- Invité dimanche du "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI, Claude Allègre a jugé "pas mauvais" le bilan de Nicolas Sarkozy.
- Selon lui, l'exécutif "se retrouve au volant d'un tracteur, puissant, mais qui n'avance pas".
Toujours prêt ! Claude Allègre a fait savoir dimanche qu'il était disponible pour assumer un rôle de "technicien" au sein du gouvernement. L'ancien ministre de l'Éducation de Lionel Jospin a même laissé transparaître une pointe de regret de n'avoir pas encore été sollicité par Nicolas Sarkozy, avec lequel il entretient "un dialogue assez suivi". Il s'en console en jugeant que les modifications intervenues la semaine dernière n'étaient "pas un vrai remaniement". "Si le gouvernement avait été remanié, il n'aurait pas été totalement impossible que j'en aie fait partie", veut-il croire.
"Homme de gauche" et décidé à le rester, Claude Allègre a justifié sa disponibilité par la situation du pays. Elle nécessite "un gouvernement qui rassemble toutes les énergies et des techniciens qui peuvent faire avancer un certain nombre de choses". Sa nomination, pourtant, ne le "taraude pas". En tout cas, elle le préoccupe moins qu'une question aujourd'hui devenue fondamentale pour lui : "Est-ce que Nicolas Sarkozy va savoir surmonter son impopularité et continuer les réformes, comme Tony Blair ou Bill Clinton, ou est-ce qu'il va s'arrêter après une année extrêmement brillante, comme Valéry Giscard d'Estaing ?" Cette impopularité, Claude Allègre ne l'attribue pas aux "postures" du président, même s'il admet que certaines d'entre elles "ont pu choquer". Selon lui, le problème de l'exécutif est qu'il croyait "piloter une Formule 1, et qu'il se retrouve au volant d'un tracteur, puissant, mais qui n'avance pas".
En tant qu'"observateur", cette fois, Claude Allègre a aussi donné son avis sur la préparation de la présidentielle à gauche, en confiant avec humour : "Je ne voudrais pas nuire à la candidature de Bertrand Delanoë en disant que c'est le meilleur candidat".
"Homme de gauche" et décidé à le rester, Claude Allègre a justifié sa disponibilité par la situation du pays. Elle nécessite "un gouvernement qui rassemble toutes les énergies et des techniciens qui peuvent faire avancer un certain nombre de choses". Sa nomination, pourtant, ne le "taraude pas". En tout cas, elle le préoccupe moins qu'une question aujourd'hui devenue fondamentale pour lui : "Est-ce que Nicolas Sarkozy va savoir surmonter son impopularité et continuer les réformes, comme Tony Blair ou Bill Clinton, ou est-ce qu'il va s'arrêter après une année extrêmement brillante, comme Valéry Giscard d'Estaing ?" Cette impopularité, Claude Allègre ne l'attribue pas aux "postures" du président, même s'il admet que certaines d'entre elles "ont pu choquer". Selon lui, le problème de l'exécutif est qu'il croyait "piloter une Formule 1, et qu'il se retrouve au volant d'un tracteur, puissant, mais qui n'avance pas".
En tant qu'"observateur", cette fois, Claude Allègre a aussi donné son avis sur la préparation de la présidentielle à gauche, en confiant avec humour : "Je ne voudrais pas nuire à la candidature de Bertrand Delanoë en disant que c'est le meilleur candidat".
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