle fraternité franco-britannique" pour le XXIe siècle. "Au nom du peuple français, je suis venu proposer au peuple britannique qu'ensemble nous écrivions une nouvelle page de notre histoire commune, celle d'une fraternité franco-britannique, une fraternité franco-britannique pour le XXIe siècle", a-t-il souligné. "Ce que souhaite la France est simple : toujours plus d'entente, toujours plus de coopération, toujours plus de solidarité (...) Tout le justifie : notre statut commun de membre permanent du Conseil de sécurité, nos responsabilités de puissance nucléaire, l'influence que nous exerçons chacun dans une partie du monde, notre appartenance commune à l'Union européenne, notre attachement viscéral à la démocratie et à la liberté", a-t-il ajouté.

"Comme deux frères, ce que le peuple français et le peuple britannique peuvent accomplir ensemble est beaucoup plus grand que ce qu'ils peuvent réaliser séparément. C'est le message politique que je voulais vous faire passer", a également jugé Nicolas Sarkozy.

Dans l'optique de la présidence de l'UE

Au titre des champs de la "nouvelle fraternité" franco-britannique, le président français a cité "la nécessité de la réforme" du capitalisme financier, la lutte contre le réchauffement climatique, la promotion de l'énergie nucléaire et la réforme des institutions internationales, avec notamment l'élargissement du G8 en G13 pour inclure les pays émergents. Des thèmes qui ressemblent fortement à un discours-programme pour la présidence de l'Union européenne, que la France exercera à partir du 1er juillet.

Au sujet de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy a d'ailleurs exhorté Londres à prendre toute sa place dans la construction européenne. "Ce que nous ferons ensemble n'aura tout son sens et toute son efficacité que si nous l'accomplissons d'abord au sein de l'Europe (...) je suis venu vous dire, chers amis britanniques, que l'Europe a besoin du Royaume-Uni", a-t-il déclaré. "Je suis convaincu que, dans l'Europe d'aujourd'hui, le moteur franco-allemand reste indispensable. Mais il n'est plus suffisant pour permettre à l'Europe d'agir et de peser de tout son poids", a jugé le locataire de l'Elysée. "Nous avons besoin de rassembler les 27, nous avons besoin d'abord de cette nouvelle entente franco-britannique", a-t-il conclu.

Hommage aux réformes britanniques

Sur les sujets d'actualité, Nicolas Sarkozy a confirmé l'envoi de renforts français en Aghanistan car "la défaite est interdite face aux talibans" et s'est montré ferme vis-à-vis de Pékin concernant le Tibet.

Il a aussi vanté la qualité des réformes économiques engagées outre-Manche depuis 20 ans, qu'elles soient de droite ou de gauche. Il a souligné que la France, qui s'est selon lui "remise en marche", doit s'en inspirer pour continuer à avancer.

Hommage à Thierry Gilardi

Je ne le connaissais pas personnellement cependant comme beaucoup, la disparition de Thierry Gilardi m'a énormément touché. Je ne pense pas me tromper en rendant hommage à un homme heureux et passionné avec une impressionnante joie de vivre. Une passion pour le sport et plus particulièrement le rugby et le football qu'il aura vécu à 100% en donnant et partageant de beaux moments du sport avec les joueurs mais également les téléspectateurs.
Terrassé par une crise cardiaque, il nous aura quitté subitement mardi à la veille d'un match de football de l'équipe de France. Il sera parti aussi vite qu’il vivait sa passion, bien trop tôt pour quelqu’un de 49 ans. Je ne t’oublie pas…

Sarkozy appelle Pékin à la "retenue" au Tibet

  • Dans un message à son homologue chinois, le président appelle à la fin des violences au Tibet et se déclare prêt à faciliter la reprise du dialogue.
  • Il fait part à Hu Jintao de sa "profonde émotion à la suite des événements tragiques récents".
Ces derniers jours, des dirigeants de l'opposition avaient reproché à Nicolas Sarkozy son silence sur le Tibet. Dans un message adressé à son homologue chinois Hu Jintao, le chef de l'Etat appelle Pékin à "la retenue et à la fin des violences par le dialogue au Tibet".

Selon l'Elysée, Nicolas Sarkozy émet le voeu "que le dialogue engagé depuis plusieurs années entre les autorités chinoises et les représentants du dalaï-lama reprenne rapidement et s'approfondisse, afin que tous les Tibétains se sentent en mesure de vivre pleinement leur identité culturelle et spirituelle au sein de la République populaire de Chine". "Le président de la République a exprimé la disponibilité de la France à faciliter cette reprise du dialogue, dans le cadre du partenariat stratégique franco-chinois", poursuit le communiqué.

Dans ce texte, le président Nicolas Sarkozy fait également part à son homologue chinois de sa "profonde émotion à la suite des événements tragiques récents". La Chine a sévèrement réprimé la semaine dernière des manifestations au Tibet et dans les régions chinoises voisines. Cette répression s'est soldée par "environ 130 morts", selon le gouvernement tibétain en exil, alors que Pékin a affirmé que les émeutes avaient fait 19 morts, dont 18 civils "innocents" et un policier.

Selon deux sondages publiés lundi, une majorité des Français souhaitent que Nicolas Sarkozy ne participe pas la cérémonie d'ouverture des JO à Pékin le 8 août mais s'opposent à un boycottage des jeux eux-mêmes.

JO : les Français pour un boycottage politique

  • Deux sondages révèlent que les Français ne sont pas favorables au boycottage sportif des Jeux mais sont pour un boycottage politique de la cérémonie d'ouverture.
  • Les Français souhaitent que Nicolas Sarkozy boycotte la cérémonie d'ouverture "pour protester contre la situation des Droits de l'homme en Chine".
Les Français sont pour un boycottage politique de la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin, mais pas pour le boycottage sportifs des Jeux, selon deux sondages lundi dans Libération et L'Equipe. Selon le sondage CSA pour RSF que présente Libération 53% des Français sont plutôt favorables au boycottage de la cérémonie d'ouverture par Nicolas Sarkozy (42% plutôt défavorable) "pour protester contre la situation des Droits de l'homme en Chine". La tendance s'inverse quant au boycottage des JO par les sportifs français (55% plutôt pas favorable, 41% plutôt favorable).

Même tonalité pour le sondage réalisé par l'Ifop pour L'Equipe. A la question "selon vous la France devrait-elle boycotter les JO de Pékin ?" 60% répondent "non", 39% "oui" et 1% ne se prononcent pas. Par contre ils sont 54% à estimer "que les dirigeants français devraient boycotter la cérémonie d'ouverture", 45% étant contre et 1% ne se prononcent pas. Dans la même veine, 55% des personnes interrogées estiment "que les athlètes français devraient cependant manifester pendant les JO, leur opposition au non-respect des droits de l'homme en Chine", 45% n'étant pas d'accord.

Par contre 68% des sondés pensent que "Jacques Rogge, le président du Comité International olympique" doit "condamner publiquement la Chine pour son non-respect des droits de l'homme" et 32% ne sont pas d'accord. Massivement (84%), les personnes interrogées estiment que le CIO devrait "réviser sa charte d'attribution des JO pour empêcher les pays qui ne respectent pas les droits de l'homme d'en obtenir l'organisation". 16% ne sont pas d'accord.

Allègre : la France, un tracteur puissant qui n'avance pas

  • Invité dimanche du "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI, Claude Allègre a jugé "pas mauvais" le bilan de Nicolas Sarkozy.
  • Selon lui, l'exécutif "se retrouve au volant d'un tracteur, puissant, mais qui n'avance pas".
Toujours prêt ! Claude Allègre a fait savoir dimanche qu'il était disponible pour assumer un rôle de "technicien" au sein du gouvernement. L'ancien ministre de l'Éducation de Lionel Jospin a même laissé transparaître une pointe de regret de n'avoir pas encore été sollicité par Nicolas Sarkozy, avec lequel il entretient "un dialogue assez suivi". Il s'en console en jugeant que les modifications intervenues la semaine dernière n'étaient "pas un vrai remaniement". "Si le gouvernement avait été remanié, il n'aurait pas été totalement impossible que j'en aie fait partie", veut-il croire.

