- Le 1er jour de sa visite d'Etat à Londres, le chef de l'Etat a célébré l'amitié entre les deux pays dans un discours devant le Parlement britannique.
- Il a souligné que l'Europe avait besoin du Royaume-Uni pour avancer.
Arrivé à Londres en fin de matinée, où il a été accueilli de manière royale par la reine Elizabeth II, Nicolas Sarkozy, a respecté le protocole et la bienséance de sa visite d'Etat à la lettre. Il a ensuite eu le rare honneur pour un chef d'Etat étranger de s'exprimer devant le Parlement britannique en milieu d'après-midi.
Pendant près de cinquante minutes, le chef de l'Etat a proposé au Royaume-Uni de développer une "nouvelle fraternité franco-britannique" pour le XXIe siècle. "Au nom du peuple français, je suis venu proposer au peuple britannique qu'ensemble nous écrivions une nouvelle page de notre histoire commune, celle d'une fraternité franco-britannique, une fraternité franco-britannique pour le XXIe siècle", a-t-il souligné. "Ce que souhaite la France est simple : toujours plus d'entente, toujours plus de coopération, toujours plus de solidarité (...) Tout le justifie : notre statut commun de membre permanent du Conseil de sécurité, nos responsabilités de puissance nucléaire, l'influence que nous exerçons chacun dans une partie du monde, notre appartenance commune à l'Union européenne, notre attachement viscéral à la démocratie et à la liberté", a-t-il ajouté.
"Comme deux frères, ce que le peuple français et le peuple britannique peuvent accomplir ensemble est beaucoup plus grand que ce qu'ils peuvent réaliser séparément. C'est le message politique que je voulais vous faire passer", a également jugé Nicolas Sarkozy.
Dans l'optique de la présidence de l'UE
Au titre des champs de la "nouvelle fraternité" franco-britannique, le président français a cité "la nécessité de la réforme" du capitalisme financier, la lutte contre le réchauffement climatique, la promotion de l'énergie nucléaire et la réforme des institutions internationales, avec notamment l'élargissement du G8 en G13 pour inclure les pays émergents. Des thèmes qui ressemblent fortement à un discours-programme pour la présidence de l'Union européenne, que la France exercera à partir du 1er juillet.
Au sujet de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy a d'ailleurs exhorté Londres à prendre toute sa place dans la construction européenne. "Ce que nous ferons ensemble n'aura tout son sens et toute son efficacité que si nous l'accomplissons d'abord au sein de l'Europe (...) je suis venu vous dire, chers amis britanniques, que l'Europe a besoin du Royaume-Uni", a-t-il déclaré. "Je suis convaincu que, dans l'Europe d'aujourd'hui, le moteur franco-allemand reste indispensable. Mais il n'est plus suffisant pour permettre à l'Europe d'agir et de peser de tout son poids", a jugé le locataire de l'Elysée. "Nous avons besoin de rassembler les 27, nous avons besoin d'abord de cette nouvelle entente franco-britannique", a-t-il conclu.
Hommage aux réformes britanniques
Sur les sujets d'actualité, Nicolas Sarkozy a confirmé l'envoi de renforts français en Aghanistan car "la défaite est interdite face aux talibans" et s'est montré ferme vis-à-vis de Pékin concernant le Tibet.
Il a aussi vanté la qualité des réformes économiques engagées outre-Manche depuis 20 ans, qu'elles soient de droite ou de gauche. Il a souligné que la France, qui s'est selon lui "remise en marche", doit s'en inspirer pour continuer à avancer.
Pendant près de cinquante minutes, le chef de l'Etat a proposé au Royaume-Uni de développer une "nouvelle fraternité franco-britannique" pour le XXIe siècle. "Au nom du peuple français, je suis venu proposer au peuple britannique qu'ensemble nous écrivions une nouvelle page de notre histoire commune, celle d'une fraternité franco-britannique, une fraternité franco-britannique pour le XXIe siècle", a-t-il souligné. "Ce que souhaite la France est simple : toujours plus d'entente, toujours plus de coopération, toujours plus de solidarité (...) Tout le justifie : notre statut commun de membre permanent du Conseil de sécurité, nos responsabilités de puissance nucléaire, l'influence que nous exerçons chacun dans une partie du monde, notre appartenance commune à l'Union européenne, notre attachement viscéral à la démocratie et à la liberté", a-t-il ajouté.
"Comme deux frères, ce que le peuple français et le peuple britannique peuvent accomplir ensemble est beaucoup plus grand que ce qu'ils peuvent réaliser séparément. C'est le message politique que je voulais vous faire passer", a également jugé Nicolas Sarkozy.
Dans l'optique de la présidence de l'UE
Au titre des champs de la "nouvelle fraternité" franco-britannique, le président français a cité "la nécessité de la réforme" du capitalisme financier, la lutte contre le réchauffement climatique, la promotion de l'énergie nucléaire et la réforme des institutions internationales, avec notamment l'élargissement du G8 en G13 pour inclure les pays émergents. Des thèmes qui ressemblent fortement à un discours-programme pour la présidence de l'Union européenne, que la France exercera à partir du 1er juillet.
Au sujet de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy a d'ailleurs exhorté Londres à prendre toute sa place dans la construction européenne. "Ce que nous ferons ensemble n'aura tout son sens et toute son efficacité que si nous l'accomplissons d'abord au sein de l'Europe (...) je suis venu vous dire, chers amis britanniques, que l'Europe a besoin du Royaume-Uni", a-t-il déclaré. "Je suis convaincu que, dans l'Europe d'aujourd'hui, le moteur franco-allemand reste indispensable. Mais il n'est plus suffisant pour permettre à l'Europe d'agir et de peser de tout son poids", a jugé le locataire de l'Elysée. "Nous avons besoin de rassembler les 27, nous avons besoin d'abord de cette nouvelle entente franco-britannique", a-t-il conclu.
Hommage aux réformes britanniques
Sur les sujets d'actualité, Nicolas Sarkozy a confirmé l'envoi de renforts français en Aghanistan car "la défaite est interdite face aux talibans" et s'est montré ferme vis-à-vis de Pékin concernant le Tibet.
Il a aussi vanté la qualité des réformes économiques engagées outre-Manche depuis 20 ans, qu'elles soient de droite ou de gauche. Il a souligné que la France, qui s'est selon lui "remise en marche", doit s'en inspirer pour continuer à avancer.
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