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Bernard Kouchner lundi en Colombie

  • Le chef de la diplomatie va entamer une tournée pour évoquer le sort des otages et notamment celui de la Franco-Colombienne.
Le chef de la diplomatie, Bernard Kouchner, se rendra lundi à Bogota avant de gagner l'Equateur et le Venezuela pour évoquer le sort des otages en Colombie et notamment celui de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, a indiqué vendredi le quai d'Orsay.

"Le ministre, qui s'était entretenu avec les présidents Chavez et Uribe en février, réévaluera la situation des otages avec les trois chefs d'Etat et évoquera l'urgence d'une solution humanitaire permettant de conduire à la libération des séquestrés détenus par les Farc en Colombie, parmi lesquels figure (...) Ingrid Betancourt", indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Sarkozy ne "renoncera pas"

L'annonce de cette visite avait été faite un peu plus tôt par l'ambassadeur de France à Bogota, Jean-Michel Marlaud. "Nous évoquerons un accord humanitaire et ferons une nouvelle évaluation de la situation après l'envoi d'une mission humanitaire", avait indiqué l'ambassadeur.

Paris avait envoyé en Colombie début avril un avion médicalisé et des émissaires pour secourir Ingrid Betancourt, mais avait annulé sa mission une semaine plus tard après avoir essuyé un refus de la guérilla marxiste qui retient l'otage depuis six ans.

Vendredi, Alvaro Uribe a confirmé qu'il recevrait Bernard Kouchner lundi à Bogota et réaffirmé qu'il s'opposerait à toute médiation de Hugo Chavez dans l'affaire de libération des otages. Jeudi soir, le président Nicolas Sarkozy a assuré dans un entretien télévisé qu'il ne "renoncerait pas" à obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, et souhaité que Hugo Chavez, crédité d'une influence sur la guérilla colombienne, "continue à s'investir" en faveur de la libération des otages.

Les Farc, en lutte depuis 1964 contre les autorités, réclament la libération de 500 guérilleros contre celle d'un groupe de 39 otages dit "échangeables", dont l'ex-candidate à la présidence, Ingrid Betancourt.

Sarkozy convainc la moitié des français

Les personnes convaincues par le chef de l'Etat l'ont jugé sincère et honnête, soulignant sa bonne connaissance des dossiers, sa clarté et son humilité, ainsi que sa persévérance et sa ténacité. Nicolas Sarkozy a surtout convaincu sur ses efforts pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt (63%), la nécessité des réformes (62%), les difficultés liées à la situation économique internationale (59%) et la question du chômage (55%).

De même, 53% des sondés pensent que le président de la République va tenir son engagement de mettre en oeuvre le Revenu de solidarité active (RSA). En revanche, il a été jugé peu convaincant sur le pouvoir d'achat (32%), le paquet fiscal (35%), son choix d'envoyer des soldats français en Afghanistan (41%) et la suppression de postes d'enseignants à la rentrée prochaine (44%).

Inversement, les sceptiques mettent en avant le décalage entre son talent d'orateur et la réalité de ses résultats. Ils évoquent une tendance à l'autosatisfaction et un manque d'écoute, ainsi qu'une mauvaise maîtrise des dossiers.

Prestation réussie pour Nicolas Sarkozy devant 12 millions de télespectateurs

  • Nicolas Sarkozy a expliqué sur TF1 et France 2, les nouvelles conditions dans lesquelles il conduisait la politique de la France.
  • Félicitation aux équipes techniques, pour la qualité de l'émission ainsi que pour ce magnifique décor sur fond rouge.
"Qu'il y ait des difficultés, des déceptions, je m'y étais préparé", a lancé Nicolas Sarkozy dès le commencement de l'émission "En direct de l'Élysée". "Sans doute n'ai-je pas assez expliqué, sans doute ai-je fait des erreurs", a-t-il admis à maintes reprises. Devant les rideaux cramoisis et les dorures de la salle des fêtes, le chef de l'État a reconnu sa responsabilité dans le mécontentement de l'opinion, plus qu'il ne l'avait jamais fait jusque-là. Excédant les 90 minutes prévues, il a fait, en cent minutes d'entretien, la plus longue intervention télévisée depuis son entrée à l'Élysée, il y a un an. Cent minutes pour un président plus sobre, plus "présidentiel". Son entourage parlait-il trop dans les médias ? "Certainement, mais c'est aussi ma faute !" Y a-t-il eu trop d'indulgence à l'égard des ministres ? "J'en prends ma part de responsabilité". Sur le paquet fiscal, "nous avons fait une erreur de communication énorme !", s'est-il aussi exclamé. La vraie fausse annonce sur la carte famille nombreuse ? "Une autre erreur". "J'essaye de faire mon travail le mieux possible. Je vois tous les mécontentements. J'essaye de corriger les erreurs", a-t-il conclu en fin d'émission.