"Homme de gauche" et décidé à le rester, Claude Allègre a justifié sa disponibilité par la situation du pays. Elle nécessite "un gouvernement qui rassemble toutes les énergies et des techniciens qui peuvent faire avancer un certain nombre de choses". Sa nomination, pourtant, ne le "taraude pas". En tout cas, elle le préoccupe moins qu'une question aujourd'hui devenue fondamentale pour lui : "Est-ce que Nicolas Sarkozy va savoir surmonter son impopularité et continuer les réformes, comme Tony Blair ou Bill Clinton, ou est-ce qu'il va s'arrêter après une année extrêmement brillante, comme Valéry Giscard d'Estaing ?" Cette impopularité, Claude Allègre ne l'attribue pas aux "postures" du président, même s'il admet que certaines d'entre elles "ont pu choquer". Selon lui, le problème de l'exécutif est qu'il croyait "piloter une Formule 1, et qu'il se retrouve au volant d'un tracteur, puissant, mais qui n'avance pas".

En tant qu'"observateur", cette fois, Claude Allègre a aussi donné son avis sur la préparation de la présidentielle à gauche, en confiant avec humour : "Je ne voudrais pas nuire à la candidature de Bertrand Delanoë en disant que c'est le meilleur candidat".

Bienvenue à Nicolas Princen

  • Nicolas Princen, jeune normalien-HEC de 24 ans, a été chargé de la veille Internet de l'Elysée.
  • A peine nommé, il est déjà lui-même victime du "buzz" autour de son poste.
Il a 24 ans, est diplômé de l'Ecole Normale et de HEC, et le web francophone ne parle que de lui. Lui, c'est Nicolas Princen, dernière recrue de l'Elysée. Sa mission, selon la présidence : "être une sorte de veille sur Internet, en surveillant tout ce qui fait buzz au sujet du président de la République" pour alerter au plus vite les conseillers du président et préparer la réponse.

Le web a, il est vrai, joué un rôle majeur dans l'amplification des couacs de la communication du chef de l'Etat ces derniers mois. Des images comme celles de l'algarade avec un pêcheur breton ou le désormais célèbre "casse-toi pauvre con" du Salon de l'Agriculture ont été reprises et diffusées en boucle sur Dailymotion ou YouTube, détournées, parodiées et amplifiées de blog en blog et de site en site.

D'où le nécessaire renforcement du pôle web, jusqu'ici confié au publicitaire François de la Brosse, concepteur de sarkozy.fr et du site elysee.fr, par un second conseiller. Qui n'est pas totalement inconnu : avant d'entrer au château, Nicolas Princen coordonnait la rubrique "libre cours" de la NSTV, la web-télévision du site du candidat Sarkozy, sur laquelle on trouvait des vidéos "décalées" sur la campagne.

Mais cette nomination passe mal auprès de nombre d'acteurs du web, échaudés par l'aspect "sherif" ou "œil de Moscou" de ce nouveau poste. Notamment dans le pôle de blogs anti-Sarkozy constitué depuis l'élection de ce dernier à la tête de l'Etat. Quand on a rien à se reprocher, on ne craint rien en principe. Alors Nicolas Princen, vous êtes le bienvenue sur mon blog !

Un nouveau record du monde pour Alain Bernard

  • Le nageur a encore battu le record du monde du 100 m nage libre et a été sacré champion d'Europe à Eindhoven !
  • La nouvelle marque est de 47''50.
47"60. Le record du monde établi par Alain Bernard vendredi soir à Eindhoven lors du 100 m nage libre était encore dans toutes les têtes. Il va déjà falloir l'oublier. Etablie en demi-finales, la plus belle référence de la distance de l'histoire de la discipline a été balayée par le Français en finale. Ce dernier, placé dans la ligne d'eau n°4 juste devant son copain Fabien Gilot, a encore été époustouflant de facilité. Largement en tête à mi-parcours, le natif d'Aubagne accélérait encore dans la dernière ligne droite et améliorait de 0"10 sa précédente marque : 47"50.

Fillon salue "l'exploit" d'Alain Bernard

Le Premier ministre François Fillon a adressé ses "plus sincères félicitations" au nageur Alain Bernard pour sa victoire en finale du 100 mètres nage libre aux Championnats d'Europe de natation d'Eindhoven et son nouveau record du monde.
Evoquant un "véritable exploit", François Fillon le félicite d'"entrer dans l'histoire de la natation", indique un communiqué de Matignon.

Bachelot et Laporte félicitent Bernard

La ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports Roselyne Bachelot et le secrétaire d'Etat Bernard Laporte ont adressé samedi leurs "plus chaleureuses félicitations" à Alain Bernard, sacré champion d'Europe du 100 m nage libre et qui a battu son propre record du monde. Bernard Laporte et Roselyne Bachelot "ressentent une très grande fierté pour cette performance exceptionnelle qui fait honneur au sport français et à la France".

Sarkozy salue le "formidable exploit"

Le président de la République Nicolas Sarkozy a salué "le formidable exploit" d'Alain Bernard après la victoire du nageur en finale du 100 mètres nage libre aux championnats d'Europe de natation d'Eindhoven et son nouveau record du monde sur cette distance. "Cette victoire et ce nouveau record du monde font d'Alain Bernard un des très grands du monde sportif qui fait la fierté de la France", déclare le chef de l'Etat dans un communiqué, qui précise que le président a appelé le nageur pour lui adresser "ses très sincères félicitations".

JO de Pékin : boycott pourquoi pas !

  • Alors que la Chine annonce sa volonté de poursuivre la répression, des élus français se mobilisent et tentent d'initier un mouvement en faveur du Tibet.
  • La mobilisation ne devrait pas faiblir, avec de nouvelles actions prévues après le week-end de Pâques.
Une semaine après les émeutes sanglantes de Lhassa, la Chine, qui semble rester sourde aux appels au dialogue avec le dalaï lama, a assuré samedi qu'elle allait poursuivre la répression au Tibet afin "d'écraser" la contestation indépendantiste. Alors que les organisations des droits de l'homme et pro-tibétaines craignent des vagues d'arrestations, le Quotidien du peuple a souligné que "1,3 milliard de Chinois, incluant le peuple tibétain, ne laisseront personne ni aucune force saper la stabilité de la région". Le bilan officiel des émeutes de Lhassa a été revu à la hausse, à 19 morts, dont 18 civils "innocents". Un bilan qui fait également état de 241 policiers blessés, dont 23 grièvement, et de 382 civils blessés, dont 58 grièvement, soit un total de 623 blessés, dont 61 grièvement. Le gouvernement tibétain en exil dans le nord de l'Inde fournit de son côté un bilan "confirmé" de 99 morts au Tibet et dans les provinces chinoises voisines abritant des minorités tibétaines.

Une répression que la communauté internationale condamne mollement, mais que de nombreux députés et sénateurs français dénoncent depuis une semaine. La mobilisation ne devrait pas faiblir, avec de nouvelles actions prévues après le week-end de Pâques. Des questions au gouvernement sont annoncées mardi et mercredi, et un rassemblement de députés devant l'ambassade chinoise n'est pas écartée par l'UMP Lionnel Luca. Au Sénat, une réunion "en urgence" du groupe d'information est convoquée pour mercredi, en vue de s'entretenir avec le représentant du dalaï lama, Jampal Chosang, et décider "d'initiatives très concrètes".

Ma position sur le boycott

En aucun cas, il ne faut rester sans agir en fermant les yeux sur ce qui ce passe au Tibet aujourd'hui. Nous sommes en présence d'un moyen de pression immense, on doit s'en servir et menacer la Chine d'un boycott si elle ne cesse pas les violences, n'accepte pas la main tendue du dalaï-lama et continue de bafoué continuellement les droits de l'homme.

Dès aujourd'hui, je suis pour un boycott de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques qui se tiendront à Pékin en août. Sur ce point, ma position ne changera pas même si la situation évolue parce que je crois que la Chine est arrivée à un point de non retour. Elle se fou de tout même des droits de l'homme et je crois que cela passe avant le sport. C'est pourquoi, je crois qu'il ne faut pas exclure le boycott total des Jeux Olympiques si la Chine ne fait aucun geste clair de reconnaissance des libertés et des droits de l'homme. Je comprends bien que nombreux sont les sportifs qui attendent l'évènement mais on ne peut pas aller faire des exploits dans de splendides installations face à un peuple opprimé, privé de toute liberté et face à un bain de sang au Tibet.

