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TVA sociale

Sarkozy veut "revoir complètement le dossier de la TVA sociale", mais est "décidé à faire bouger les choses", selon le président de la CFE-CGC, après un entretien avec lui.

Le chômage en baisse de 0,2% en juillet mais stable à 8%

Le taux est stable ou en légère baisse selon les sources... Le taux de chômage provisoire au sens du Bureau international du travail (BIT), seule norme permettant des comparaisons internationales, est resté stable en juillet à 8% de la population active, comme en juin, après 8,1% en mai, selon l'estimation provisoire publiée jeudi par l'Insee. Il a reculé de 0,9 point sur un an.

Le nombre de demandeurs d'emploi a malgré tout baissé un peu : - 0,2% (soient -3.900 personnes) pour atteindre 1.958.800 personnes, selon le ministère de l'Emploi. Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1, qui sert de baromètre officiel en France depuis 1995 mais ne concerne que les personnes immédiatement disponibles, à la recherche d'un CDI à temps plein et ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois, a reculé de 9,7% sur un an. Le nombre de chômeurs de catégorie 1+6, qui prend en compte également ceux ayant exercé une activité occasionnelle ou réduite, est resté stable sur un mois, à 2.414.000.

64% des Français font confiance à Sarkozy, 53% à Fillon

  • La cote des deux têtes de l'exécutif restant stable par rapport au mois dernier, selon un sondage TNS-Sofres pour le Figaro-Magazine à paraître samedi.
  • Bernard Kouchner reste en tête des personnalités politiques les plus populaires. Il est suivi de Rachida Dati, Jean-Louis Borloo, François Bayrou et François Fillon.
La cote de confiance de Nicolas Sarkozy et de François Fillon est stable par rapport au mois dernier. 64% de Français interrogés disent faire confiance au chef de l'Etat tandis que 53% accordent leur confiance au Premier ministre, François Fillon, selon un sondage TNS-Sofres pour le Figaro-Magazine à paraître samedi. Par ailleurs, 32% (-1) ne font pas confiance au président de la République pour résoudre les problèmes qui se posent en France, 4% (+1) étant sans opinion. 39% ne font pas confiance au Premier ministre (-3), 8% (+3) n'ont pas d'opinion.

Côté priorités du gouvernement : 38% des sondés estiment que ce doit être la lutte contre le chômage et 23% celle contre la hausse des prix. 16% des Français jugent prioritaire la lutte contre la violence et la criminalité, 15% le maintien du pouvoir d'achat, et 7% estiment qu'il faut en premier lieu maintenir la paix sociale. 63% pensent que l'action du gouvernement n'est pas efficace en matière de lutte contre le chômage (26% pensant le contraire). 56% estiment que beaucoup de conflits sociaux surgiront dans les mois à venir, contre 35% peu.

Bernard Kouchner reste en tête des personnalités politiques les plus populaires (63%, +1). Il est suivi de Rachida Dati (57%, +4), Jean-Louis Borloo (55%, -1), François Bayrou et François Fillon (53%, +1), Dominique Strauss-Kahn (51%, -2), Michèle Alliot-Marie (48%, +2), Bertrand Delanoë (46%, +1), Jack Lang (42%, -2) et Ségolène Royal (41%, -2).

Bébé tué par un chien : le maître s'oppose à l'euthanasie

  • Le père, lui, a d'autres préoccupations : offrir un bel enterrement à sa fillette.
  • Il a lieu vendredi à 15h45, à Epernay.
Gravement mordue au visage par un chien que gardait sa mère, Maëlyne, 15 mois, est décédée une semaine plus tard à l'hôpital de Reims. Le molosse meurtrier, un American staff de six ans est depuis le drame, dans un refuge animalier d'Epernay, en Champagne. "On attend la décision pour le faire euthanasier", raconte une employée du chenil précisant par ailleurs que le chien est "très calme".

Ce ne sera pas pour tout de suite. Le maître du chien, le compagnon de la tante de la petite victime ne veut pas que son animal soit euthanasié. Alors, il "a formé un recours" devant le premier président de la cour d'appel contre la décision du président du tribunal de Châlons-en-Champagne.

Témoignage touchant du père

"On l'a regardée partir"

"Son petit cœur n'a pas supporté tous les médicaments", raconte son père. La fillette est "partie" dimanche. Attaquée au visage par un American staff que gardait sa mère, Maëlyne, 15 mois, est décédée une semaine plus tard à l'hôpital de Reims. Au téléphone, Damien Sicker père veut raconter "comment ça s'est passé samedi soir", peu avant le décès sa fille. Un exutoire pour ce jeune père de 20 ans. "Avec Malvina, sa maman, nous avions passé l'après-midi au chevet de Maëlyne. Ensuite, les infirmières, nous ont conseillé d'aller prendre l'air pour essayer de décompresser", raconte le jeune homme, la voix trouble. Son débit devient plus saccadé : "Vers 22h30, l'hôpital nous a appelés. La petite n'était pas bien. Une infirmière nous a dit d'aller la voir, qu'elle était en train de partir. On la regardée partir..." Un ange passe, la ligne se brouille. Et Damien Sicker reprend : "A minuit et demi, ils l'ont mise dans nos bras. On était en pleurs. On l'a gardée longtemps dans nos bras."

Réaction de Mme Royal !!!

Mme Royal réagit au discours de Nicolas Sarkozy devant le Medef. Royal dénonce "le flou" et "l'inertie".
Je vais me foutre de sa gueule encore une fois.

Ma réponse :
  • Flou ?
Son programme présidentiel il était comment ? Flou je crois même très flou puisque il consistait à discuter et négocier !!! Nicolas Sarkozy lui fait des propositions claires et précises alors si on peut appeler ça être flou il faut m'expliquer. On va lui repprocher de faire que des propositions et ne rien appliquer mais je crois qu'on discute, on débat avant !! C'est vous qui l'avez dit la première. Mémoire courte Mme Royal ?
  • L'inertie
Elle sait ce que cela signifie ? Je pense pas : Manque d'énergie, d'activité voilà ce que cela veut dire Mme Royal !!! Ca vous ressemble beaucoup je trouve. Il y a moins de deux semaines on repprochait à Nicolas Sarkozy d'être homniprésent et aujourd'hui de manquer d'énergie !!! Je rêve où le PS cultive les contradictions ?

Conseil : révisez votre vocabulaire pour la rentrée !!

Sérieux et humour devant le Medef

Un humoriste aurait-il davantage captivé et amusé l'auditoire de l'université d'été du Medef que le Président de la République cet après-midi à Jouy-en-Josas (voir la vidéo pus bas) ? Manifestement très à l'aise et très en verve, Nicolas Sarkozy était venu présenté le deuxième volet de son programme de réformes économiques.

