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Bilan de réunion ministérielle

Le suivi des délinquants sexuels

Nicolas Sarkozy a voulu "tirer rapidement les conséquences d'un effroyable désastre". A l'issue d'une réunion ministérielle consacrée au suivi des délinquants sexuels, le président Nicolas Sarkozy a annoncé lundi après-midi une série de mesure pour mieux lutter contre la récidive. Peu avant, le chef de l'Etat avait reçu une demi-heure le père d'Enis, le petit garçon enlevé et violenté la semaine dernière à Roubaix par Francis Evrard, pédophile récidiviste.

La ministre de la Justice Rachida Dati sur sa droite, celle de la Santé Roselyne Bachot sur sa gauche, Nicolas Sarkozy a posé deux conditions de sortie pour les délinquants sexuels : l'exécution de leur peine et l'examen de leur dangerosité par un collège de médecins. "Il a pu sortir, mentir, disparaître, kidnapper un enfant et lui faire sortir un traitement indigne... Ceci est inacceptable", a martelé le président, visage serré, en évoquant le cas de Francis Evrard, pédophile récidiviste de 61 ans arrêté mercredi dernier alors qu'il venait de violer Enis, cinq ans qu'il avait enlevé quelques heures auparavant à Roubaix, dans le Nord. "La vie de cet enfant s'est jouée à très peu de choses", a insisté le président se disant "en colère".

Castration chimique

Les délinquants sexuels jugés dangereux devront rejoindre un "hôpital fermé". Le premier ouvrira à Lyon en 2009. Nicolas Sarkozy s'est enfin déclaré favorable au "traitement hormonal" pour les pédophiles "qui accepteront de se faire soigner". "On peut dire 'castration chimique', les mots ne me font pas peur".

"Tout doit être mis en oeuvre pour que ça ne se reproduise pas (...) J'ai donc demandé au garde des Sceaux qu'elle prépare un texte pour le mois de novembre" dans le cadre de la loi pénitentiaire "pour que, s'agissant des délinquants sexuels, la question des remises de peines ne soit posée qu'en fin d'exécution et non pas au début".

En outre, Nicolas Sarkozy a demandé au garde des Sceaux et à la ministre de la Santé "de rédiger à brefs délais, c'est-à-dire pour novembre, un texte qui prévoira (...) que nous ferons maintenant la différence, s'agissant des délinquants sexuels, entre l'exécution de la peine et les questions de sûreté".

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