Avant d'ajouter : "Aujourd'hui, j'ai l'impression que tout est en ordre." Mea culpa et profil bas, Nicolas Sarkozy n'était plus le candidat encore en campagne auquel nous avaient habitués les précédents rendez-vous télévisés. Il est apparu marqué par les responsabilités, et donc plus humble. "Je ne suis pas un roi, moi ! Il y a une loi !", a-t-il répondu à une question sur le nombre de régularisations de sans-papiers qu'il jugeait souhaitable. Un président est là pour "prendre une décision que personne d'autre ne veut prendre", a-t-il aussi assuré à propos de la France, ce pays "où il y a toujours quelqu'un qui n'est pas content".

Modeste, oui. Mais pas question de changer de politique, pas plus sur le fond des réformes "le déficit sera réduit à horizon de 2012 comme je m'y suis engagé", a-t-il dit que sur la méthode. "C'est vrai que nous sommes dans un contexte international défavorable. Raison de plus pour accélérer", a réaffirmé le chef de l'État, quelques minutes à peine après le début de son entretien.

"Je ne peux pas faire tout, tout de suite !"

Car, a-t-il affirmé, "la France s'était un peu endormie depuis vingt-cinq ans" et ne s'était "pas adaptée au même rythme que les autres pays". "Pour cela, il n'y a qu'une seule stratégie possible, mettre en place le changement". Il a fait valoir qu'il ne fallait pas "hiérarchiser" les réformes, comme le suggèrent de nombreuses voix dans la majorité. Sarkozy a aussi voulu montrer aux Français que le changement est en marche, en déroulant l'inventaire des projets adoptés depuis un an. "J'ai lancé 55 réformes parce que nous sommes dans une société complexe, et chaque réforme tient l'autre", a-t-il réaffirmé. Mais il a en même temps demandé aux Français de la patience : "Je ne peux pas faire tout, tout de suite !". Selon lui, la "France d'après", pour reprendre une formule de l'UMP, est en train de prendre forme sous les yeux des Français.

Mais plus que l'énumération d'un bilan, c'est finalement l'image d'un président qui a compris le message que les Français lui envoient depuis plusieurs mois que Nicolas Sarkozy a voulu incarner. Interrogé sur sa vie privée, qui a beaucoup contribué à ses déboires dans l'opinion, il a répondu : "On a beaucoup parlé de ma vie privée, j'ai décidé de ne pas en parler ce soir, je suis venu vous parler de la France".
"Très belle intervention dans un décor magnifique"
Sarkozyfrance2007

Les 6 vidéos de l'interview de Nicolas Sarkozy dans le vidéowall !!!