Le premier, dit du "paquet fiscal", n'avait pas manqué de matière, défiscalisation des heures supplémentaires, des intérêts des prêts immobiliers, bouclier fiscal etc... Or, si l'on s'en tient aux annonces faites par le Président de la République ce jeudi, le deuxième volet risque d'être un peu vague. L'objectif, lui, ne l'est pas : gagner un point de croissance. Les moyens d'y parvenir n'ont cependant pas été détaillés. "Si la France a moins de croissance" qu'ailleurs, "c'est qu'elle travaille moins", a estimé le chef de l'Etat.

Un divorce à l'amiable

On attendait des annonces sur une réforme de la taxe professionnelle, des frais bancaires ou des conditions de concurrence en téléphonie mobile. Que nenni. En revanche, Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté d'encourager l'ouverture des commerces le dimanche. Pas partout, "le repos dominical est important", mais plus facilement.

Il a également donné satisfaction à son auditoire en évoquant la nécessité de permettre une séparation à l'amiable entre un salarié et son entreprise. "Dans les familles, il existe le divorce par consentement mutuel, pourquoi pas dans l'entreprise", a-t-il estimé. Des négociations sur ce thème doivent débuter vendredi 7 septembre entre les partenaires sociaux. Autre promesse de campagne réaffirmée ce jeudi : la création d'un "Small Business act" à la française afin de réserver une partie des commandes publiques aux PME françaises.

Besoin de temps pour réformer l'Etat

Sur le projet de fusion de Suez et de GDF, le président a voulu répondre aux appels du pied des patrons des deux sociétés énergétiques ces derniers jours : "J'ai proposé à Suez de fusionner avec GDF dans la branche énergie (...), cela suppose que Suez fasse le choix de se consacrer à l'énergie". En substance, Suez doit se séparer de sa branche environnement, ce que son PDG, Gérard Mestrallet, se refuse à faire depuis plusieurs mois.

Sur le plan de la réforme de l'Etat, outre la fusion de l'Unedic et de l'Anpe qui doit être décidée "avant la fin de l'année", Nicolas Sarkozy a annoncé la fusion de la direction générale des impôts et des services de la comptabilité nationale et un rapprochement de la DST (Direction de la surveillance du territoire) et des Renseignements généraux. Plus globalement, si le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux n'a pas été réalisé cette année, le chef de l'Etat a demandé à son auditoire de lui laisser du temps. "J'ai été élu il n'y a que quatre mois et je n'ai une majorité depuis seulement deux mois et demi". L'objectif de réduction des effectifs dans la Fonction publique sera, selon lui, la conséquence de la réforme de l'Etat et non l'inverse.

"Salaire, pas un gros mot"

Dernier volet évoqué par le Chef de l'Etat, celui de la mondialisation. Il a enfoncé le clou de l'inadéquation de la valeur de l'euro. La monnaie européenne est peut-être à son juste niveau, mais les autres monnaies ne le sont pas, a-t-il ironisé. "Si la BCE est indépendante, elle doit accepter le débat". "On a fait la deuxième monnaie du monde et on est les seuls à ne pas s'en servir". Même ironie vindicative à propos de la libre concurrence. "Qui joue le jeu" de la mondialisation ? "Serions-nous assez naïfs pour être les seuls à ne pas défendre nos intérêts ?". Le Président propose ansi une préférence communautaire. Il proposera par ailleurs une nouvelle politique agricole commune qui mette fin aux terres en jachère et qui permette une plus forte production afin de calmer les tensions sur les prix des matières premières.

Enfin, le Président de la République a demandé aux entrepreneurs de jouer eux aussi le jeu et d'accepter de parler des salaires : "le mot salaire n'est pas un gros mot". Les Français sont prêts à accepter les changements mais "sur les salaires et l'emploi, il faut que vous soyez exemplaires", a-t-il estimé.

Mon avis : Belle prestation, beau discours du Président de la République. Il ne reste plus qu'a agir maintenant.

EXCLU : Royal dénonce "le flou" et "l'inertie". Je vais me foutre de sa geule encore une fois.
Son programme présidentiel il était comment ? Flou je crois même très flou puisque il consistait à discuter et négocier !!!
L'inertie : elle sait ce que cela signifie ? Je pense pas : Manque d'énergie, d'activité voilà ce que cela veut dire Mme Royal !!! Ca vous ressemble beaucoup je trouve.
Conseil : revisez votre vocabulaire pour la rentrée !!

Pierre Messmer est décédé

  • L'ancien Premier ministre de Georges Pompidou est mort mercredi en fin d'après-midi au Val-de-Grâce à l'âge de 91 ans.
  • Il avait été élu à l'Académie française en 1999, au fauteuil de Maurice Schumann.

Il avait 91 ans. L'ancien Premier ministre est décédé mercredi en fin d'après-midi au Val-de-Grâce, à Paris. Là-même où Raymond Barre, également ancien Premier ministre, est décédé samedi dernier, et où ses obsèques ont été célébrées mercredi (lire notre article).

Ce gaulliste historique, ancien maire de Sarrebourg, en Moselle, fut chef du gouvernement sous la présidence de Georges Pompidou de 1972 à 1974. Il avait été nommé dès 1960 ministre des Armées par le général de Gaulle, qu'il avait rejoint à Londres en 1940. Il avait assumé cette fonction sans interruption jusqu'en avril 1969. Et était revenu au gouvernement en 1971, sous la présidence de Georges Pompidou. D'abord ministre d'État chargé des Départements et Territoires d'outre-mer, il est Premier ministre de 1972 à 1974. Il avait été élu à l'Académie française en 1999, au fauteuil de Maurice Schumann (13e fauteuil).

Christine Boutin va délocaliser son ministère à Lyon

La ministre du Logement et de la Ville va délocaliser son ministère pendant dix jours, place Bellecour à Lyon. Dans cette ville se tiendront en effet successivement, les congrès des HLM du 18 au 20 septembre, des notaires du 23 au 26 et des promoteurs-constructeurs, les 27 et 28 septembre.

Au-delà du symbole, Christine Boutin - qui insiste pour être appelée "madame le ministre"- y voit une mesure pratique: "pendant 10 jours, tout le monde du logement sera là-bas (…) je compte partir à Lyon avec mon bâton de pèlerin pour convaincre les uns et les autres de la nécessité d'une mobilisation d'ampleur nationale en faveur du logement", a-t-elle expliqué lors des entretiens d'Inxauseta à Bunus, en Pays Basque.
Un conseil de l'Anru, une réunion du CNH (conseil national de l'habitat) et une autre de la commission de concertation sont également programmées à Lyon pendant le séjour du ministre.