Alors, je dis oui au boycott de la cérémonie d'ouverture et pourquoi pas aux Jeux Olympiques en entier même si je pense que les intérêts économique et politique passeront encore devant !

Discours à Cherbourg à l'occasion du lancement du sous-marin "Le Terrible" - 22/03/08

Lancement du Terrible à Cherbourg

  • Le chef de l'État a assisté à Cherbourg au lancement de ce nouveau sous-marin nucléaire.
  • Il était accompagné du ministre de la Défense, Hervé Morin.
Le Terrible, "petit frère" du Triomphant (1997), du Téméraire (1999) et du Vigilant mis en service en 2004, a la particularité d’être le premier SNLE équipé afin de lancer les nouveaux missiles nucléaires M51 tout en étant le dernier des quatre SNLE de nouvelle génération mis en service. Ce sous-marin sera totalement opérationnel en 2010.

Les chiffres donnent le vertige. Avec sa propulsion nucléaire, le Terrible est une petite centrale EDF, qui pourrait alimenter une ville de plus de 100 000 habitants. Et même s'il pourra revendiquer, lui, le titre de bâtiment le moins visité au monde, il a un point commun avec la tour Eiffel : son poids, qui oscille autour de 14 000 tonnes. Le missile M51, dont un nouveau test serait imminent, pèse 56 tonnes, soit l'équivalent d'un char Leclerc qui parcourrait Paris-Marseille en moins de 5 minutes !

L'Ile longue se prépare à accueillir le M51

L’Ile longue (Finistère), base opérationnelle des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) a entrepris d’importants travaux pour accueillir le nouveau missile nucléaire stratégique M51 qui équipera les SNLE, à partir de 2010.

De nouveaux bâtiments, ont été construits sur la base pour l’assemblage des différentes pièces du missile. Ils répondent à des normes très strictes de sécurité, notamment, en matière de protection contre la foudre, la malveillance, l’activité sismique, etc. Actuellement, une chaîne d’embarquement spécifique est en cours d’achèvement. Elle servira à transporter les M51 jusqu’au navire, par voie ferrée. Un pont roulant les chargera ensuite dans l’un des 16 tubes lance-missiles du sous-marin. La fin des travaux d’aménagement de l’île Longue coïncide avec la mise en service du nouveau SNLE le Terrible.

Missile de portée intercontinentale, le M51, long d’une douzaine de mètre pour un diamètre de 2 mètres et une masse de 56 tonnes, devrait équiper nos sous-marins pendant les trente prochaines années.

Euthanasie : Ne pas légiférer en période d'émotion

  • La mort de Chantal Sébire suscite une vive émotion et relance le débat sur l'euthanasie.
  • Atteinte d'une maladie incurable, elle avait demandé à être euthanasiée.
Chantal Sébire, cette femme de 52 ans atteinte d'une maladie incurable et qui souhaitait être euthanasiée, a été retrouvée morte mercredi soir à son domicile de Plombières-les-Dijon, en Côte d'Or. Jeudi matin, le procureur de la République de Dijon a indiqué qu'en l'état actuel des investigations il n'y avait "pas d'éléments suffisants" pour déterminer les causes de sa mort.

Au même moment, Nicolas Sarkozy avait reçu à l'Elysée le docteur Emmanuel Debost, le médecin traitant de Chantal Sébire. Après avoir reçu un courrier de la malade, le chef de l'Etat avait demandé au Pr Munnich, conseiller du président, qu'un "nouvel avis" soit donné "par un collège de professionnels de la santé du plus haut niveau" sur son cas. Jean Léonetti, député-maire UMP d'Antibes et rapporteur de la loi votée à l'unanimité en 2005 instaurant un droit au "laisser mourir" mais pas à l'euthanasie active, a été chargé d'une mission d'évaluation pour remédier à "la méconnaissance des textes" et éventuellement à "l'insuffisance de la législation".

Ma réticence à l'euthanasie

Faut-il revoir la loi sur l'accompagnement vers la fin de vie, dite "loi Léonetti" ? Peut-on créer des "exceptions d'euthanasie", comme le réclament de nombreuses voix, notamment Marie Humbert, au lendemain de l'annonce de la mort de Chantal Sébire ? Y a-t-il urgence à légiférer ? Au-delà de tous les cas particuliers, forcément dramatiques, un vrai débat doit s'engager en France sur tous ces sujets, sans précipitation ni course à l'émotion. Le débat sur l'euthanasie doit faire l'objet d'une vraie réflexion de fond, indépendamment de l'émotion suscitée par l'affaire Sébire.

Je suis plutôt contre la légalisation de l'euthanasie en raison des dangers réels de dérapage qui y sont associés. La légalisation de l'euthanasie risque de nous entraîner sur une pente glissante comme le démontre bien le cas des Pays-Bas où cette pratique est maintenant courante. Certains rapports avancent que, chaque année dans ce pays, 2 700 patients seraient euthanasiés à leur propre demande mais qu'au moins 1 000 autres seraient euthanasiés sans avoir donné leur consentement. Les conséquences sociales liées à la légalisation de l'euthanasie sont lourdes quand la pratique conduit à la perte du caractère volontaire du geste et, par conséquent, à la dévaluation de la vie humaine. La suppression de la souffrance doit-elle nécessairement passer par l'élimination de la personne souffrante ?

Dans des cas, comme celui de Mme Sébire, où l'envie de mourir est plus forte que l'envie de se battre, il existe toujours le suicide. Le suicide est un acte difficile, qui laisse le malade trouver et s'administrer les produits qui le feront mourir mais il s'agit d'un acte solitaire qui ne fait porter sur aucune conscience la mort d'une personne. Cependant, je crois que nous ne devons pas nous fermer à ce strict minimum en réfléchissant à l'"exception d'euthanasie" sans pour autant se précipiter sous l'effet de l'émotion.

Le Modem mort-né ?

  • François Bayrou a voulu croire jusqu’au bout à une victoire possible.
  • Au-delà de cette débâcle, le Modem sort de ces municipales avec peu d’élus et une image très confuse.
Défaite sévère dans les rangs du Modem. A l’issue des deux tours, les maires se comptent sur les doigts de la main (7). Pour exemple, les seuls élus communistes sont plus de 13.000… Héraut de cette tempête dans les rangs du parti démocrate : François Bayrou. Le leader démocrate s’est fait battre dans sa ville de Pau avec 38,81 % des voix. Certes la défaite ne s’est pas jouée à grand-chose : 342 petites voix le séparent de sa rivale socialiste Martine Lignières-Cassou. Mais, en chevalier investi, il tente une sortie héroïque : "Il y aura d’autres batailles, il y a aura d’autres combats et, je vous le promets, il y aura d’autres victoires". L’espoir…

Mais les critiques se font de plus en plus audibles dans ses rangs. "Je suis amer face au gâchis depuis la présidentielle", regrette Luc Binsinger, maire Modem de Saint-Nicolas-du-Port, réélu à l’issue du premier tour. "Il faut se poser la question de savoir pourquoi les lieutenants quittent le navire", confiait-il.

Critique du centre

Au centre de l’échiquier politique, le ministre de la Défense Hervé Morin a sévèrement jugé dimanche soir la stratégie de son homologue centriste. "La construction du Modem en l’espace de dix mois, c’est d’avoir tué l’UDF et maintenant de s’être tué lui-même. Si c’est ça la réussite, honnêtement, il faudrait sortir de l’aveuglement", a déclaré le chef de file du Nouveau Centre.

"Devenir la force autour de laquelle on se contorsionne entre les deux tours pour disparaître ensuite, ça n’est pas ça la vocation d’une famille centriste", a-t-il ajouté, en prenant pour preuve les résultats du Modem depuis la présidentielle du printemps 2007. "18 % au premier tour de l’élection présidentielle, 8 à 9 % aux élections législatives et rien neuf mois plus tard : pas un élu à Paris, pas un élu à Lyon, ville centriste historique s’il en est, pas un élu à Marseille, pas un élu à Nantes, pas un élu à Toulouse".