Sarkozy, 90 minutes d'explication

Depuis mardi, l'Élysée a ouvert ses portes aux équipes télé. Un studio a été dressé au milieu de la salle des fêtes du palais présidentiel. Le réalisateur Renaud Le Van Kim a fait appel au décorateur Philippe Désert, déjà sollicité pour le débat de l'entre-deux-tours entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. "Dos au jardin de l'Élysée, le président prendra place à une table triangulaire en Plexiglas translucide placée sur une plate-forme lumineuse", raconte Philippe Désert. Le débat face à Ségolène Royal a en effet laissé un bon souvenir à l'ex-candidat Sarkozy. Du coup, le directeur de la photographie a également été enrôlé dans l'émission : "Nous avions apprécié sa façon de traiter les lumières, notamment les dalles lumineuses qui créaient une belle atmosphère autour des débatteurs", raconte Franck Louvrier, conseiller presse à l'Élysée. Renaud Le Van Kim, conseiller spécial auprès de TF1, est aussi le réalisateur du "Grand Journal" de Canal +. Il a surtout été associé de longue date aux grands shows de Nicolas Sarkozy, depuis le meeting d'intronisation à la tête de l'UMP, en novembre 2004, jusqu'au lancement de sa campagne à la porte de Versailles, le 14 janvier 2007, ou encore le meeting d'entre-deux-tours à Bercy. "Réa" des stars et spécialiste du direct, il s'est efforcé de dépoussiérer depuis longtemps la prise de vues dans les émissions politiques de Sarkozy. "L'idée, c'est d'apporter de la fraîcheur en mettant en valeur le style rococo et baroque des lieux", indique Philippe Désert. Dans le fond, une quarantaine de téléspectateurs assisteront à l'émission : "Nous n'avons pas voulu de têtes connues, membres du gouvernement ou de son cabinet. Nous avons proposé aux personnels de l'Élysée d'y assister", explique Franck Louvrier. Le décor est planté. Mais il reste encore le mystère d'une prestation réussie. Connu pour son aisance cathodique, le "téléprésident", suscite parfois l'espoir chez ces proches qu'il puisse, par sa seule virtuosité pendant 90 minutes, changer un climat et renverser une tendance négative de l'opinion.

Il est vrai que Nicolas Sarkozy n'aime rien tant que de se livrer dans l'adversité à un "grand soir télévisé". Il sait cette fois-ci qu'il doit "rétablir un lien qui s'est brouillé avec l'opinion depuis sa dernière intervention, en novembre", reconnaît-on à l'Élysée. Son meilleur souvenir personnel : en 2003, le face-à-face avec Alain Duhamel lors de l'émission "100 Minutes pour convaincre" animée par Olivier Mazerolle, où il avait avoué sans détour qu'il pensait à la présidentielle, "pas seulement le matin en se rasant". "Sarko a fait trois très bonnes émissions, à chaque fois quand il était en situation délicate dans l'opinion. Deux fois avec Mazerolle, en 2002 et 2003, et une fois avec Arlette Chabot, en novembre 2005, pendant les émeutes dans les banlieues", raconte l'un de ses amis. À chaque fois, Nicolas Sarkozy s'était mis en situation de "challenger". Pour obtenir le résultat escompté, l'Élysée a souhaité changer la formule retenue depuis son entrée à l'Élysée. "Il est assez normal que l'on essaye différents formats au fil du quinquennat, et les chaînes savaient que nous voulions essayer une autre formule, il n'est pas étonnant qu'elles nous aient fait une nouvelle proposition", justifie Franck Louvrier. Nicolas Sarkozy est un fan de "L'heure de vérité", le magazine dominical présenté par François-Henri de Virieu dans les années 1980. L'Élysée a donc vite accepté la proposition conjointe de TF1 et France 2, baptisée pour l'occasion "En direct de l'Élysée". Franck Louvrier raconte qu'il a reçu sur son bureau le dossier des deux chaînes et que "l'Élysée a été séduit par cette nouvelle formule". Une formule qui correspond à une volonté de retrouver pour le chef de l'État "un cadre", où il puisse "s'expliquer en profondeur" face aux journalistes, plutôt que "dérouler" son propos, reconnaît l'Élysée.
"Tous devant votre télévision, moi je regarde ça attentivement
Et rendez-vous vendredi soir à mon retour pour commenter
Et surtout pour les vidéos sur Dailymotion !"
Sarkozyfrance2007

Mai 2007 - Mai 2008

Un an de réformes, un an de promesses tenues
Votre pouvoir d’achat est la priorité

Depuis un an, Nicolas Sarkozy et le gouvernement ont fait du pouvoir d’achat leur priorité.

