- En ouverture de la Conférence des ambassadeurs, Nicolas Sarkozy a fait de l'Europe sa priorité absolue.
- Le chef de l'Etat a également estimé qu'il n'était pas "acceptable" que l'Iran se dote de l'arme nucléaire.
Le chef de l'Etat souhaite d'ailleurs que la France soit le premier pays à ratifier, au parlement, le futur traité européen, dont il a été un des initiateurs les plus actifs. Enfin, le président français a suggéré la création d'un comité sur l'avenir de l'Europe d'ici la fin de l'année, composé "de dix à douze sages de très haut niveau" chargés de réfléchir à l'avenir de l'Europe à l'horizon 2020-2030.
Autre point abordé, l'Irak. Nicolas Sarkozy a rappelé que "la France demeure hostile à cette guerre". Le chef de l'Etat a d'ailleurs appelé à définir "un horizon clair" concernant le retrait des troupes étrangères d'Irak. Le président français s'est par ailleurs dit favorable à un dialogue sous conditions avec la Syrie pour résoudre la crise au Liban. "Le dialogue qui y a repris doit se poursuivre pour aboutir à une sortie de crise (...) Tous les acteurs régionaux, dont la Syrie, doivent agir pour favoriser une telle solution." Au sujet de l'Iran, Nicolas Sarkozy a dit qu'"un Iran doté de l'arme nucléaire, c'est pour moi inacceptable", estimant que la crise autour du programme nucléaire de Téhéran était "sans doute la plus grave qui pèse aujourd'hui sur l'ordre international".
La France ne se résignera pas à la création d'un "Hamastan" à Gaza
Au sujet d'Israël et de la crise à Gaza, Nicolas Sarkozy a affirmé que la France ne se résignerait pas à la création d'un "Hamastan" dans la bande de Gaza. "Dans l'immédiat, nos efforts, ceux du Quartet et des pays arabes modérés, doivent aller à la reconstruction de l'Autorité palestinienne, sous l'autorité de son président", a déclaré le président français. "Mais il est tout aussi indispensable de relancer sans délai une authentique dynamique de paix conduisant à la création d'un Etat palestinien."
Dans son discours de près d'une heure, le président de la République n'a pas oublié l'Afrique, qui "restera une priorité essentielle de notre politique étrangère". Il a d'ailleurs annoncé avoir "pris l'initiative d'une réunion du Conseil de sécurité" des Nations-unies le 25 septembre à New York, au niveau des chefs d'Etat ou de gouvernement, en faveur "de la paix et de la sécurité en Afrique". Nicolas Sarkozy a répété que "seule" une solution politique pouvait répondre à la crise actuelle dans la région soudanaise du Darfour.
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