Une défaite, pas une sanction

  • La France et les français ont votés, ils ont choisi l'alternance municipale, la gauche, l'augmentation des impôts sans s'en rendre compte. Dommage...
  • Défaite de la droite et en aucun cas victoire de la gauche qui a été très vide d'idée comme a son habitude.
Patrick Devedjian a souligné que le résultat des élections municipales et cantonales fait état d’une défaite toute relative.

L’UMP l’a emporté dans les 15 villes suivantes : Gap, Mont de Marsan, Agen, Saumur, Calais, Chaville, Basse-Terre, Le-Puy-en-Velay, Lunéville, Châtellerault, Morlaix, Concarneau, Mulhouse, Longwy, Chaumont.

Dans les villes de plus de 30 000 habitants, Patrick Devedjian rappelle qu’en 2001, la gauche avait perdu 39 villes, la droite n’en a perdu que 38 pour ce nouveau scrutin.
Il est, par ailleurs, à noter que 18 des 22 ministres ont été élus ou réélus, alors qu’en 2001, l’ensemble des ministres du gouvernement Jospin avait été battu.

Le vote sanction n’a pas eu lieu

Devant le record historique du taux d’abstention Patrick Devedjian, dément l’existence d’un vote sanction. Pour lui, les 9 millions d’électeurs qui ne se sont pas rendus aux urnes, par rapport à mai 2007, ont souhaité adresser un avertissement. Mais il ne s’agit pas d’un vote sanction puisqu’il n’y a pas eu la mobilisation escomptée. Dans beaucoup de villes, plusieurs éléments sont entrés en ligne de compte. Les divisions, les problèmes locaux, le manque de proximité du candidat, la conjoncture nationale ont fait perdre certaines des villes que détenait la droite. Mais pour Patrick Devedjian, "il n’y a pas de cause univoque". Déplorant que des divisions internes aient entrainé la perte de certaines villes comme Reims, Metz ou Caen, le Secrétaire Général a déclaré que "dans l’avenir, nous nous organiserons pour les punir sévèrement afin de dissuader ces comportements souvent individuels et au détriment de l’intérêt général".

Poursuivre les réformes

Dans le même temps, 67% des Français souhaitent que les réformes se poursuivent, il n’y a donc pas eu, dans le vote des Français, de contestation des réformes entreprises par le Gouvernement, mais plutôt une impatience quant aux bénéfices de ces réformes. Ainsi, le Secrétaire Général souhaite que le Gouvernement accélère les réformes, notamment, celles concernant les petites retraites prévue en 2008. "Il faut aller plus vite, plus fort".

Second tour : c'est parti !

  • Les Français votent depuis ce matin pour le 2nd tour des élections municipales et cantonales.
  • Aux cantonales, 1.015 sièges de conseiller général restent à pourvoir.
Les bureaux de vote de métropole ont ouvert dimanche à 8 heures pour le second tour des élections municipales et cantonales, où la gauche ambitionne d'amplifier son avance alors que la droite espère limiter les dégâts après un 1er tour marqué par une forte abstention. Abstentionnistes de dimanche dernier nous comptons sur vous ! Surtout à Marseille, Toulouse et Périgueux...

Les bureaux de vote fermeront à 18 heures, sauf dans certaines grandes villes et en région parisienne, où ils resteront ouverts jusqu'à 19 heures ou 20 heures. Outre-mer, les électeurs de Nouvelle-Calédonie ont été les premiers à voter dès 22H00 samedi (heure de Paris). Ceux de Polynésie seront les derniers à aller aux urnes: le scrutin y sera clos lundi à 5 heures (heure de Paris). En métropole, il reste à élire le tiers environ des conseils municipaux des communes de 3.500 habitants. 125 villes de plus de 30.000 habitants sont concernées par ce second tour.

Activité du blog

Concernant ces élections, aucunes analyses et aucuns résultats ne seront présents sur le blog en raison de mon absence à partir de ce soir jusqu'à Vendredi prochain. Toutes les conséquences et les éventuels bouleversements dans l'organisation du pouvoir seront donc analysés et commentés en fin de semaine.

Mais dorénavant, je peux vous annoncer le départ de David Martinon de son poste de porte-parole de l'Élysée. Il me paraissait clair, qu'il n'était pas à l'aise en matière de communication ce qui pose problème pour un porte-parole. De plus il devrait probablement être créé trois postes de secrétaire d'Etat :
  • Aménagement du territoire
  • Grand Paris (Anne-Marie Idrac ?)
  • Economie Numérique (Laurent Wauquier ?)

Elections Municipales 2008

Certes votre impatience et vos attentes sont grandes et vous voulez le faire savoir,
L'élection municipale n'est malheureusement pas le bon moyen !

Voter socialiste c'est voter l'augmentation des impôts locaux*
Voter socialiste c'est l'absence de projet commun
Voter socialiste c'est dire non avant même de comprendre
Voter socialiste c'est agir avant de réfléchir

En clair, voter socialiste n'est pas une solution pour se faire entendre et comprendre,
Parce que dire non au gouvernement ne doit pas conduire à dire oui aux socialistes,
ceux qui n'ont aucune réponse commune aux problèmes d'aujourd'hui et de demain.

Ne vous trompez pas, ne faites pas n'importe quoi

*Augmentation de 40% des impôts régionaux depuis 2004 dans les régions socialistes ! Ce sont les automobilistes qui ont été les principales victimes de ce matraquage fiscal : 1,6 milliard d’euros d’impôts supplémentaires à cause de l’augmentation de la taxe sur les cartes grises et du prix de l’essence.
D'après le Livre noir des régions socialistes.

Triple succès de Nicolas Sarkozy sur la scène européenne

  • Avec l'accord des Vingt-Sept sur l'Union de la Méditerrannée Nicolas Sarkozy marque encore des points au niveau européen.
Idée née en 1997

L’idée d'"union méditerranéenne" avait, à l’origine, été conçue comme une alternative à l’Union européenne, sinon comme une arme anti-communautaire, par Henri Guaino, actuel conseiller politique du président, qui l’évoque dans un essai datant de 1997. Elle est devenue un appendice de l’Union. Ce véhicule de futurs "projets" de développement, qui pourraient aller des échanges d’étudiants à l’amélioration de la qualité de l’eau, en passant par l’assistance en cas de catastrophes naturelles, est censé rapprocher politiquement les pays riverains, de l’Algérie à la Turquie en passant par Israël, comme, en son temps, la Communauté européenne du charbon et de l’acier, l’avait fait entre Français et Allemands.

Triple succès de Sarkozy

Pour l’Élysée, il ne fait aucun doute que Sarkozy engrange là son "troisième succès" sur la scène européenne, après la négociation du "mini-traité", devenu Traité de Lisbonne et la création d’un "groupe des sages" sur l’avenir de l’Europe. Une étape de plus, en somme, du "retour" de la France en Europe qui connaîtra son apogée avec la présidence française de l’Union européenne qui s’ouvrira le 1er juillet.

Conférence de Presse à l'issue du Conseil Européen - 13 & 14/03/08

Le Parti Socialiste…

Je rêve d’une Gauche et d’un Parti Socialiste sans François Hollande et sans Ségolène Royal. Est-ce possible ? Malheureusement je ne crois pas qu’à court terme cela soit envisageable parce que nous sommes en présence d’une personne prête à tous pour garder sa place le plus longtemps possible et d’une autre prête à tous pour la décrocher en écrasant tout sur son passage et motiver par sa seule envie du pouvoir.

Le Parti Socialiste est donc malheureusement condamné à la démagogie, l’absurdité, l’absence de projet et le manque de talent pendant longtemps. Triste pour la plus grande force de gauche de notre pays. Je suis persuadé que le nouveau Parti Socialiste annoncé depuis la défaite aux élections présidentielles ne verra jamais le jour faute d’accords et de concertation sur une position commune.

Ce parti n’est-il pas tout simplement coincé entre deux forces : les extra-démagos d’extrème gauche et les bénioui-oui du Modem ? En clair, entre l’extrème gauche qui ne sert à rien et le Modem qui ne sert que dans les seconds tours.