Travailler plus pour gagner plus, c’est une réalité !
  • Défiscalisation des heures supplémentaires, payées 25 % de plus ; 4 heures de plus par semaine, cela représente un 13e mois à la fin de l’année !
  • Possibilité de racheter ses jours de RTT pour les transformer en salaire, pour en finir avec l’absurdité des 35 heures qui ont donné du temps libre, mais qui ont maintenu les salaires à un niveau trop bas !
  • Et aussi : déblocage anticipé de la participation salariale pour profiter de son épargne ; dans les PME, possibilité de prime de 1 000 euros défiscalisée, défiscalisation du travail étudiant, etc.
  • Revenu de solidarité active (RSA), pour encourager les plus modestes à reprendre une activité et lutter contre la pauvreté.
Maîtriser le prix du logement
  • Indexation des loyers sur les prix, pour limiter la hausse des loyers.
  • Dépôt de garantie limité à 1 mois de loyer.
  • Lancement de la maison à 15 euros par jour.
  • Suppression programmée de la caution pour les locataires, en échange de la création d’un mécanisme de mutualisation des risques collectifs pour les propriétaires.
Faire baisser les prix à la consommation
  • Renforcement de la concurrence dans la grande distribution, pour faire baisser les prix à la consommation.
  • Renforcement des droits des consommateurs et de la concurrence entre les fournisseurs d’accès Internet et les opérateurs de téléphonie mobile, pour faire baisser les prix des télécommunications (loi Chatel).
  • Doublement de l’aide à la cuve de mazout pour les Français les plus modestes, afin de compenser la hausse du prix de l’énergie.
Un État économe et moderne

Un objectif de retour à l’équilibre des finances publiques au plus tard en 2012
  • La France ne peut plus vivre au-dessus de ses moyens et nous ne devons pas faire payer à nos enfants la dette que nous accumulons.
  • Le gouvernement a fixé à 2012 au plus tard le retour à l’équilibre des comptes publics, le temps de mettre en œuvre les réformes dont la France a besoin.
Diminuer le train de vie de l’État et baisser les impôts
  • Une « révision générale des politiques publiques » a été lancée. Elle permet de supprimer les dépenses inutiles, c’est-à-dire l’argent des Français qui est mal utilisé. 166 mesures ont été annoncées le 4 avril : elles permettront des économies de 5 milliards d’euros.
  • Parce que la France a trop de fonctionnaires, le gouvernement a décidé de ne remplacer qu’un fonctionnaire sur deux partant en retraite sur la période 2008-2012, en commençant par un sur trois dès cette année. Une partie des économies serviront à revaloriser les rémunérations des fonctionnaires.
  • Le gouvernement a d’ores et déjà supprimé plusieurs impôts, dont les droits de succession (sauf pour les plus riches).
Moderniser la Ve République et les services publics
  • Le gouvernement est resserré (15 ministres) et ouvert à toutes les sensibilités politiques.
  • Une réforme du dialogue social est en cours, pour des syndicats plus représentatifs.
  • La réforme constitutionnelle est lancée, comme s’y était engagé Nicolas Sarkozy. Elle aboutira dans les prochains mois. Les pouvoirs du Parlement seront renforcés, pour des institutions plus démocratiques. La fonction présidentielle sera modernisée et des nouveaux droits seront créés pour les citoyens.
  • Un service minimum dans les transports terrestres est en vigueur depuis le 1er janvier 2008. Un service minimum à l’école a été expérimenté et sera généralisé dès la rentrée prochaine.
  • La réforme de la carte judiciaire a été menée à bien, pour une justice mieux rendue et à un coût moindre.
  • La réforme de la fonction publique a commencé, avec l’examen du projet de loi sur la mobilité des fonctionnaires.
Le logement pour tous

Un effort de construction sans précédent a été lancé !
  • 554 000 permis de construire ont été délivrés en 2007, un chiffre record !
  • 142 000 logements sociaux sont financés par l’État en 2008, soit trois fois plus qu’en 2000.
Aider ceux qui le veulent à devenir propriétaires
  • Déduction des intérêts d’emprunt.
  • Mise en vente de 40 000 logements sociaux à leurs occupants chaque année.
  • Lutter contre la hausse des prix du logement (indexation des loyers sur les prix, dépôt de garantie limité à 1 mois de loyer, suppression programmée de la caution pour les locataires).
Un droit au logement opposable
  • Depuis le 1er janvier, un droit au logement opposable s’applique aux personnes sans abri. Il va progressivement être étendu en 2008.
Les jeunes et les personnes âgées au cœur de l’action du gouvernement

