Ils sont venus nombreux mercredi après-midi à Plouescat, dans le Finistère, pour rendre un dernier hommage au capitaine Bernard Jobard, tué il y a moins d'une semaine au large d'Ouessant dans la collision de son bateau avec un cargo. Parmi eux, la navigatrice Maude Fontenoy, le ministre de la Pêche, Michel Barnier, et surtout le président de la République auquel la veuve du marin en avait directement appelé dimanche dernier.
Plusieurs centaines de personnes massées devant l'Eglise et la mairie ont applaudi le chef de l'Etat à son arrivée. Avant d'assister à la messe d'enterrement du patron pêcheur du Sokalique, Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec les six autres marins rescapés de la collision. Il a eu aussi un entretien privé avec la veuve du marin, Yvette Jobard.
Je suis choqué qu'on puisse se comporter de cette façon"
Nicolas Sarkozy a promis de "tout" faire, de "se battre", pour que le procès ait lieu en France, tout en mais reconnaissant n'était "pas sûr d'y arriver". Il a affirmé qu'il allait téléphoner pendant le week-end au président des îles Kiribati, Anote Tong, pour appuyer la demande de transfert en France de la compétence judiciaire. Car si la France a obtenu que l'enquête soit menée par la France, selon le droit de la mer, le procès est censé avoir lieu dans les îles Kiribati, ces îles du Pacifique où le cargo est immatriculé. En attendant, le cargo Ocean Jasper est immobilisé à Brest pour la durée de l'enquête sur le naufrage du Sokalique, dans la nuit du 16 au 17 août.
"J'ai voulu être là pour manifester la solidarité de la Nation à l'endroit du monde de la pêche. J'ai voulu également dire combien je suis choqué qu'on puisse se comporter de cette façon", a commenté le président. "Le bateau qui a percuté (le Sokalique), semble-t-il, n'a pas porté secours aux hommes qui étaient à la mer et on a un marin qui est mort. Ma place était donc d'être aux côtés de la famille", a-t-il ajouté.
Plusieurs centaines de personnes massées devant l'Eglise et la mairie ont applaudi le chef de l'Etat à son arrivée. Avant d'assister à la messe d'enterrement du patron pêcheur du Sokalique, Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec les six autres marins rescapés de la collision. Il a eu aussi un entretien privé avec la veuve du marin, Yvette Jobard.
Je suis choqué qu'on puisse se comporter de cette façon"
Nicolas Sarkozy a promis de "tout" faire, de "se battre", pour que le procès ait lieu en France, tout en mais reconnaissant n'était "pas sûr d'y arriver". Il a affirmé qu'il allait téléphoner pendant le week-end au président des îles Kiribati, Anote Tong, pour appuyer la demande de transfert en France de la compétence judiciaire. Car si la France a obtenu que l'enquête soit menée par la France, selon le droit de la mer, le procès est censé avoir lieu dans les îles Kiribati, ces îles du Pacifique où le cargo est immatriculé. En attendant, le cargo Ocean Jasper est immobilisé à Brest pour la durée de l'enquête sur le naufrage du Sokalique, dans la nuit du 16 au 17 août.
"J'ai voulu être là pour manifester la solidarité de la Nation à l'endroit du monde de la pêche. J'ai voulu également dire combien je suis choqué qu'on puisse se comporter de cette façon", a commenté le président. "Le bateau qui a percuté (le Sokalique), semble-t-il, n'a pas porté secours aux hommes qui étaient à la mer et on a un marin qui est mort. Ma place était donc d'être aux côtés de la famille", a-t-il ajouté.
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