Ne parlons pas des idées et des projets du Parti Socialiste qui certes peuvent séduire comme le SMIC à 1500 € mais qui ne sont jamais financés. Quelle gestion ! Alors faute d’idée, ils attendent et pratiquent la politique de l’archarnement mais en aucun cas la politique dont je rêve, celle qui fait bouger les lignes, avancer le pays et donner l’envie et l’espoir à chacun.

Parti socialiste ! Réveille toi sans éléphants et sans incompétents !
Aujourd'hui, je ne te regarde pas, je me tourne vers l'avenir, vers la droite...

Lazare Ponticelli, dernier poilu s'est éteint

  • Lazare Ponticelli, le dernier "poilu" de la guerre 1914-1918, est décédé à l'âge de 110 ans.
  • Un hommage national à l'ensemble des Français mobilisés durant la Première guerre mondiale sera rendu Lundi en présence de Nicolas Sarkozy.
La nouvelle de sa disparition a été annoncée mercredi par un communiqué de l'Elysée : Lazare Ponticelli, le dernier des 8,5 millions de poilus, s'est éteint à l'âge de 110 ans. La vie de ce Franco-Italien s'apparente à un roman. Celle d'un petit Italien parti tout seul de son village natal, près de Bettola (nord de l'Italie), à 9 ans et demi, pour fuir la misère et gagner le "paradis", la France. Il vivra alors avec sa mère et ses frères à Nogent-sur-Marne, où réside à l'époque une importante communauté italienne.

Lazare Ponticelli n'a pas 17 ans quand il s'engage en 1914 dans les rangs du 1er Régiment de marche de Sidi-Bel-Abbès (Légion étrangère). Un mois de classes et le voilà au front, "à Soissons, en deuxième ligne", puis en Argonne. "A la première attaque, sur la cote 707/708, on a été décimé immédiatement car on n'avait pas de tranchées", se souvenait-il il y a quelques mois encore, lors d'une interview réalisée à l'occasion des commémorations du 11 novembre 2007. "Les Allemands en avaient, pas nous". C'est lui qui "fait le premier pansement" à son frère Céleste, blessé. Ceux qui n'étaient pas tombés ont été "ramassés et on nous a expédiés à Verdun".

C'est là, au fond des tranchées, au milieu "des rats qui se baladaient", qu'il sera rattrapé par l'Italie en 1915. "On me demandait au poste de commandement". Il y apprend que, comme tous les Italiens engagés dans l'armée française, il doit partir combattre sous le drapeau transalpin après l'entrée en guerre de l'Italie au côté de la France. C'est donc comme chasseur alpin, de l'autre côté de la frontière, qu'il poursuivra la guerre, se battant contre les Autrichiens.

De ce long conflit, dont il était sorti indemne excepté une blessure à la joue, il avait retenu une chose: "Vous tirez sur des pères de famille, c'est complètement idiot la guerre". Démobilisé en 1916, il rentre en France en 1921 et lance avec deux de ses frères une entreprise de montage et d'entretien de cheminées d'usine, dont les activités vont s'étendre au montage-levage, particulièrement dans le secteur du raffinage du pétrole. La société Ponticelli Frères existe toujours et compte 2 000 salariés.

Ce dernier légionnaire de la Guerre 14-18, naturalisé en 1939, avait dans un premier temps refusé l'idée d'avoir des obsèques nationales comme le proposait le gouvernement, mais avait finalement décidé d'accepter, "au nom de tous ceux qui sont morts, hommes et femmes" pendant la première Guerre mondiale.

Un hommage national sera rendu lundi matin aux Invalides à Lazare Ponticelli a annoncé Alain Marleix, secrétaire d'Etat chargé des Anciens combattants. Cette cérémonie nationale, en présence notamment du président de la République Nicolas Sarkozy, répondra au souhait du défunt, qui voulait "qu'au-delà de sa personne, on rende hommage à toutes le victimes civiles et militaires de la Grande guerre, en particulier les femmes qui ont joué un rôle majeur", a précisé Alain Marleix, venu se recueillir sur la dépouille du dernier grand témoin français combattant de la Grande guerre.

Laurence Parisot menacée par des laches

  • La présidente du Medef aurait reçu des menaces anonymes par téléphone. Menaces qui seraient liées à son bras de fer avec l'UIMM.
  • La nature des messages qu'elle a reçus n'a pas été précisée et le Medef se refuse à commenter l'affaire.
L'information, révélée par Le Parisien, est confirmée par des proches du dossier : Laurence Parisot a reçu à plusieurs reprises ces derniers jours des menaces anonymes. Menaces dont la nature n'a pas été précisée... A l'heure qu'il est, elle n'a pas déposé plainte.

"Elle a reçu des lettres et coups de téléphone anonymes, dont certains menaçants", indique-t-on de source policière. "Dans les quinze derniers jours, il y a eu des appels téléphoniques" avec "des menaces plus ou moins voilées", confirme une source proche du patronat. Le Medef, pour sa part, ne fait aucun commentaire.

"Le courage de ses positions peut gêner beaucoup de gens"

Selon Le Parisien, ces appels téléphoniques mystérieux reçus par la présidente du Medef "la mettaient en garde (...) si elle s'obstine dans ses prises de position dans l'affaire de l'Union des industries et métiers de la métallurgie". Laurence Parisot est actuellement engagée dans un conflit ouvert avec la fédération de la métallurgie depuis la révélation, le 28 février, des avantages consentis par l'UIMM à son ancien président Denis Gautier-Sauvagnac, mis en examen dans une affaire de retraits d'espèces suspects.

"Cela m'étonne mais on ne peut rien exclure. Elle (Mme Parisot) essaye de faire bouger des forces très puissantes et très établies. Le courage de ses positions peut gêner beaucoup de gens", a réagi Charles Beigbeder, membre du conseil exécutif du Medef, en précisant qu'il n'était "pas au courant de l'existence de telles menaces". L'intéressée, quant à elle, semblait s'attendre à un tel risque : "Je ne doute pas que je m'expose par cette démarche à de terribles pressions, mais j'y ferai face", déclarait-elle, début mars, dans une interview au Journal du Dimanche. Le président de la CFE-CGC Bernard van Craeynest tire quant à lui son chapeau à la présidente du Medef, jugée "courageuse" dans sa gestion du scandale du patronat de la métallurgie, "même si elle est peut-être allée un peu vite et un peu loin sur les mandats".

Boeing mauvais perdant !

  • Boeing a porté plainte contre la décision du Pentagone d'octroyer à EADS/Northrop un énorme contrat pour des avions ravitailleurs de l'armée américaine.
  • Un recours de Boeing devant la cour des comptes pourrait entraîner la suspension du contrat attribué à EADS-Northrop.
Boeing monte au créneau et porte plainte devant la cour de comptes des Etats-Unis contre la décision du Pentagone d'octroyer au tandem EADS/Northrop un énorme contrat pour des avions ravitailleurs de l'armée américaine. "Notre équipe a porté un regard extrêmement attentif sur la décision concernant les ravitailleurs et découvert dans le processus de graves vices de forme dont nous estimons qu'ils justifient un appel", a déclaré Jim McNerney, PDG de Boeing. La plainte a été déposée mardi. Le recours se base "sur des irrégularités dans le déroulement de la compétition et dans l'évaluation des offres concurrentes", a indiqué Boeing.

Boeing, qui n'avait pas caché sa déception après sa défaite, devait prendre sa décision d'ici mercredi, en raison du calendrier prévu par la procédure de dépôt de plainte devant l'instance compétente, le Government Accountability Office (GAO), cour des comptes américaine rattachée au Congrès.

Suspension ?

L'armée de l'air américaine a attribué le 29 février un contrat d'une valeur de 35 milliards de dollars pour 179 avions ravitailleurs à l'Européen EADS, allié à l'Américain Northrop, l'un des plus gros contrats passés par l'armée ces dernières années. Principal fournisseur de l'US Air Force en avions ravitailleurs, Boeing était donné comme le grand favori. L'échec de Boeing a été une surprise générale et a provoqué un tollé dans les rangs politiques et syndicaux, au nom de la sécurité nationale -confier un contrat touchant à la défense à l'Européen EADS- et des emplois "volés" par un groupe étranger.