Donner aux jeunes les meilleures chances de réussite
  • Réforme des programmes de l’Éducation nationale pour donner les savoirs élémentaires à tous les élèves du primaire.
  • Suppression de la carte scolaire et des cours le samedi matin, à la rentrée 2008.
  • Études dirigées le soir et stages de remise à niveau gratuits durant les vacances, pour lutter contre l’échec scolaire.
  • Réforme des universités, pour des étudiants mieux formés et des diplômes revalorisés.
  • Plan banlieues, mettant l’accent notamment sur l’éducation et la formation professionnelle des jeunes.
Une France solidaire des personnes âgées
  • Hausse du minimum vieillesse de 25 % sur le quinquennat, avec une prime de 200 euros dès ce printemps, et hausse des pensions de réversion.
  • Réforme des régimes spéciaux et début des négociations sur la réforme générale des retraites, pour sauver la retraite par répartition.
  • Plan Alzheimer, financé grâce aux franchises médicales et doté de 1,6 milliard d’euros.
  • Début des travaux sur la mise en place d’une couverture « dépendance » (5e branche).
Un taux de chômage en baisse, pour le plein emploi en 2012

Les chômeurs mieux accompagnés vers l’emploi
  • Unification du service public de l’emploi par la fusion de l’ANPE et de l’Unedic, pour mieux accompagner les chômeurs et les aider à retrouver un emploi plus rapidement.
La réforme du marché du travail, pour plus d’emploi
  • Un projet de loi de modernisation du marché du travail est en cours de discussion au Parlement. Il reprend un accord conclu entre les partenaires sociaux et renforce la sécurité des salariés tout en introduisant plus de souplesse pour les employeurs.
Une Europe plus proche de vous

Relance de la construction européenne
  • Le « traité simplifié » (ou traité de Lisbonne), promis par Nicolas Sarkozy durant la campagne, met fin à la crise européenne et permet à l’Europe d’avancer, dans l’intérêt de ses citoyens.
Des politiques européennes concrètes, pour une Europe qui protège ses citoyens
  • Les objectifs de la présidence française de l’Union européenne (à partir de juillet 2008) ont été fixés par le président de la République : défense européenne, immigration en Europe, développement durable et politique de l’énergie.
  • Pour la première fois, une ligne directrice claire est fixée : tout mettre en œuvre pour que l’Europe protège ses citoyens des nouvelles menaces (crise de l’énergie, changement climatique, terrorisme, immigration incontrôlée).
  • L’Europe a accepté le projet d’Union pour la Méditerranée défendu par Nicolas Sarkozy.
L’immigration choisie, l’intégration réussie

Mieux contrôler l’immigration en France
  • Politique ferme et juste de reconduite à la frontière des clandestins.
  • Encadrement renforcé du regroupement familial.
  • Priorité à l’immigration économique : objectif de 50 % d’immigration économique en 2012, en privilégiant les travailleurs migrants dont notre économie a besoin.
  • Premières initiatives sur la mise en place de quotas d’immigration.
  • Projet de « pacte européen » sur l’immigration.
Donner aux immigrés les chances d’une intégration réussie
  • Contrat d’accueil et d’intégration pour les familles, par lequel les immigrés s’engagent à respecter et à transmettre nos valeurs.
  • Le regroupement familial n’est désormais possible que si celui ou celle qui veut faire venir sa famille a les moyens de la faire vivre sans aides sociales.
Et aussi
  • La France sur la voie du développement durable grâce au Grenelle de l’environnement. Les premières mesures ont été prises : bonus malus écologique pour les véhicules, interdiction des cultures OGM en 2008, nouvelle loi sur les OGM en cours de discussion, pour mieux encadrer les cultures à l’avenir. D’autres mesures sont en préparation, sur la base des conclusions du Grenelle.
  • Sécurité des Français : lutter contre la récidive. Des peines planchers ont été créées, afin de lutter contre la récidive. La rétention de sûreté s’applique pour les criminels dangereux en fin de peine et qui présentent des risques élevés de récidive.
  • Santé : début de la réforme de l’hôpital, qui permettra d’améliorer la qualité des soins tout en conservant les hôpitaux locaux.
  • Banlieues : un grand plan pour faire des banlieues des quartiers comme les autres (désenclavement par les transports publics, politique renforcée de sécurité, priorité donnée à l’éducation et à la formation des jeunes, etc.).
  • Diplomatie : la France est présente sur tous les fronts et assume ses responsabilités internationales (participation pleine et entière à l’Otan dès 2009, implication dans la libération des infirmières bulgares et d’Ingrid Betancourt, renouveau des relations entre la France et les États-Unis, position ferme à l’égard de l’Iran, etc.)
  • Les syndicats ont été associés, écoutés et respectés : le dialogue social fonctionne et Nicolas Sarkozy mise sur ce dialogue pour réformer la France.

