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Tous mobilisés pour le second tour

Les chiffres du premier tour

Alain Marleix, Secrétaire National aux élections, est revenu sur les résultats du premier tour. Ainsi, 57 villes ont été remportées par la droite le 9 mars, dont deux villes de plus de 30 000 habitants. Il s’agit du Puy en Velay conquise par Laurent Wauquiez, Porte Parole du Gouvernement, et de Chaumont remportée par Luc Chatel, Secrétaire d’Etat à la Consommation. Ces deux villes étaient auparavant détenues par la gauche.

Il rappelle qu’en 2001, alors que le Gouvernement était à gauche, tous les ministres avaient été battus. Or, 14 des 22 Ministres du Gouvernement Fillon ont été élus au 1er tour, 8 sont en ballotage, et sur les 3 ministres candidats aux élections cantonales, 2 ont été élus et le 3ème est en ballotage.

Alain Marleix a tenu à rappeler que le raz de marrée annoncé par les sondages n’a pas eu lieu. L’opposition socialiste n’a gagné que 6 des 290 grandes villes de plus de 30 000 habitants.

Précisions quant aux commentaires faisant état d’une victoire locale de la gauche

Le Secrétaire National aux élections a rappelé que les élections municipales avaient été « l’occasion de vérifier l’ancrage local fort du scrutin » au profit des maires sortants, ainsi qu’un « rééquilibrage prévisible des forces en raison du nombre record de villes détenues par la droite depuis 2001 ». L’UMP comptait, en effet, 56% des grandes villes.

Contrairement à ce que les sondages laissaient entendre, « il ne s’agit pas de bérézina, mais plutôt de recul pour la majorité ». Patrick Devedjian a rappelé que l’objectif de François Hollande était de reprendre 30 des 40 villes perdues en 2001, et que le PS n’en a gagné pour le moment que 6. Il est à noter les bons résultats UMP dans d’anciens bastions ouvriers, tels que Saint Dizier, Alès, Bourges, Montluçon, La Ciotat, Drancy, Epinay, Mantes-la-Jolie.

Le premier tour des municipales n’était pas un vote-sanction

Pour Patrick Devedjian, il n’y a pas eu de vote sanction, comme pensaient le prévoir certains observateurs, ceci pour plusieurs raisons :
  • La participation dans les grandes villes est la plus faible enregistrée depuis 1977. Elle n’a été que de 61%.
  • 14 des 22 ministres ont été élus au 1er tour ce qui laisse augurer que les Français n’ont pas souhaité sanctionner la politique du Gouvernement.
  • La campagne électorale a principalement porté sur les problématiques locales. Seulement 21% des Français ont déclaré qu’ils votaient pour sanctionner la politique menée par le Gouvernement. La gauche a souhaité nationaliser le débat sur fond de polémiques, en laissant notamment entendre la mise en place d’un plan de rigueur.
  • La campagne ad hominem, visant la personne du Président de la République, menée par la gauche a eu pour effet de ne jamais aborder les 50 réformes menées par le Président de la République et son Gouvernement depuis 9 mois.
Les lacunes de la gauche

Les électeurs attendent de leur maire qu’il soit un véritable gestionnaire de la ville. La gestion des socialistes quant à elle pose des problèmes notamment en ce qui concerne l’augmentation des impôts dans les collectivités locales qu’ils dirigent. Ainsi, en Ile-de-France, la taxe professionnelle a augmenté de 60%, la TIPP a également fortement augmenté. Sur l’ensemble des régions françaises détenues par la gauche, la fiscalité locale a augmenté de plus de 35% depuis 4 ans.
Il y a donc une vraie contradiction de la part de la gauche à faire sa campagne sur le pouvoir d'achat et en même temps à être disposé à l'amputer par une fiscalité.

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