Un recours de Boeing devant la cour des comptes pourrait entraîner la suspension du contrat attribué à EADS-Northrop. Le GAO peut être saisi par une entreprise si celle-ci conteste une commande passée par une administration américaine. Si elle fait une demande accélérée, l'entreprise en question dispose d'un délai de 5 jours après le compte-rendu réglementaire fait par l'administration en question, a-t-on expliqué au GAO. Dans le cas de Boeing, l'échéance de ces 5 jours tombait mercredi, Boeing s'étant vu expliquer par l'Armée les raisons de son échec vendredi dernier.

Les Français ont largement boudé les urnes

  • Deux-tiers des électeurs ont voté dimanche (66,54%), soit la plus faible participation pour des municipales depuis 50 ans.
  • C'est dans les plus grandes villes que la participation a été la plus faible.
Les chiffres définitifs du ministère de l'Intérieur ne sont tombés que mardi soir : le taux de participation au 1er tour des élections municipales, ce dimanche, a en réalité atteint pour l'ensemble des communes 66,54%. Soit le pire taux pour ce genre d'élection jamais enregistré depuis 1959.

Un triste "record" qui surpasse le précédent "record" pour un 1er tour datait des municipales de 2001 avec 67,29% de participation. Au 2nd tour des municipales de 2001, la participation avait toutefois été légèrement plus faible encore avec 65,96% de participation. Le meilleur taux de participation à un 1er tour des municipales remonte à 1977 avec 78,8% de votants. Pour un 2nd tour, le record remonte à 1983 avec 79,68%.

Plus la taille des communes diminue, plus la participation augmente

Selon une totalisation du ministère de l'Intérieur sur les villes de plus de 3.500 habitants, le taux de participation n'a même été que de 61,08% le 9 mars dans ces communes. C'est dans les plus grandes villes, notamment dans les communes de plus de 100.000 habitants que la participation a été la plus faible : dans cette strate de localités, seulement 56,06% des électeurs inscrits se sont rendus aux urnes.

Dans les villes de plus de 200.000 habitants, on a même parfois été en dessous de cet étiage, notamment à Lille avec 48,83% de votants seulement, Montpellier (53,33%), Lyon (54,38%), Strasbourg (54,67%) et Nantes (55,13%). Toulouse (56,5%), Paris et Rennes (56,93% toutes les deux), Marseille (57,74%) et Nice (58,16%) sont un peu au-dessus. Mais la palme de la participation revient à Bordeaux avec 61,70% de votants. Ces trois dernières métropoles ont la particularité d'avoir une participation plus forte qu'en 2001 : +5,6 points à Marseille, +6,9 points à Bordeaux, +11,2 points à Nice. A l'inverse, le pourcentage d'électeurs a diminué de 7,2 points à Lyon.

Plus la taille des communes diminue, plus la participation augmente. On a ainsi enregistré 57,66% de votants dans le strate de communes située entre 30.000 et 100.000 habitants, 61,20% dans la strate des 9.000 à 30.000 habitants, 67,66% dans la strate des 3.500 à 9.000 habitants.

Tous mobilisés pour le second tour

Les chiffres du premier tour

Alain Marleix, Secrétaire National aux élections, est revenu sur les résultats du premier tour. Ainsi, 57 villes ont été remportées par la droite le 9 mars, dont deux villes de plus de 30 000 habitants. Il s’agit du Puy en Velay conquise par Laurent Wauquiez, Porte Parole du Gouvernement, et de Chaumont remportée par Luc Chatel, Secrétaire d’Etat à la Consommation. Ces deux villes étaient auparavant détenues par la gauche.

Il rappelle qu’en 2001, alors que le Gouvernement était à gauche, tous les ministres avaient été battus. Or, 14 des 22 Ministres du Gouvernement Fillon ont été élus au 1er tour, 8 sont en ballotage, et sur les 3 ministres candidats aux élections cantonales, 2 ont été élus et le 3ème est en ballotage.

Alain Marleix a tenu à rappeler que le raz de marrée annoncé par les sondages n’a pas eu lieu. L’opposition socialiste n’a gagné que 6 des 290 grandes villes de plus de 30 000 habitants.

Précisions quant aux commentaires faisant état d’une victoire locale de la gauche

Le Secrétaire National aux élections a rappelé que les élections municipales avaient été « l’occasion de vérifier l’ancrage local fort du scrutin » au profit des maires sortants, ainsi qu’un « rééquilibrage prévisible des forces en raison du nombre record de villes détenues par la droite depuis 2001 ». L’UMP comptait, en effet, 56% des grandes villes.

Contrairement à ce que les sondages laissaient entendre, « il ne s’agit pas de bérézina, mais plutôt de recul pour la majorité ». Patrick Devedjian a rappelé que l’objectif de François Hollande était de reprendre 30 des 40 villes perdues en 2001, et que le PS n’en a gagné pour le moment que 6. Il est à noter les bons résultats UMP dans d’anciens bastions ouvriers, tels que Saint Dizier, Alès, Bourges, Montluçon, La Ciotat, Drancy, Epinay, Mantes-la-Jolie.

Le premier tour des municipales n’était pas un vote-sanction

Pour Patrick Devedjian, il n’y a pas eu de vote sanction, comme pensaient le prévoir certains observateurs, ceci pour plusieurs raisons :
  • La participation dans les grandes villes est la plus faible enregistrée depuis 1977. Elle n’a été que de 61%.
  • 14 des 22 ministres ont été élus au 1er tour ce qui laisse augurer que les Français n’ont pas souhaité sanctionner la politique du Gouvernement.
  • La campagne électorale a principalement porté sur les problématiques locales. Seulement 21% des Français ont déclaré qu’ils votaient pour sanctionner la politique menée par le Gouvernement. La gauche a souhaité nationaliser le débat sur fond de polémiques, en laissant notamment entendre la mise en place d’un plan de rigueur.
  • La campagne ad hominem, visant la personne du Président de la République, menée par la gauche a eu pour effet de ne jamais aborder les 50 réformes menées par le Président de la République et son Gouvernement depuis 9 mois.
Les lacunes de la gauche

Les électeurs attendent de leur maire qu’il soit un véritable gestionnaire de la ville. La gestion des socialistes quant à elle pose des problèmes notamment en ce qui concerne l’augmentation des impôts dans les collectivités locales qu’ils dirigent. Ainsi, en Ile-de-France, la taxe professionnelle a augmenté de 60%, la TIPP a également fortement augmenté. Sur l’ensemble des régions françaises détenues par la gauche, la fiscalité locale a augmenté de plus de 35% depuis 4 ans.
Il y a donc une vraie contradiction de la part de la gauche à faire sa campagne sur le pouvoir d'achat et en même temps à être disposé à l'amputer par une fiscalité.

ISS - Lancement réussi pour le ravitailleur européen

  • L'ATV Jules Vernes, destiné à ravitailler l'ISS en eau, vivres et matériel scientifique, a été placé avec succès dans la nuit sur son orbite provisoire.
  • Nicolas Sarkozy a salué dimanche une "contribution majeure de l'Europe" à la Station spatiale internationale (ISS).
Lancement réussi pour l'ATV Jules Vernes. Le ravitailleur européen de la Station spatiale internationale (ISS), a été placé avec succès dans la nuit de samedi à dimanche sur son orbite provisoire, ont annoncé les responsables du tir au centre spatial guyanais de Kourou.

Après lancement, à 1 heures 03 locales (4 heures 03 GMT), le moteur supérieur de la fusée a été rallumé à deux reprises pour effectuer des corrections de trajectoire, avant le largage définitif du vaisseau spatial sur une orbite provisoire à 260 km d'altitude, inclinée de 51,6°. Avec un poids de plus de 20 tonnes, l'ATV est le plus gros véhicule jamais lancé par une fusée Ariane 5. Il est destiné à ravitailler l'ISS en eau, ergols, vivres et matériel scientifique, et à rehausser son orbite.

L'Automated Transfer Vehicle (ATV) "est un élément indispensable au fonctionnement régulier de la Station spatiale internationale et il constitue une contribution majeure de l'Europe à ce grand projet spatial", a déclaré Nicolas Sarkozy dimanche matin. "Ce lancement est le 23ème lancement réussi de la fusée Ariane 5 et le premier de la version Ariane 5 ES réallumable en vol". "Ariane 5 vient donc de franchir une nouvelle étape technologique déterminante", a-t-il ajouté.

