- Le père, lui, a d'autres préoccupations : offrir un bel enterrement à sa fillette.
- Il a lieu vendredi à 15h45, à Epernay.
Gravement mordue au visage par un chien que gardait sa mère, Maëlyne, 15 mois, est décédée une semaine plus tard à l'hôpital de Reims. Le molosse meurtrier, un American staff de six ans est depuis le drame, dans un refuge animalier d'Epernay, en Champagne. "On attend la décision pour le faire euthanasier", raconte une employée du chenil précisant par ailleurs que le chien est "très calme".
Ce ne sera pas pour tout de suite. Le maître du chien, le compagnon de la tante de la petite victime ne veut pas que son animal soit euthanasié. Alors, il "a formé un recours" devant le premier président de la cour d'appel contre la décision du président du tribunal de Châlons-en-Champagne.
Témoignage touchant du père
"On l'a regardée partir"
"Son petit cœur n'a pas supporté tous les médicaments", raconte son père. La fillette est "partie" dimanche. Attaquée au visage par un American staff que gardait sa mère, Maëlyne, 15 mois, est décédée une semaine plus tard à l'hôpital de Reims. Au téléphone, Damien Sicker père veut raconter "comment ça s'est passé samedi soir", peu avant le décès sa fille. Un exutoire pour ce jeune père de 20 ans. "Avec Malvina, sa maman, nous avions passé l'après-midi au chevet de Maëlyne. Ensuite, les infirmières, nous ont conseillé d'aller prendre l'air pour essayer de décompresser", raconte le jeune homme, la voix trouble. Son débit devient plus saccadé : "Vers 22h30, l'hôpital nous a appelés. La petite n'était pas bien. Une infirmière nous a dit d'aller la voir, qu'elle était en train de partir. On la regardée partir..." Un ange passe, la ligne se brouille. Et Damien Sicker reprend : "A minuit et demi, ils l'ont mise dans nos bras. On était en pleurs. On l'a gardée longtemps dans nos bras."
Ce ne sera pas pour tout de suite. Le maître du chien, le compagnon de la tante de la petite victime ne veut pas que son animal soit euthanasié. Alors, il "a formé un recours" devant le premier président de la cour d'appel contre la décision du président du tribunal de Châlons-en-Champagne.
Témoignage touchant du père
"On l'a regardée partir"
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