Une majorité de Français approuve le traité simplifié

  • D'après un sondage TNS-Sofres, les Français se déclarent à 58% favorables au nouveau texte européen.
  • En revanche, ils sont de moins en moins nombreux (34%) à vouloir l'intégration de la Turquie dans l'UE.
Deux ans après le non au référendum en France sur la Constitution de l'UE, le sondage signé TNS-Sofres, est riche en enseignements... Ainsi, les Français approuvent à 58% le traité simplifié sur les institutions européennes lancé en juin. Ils sont 28% à penser que l'adoption du traité simplifié, qui reprend une grande partie du texte rejeté en 2005, est une "mauvaise chose", selon le sondage TNS-Sofres diffusé par le ministère des Affaires étrangères.

L'enquête relève que le taux d'approbation du traité simplifié est nettement plus fort (73%) lorsque la question posée porte sur le soutien aux prises de position internationales de la France, qui soutient ce projet. "On pourrait avancer l'explication selon laquelle les Français se montrent moins enthousiastes vis-à-vis de ce nouveau traité dès qu'on leur rappelle que c'est pour relancer la construction européenne, et non seulement pour redorer le blason de la France sur la scène européenne", observe l'institut de sondage.

Les Français restent attachés à l'Europe

Les Français sont par ailleurs 61% à se déclarer "attachés" à l'Union européenne, et le même pourcentage estime que l'appartenance de leur pays à l'UE renforce la position internationale de la France, soit une progression de 16 points par rapport à 2006.

"L'enquête de 2006 se situait dans le sillage du non au référendum constitutionnel, avec comme conséquence le sentiment d'une France subissant l'Europe ou isolée en son sein, sentiment aujourd'hui révolu", observe TNS-Sofres.

Enfin, les Français ne sont plus que 34% à se déclarer favorables à l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne, alors qu'ils étaient 43% en 2006. "Une nette majorité de Français (58%) déclare que la Turquie ne doit pas faire partie de l'Union européenne", en accord avec l'opinion exprimée par le président Nicolas Sarkozy, conclut l'institut de sondage à l'issue de cette enquête réalisée du 25 au 28 juillet derniers.

Incendies en Grèce

  • Alors que les incendies ont fait plus de 64 morts, le gouvernement promet des récompenses de 100.000 à 1 million d'euros pour la capture des pyromanes.
  • Après les pays européens, Etats-Unis et Russie ont accepté d'aider la Grèce à combattre les flammes.
  • La France est prête à "apporter un soutien, supplémentaire" à la Grèce, victime d'incendies meurtriers, si la situation l'exige, a déclaré dimanche le Premier ministre François Fillon.

Mon avis : Je suis scandalisé par ce qui se passe en Grèce, certains sont bêtes, ingnorants et ne comprennent rien à la vie : ils préfèrent détruire. Il faut lutter contre ces fous mais aujourd'hui le principal est de lutter contre ces feux. Je suis heureux que notre pays puissent participer à cet effort, c'est ça la solidarité des pays européens.

Moi, personnellement je pense qu'il faudrait réfléchir à une force européenne de lutte contre les incendies afin de réagir plus rapidement. La rapidité est essentiel dans ce genre d'incendies.

L'employée du fisc touchait deux salaires depuis 15 ans

L'arnaque a duré près de 15 ans. Tous les mois, une agent du Trésor public de Seine-Saint-Denis a réussi à se faire verser un salaire de professeur des universités d'environ 4 000 euros avant d'être arrêtée en milieu de semaine dernière. En tout, elle aurait détourné 600.000 euros.

Agée de 54 ans, cette fonctionnaire était chargée de la paye des professeurs de l'Université de Marne-la-Vallée. Elle a été mise en examen vendredi pour "détournement de fonds publics par personne dépositaire de l'autorité publique".

Mise en détention provisoire, elle risque 10 ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende. Convoquée mercredi par la police judiciaire à l'issue d'une enquête ouverte en juin 2007, la fonctionnaire a avoué en garde à vue avoir ouvert en février 1992 un compte fictif à la trésorerie générale, au nom d'un professeur qui n'existait pas, d'abord rattaché à l'Université Paris VIII-Saint-Denis, puis à l'université de Seine-et-Marne.

Kouchner "attristé" par la "phase saumâtre" du PS

"La situation du PS m'attriste. Mais il est probablement nécessaire que le PS passe par cette phase saumâtre et peu exaltante pour qu'une gauche responsable puisse se ressaisir". Désabusé, et guère épargné par les critiques socialistes, Bernard Kouchner riposte dans Le Parisien. "Il faut maintenant changer de vocabulaire comme de logiciel. Demandez aux socialistes européens ce qu'ils pensent de leurs camarades français : les bras leur en tombent ! L'involution du PS, ils n'y comprennent rien", ajoute-t-il.

Après Michel Rocard, pour qui le PS "ne sait plus quoi dire", c'est donc au tour du ministre des Affaires étrangères et européennes d'étriller le Parti socialiste dans les colonnes du même journal. Sans langue de bois : "Moi, j'en ai marre de la critique permanente (...) j'en ai marre de la fausse guéguerre civile. J'en ai marre qu'on fasse la tronche en permanence et que, dans le dossier libyen, on ne parle presque pas des victimes, des infirmières bulgares ou des enfants libyens malades du sida", tempête Bernard Kouchner.

"Nous ne cultivons pas l'antiaméricanisme"

Ce dossier libyen est brandi par le ministre des Affaires étrangères pour dénoncer les critiques du PS autour de son action au gouvernement : tractations pour la libération des infirmières bulgares menées par l'épouse du chef de l'Etat... mais aussi visite de Bernard Kouchner en Irak, sur laquelle il n'a pas été épargné. "Ce qu'a fait Cécilia (Sarkozy) n'est peut être pas conforme aux habitudes, mais que vaut le conformisme au regard d'une libération d'otages ?", questionne-t-il. "On libère les infirmières, comme le monde entier est tenté de le faire et on nous le reprocherait presque ! Que le Parti socialiste demande aux infirmières ce qu'elles pensent de Cécilia Sarkozy".

Interrogé sur les relations franco-américaines après son passage en Irak, Bernard Kouchner déclare : "Oui, nous sommes amis avec les Américains. Oui, ce sont nos alliés. Mais nous ne sommes pas toujours d'accord avec eux et nous le leur disons. Cela dit, nous ne cultivons pas l'antiaméricanisme comme fondement de notre politique. Ça, c'est peut-être un petit changement".

Evoquant la situation au Moyen Orient, le ministre affirme : "nous avons toujours dit que si la Syrie ne fait pas obstacle à la souveraineté du Liban et aux élections présidentielles libanaises, alors l'ouverture de la France à l'égard de Damas serait spectaculaire. Mais, pour cela, il nous faut des garanties". Par ailleurs, Bernard Kouchner se déclare disposé à se rendre en Iran "si c'est utile pour la paix. A l'égard de l'Iran, nous voulons être fermes car il y aurait grand danger si ce pays se dotait de l'arme atomique. Nous négocierons à fond tout en nous préparant à accentuer la pression, si nécessaire".

Mon avis : Voilà une très belle réponse de Bernard Kouchner aux critiques du PS, lisez là en entier.