11 femmes du gouvernement envoient un message à Ingrid Betancourt

La secrétaire d'Etat à la Solidarité, Valérie Létard, a souhaité consacrer à Ingrid Betancourt, otage de la guérilla colombienne des Farc depuis 6 ans, la Journée internationale des Femmes du 8 mars. Elle a proposé aux femmes ministres et secrétaires d’Etat du gouvernement Fillon d’enregistrer un message de soutien diffusé sur RFI. Découvrez-les ci-dessous en vidéo.

Nicolas Sarkozy : "Maintenir le cap et accélérer les réformes"

Nous sommes à trois jours du premier tour des élections municipales, qu'en attendez-vous ?
Les Français vont choisir ceux qui gèrent leur ville et il est bien qu'ils le fassent en pensant d'abord à cette mission. Mais je sais que ce scrutin aura aussi une signification politique que j'entendrai et dont je tiendrai compte. À ce titre, je souhaite que ceux qui veulent que le changement continue, se mobilisent et fassent le choix du candidat qui porte cette stratégie du changement. Je suis élu pour cinq ans. Chaque année, il y aura des élections. Mon devoir est d'envisager les choses dans la durée, avec du recul, du sang-froid. Je n'ai pas l'intention de rythmer mon quinquennat en fonction des scrutins locaux, régionaux ou européens qui nous attendent. J'ai un cap, je tiendrai ce cap.

Le cap, c'est réhabiliter le travail pour donner à chacun la chance de vivre de son activité, assurer l'autorité de l'État pour protéger les plus faibles, bâtir une justice qui protège les victimes, reconstruire des universités fortes qui soient les meilleures au monde, revenir à une école primaire où l'on enseigne à lire, écrire et compter pour mettre un terme à l'échec scolaire. Ma mission est de faire en sorte que toutes les réformes qui n'ont pas été engagées en France depuis tant d'années soient conduites à leur terme ; mon rendez-vous est clair : c'est la fin du quinquennat, et les résultats concrets que les Français en attendent à juste titre. En tout état de cause, pour moi, comme pour tous les Français, le changement est une ardente obligation.

Entendez-vous réformer au même rythme, quel que soit le résultat des élections ?
Je dis à tous ceux qui m'ont fait confiance que je mènerai cette politique du changement avec la même force, la même envie, le même volontarisme tout au long des quatre prochaines années.

Allez-vous poursuivre l'ouverture ?
Le devoir d'un président de la République est de rassembler, de refuser toute forme de sectarisme. La France a grand besoin de tolérance. J'ai souhaité associer tous les talents à notre action au service de la France. Nous avons clairement gagné les élections présidentielle et législatives. J'ai cependant voulu travailler aussi avec ceux qui n'avaient pas voté pour moi. Je ne le regrette pas. Je dois rassembler.

Ne croyez-vous pas que vos électeurs désirent aussi une ouverture à droite et pas seulement à gauche ?
L'ouverture est d'abord un état d'esprit. Cependant, quand nous proposons des quotas pour l'immigration avec une obligation de résultats quant aux reconduites à la frontière, n'est-ce pas une politique voulue par les Français ? La rétention de sûreté, cette nouveauté dans l'univers juridique français, ou la condamnation des multirécidivistes à des peines planchers il y a déjà près de 4 000 décisions rendues ne sont-elles pas des politiques qui rompent avec tant d'années de laxisme ? Quand nous nous réconcilions avec les Américains, n'est-ce pas un changement bienvenu et peut-on penser une minute que le contrat qu'a gagné magnifiquement EADS pour les avions ravitailleurs aurait été signé dans le climat de tension qu'on a connu entre les Américains et les Français ? Quand la France porte l'idée du traité simplifié et contribue à sortir l'Europe de la crise, n'est-ce pas une politique qui satisfait les plus européens et donc le centre ? Nous faisons après l'élection ce que nous avions promis avant. C'est une question de respect, de crédibilité et même de morale.

Comment expliquez-vous votre baisse dans les sondages ?
Pendant six ans, j'ai connu des sondages à leur zénith. Et mes adversaires expliquaient que cela ne signifiait rien. Aujourd'hui, après deux mois de baisse, les mêmes expliquent que la situation est très grave. Bien sûr, les bons sondages facilitent les réformes, et les mauvais les compliquent, mais cela ne change pas mon cap. Je travaille à la modernisation de la France sans me laisser distraire par les péripéties, même si je me dois d'être attentif à tout, y compris à l'humeur du moment.

Que répondez-vous à ceux qui attribuent votre baisse dans les sondages à votre nouveau style ?
On porte toujours sa propre part de responsabilité. J'aime l'engagement, j'aime prendre mes responsabilités, je suis quelqu'un qui ne triche pas, alors cela peut surprendre, voire déranger parfois. Pour autant, le rôle du chef de l'État, c'est de garder une certaine distance par rapport au quotidien. Il n'a pas le droit de céder à l'agitation.

Avez-vous commis des erreurs qui expliqueraient cette baisse dans les sondages ?
Qui serais-je si je ne reconnaissais pas mes erreurs ? On en commet, j'en ai commis. Je ne m'exonère de rien, mais je ne crois pas utile de commenter en permanence l'écume des choses ! Ce qui intéresse les Français est de savoir si le pouvoir d'achat va augmenter, si la sécurité va s'améliorer, si le chômage va baisser. Ce qui compte, c'est que, désormais, un demi-million d'entreprises proposent à leurs salariés des heures supplémentaires défiscalisées. Nous étions un pays dans lequel on décourageait les gens de travailler. Nous sommes devenus un pays dans lequel on est de nouveau récompensé lorsqu'on travaille davantage.

Je veux développer massivement l'intéressement et la participation pour que plus de salariés soient associés au partage des bénéfices. J'avais promis aux Français que ceux qui ont tiré sur la police à Villiers-le-Bel seraient arrêtés, ils le sont. J'avais promis aux Français que les multirécidivistes seraient plus fortement condamnés, ils le sont. J'irai jusqu'au bout. Je veux que les criminels dangereux qui ont été condamnés avant l'adoption de la loi créant la rétention de sûreté, ne puissent pas être rendus à la liberté s'ils sont toujours dangereux.

Vous avez saisi le président de la Cour de cassation après la décision du Conseil constitutionnel sur cette loi. Que répondez-vous à ceux qui vous reprochent de vouloir contourner les Sages ?
Le Conseil constitutionnel dit ce qui est conforme à la Constitution ou pas. Il a validé la mesure de rétention, c'est capital. Mon devoir est de veiller à ce que des femmes, des petites filles, des petits garçons ne tombent pas dans les mains d'un violeur ou d'un pédophile qui a déjà été condamné et qu'on va libérer. C'est mon devoir de président de la République de protéger les plus vulnérables. Le principe de précaution ne s'applique pas seulement à l'environnement. Par ailleurs, qu'il me soit permis de poser la question : pourquoi serait-il impossible de faire en France ce que font les autres pays européens ? Cela fait trop longtemps que l'on oublie les victimes. J'avais promis de les mettre au cœur de mon action ; c'est ce que je fais.

La popularité du premier ministre est-elle une cause de tension entre vous ?
Non. Je rappelle à ceux qui spéculent sur ce sujet qu'on ne change pas un premier ministre en fonction des sondages. Le président de la République doit choisir le meilleur pour mettre en œuvre sa politique. C'est le choix que j'ai fait avec François Fillon.

Y aura-t-il un remaniement après les municipales ?
Je voudrais mettre un terme à cette maladie française qui consiste à changer de ministres tous les six mois. Cela donne le tournis et une grande impression de légèreté. Alors que les Anglais ont gardé Gordon Brown dix ans au ministère des Finances, nous avons connu huit ministres à Bercy pendant la même période ! Durant mon quinquennat, il y aura d'autres rendez-vous et d'autres occasions pour marquer un changement politique. Le lendemain de la présidence française de l'Union européenne sera certainement un rendez-vous important. J'ajoute qu'il me paraît peu indiqué de renouveler en profondeur le gouvernement avant la présidence française de l'Union. Les ministres doivent avoir la pleine maîtrise de leurs dossiers.

