- Christine Lagarde se félicite des chiffres de l'Insee "historiquement au plus bas depuis 1983" annonçant un recul du chômage de 0,3% au 4e trimestre 2007, à 7,5% de la population active.
- Entre 2006 et 2007, le taux de chômage moyen a diminué de 0,8%, passant de 8,8% à 8% de la population active.
Pour la ministre, "il y a certes une partie non négligeable, mais pas dominante, de création d'emplois dans les services à la personne, mais aussi dans le tertiaire général, qui correspond à des externalisations par les entreprises, maintenance, logistique, etc.". Christine Lagarde a ironisé sur "les esprits chagrins qui s'accordent à conclure qu'il s'agirait d'emplois dégradés" : "en réalité, les CDI sont stables, il n'y a pas plus de travail à temps partiel, donc pas de dégradation de la qualité de l'emploi, mais au contraire une légère amélioration", a-t-elle dit. "Cela m'encourage vivement à engager plus encore les réformes de modernisation du marché du travail car on est à un moment historique pour peut-être véritablement tourner le dos au chômage comme l'ont fait nos voisins des pays nordiques", a-t-elle ajouté.
"Le passage d'un emploi à un autre, une évolution"
La décrue du chômage, entamée en 2006, a connu un palier au tournant de l'année 2006-2007, avant de reprendre à partir du deuxième trimestre 2007. Les chiffres fournis par l'Insee permettent de calculer un taux de chômage moyen pour l'année 2007 de 8% de la population active, contre 8,8% en 2006. Si l'on inclut les DOM, le taux de chômage moyen 2007 ressort à 8,3%, selon les chiffres fournis par l'Insee, dont le communiqué ne permet pas de calculer le taux de chômage moyen métropole + DOM en 2006.
Selon la ministre, "il faut pondérer les fermetures et les restructurations, et surtout s'efforcer de les anticiper, pour mettre en place des mécanismes de formation professionnelle qui permettent aux salariés qui quitteront un travail d'en retrouver un le plus rapidement possible". "C'est tout le sens de la modernisation du marché du travail : réforme de l'ANPE avec la fusion avec les Assedic, réforme de la formation, renégociation de la convention d'assurance chômage" (prévue entre syndicats et patronat probablement à partir de la mi-avril). "Le but", a-t-elle précisé, est que "le passage d'un emploi à un autre ne soit plus vécu comme une fatalité, mais comme une évolution" et qu'"en échange d'un parcours un peu plus sécurisé, il y ait évidemment l'obligation de chercher activement et prendre des offres d'emploi considérées comme valables".
0 commentaires
Enregistrer un commentaire
Les messages agressifs ou diffamatoires, les insultes et critiques personnelles, les grossièretés et vulgarités, et plus généralement tout message contrevenant aux lois françaises en vigueur sont interdits. Merci de votre compréhension.