- Elle sera chargée d'enquêter sur les conditions de la libération des soignants bulgares détenus en Libye.
- Notamment sur les éventuelles contreparties consenties à Tripoli.
- Depuis plusieurs semaines, le débat tourne autour de l'éventuelle audition de Cécilia Sarkozy par les députés.
Les députés ont voté jeudi la création d'une commission d'enquête parlementaire, voulue par la gauche, sur les conditions de la libération des soignants bulgares détenus en Libye, à laquelle a participé Cécilia Sarkozy, et sur d'éventuelles contreparties consenties à Tripoli. Le vote de la résolution émanant du groupe socialiste et créant cette commission a recueilli l'unanimité. L'Elysée, le gouvernement et la majorité UMP en avaient accepté le principe.
C'est la première fois dans l'histoire du Parlement, sous la Ve République, qu'une commission d'enquête parlementaire a comme objet une question internationale. La gauche, par les voix de François Loncle (PS) et de Noël Mamère (Verts), a à nouveau réclamé l'audition de Cécilia Sarkozy. L'Elysée a par avance exclu une telle audition au nom de "la séparation des pouvoirs".
Cette commision devrait être présidée par Pierre Moscovici (PS), le poste clef de rapporteur devant revenir au président de la commission des Affaires étrangères Axel Poniatowski. L'UMP y sera largement majoritaire avec 17 membres sur 30. Elle a six mois pour rendre ses conclusions.
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