Vos conseillers et le premier d'entre eux, Claude Guéant, vont-ils continuer à s'exprimer publiquement ?
Qu'il y ait eu quelques erreurs, c'est certain. Je note qu'elles n'ont pas été commises par Claude Guéant. Il a toute ma confiance et mon amitié.

Êtes-vous satisfait de l'UMP ? Voulez-vous lui insuffler un nouveau dynamisme ?
L'UMP est devenue la première formation politique de France. Elle doit s'adapter à un nouveau contexte, ce n'est pas facile. Je souhaite qu'elle reste une force de débat, qu'elle promeuve de nouveaux talents. Après Rama Yade ou Rachida Dati, une nouvelle génération doit émerger. J'ai besoin du dévouement et de l'amitié de ces centaines de milliers de militants qui ont tout fait pour que la pensée unique ne triomphe pas et que le changement qu'ils ont voulu soit mis en œuvre.

Les parlementaires UMP se plaignent de ne pas être suffisamment consultés…
Il faut que nous les associons davantage. Ils sont un soutien indispensable pour mettre en œuvre la politique voulue par les Français. Ils sont la force du changement.

Le rapport Attali a contrarié les élus, comptez-vous le mettre en œuvre intégralement ?
Je sais qu'il a pu choquer certains, qu'il y a eu des maladresses de communication. Mais je compte retenir nombre de ses suggestions. Concernant les taxis, nous devons créer, notamment à Paris, des licences nouvelles afin que nous ne soyons pas la seule capitale au monde où l'on ne puisse trouver facilement un taxi. Cela dit, il est hors de question de spolier ceux qui sont en activité.

Avez-vous l'intention d'aménager la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État ?
Non. Il peut y avoir telle ou telle modification technique sur le statut fiscal de telle ou telle association. J'ai dit ce que j'avais à dire sur le sujet : je suis de ceux qui pensent que la question spirituelle est essentielle, mais je dois veiller à ne ranimer aucune nouvelle guerre dont la France n'a vraiment pas besoin.

Votre projet sur la Shoah est-il abandonné ?
Non. Xavier Darcos a mis en place une commission qui rendra ses conclusions dans deux mois. Ma conviction, au moment où les survivants vont disparaître, est que l'antisémitisme et le racisme ont été sous-estimés en France pendant longtemps et qu'il est très important de transmettre cette mémoire.

Êtes-vous satisfait de la réforme de la carte judiciaire ?
Depuis cinquante ans, rien n'avait été décidé. Rachida Dati l'a fait. La justice de proximité, ce n'est pas un tribunal à quelques kilomètres de chez soi. C'est obtenir rapidement une décision de la justice, étayée par des motifs clairs et compréhensibles par tous. Je considère que le Garde des Sceaux est l'un des ministres les plus courageux. Elle a conduit la réforme de la carte judiciaire là où nombre de ses prédécesseurs avaient renoncé. Elle a mis en place les peines planchers quand tous les spécialistes disaient que c'était impossible.

Quand la réforme des institutions va-t-elle voir le jour ?
Le Parlement sera saisi après les municipales. Cette réforme renforcera le rôle et les prérogatives du Parlement. Cela passe notamment par une meilleure maîtrise de son ordre du jour. Le pouvoir de nomination du président de la République sera encadré afin qu'il n'y ait aucune nomination de connivence ou de complaisance. Les nominations devront être précédées d'auditions garantissant le choix des meilleurs. Je veux aussi que le Parlement puisse se prononcer sur l'engagement des troupes françaises à l'extérieur ou sur la politique étrangère de la France. Je souhaite, enfin, proposer une réforme du Conseil économique et social pour qu'il s'ouvre aux ONG et aux associations de jeunes qui, de façon incompréhensible, en sont aujourd'hui totalement absentes.

Souhaitez-vous toujours que le président puisse s'exprimer devant le Parlement ?
Il me paraît curieux que le Parlement français puisse inviter tous les chefs d'État à s'exprimer devant lui, sauf le président de la République française. Et que ce dernier puisse s'exprimer devant tous les Parlements, sauf le sien.

Votre fils, Jean Sarkozy, est candidat aux cantonales à Neuilly. Ne craignez-vous pas les accusations de népotisme ?
Le népotisme, c'est la nomination, pas l'élection. Mon fils souhaite simplement pouvoir tenter sa chance comme les autres. Je respecte sa liberté, je trouve qu'il mène sa campagne avec beaucoup de courage. C'est un jeune homme qui ne plie pas dans la tempête. Il a du tempérament. Si son bonheur est de faire de la politique j'en suis heureux. Je suis fier de lui.

Peut-on être président de la République et être heureux ?
Il se trouve que je le suis.

Pendant la campagne, vous aviez dit qu'être président de la République, c'était renoncer au bonheur…
Eh bien, il a dû se passer quelque chose de nouveau…

Source : Le Figaro

Allocution au Centre de Formation et d'Apprentissage de Vesoul - 06/03/08

Le chômage au plus bas depuis 25 ans

  • Christine Lagarde se félicite des chiffres de l'Insee "historiquement au plus bas depuis 1983" annonçant un recul du chômage de 0,3% au 4e trimestre 2007, à 7,5% de la population active.
  • Entre 2006 et 2007, le taux de chômage moyen a diminué de 0,8%, passant de 8,8% à 8% de la population active.
Le taux de chômage au quatrième trimestre 2007 a fortement reculé à 7,5% de la population active en France métropolitaine (-0,3% par rapport au troisième trimestre) et à 7,8% si l'on inclut les départements d'Outre-mer, selon des chiffres publiés jeudi par l'Insee. "C'est historiquement au plus bas depuis 1983", s'est félicitée dans la ministre de l'Economie et de l'Emploi, Christine Lagarde, pour qui "l'évolution tient tout simplement à la création d'emplois, environ 340.000 au total en 2007, du jamais vu depuis 2000".

Pour la ministre, "il y a certes une partie non négligeable, mais pas dominante, de création d'emplois dans les services à la personne, mais aussi dans le tertiaire général, qui correspond à des externalisations par les entreprises, maintenance, logistique, etc.". Christine Lagarde a ironisé sur "les esprits chagrins qui s'accordent à conclure qu'il s'agirait d'emplois dégradés" : "en réalité, les CDI sont stables, il n'y a pas plus de travail à temps partiel, donc pas de dégradation de la qualité de l'emploi, mais au contraire une légère amélioration", a-t-elle dit. "Cela m'encourage vivement à engager plus encore les réformes de modernisation du marché du travail car on est à un moment historique pour peut-être véritablement tourner le dos au chômage comme l'ont fait nos voisins des pays nordiques", a-t-elle ajouté.

"Le passage d'un emploi à un autre, une évolution"

La décrue du chômage, entamée en 2006, a connu un palier au tournant de l'année 2006-2007, avant de reprendre à partir du deuxième trimestre 2007. Les chiffres fournis par l'Insee permettent de calculer un taux de chômage moyen pour l'année 2007 de 8% de la population active, contre 8,8% en 2006. Si l'on inclut les DOM, le taux de chômage moyen 2007 ressort à 8,3%, selon les chiffres fournis par l'Insee, dont le communiqué ne permet pas de calculer le taux de chômage moyen métropole + DOM en 2006.

Selon la ministre, "il faut pondérer les fermetures et les restructurations, et surtout s'efforcer de les anticiper, pour mettre en place des mécanismes de formation professionnelle qui permettent aux salariés qui quitteront un travail d'en retrouver un le plus rapidement possible". "C'est tout le sens de la modernisation du marché du travail : réforme de l'ANPE avec la fusion avec les Assedic, réforme de la formation, renégociation de la convention d'assurance chômage" (prévue entre syndicats et patronat probablement à partir de la mi-avril). "Le but", a-t-elle précisé, est que "le passage d'un emploi à un autre ne soit plus vécu comme une fatalité, mais comme une évolution" et qu'"en échange d'un parcours un peu plus sécurisé, il y ait évidemment l'obligation de chercher activement et prendre des offres d'emploi considérées comme valables".

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