"La France, première à ratifier le traité" européen

  • En ouverture de la Conférence des ambassadeurs, Nicolas Sarkozy a fait de l'Europe sa priorité absolue.
  • Le chef de l'Etat a également estimé qu'il n'était pas "acceptable" que l'Iran se dote de l'arme nucléaire.
Europe, Irak, Iran mais aussi Afrique. Pour son premier grand discours de politique étrangère, le président de la République Nicolas Sarkozy a balayé lundi l'ensemble des fronts sur lesquels la France souhaitait jouer un rôle. "Je me fais une très haute idée de la France et de sa place dans le monde", a appuyé le chef de l'Etat. Premier chantier, l'Europe. "La France prendra des initiatives très fortes" pour un renforcement de l'Europe de la Défense, a-t-il assuré, ajoutant qu'"opposer la Défense européenne et l'Otan n'a aucun sens car nous avons besoin des deux". Pour Nicolas Sarkozy, "la construction de l'Europe reste pour la France une priorité absolue".

Le chef de l'Etat souhaite d'ailleurs que la France soit le premier pays à ratifier, au parlement, le futur traité européen, dont il a été un des initiateurs les plus actifs. Enfin, le président français a suggéré la création d'un comité sur l'avenir de l'Europe d'ici la fin de l'année, composé "de dix à douze sages de très haut niveau" chargés de réfléchir à l'avenir de l'Europe à l'horizon 2020-2030.

Autre point abordé, l'Irak. Nicolas Sarkozy a rappelé que "la France demeure hostile à cette guerre". Le chef de l'Etat a d'ailleurs appelé à définir "un horizon clair" concernant le retrait des troupes étrangères d'Irak. Le président français s'est par ailleurs dit favorable à un dialogue sous conditions avec la Syrie pour résoudre la crise au Liban. "Le dialogue qui y a repris doit se poursuivre pour aboutir à une sortie de crise (...) Tous les acteurs régionaux, dont la Syrie, doivent agir pour favoriser une telle solution." Au sujet de l'Iran, Nicolas Sarkozy a dit qu'"un Iran doté de l'arme nucléaire, c'est pour moi inacceptable", estimant que la crise autour du programme nucléaire de Téhéran était "sans doute la plus grave qui pèse aujourd'hui sur l'ordre international".

La France ne se résignera pas à la création d'un "Hamastan" à Gaza

Au sujet d'Israël et de la crise à Gaza, Nicolas Sarkozy a affirmé que la France ne se résignerait pas à la création d'un "Hamastan" dans la bande de Gaza. "Dans l'immédiat, nos efforts, ceux du Quartet et des pays arabes modérés, doivent aller à la reconstruction de l'Autorité palestinienne, sous l'autorité de son président", a déclaré le président français. "Mais il est tout aussi indispensable de relancer sans délai une authentique dynamique de paix conduisant à la création d'un Etat palestinien."

Dans son discours de près d'une heure, le président de la République n'a pas oublié l'Afrique, qui "restera une priorité essentielle de notre politique étrangère". Il a d'ailleurs annoncé avoir "pris l'initiative d'une réunion du Conseil de sécurité" des Nations-unies le 25 septembre à New York, au niveau des chefs d'Etat ou de gouvernement, en faveur "de la paix et de la sécurité en Afrique". Nicolas Sarkozy a répété que "seule" une solution politique pouvait répondre à la crise actuelle dans la région soudanaise du Darfour.

Fillon : "Si on a été choisi, c'est pour agir"

  • François Fillon a confirmé dimanche les objectifs de croissance pour 2007 et 2008 et demandé aux fonctionnaires d'"accepter la diminution des effectifs".
La rentrée s'annonce chargée pour le gouvernement Fillon. Sur le plateau du 20 heures de TF1, le Premier ministre a abordé les principaux chantiers qui attendent son équipe et réaffirmé la volonté du réforme du président Sarkozy. Voici les principaux points de son intervention.

> Chiens dangereux : "des règlementations beaucoup plus sévères"

Après la mort d'une fillette défigurée par American staffordshire, François Fillon a estimé qu'il fallait "mettre en place des règlementations beaucoup plus sévères" pour les chiens dangereux, "parce qu'il n'y a pas de raison de laisser courir des risques à des enfants, à des personnes simplement pour faire plaisir à des gens qui veulent entretenir des chiens qui n'ont pas leur place dans la société, dans la ville".

Le Premier ministre s'est défendu de vouloir légiférer sous la pression de l'actualité. "Si on a été choisi avec le président de la République par les Français, c'est pour agir", a-t-il dit. "On entend tous les jours des gens dire savamment qu'il n'y a rien à faire, qu'il y a déjà tout l'arsenal législatif nécessaire. Nous on ne pense pas qu'il n'y a rien à faire", a-t-il poursuivi. "Quand un homme politique pense que devant un drame pareil il n'y a rien à faire, il vaut mieux qu'il arrête de faire de la politique. Il faut prendre le recul suffisant mais il faut agir, il faut répondre aux attentes des français".


> Fonctionnaires : "efforts" sur la paye contre baisse d'effectifs

Pour le Premier ministre, les fonctionnaires doivent "accepter la diminution des effectifs". Mais en contrepartie, les pouvoirs publics doivent de leur côté "faire des efforts" pour améliorer leurs salaires. "On peut pas ne pas réduire les effectifs de la fonction publique : on est le pays développé qui a le plus de fonctionnaires et on a les déficits que l'on sait, c'est-à-dire qu'aujourd'hui on emprunte pour payer les salaires", a-t-il déclaré, ajoutant que cette politique n'avait "pas d'avenir". "Mais en même temps", a-t-il poursuivi, "les fonctionnaires ressentent un mal être, ils ont des problèmes de condition de vie au travail, ils ne sont pas considérés comme ils le devraient", a reconnu le Premier ministre.


> Croissance : Fillon maintient les objectifs

Le chef du gouvernement a confirmé dimanche les objectifs de croissance de la France pour 2007 et 2008 et repoussé l'idée d'une poussée inflationniste dans un futur proche. Le gouvernement croit pouvoir porter le taux de croissance à 2,25% en 2007 et à 2,5% en 2008. "Franchement, gagner 0,25 point de croissance avec l'ensemble des efforts que le gouvernement est en train de mettre en oeuvre pour aider les entreprises à investir, je ne crois pas du tout que ce soit un obstacle insurmontable, au contraire", a souligné François Fillon.

Face à l'augmentation de certains produits liée à la hausse de matières premières comme le blé, le Premier ministre a rejeté l'idée d'une poussée inflationniste. Aux yeux du Premier ministre, "la meilleure garantie contre la vie chère, c'est la concurrence". Le président Nicolas Sarkozy proposera des initiatives en ce sens "à l'automne", a-t-il précisé. Elles viseront notamment à lutter "contre un certain nombre d'abus, je pense notamment aux opérateurs téléphoniques", a ajouté François Fillon.