Parce que les Français veulent que les choses changent et veulent avoir confiance en leur avenir,
Parce que la France de 2008 est déjà différente de celle de 2007,
Parce qu’en un an Nicolas Sarkozy a tenu ses promesses et engagé plus de 60 réformes,
Parce que des réformes que l’on disait impossibles ont été menées avec succès,
Parce que la gauche ne propose rien et préfère les querelles de personne,

Soutenez le changement !
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Le parti socialiste découvre la lune !!!

Au lieu de travailler à des propositions pour réformer notre pays, le PS se glorifie d'avoir fait l'unanimité sur des généralités qui s'apparentent plus au verbiage qu’à un corps de doctrine.

L'économie de marché est reconnue et la révolution abandonnée !!! Ce qui va étonner les Français, c'est de découvrir que le PS croyait jusqu’à aujourd’hui à des idées que plus un parti socialiste d'Europe n'osait encore défendre. Les Français attendent de toutes les forces politiques de notre pays qu'elles participent au débat sur le partage de la valeur, sur le travail et notamment la situation des exclus et des travailleurs pauvres.

Au moment où la majorité s'apprête à débattre de la justice sociale, il est regrettable pour la richesse du débat démocratique que le PS soit englué dans les batailles pour le poste de Premier secrétaire et ne fasse son unité que sur des attaques caricaturales des projets de la majorité ou des généralités sans vrai choix politique.

Communiqué de Frédéric LEFEBVRE, porte-parole de l'UMP
"Toujours avec un temps de retard
Telle est la devise du PS"

Conseils de Balladur à Sarkozy

  • L'ancien Premier ministre recommande au président de "permettre aux Français d'y voir plus clair" et d'"oser", dans une interview au JDD.
  • Il estime que le chef de l'Etat "a montré qu'il avait le courage nécessaire pour entreprendre les réformes".
L'ancien Premier ministre (UMP) Edouard Balladur recommande à Nicolas Sarkozy de "permettre aux Français d'y voir plus clair", dans une interview au Journal du Dimanche, alors que "beaucoup de choses ont été faites depuis un an, d'où le sentiment d'une certaine surabondance". L'ancien candidat à la présidentielle souhaiterait "par exemple que le gouvernement fasse savoir rapidement quel est son plan d'action pour 2008. A quel rythme il compte avancer, ce qui est prioritaire et ce qui peut être reporté à 2009". A propos de la polémique née de la volonté avortée de l'Etat de se désengager du financement de la carte de famille nombreuse de la SNCF, il estime qu'il "faut toucher avec d'infinies précautions à la politique familiale", "une priorité".

"Il n y a pas d'alternative : il faut oser", affirme-t-il, alors que le président doit s'exprimer à la télévision jeudi. Selon lui, "rarement on a fait autant en si peu de temps (...) Nicolas Sarkozy a montré qu'il avait le courage nécessaire pour entreprendre les réformes. Pourquoi lui ferait-il défaut pour les poursuivre?". "Depuis un an, les choses ont changé, la volonté de rénovation est affichée. Reste à faire les choses au bon rythme et à bien les expliquer aux Français", ajoute-t-il. Interrogé sur le manque de cohésion gouvernementale, Edouard Balladur affirme que les ministres n'ont "jamais contesté depuis un an une décision prise et confirmée", "c'est ce qui compte". Il "approuve la conception du Président qui gouverne plus", car "c'est lui qui a été élu par le peuple".
Un an et déjà beaucoup de travail, une grande volonté
Maintenant courage on attend les résultats...

Discours lors de la 3ème Rencontre des économies majeures énergies et climat

Un drapeau français brûlé devant un magasin Carrefour à Pékin

  • Malgré un laconique appel au calme de Pékin jeudi, face aux appels au boycott de la marque française, les manifestations anti-Carrefour se poursuivent.
  • Des photos montrent un manifestant brûlant un drapeau français devant un supermarché ou encore des enfants brandissant une banderole : "Opposez-vous à Carrefour, y faire ses courses est honteux".
Le passage plus que mouvementé de la flamme olympique à Paris, il y a 10 jours, a enflammé les militants nationalistes chinois et le court message de Pékin pour calmer le jeu n'y a rien changé. Pour la première fois depuis le début de cette campagne d'attaques anti-occidentales, les autorités chinoises ont appelé jeudi soir les habitants à réfréner leurs "ferveur patriotique", de peur que la situation ne lui échappe.

