"La situation du PS m'attriste. Mais il est probablement nécessaire que le PS passe par cette phase saumâtre et peu exaltante pour qu'une gauche responsable puisse se ressaisir". Désabusé, et guère épargné par les critiques socialistes, Bernard Kouchner riposte dans Le Parisien. "Il faut maintenant changer de vocabulaire comme de logiciel. Demandez aux socialistes européens ce qu'ils pensent de leurs camarades français : les bras leur en tombent ! L'involution du PS, ils n'y comprennent rien", ajoute-t-il.
Après Michel Rocard, pour qui le PS "ne sait plus quoi dire", c'est donc au tour du ministre des Affaires étrangères et européennes d'étriller le Parti socialiste dans les colonnes du même journal. Sans langue de bois : "Moi, j'en ai marre de la critique permanente (...) j'en ai marre de la fausse guéguerre civile. J'en ai marre qu'on fasse la tronche en permanence et que, dans le dossier libyen, on ne parle presque pas des victimes, des infirmières bulgares ou des enfants libyens malades du sida", tempête Bernard Kouchner.
"Nous ne cultivons pas l'antiaméricanisme"
Ce dossier libyen est brandi par le ministre des Affaires étrangères pour dénoncer les critiques du PS autour de son action au gouvernement : tractations pour la libération des infirmières bulgares menées par l'épouse du chef de l'Etat... mais aussi visite de Bernard Kouchner en Irak, sur laquelle il n'a pas été épargné. "Ce qu'a fait Cécilia (Sarkozy) n'est peut être pas conforme aux habitudes, mais que vaut le conformisme au regard d'une libération d'otages ?", questionne-t-il. "On libère les infirmières, comme le monde entier est tenté de le faire et on nous le reprocherait presque ! Que le Parti socialiste demande aux infirmières ce qu'elles pensent de Cécilia Sarkozy".
Interrogé sur les relations franco-américaines après son passage en Irak, Bernard Kouchner déclare : "Oui, nous sommes amis avec les Américains. Oui, ce sont nos alliés. Mais nous ne sommes pas toujours d'accord avec eux et nous le leur disons. Cela dit, nous ne cultivons pas l'antiaméricanisme comme fondement de notre politique. Ça, c'est peut-être un petit changement".
Evoquant la situation au Moyen Orient, le ministre affirme : "nous avons toujours dit que si la Syrie ne fait pas obstacle à la souveraineté du Liban et aux élections présidentielles libanaises, alors l'ouverture de la France à l'égard de Damas serait spectaculaire. Mais, pour cela, il nous faut des garanties". Par ailleurs, Bernard Kouchner se déclare disposé à se rendre en Iran "si c'est utile pour la paix. A l'égard de l'Iran, nous voulons être fermes car il y aurait grand danger si ce pays se dotait de l'arme atomique. Nous négocierons à fond tout en nous préparant à accentuer la pression, si nécessaire".
Mon avis : Voilà une très belle réponse de Bernard Kouchner aux critiques du PS, lisez là en entier.
Après Michel Rocard, pour qui le PS "ne sait plus quoi dire", c'est donc au tour du ministre des Affaires étrangères et européennes d'étriller le Parti socialiste dans les colonnes du même journal. Sans langue de bois : "Moi, j'en ai marre de la critique permanente (...) j'en ai marre de la fausse guéguerre civile. J'en ai marre qu'on fasse la tronche en permanence et que, dans le dossier libyen, on ne parle presque pas des victimes, des infirmières bulgares ou des enfants libyens malades du sida", tempête Bernard Kouchner.
"Nous ne cultivons pas l'antiaméricanisme"
Ce dossier libyen est brandi par le ministre des Affaires étrangères pour dénoncer les critiques du PS autour de son action au gouvernement : tractations pour la libération des infirmières bulgares menées par l'épouse du chef de l'Etat... mais aussi visite de Bernard Kouchner en Irak, sur laquelle il n'a pas été épargné. "Ce qu'a fait Cécilia (Sarkozy) n'est peut être pas conforme aux habitudes, mais que vaut le conformisme au regard d'une libération d'otages ?", questionne-t-il. "On libère les infirmières, comme le monde entier est tenté de le faire et on nous le reprocherait presque ! Que le Parti socialiste demande aux infirmières ce qu'elles pensent de Cécilia Sarkozy".
Interrogé sur les relations franco-américaines après son passage en Irak, Bernard Kouchner déclare : "Oui, nous sommes amis avec les Américains. Oui, ce sont nos alliés. Mais nous ne sommes pas toujours d'accord avec eux et nous le leur disons. Cela dit, nous ne cultivons pas l'antiaméricanisme comme fondement de notre politique. Ça, c'est peut-être un petit changement".
Evoquant la situation au Moyen Orient, le ministre affirme : "nous avons toujours dit que si la Syrie ne fait pas obstacle à la souveraineté du Liban et aux élections présidentielles libanaises, alors l'ouverture de la France à l'égard de Damas serait spectaculaire. Mais, pour cela, il nous faut des garanties". Par ailleurs, Bernard Kouchner se déclare disposé à se rendre en Iran "si c'est utile pour la paix. A l'égard de l'Iran, nous voulons être fermes car il y aurait grand danger si ce pays se dotait de l'arme atomique. Nous négocierons à fond tout en nous préparant à accentuer la pression, si nécessaire".
Mon avis : Voilà une très belle réponse de Bernard Kouchner aux critiques du PS, lisez là en entier.
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