La démagogie revient à grand pas

J'en reviens pas du discours de Mme Royal, elle a perdu l'élection présidentielle mais elle n'a tiré aucun bilan de sa défaite. Elle revient toujours aussi démagogue et ose même parlé d'immobilisme de Nicolas Sarkozy. Elle n'a rien compris !!!

Elle critique beaucoup mais je crois qu'elle a dis beaucoup de conneries dans sa campagne et ferait mieux de se la fermer avant que cela revienne à grand pas comme les tribunaux en Chine.

Pas de nouveauté au PS, toujours la même devise :
"Critiquer pour nuir et polémiquer pour salir".


Cette devise devrait encore durer plusieurs années, en effet Mme Royal n'est pas prête à se reformer elle-même. Elle dit qu'elle ne va pas critiquer sans cesse mais juste après sa recommence alors quand elle parle de logique dans les idées elle ferait bien de l'appliquer.

Elle veut reformer le parti mais avant ça il faudra déjà qu'elle sache écrire ses discours seules !! On a vraiment l'impression qu'elle ne sait pas ce qu'elle raconte. Par contre, elle sait hausser la voie à la limite de crier pour réveiller ceux qui n'acrochent pas. Son discours n'a toujours aucun rythme, il est mou et peu convaincant surtout.

Popularité en hausse pour Nicolas Sarkozy et François Fillon, selon un sondage IFOP

Près de sept Français sur dix (69%) sont satisfaits de leur président de la République, soit une cote de popularité pour Nicolas Sarkozy en hausse de 3 points depuis le mois de juillet, selon un sondage IFOP pour le "Journal du dimanche".

Les mécontents sont 29%, soit un point de moins que le mois dernier, tandis que 2% ne se sont pas prononcés.

Le Premier ministre François Fillon recueille 63% d'opinions favorables (+7) et mécontente 30% (-4) des sondés. Ils sont 7% à ne pas se prononcer.

Raymond Barre est mort

  • Il s'est éteint samedi à Paris. VGE salue en lui "l'un des meilleurs serviteurs" de la France, Nicolas Sarkozy loue cet "esprit libre et indépendant".
  • Raymond Barre était hospitalisé depuis avril dernier pour des problèmes rénaux et cardiaques. Il avait 83 ans.
"La France vient de perdre un de ses meilleurs serviteurs". Le premier, Valéry Giscard d'Estaing a salué par ces mots, tôt samedi matin, la disparition de celui qui fut son chef de gouvernement, Raymond Barre. L'ancien Premier ministre et ancien maire de Lyon est décédé dans la nuit à l'hôpital du Val de Grâce, à Paris, où il était hospitalisé depuis avril dernier. Il avait été hospitalisé à Monaco à la suite d'un malaise survenu dans sa maison de Saint-Jean-Cap-Ferrat, avant d'être transféré par hélicoptère le 11 avril vers l'hôpital militaire parisien et admis au service de cardiologie. A une insuffisance rénale, dont il souffrait depuis des années, s'étaient ajoutés des problèmes cardiaques.

"Homme carré dans un corps rond", celui qui citait comme sa plus grande qualité la ténacité, et qui fut adoubé "meilleur économiste de France" par Valéry Giscard d'Estaing, aura laissé lors de son passage à Matignon, de 1976 à 1981, l'image d'un chantre de la rigueur économique. Une image qui lui aura valu autant d'estime pour la défense de ses convictions, que d'impopularité auprès des Français. Au terme de son action, il put au moins se féliciter d'avoir maintenu la parité du franc (une de ses obsessions). Il devait d'ailleurs dire que le tournant socialiste de 1983 en faveur de la rigueur avait justifié a posteriori sa politique.

"Un homme d'Etat qui ne poursuivait aucun objectif personnel"

Pour Valéry Giscard d'Estaing, "son action s'inscrivait dans la grande ligne de ceux qui depuis Colbert ont construit la prospérité de notre pays. Raymond Barre était un homme d'Etat qui ne poursuivait aucun objectif personnel mais qui cherchait à assurer par une compétence exceptionnelle et un travail acharné le bien être de notre pays. Le milieu politique a eu du mal à comprendre sa démarche solitaire et désintéressée qui était trop éloignée de ses habitudes. Et l'opinion publique n'a réalisé que tardivement qu'il travaillait en réalité pour son bien". Quant à Jacques Chirac, qui fut pourtant son adversaire politique, il a également jugé que "la France perd un grand économiste, un homme politique résolument engagé pour la modernisation du pays et un grand Européen".

Nicolas Sarkozy a salué pour sa part en Raymond Barre un "esprit libre et indépendant" et un "personnage à part dans le personnel politique français". Pour l'actuel chef de l'Etat, ce "représentant éminent de l'école française de science économique" eut "la volonté de mettre son savoir au service de la cité, toujours fidèle dans son engagement, à ses convictions européennes, libérales et sociales". Un communiqué de Matignon a également salué en Raymond Barre son "esprit indépendant, son courage et sa franchise mis au service de l'intérêt général".

Hommages également au sein de la classe politique : François Bayrou a ainsi salué samedi en Raymond Barre un "homme d'Etat" qui "tenait le cap". Le sénateur-maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, s'est déclaré "bouleversé" par la disparition de l'ancien Premier ministre avec qui il avait établi des "relations d'estime et d'affection".

Sarkozy veut revoir le sort des criminels irresponsables

Sarkozy a demandé à Dati de "réfléchir" à la possibilité de traduire devant un tribunal un auteur de crime, même s'il est déclaré irresponsable pénalement.

Le président s'est exprimé après avoir rencontré les familles des deux aides-soignantes assassinées en 2004 à l'hôpital psychiatrique de Pau. Un non-lieu "psychiatrique" a été requis par l'auteur présumé du double meurtre.

Doublement à 40% du crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts immobiliers pour la première annuité

La ministre de l'Economie Christine Lagarde a annoncé vendredi que le gouvernement avait décidé de doubler à 40% le crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts immobiliers pour toute personne ayant acquis un bien depuis le 6 mai dernier. Cette mesure ne sera toutefois valable que pour la première année de remboursement, le crédit d'impôt étant maintenu à 20% pour les quatre autres annuités.

Le 16 août dernier, le Conseil constitutionnel avait censuré cette disposition pour les propriétaires ayant acquis leur bien avant le 6 mai, date de l'élection de Nicolas Sarkozy, limitant donc cette disposition du "paquet fiscal" aux seuls nouveaux propriétaires. Le gouvernement avait promis dans un premier temps un dispositif de remplacement pour les anciens propriétaires, avant de renoncer.