Le régime chinois ne s'était pas empressé de calmer le jeu, après la multitude d'appels via internet et les SMS au boycott des grandes marques françaises. Et avant tout Carrefour, accusé par les blogueurs chinois d'avoir soutenu financièrement le dalaï-lama et des groupes favorables à l'indépendance du Tibet. Ce que le n°2 de la distribution mondiale avait aussitôt démenti, se refusant à toute prise de position politique. Mais le démenti n'a pas suffi, ni le premier message de Pékin.

Vendredi, de jeunes Chinois ont brûlé vendredi un drapeau français devant un magasin Carrefour, ont rapporté des médias locaux. Cette semaine déjà, plusieurs petites manifestations avaient été observées devant des hypermarchés français dans plusieurs villes chinoises, notamment à Pékin. Des médias chinois ont publié des photos de manifestants brandissant des banderoles disant "Boycottez la France, soutenez les Jeux olympiques" et "Non à l'indépendance du Tibet, Aimons la patrie".
"Jamais, je ne poserai un cheveu sur cette terre salie
Pays de la honte, inhumain et égoïste...
J'aime la France, je déteste la Chine"
Sarkozyfrance2007

"Ségolène Royal est une entreprise de démolition à elle toute seule"

Invitée de RTL, Nadine Morano a répondu aux critiques concernant la réforme de la politique familiale en France et notamment la réduction des allocations familiales pour les adolescents. La secrétaire d'Etat chargée de la famille assure que la politique de la famille ne bénéficiera pas de moins de moyens.

Répondant à Ségolène Royal qui accuse le gouvernement de "voler l'argent des familles", elle répond que Ségolène Royal est "une entreprise de démolition à elle toute seule avec le parti socialiste, ses collaborateurs et même son programme présidentiel !".
Ecoutez

Discours sur le thème de la réforme de l'hôpital - 17/04/08

Dissolution des Boulogne-Boys et de la Faction Metz

  • La ministre de l'Intérieur a annoncé jeudi la dissolution de deux groupes de supporters dont Les Boulogne Boys après l'affaire de la banderole injurieuse.
  • Est également dissoute la Faction Metz après des incidents à caractère raciste lors de Lyon-Metz du 23 février.
Fini les Boulognes Boys et la Faction Metz. La ministre de l'Intérieur a ordonné jeudi la dissolution de ces deux groupes de supporters. Une décision qui intervient au lendemain de la réunion de la Commission nationale consultative pour la prévention des violences dans les enceintes sportives, qui avait rendu un avis favorable. "J'ai signé les décrets de dissolution administrative, et ils ont été transmis au Premier ministre", a précisé Michèle Alliot-Marie lors d'un bref point de presse organisé Place Beauvau.

Pour justifier la dissolution des Boulogne Boys, principal groupe de supporters du PSG, il a été rappelé que le 29 mars, lors du match PSG - Lens, une banderole "incitant à la haine et à la provocation (avait) été déployée au Stade de France", et que cet acte "faisait suite à de très nombreux incidents survenus lors de cette saison et au cours des saisons précédentes". Ces incidents mettaient "en cause des supporteurs du PSG, membres de l'Association des Boulogne Boys", a poursuivi la ministre, en justifiant sa décision.

Quant à la Faction Metz, sa dissolution a été prononcée en raison d'"incidents graves et répétés (qui) se sont produits en marge des matches du FC Metz", a-t-elle ajouté. Composé d'une quarantaine de supporteurs extrémistes, La Faction s'était distinguée au stade de Gerland à la fin de Lyon-Metz (2-0) le 23 février par des propos et des comportements à connotation nazie. "Il y avait eu un bras tendu, un 'Sieg Heil' avait été lancé et une chanson (nazie) avait été entonnée", selon Jacky Ancel, directeur de la sécurité du FC Metz. La Faction s'était autodissoute quelques jours après les faits, mais cet acte ne l'empêchait pas de se reformer, ce qui a sans doute conduit à une dissolution officielle.

