- Le retour de Nicolas Sarkozy devant le bureau politique de l'UMP "montre que (le parti) a un rôle important à jouer" dans la ratification, selon Patrick Devedjian.
- Présent "en tant qu'adhérent et inspirateur de l'UMP", selon Patrick Devedjian, le président assistait à ce bureau politique pour la première fois depuis son élection.
Pour le secrétaire général du parti, Patrick Devedjian, c'est "en tant qu'adhérent et inspirateur de l'UMP" que le président de la République assistait à ce bureau politique. Et sa présence "montre aussi que l'UMP a un rôle important à jouer" dans le processus de ratification. Quant à la réunion elle-même, elle visait à "organiser la campagne et le calendrier" pour la ratification parlementaire du Traité simplifié européen avant les municipales de mars 2008. "On a voulu que l'UMP donne (à cette décision) la dimension qu'elle mérite, c'est un événement historique", a déclaré à la presse le Premier ministre, François Fillon
Ratification : "le plus tôt sera le mieux"
Le président Sarkozy avait souhaité vendredi que la France ratifie le nouveau texte dès le mois de décembre, juste après la signature des 27, ce qui ferait de la France le premier pays de l'UE à le valider. Il s'agit donc, selon Patrick Devedjian, de voir "comment organiser le calendrier parlementaire et intercaler cette ratification, sachant qu'il y a la réforme des institutions et les municipales de 2008". A l'issue du bureau politique de l'UMP, François Fillon a annoncé que le gouvernement entendait engager le processus de ratification dès le 14 décembre, sans autre précision sur le calendrier de ratification.
Le gouvernement prévoit en effet de proposer le texte au Conseil constitutionnel, avant de le soumettre aux deux chambres du Parlement qui devront l'adopter dans les mêmes termes, en vue de sa ratification. "Comme c'est nous (Français) qui étions en difficulté (après le rejet français du projet de Constitution européenne en 2005, ndlr), nous avons aujourd'hui le devoir d'être les premiers à ratifier le Traité simplifié", a expliqué le secrétaire général de l'UMP.
0 commentaires
Enregistrer un commentaire
Les messages agressifs ou diffamatoires, les insultes et critiques personnelles, les grossièretés et vulgarités, et plus généralement tout message contrevenant aux lois françaises en vigueur sont interdits. Merci de votre compréhension.