Sarkozy a reçu un lycéen insulté par son professeur

Nicolas Sarkozy a reçu jeudi à l'Elysée Chouaib Lusikama, un lycéen français d'origine angolaise ayant subi des remarques racistes de la part de l'un de ses professeurs, qui a depuis été condamné. "Nicolas Sarkozy a rétabli la dignité et l'honneur de mon fils qui a été bafoué par ce professeur. Il a dit que les propos du professeur étaient inadmissibles", a déclaré le père du lycéen, Mbiavanga Lusikama, qui a également été reçu par le chef de l'Etat. "C'est très honorable de sa part. Il était choqué et touché par ces problèmes."

Présent à ses côtés, le jeune homme de 17 ans n'a pas souhaité s'exprimer. Pendant des mois, le jeune homme a dû subir des remarques racistes de la part de son professeur de mathématiques, qui le traitait notamment de "Bamboula". L'enseignant a été condamné à un mois de prison avec sursis par le tribunal d'Epinal. "On est dans une République multi-raciale, dans une République de droit. Ce genre de discrimination ne doit jamais exister", a ajouté le père du garçon, qui a également remercié les quatre camarades de Chouaib qui s'étaient plaints à la direction de leur lycée.

Sarkozy "se battra" pour que le procès soit en France

Ils sont venus nombreux mercredi après-midi à Plouescat, dans le Finistère, pour rendre un dernier hommage au capitaine Bernard Jobard, tué il y a moins d'une semaine au large d'Ouessant dans la collision de son bateau avec un cargo. Parmi eux, la navigatrice Maude Fontenoy, le ministre de la Pêche, Michel Barnier, et surtout le président de la République auquel la veuve du marin en avait directement appelé dimanche dernier.

Plusieurs centaines de personnes massées devant l'Eglise et la mairie ont applaudi le chef de l'Etat à son arrivée. Avant d'assister à la messe d'enterrement du patron pêcheur du Sokalique, Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec les six autres marins rescapés de la collision. Il a eu aussi un entretien privé avec la veuve du marin, Yvette Jobard.

Je suis choqué qu'on puisse se comporter de cette façon"

Nicolas Sarkozy a promis de "tout" faire, de "se battre", pour que le procès ait lieu en France, tout en mais reconnaissant n'était "pas sûr d'y arriver". Il a affirmé qu'il allait téléphoner pendant le week-end au président des îles Kiribati, Anote Tong, pour appuyer la demande de transfert en France de la compétence judiciaire. Car si la France a obtenu que l'enquête soit menée par la France, selon le droit de la mer, le procès est censé avoir lieu dans les îles Kiribati, ces îles du Pacifique où le cargo est immatriculé. En attendant, le cargo Ocean Jasper est immobilisé à Brest pour la durée de l'enquête sur le naufrage du Sokalique, dans la nuit du 16 au 17 août.

"J'ai voulu être là pour manifester la solidarité de la Nation à l'endroit du monde de la pêche. J'ai voulu également dire combien je suis choqué qu'on puisse se comporter de cette façon", a commenté le président. "Le bateau qui a percuté (le Sokalique), semble-t-il, n'a pas porté secours aux hommes qui étaient à la mer et on a un marin qui est mort. Ma place était donc d'être aux côtés de la famille", a-t-il ajouté.

Sept heures de prise d'otage à deux pas de l'Elysée

Un homme armé d'un couteau s'est retranché mardi après-midi plusieurs heures dans une boutique de prêt à porter féminin Sonia Rykiel à Paris (VIIIème), retenant en otages des employés, avant d'être maîtrisé et interpellé par la police peu avant 23 heures.


L'homme d'environ 35-40 ans, calme selon un employé mais apparemment fragile psychologiquement, a retenu les trois salariés présents dans la boutique de mode située rue du Faubourg-Saint-Honoré, près de l'Elysée.

Peu avant 23 heures, le directeur de la PJ a réussi "à convaincre le preneur de sortir de la boutique" et il a été "maîtrisé" par la BRI. Il n'y a pas eu de blessés, des syndicalistes policiers d'Alliance et de FO-police présents sur place indiquant que les employés étaient "choqués".

Sarkozy toujours aussi populaire

Une centaine de jours après sa prise de fonction, le ciel est toujours au beau fixe pour le président de la République. La cote de popularité de Nicolas Sarkozy atteint en effet 65% d'opinions positives, même si elle enregistre un recul de 2 point par rapport à début juillet, selon un sondage LH2.

Quant au premier ministre, il est sa cote est à 54%, en recul d'un point. Les opinions négatives sur le chef de gouvernement sont passées de 35 à 37%.

A gauche, selon le même sondage, Dominique Strauss-Kahn est jugé par une majorité de 30% de Français comme étant "le meilleur leader pour la gauche au cours des années qui viennent", soit un taux semblable au sondage LH2 de juin. Le député PS du Val-d'Oise, qui brigue aujourd'hui la direction du Fonds monétaire international (FMI) devance de loin l'ex-candidate à la présidentielle qui, à 15%, perd 6 points (21% en juin). En revanche, auprès des seuls sympathisants de gauche, DSK et Ségolène Royal font jeu égal à 24%, le premier gagnant 4 points et la seconde en perdant 5 par rapport à juin.

Bilan de réunion ministérielle

Le suivi des délinquants sexuels

Nicolas Sarkozy a voulu "tirer rapidement les conséquences d'un effroyable désastre". A l'issue d'une réunion ministérielle consacrée au suivi des délinquants sexuels, le président Nicolas Sarkozy a annoncé lundi après-midi une série de mesure pour mieux lutter contre la récidive. Peu avant, le chef de l'Etat avait reçu une demi-heure le père d'Enis, le petit garçon enlevé et violenté la semaine dernière à Roubaix par Francis Evrard, pédophile récidiviste.

La ministre de la Justice Rachida Dati sur sa droite, celle de la Santé Roselyne Bachot sur sa gauche, Nicolas Sarkozy a posé deux conditions de sortie pour les délinquants sexuels : l'exécution de leur peine et l'examen de leur dangerosité par un collège de médecins. "Il a pu sortir, mentir, disparaître, kidnapper un enfant et lui faire sortir un traitement indigne... Ceci est inacceptable", a martelé le président, visage serré, en évoquant le cas de Francis Evrard, pédophile récidiviste de 61 ans arrêté mercredi dernier alors qu'il venait de violer Enis, cinq ans qu'il avait enlevé quelques heures auparavant à Roubaix, dans le Nord. "La vie de cet enfant s'est jouée à très peu de choses", a insisté le président se disant "en colère".

Castration chimique

Les délinquants sexuels jugés dangereux devront rejoindre un "hôpital fermé". Le premier ouvrira à Lyon en 2009. Nicolas Sarkozy s'est enfin déclaré favorable au "traitement hormonal" pour les pédophiles "qui accepteront de se faire soigner". "On peut dire 'castration chimique', les mots ne me font pas peur".

"Tout doit être mis en oeuvre pour que ça ne se reproduise pas (...) J'ai donc demandé au garde des Sceaux qu'elle prépare un texte pour le mois de novembre" dans le cadre de la loi pénitentiaire "pour que, s'agissant des délinquants sexuels, la question des remises de peines ne soit posée qu'en fin d'exécution et non pas au début".

En outre, Nicolas Sarkozy a demandé au garde des Sceaux et à la ministre de la Santé "de rédiger à brefs délais, c'est-à-dire pour novembre, un texte qui prévoira (...) que nous ferons maintenant la différence, s'agissant des délinquants sexuels, entre l'exécution de la peine et les questions de sûreté".

DSK reçu à l'Elysée

Dominique Strauss-Kahn, candidat à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), a été reçu lundi matin, pendant une demi-heure environ, par le président Nicolas Sarkozy. Arrivé à 09h30, l'ancien ministre socialiste est reparti à 10h05. Interpellé par la presse, il est monté dans sa voiture sans faire de commentaire. Strauss-Kahn, qui effectue actuellement une tournée mondiale pour promouvoir sa candidature, est pour l'instant le seul candidat déclaré à la direction générale du FMI.

Programme de rentrée du gouvernement

  • Le président a réuni plusieurs ministres pour faire le point sur la situation économique, notamment après la crise financière de ces derniers jours.
Le gouvernement se remet au travail. Une première réunion s'est tenue lundi à 10h avec pour sujet le pouvoir d'achat, la croissance et la situation économique. Le rejet par le Conseil constitutionnel du crédit d'impôt sur les emprunts immobiliers souscrits avant l'élection sera évoqué. Le gouvernement souhaite trouver une formule de remplacement. Avant la réunion, Christine Lagarde a estimé sur BFM que le "gros de la crise" boursière était "derrière nous", tout en affichant sa prudence.

A l'issue de la réunion, le porte-parole de l'Elysée a indiqué que "le président de la République a fait une évaluation de la situation économique et financière". "Les participants ont également examiné les moyens de doper l'investissement, et de répondre à la décision du Conseil constitutionnel concernant la question des intérêts d'emprunts immobiliers".

L'immigration sera au menu d'une deuxième réunion à 14h, tandis que le président de la République et le chef de gouvernement discuteront à partir de 15h avec les ministres concernés de "mesures de sûreté contre les criminels dangereux", après l'affaire Francis Evrard. Cette dernière, organisée suite à l'enlèvement, mercredi à Roubaix, d'un enfant de cinq ans par un pédophile récidiviste, réunira le Premier ministre François Fillon, les ministres Rachida Dati (Justice), Michèle Alliot-Marie (Intérieur) et Roselyne Bachelot (Santé).

But de la réunion : "étudier les mesures qu'il convient de prendre, en particulier en s'inspirant des exemples étrangers, pour garantir que les personnes condamnées pour des agressions graves, notamment d'ordre sexuel, ne soient plus en situation de recommencer de tels actes une fois purgée leur peine de prison", selon l'Elysée.

Autre mission : François Fillon a annoncé une réunion interministérielle en début de semaine sur la situation des deux départements d'Outre-mer, après le passage dévastateur de l'ouragan Dean. Après un voyage éclair en Martinique et Guadeloupe pour constater ces dégâts, le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Christian Estrosi, aura, de lundi à mercredi, des entretiens avec les responsables de Polynésie, en proie depuis 2004 à l'instabilité politique.

Le premier Conseil des ministres de la rentrée est prévu vendredi prochain. Le même jour, sera installée lors d'une cérémonie à l'Elysée la commission de préparation du "livre blanc" sur la défense, qui doit être prêt début 2008 et servir de base à la prochaine loi de programmation militaire 2009-2013.

Bernard Kouchner en visite surprise à Bagdad

Depuis l'opposition de la France à la guerre en Irak au printemps 2003, aucun ministre français ne s'était plus rendu sur place. Alors que le pays s'enlise dans la guerre civile, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a entamé dimanche une visite surprise de trois jours à Bagdad, pour "exprimer un message de solidarité de la France au peuple irakien et écouter les représentants de l'ensemble des communautés, sans exclusive".

Le ministre a clarifié la position française, se disant favorable à une solution politique locale pour mettre fin à la guerre civile. "C'est un problème irakien et il doit être réglé par les Irakiens. Ce que je pense et ce que Nicolas Sarkozy pense : il n'y a pas de solution militaire. Nous sommes disposés à être utiles. Mais la solution est entre les mains des Irakiens, pas entre les mains des Français. Le peuple irakien a besoin de souveraineté, de l'intégrité de son territoire, et de démocratie pour, 'inch'allah', arrêter la violence". Bernard Kouchner s'est également dit favorable à une présence plus importante de l'Onu en Irak.

Cette visite intervient huit jours après la rencontre entre George Bush et Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis, au cours de laquelle les deux chefs d'Etat ont clairement évoqué au passé le différend sur la guerre en Irak et entamé une phase de rapprochement, même si des divergences existent toujours sur le dossier. La Maison Blanche a rapidement réagi et salué dimanche cette visite du ministre français. "C'est un exemple de plus de la volonté croissante de la communauté internationale d'aider l'Irak à devenir un Etat stable et sûr", s'est félicité Washington.

Le style Sarkozy, les Français approuvent

  • Selon un sondage Ifop/JDD, 64% des Français estiment que la façon de gouverner du chef de l'Etat "en première ligne" est bénéfique pour l'action du gouvernement.
  • Heures sup', peines-plancher, "bouclier fiscal", mini-traité européen... les Français approuvent également les réformes de Sarkozy.
Du "plébiscite" à la simple approbation, les Français sont majoritairement satisfaits des réformes et de l'action menées par Nicolas Sarkozy depuis son élection. Selon un sondage Ifop a paraître dimanche dans le Journal du dimanche, les Français se déclarent massivement "plutôt satisfaits" de la déductibilité des impôts d'une partie des intérêts d'emprunts immobiliers (87%, contre 12% de "plutôt pas satisfaits").

Sont aussi plébiscitées l'instauration de peines-plancher pour les multi-récidivistes (84% contre 15%), la libération des infirmières bulgares détenues en Libye (80% contre 19%) et la loi sur le service minimum dans les transports publics (72% contre 27%). La détaxation des heures supplémentaires (66% contre 33%), l'instauration d'un "bouclier fiscal" limitant l'imposition à 50% des revenus (64% contre 35%), l'accord sur un mini-traité européen (61% contre 35%) et la loi sur l'autonomie des universités (58% contre 34%) sont aussi portés au crédit du chef de l'Etat.

Sarkozy en première ligne : 64% approuvent

Seule l'annonce du non-remplacement de plus de 22.000 fonctionnaires partant à la retraite suscite le désaccord d'une majorité des personnes interrogées (61% de "plutôt pas satisfaites" contre 38% d'avis positifs).

D'autre part, interrogés pour savoir ce qu'ils pensent de la façon de gouverner de Nicolas Sarkozy en étant "en première ligne sur la plupart des dossiers", 64% des Français se déclarent "plutôt satisfaits" et 36% "plutôt pas satisfaits". Le clivage droite-gauche est très net sur ce point : 93% des sympathisants UMP approuvent cette méthode de gouvernement (contre 7%) alors que les sympathisants PS sont plus nombreux à se dire "plutôt pas satisfaits" que "plutôt satisfaits" (53% contre 47% respectivement).

Mon avis : Je veux juste rappeler que l'on ne peut pas tout avoir : le beurre et l'argent du beurre. Alors pour relancer la machine France on doit inciter à la consommation et pour cela il faut faire des économies (ce qui passe par la suppression de fonctionnaires). Soyons réalistes, les fonctionnaires sont trop nombreux dans certaines administrations je ne parle bien évidemment pas de l'éducation ici.

L'ourse Franska tuée par une voiture

L'ourse Franska, amenée de Slovénie en France dans le cadre de la réintroduction de l'ours brun dans les Pyrénées, a été tuée jeudi matin par une voiture près de Lourdes. La collision est survenue sur la RN21 à Viger, à environ 5 kilomètres au sud de Lourdes. Les circonstances de l'accident n'étaient pas encore très claires, jeudi matin. Le conducteur du véhicule serait hors de danger, selon le ministère.

Cette ourse slovène avait été lâchée le 28 avril 2006 sur la commune de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Elle avait attaqué depuis des troupeaux à plusieurs reprises, tuant près de 150 brebis, ce qui lui avait valu d'être cataloguée comme "ourse à problème" par nombre de responsables locaux.

Franska avait été relâchée dans les Pyrénées avec quatre autres plantigrades venus aussi de Slovénie. L'un de ses congénères, Palouma, avait été retrouvée morte quelques semaines plus tard, apparemment victime d'une chute accidentelle. Avant l'arrivée des ours slovènes, les Pyrénées ne comptaient plus que 14 à 18 ours. Ils étaient des centaines il y a un siècle.

Mon avis : (Je modifie mon avis après autopsie de l'animal.) Je ne coyais pas à l'accident mais obliger de l'admettre cependant je suis très déçu et toujours en colère car l'autopsie a montré que l'ourse avait du plomb c'est à dire que des imbéciles lui on tiré dessus. Il faut vraiment arrêter ce massacre. L'ourse des Pyrénées à toujours vécu là, l'homme la chasser et notre devoir c'est de réparer.

Sarkozy ira aux obsèques de Lustiger

Un aller-retour pour le cardinal Lustiger. L'Elysée a fait savoir jeudi que Nicolas Sarkozy assistera aux obsèques du cardinal, vendredi, à 10h." Le président sera de retour à temps aux Etats-Unis pour sa rencontre avec le président américain, George Bush, qui a invité les Sarkozy pour un "déjeuner privé" samedi, dans sa propriété familiale de Kennebunkport, dans le Maine.

Foutons lui la paix : il a droit à des vacances !!!

Les paparazzis peuvent-ils laisser les gens tranquillent en vacances, tout le monde en a marre de ces rapaces assoiffés d'argent qui n'ont qu'il seul but faire la photo qui fera la une de tous les magazines : "Le Président en maillot de bain" (par exemple) mais s'ils savaient qu'est qu'on s'en fou. Quand est-ce que les journalistes respecteront la vie privée, de qui que ce soit ? Le président de la République à le droit, comme tout un chacun à un minimum de respect, et laissons le prendre ses vacances tranquille, et avec qui il veut !

Et là comme à son habitude, qui trouve t-on pour créer une pseudo polémique : le PS bien sûr qui va nous faire le coût du prix des vacances mais pa de bol, Nicolas Sarkozy est invité par des amis. C'est bête et ils se retrouvent encore comme des cons, enfin bon, ils sont bornés à l'idée de salir pour apparaître un peu aux actualités quand même !!! Parce que c'est pas avec la renovation du parti qui vont faire l'actualité. Ils ont dû l'oublié dans les cartons comme Ségolène sûrement mais tant que mieux comme ça la gauche reste aussi faible qu'avant.

Sarkozy favorable à une commission d'enquête

Le président Nicolas Sarkozy s'est dit "favorable" à la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le dossier libyen, "y compris en matière d'armement", a annoncé vendredi l'Elysée. Cette commission permettra de "confirmer toutes les déclarations" des autorités françaises et de mettre en valeur "l'exemplarité de leur action qui a permis, avec l'Union Européenne, de mettre un terme à l'emprisonnement des cinq infirmières et du médecin bulgares".

Alors qu'EADS annonçait vendredi matin la "finalisation" de l'un des contrats d'armement avec la Libye pour la fourniture de missiles anti-char Milan, de nombreuses voix s'étaient élevées pour demander une enquête parlementaire. En première ligne, François Hollande avait exigé qu'une commission mette au "clair" sur les négociations franco-libyennes. Il avait précisé avoir demandé aux autorités françaises s'il y avait eu "des contreparties" à la libération des infirmières bulgares et du médecin détenus huit ans.

Mon avis : Belle contre-attaque de Nicolas Sarkozy qui ne compte pas se faire marcher sur les pieds avec un Hollande qui ne sait que démolir autour de lui.

Hollande crée la polémique pour salir la réussite

Comme à son habitude, François Hollande crée la polémique sur des histoires qu'il ne maitrise même pas. Alors, il sort son grand jeu médiatique pour relancer sa côte de popularité au PS mais le problème c'est qu'il n'a pas encore compris que tous le monde voulait le voir dehors. C'est même à se demander qui a été élu en Mai ? Lui ou Nicolas Sarkozy ?

Tout le monde l'aura compris parce tout le monde l'aura entendu, tout le monde vu, je parle de la polémique sur la libération des infirmières bulgares qui fait toutes les unes de l'actualité. La France avec l'aide de ses partenaires européens auront réussi à obtenir la libérations des infirmières en Lybie mais Mr Hollande ne l'entend pas de cette manière, pour lui cette réussite doit être salie, masquée par des polémiques bidons, ce qu'il a réussi jusqu'a présent. On parle pas de la libération mais du comment et contre quoi ?

A cette question, Hollande répondra bien évidemment contre des contrats d'armement mais le problème c'est que les contrats en question ont reçu l'accords d'une commission interministérielle dès février 2007. A cela, Hollande préfère baisser la tête et ne rien voir, il continu à ataquer pour salir en demandant une enquête parlemantaire. Mais jusqu'où ira t-il dans son délire personnel ? Son seul objectif : apparaître fort et intéressant face aux solialistes qui le désaprouvent de jour en jour.

Je lui adresserai un seul message : ouvre les yeux, tu veras autre chose : la réalité !!!

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