"Ce n'est que le début du ménage dans les stades !
Enfin, je l'espère"

"La prochaine fois, c'est la porte !"

  • Après les derniers couacs gouvernementaux, le chef de l'Etat a sonné la fin de la récré. "Je ne supporte plus que certains se fassent leur cote au détriment de l'équipe" a-t-il dit, selon un ministre.
  • Thierry Saussez devient par aileurs le patron du SIG.
Recadrage, reprise en main, on appelle ça comme on veut. Après une série de couacs qui ont mis à mal la cohésion gouvernementale, Nicolas Sarkozy a fermement recadré mercredi ses ministres en les rappelant à leur devoir de "solidarité" et confié leur communication à un spécialiste, Thierry Saussez, un de ses proches qui devient patron du SIG. "La prochaine fois, c'est la porte", a lancé le chef de l'Etat, dont les propos ont été rapportés à l'AFP par plusieurs ministres."Le président était très calme. Mais on sentait qu'il en avait discuté avec le Premier ministre" François Fillon et que pour eux, c'en était "fini d'être gentils", a expliqué l'un des participants. "Il n'y aura pas de nouvel exemple" de couac "sans sanction" et "celui ou celle qui manque à la solidarité gouvernementale devra sortir", a ajouté le président, selon la même source.

"C'est la dernière fois que j'accepte cela. François et moi estimons que ça suffit ! Je ne supporte plus que certains se fassent leur cote au détriment de l'équipe. On accepte les arbitrages et si on n'est pas content, on quitte le gouvernement", a également affirmé le président, cité par un autre ministre.
"Enfin il était temps..."
Sarkozyfrance2007

Climat tendu entre l'Elysée et Matignon

  • Des OGM à la carte "familles nombreuses", Nicolas Sarkozy a dû monter au créneau trop souvent, estiment ses collaborateurs.
La scène se déroule mardi, à la sortie d'une réunion de crise à l'Élysée sur le projet de loi OGM. Un collaborateur du président lève les yeux au ciel : "Fillon, c'est la cata, il n'a rien géré. Ce n'est tout de même pas le job du président de rédiger des sous-amendements". Dans la matinée, Nicolas Sarkozy a fait venir en urgence François Fillon, le ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo, les présidents des groupes UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, et au Sénat, Henri de Raincourt, et les rapporteurs de la loi OGM. Le but : trouver un compromis sur ce projet de loi qui donne à la majorité tant de fil à retordre depuis la semaine dernière . Lundi, le premier ministre est resté en retrait lors de la réunion. Jouant sa proximité avec les députés UMP, alors que Nicolas Sarkozy voulait leur faire accepter un amendement censé calmer les anti-OGM. "C'est toute la crédibilité du Grenelle de l'environnement qui se jouait sur ce dossier OGM. Le président est intervenu hier, parce qu'il ne pouvait pas laisser passer ça", explique-t-on dans l'entourage du président. "Mais ce n'est pas parce qu'il défend plutôt la ligne Kosciusko-Morizet qu'il a approuvé sa méthode", précise-t-on à l'Élysée où l'on rappelle que "le président le lui a dit personnellement".

"Que se passe-t-il quand un dossier du gouvernement tourne mal ? C'est encore Sarkozy qui s'y colle !", s'exclame-t-on à l'Élysée, où on se dit las d'être "les pompiers de service" . Et de citer le cas de la carte famille nombreuse : "une c…, voilà ce qui arrive quand la technostructure tourne à vide. On ne peut pas tout surveiller". Voilà un autre dossier sur lequel Nicolas Sarkozy est intervenu en fin de semaine, pour démentir François Fillon. Le premier ministre avait annoncé de­puis le Japon qu'il était bien question de confier à la SNCF le fi­nancement de la carte famille nombreuse, dans le cadre de la révision des politiques publiques. À l'énervement de la fin de semaine dernière s'ajoutait mardi la "gaffe" de Roselyne Bachelot sur le non-remboursement des lunettes.

"Tenir le cap des réformes"

Cette proche de Fillon, qui lui doit sa place au gouvernement, "a été prise au dépourvu", s'agace-t-on à l'Élysée. Des reproches qui "ne manquent pas de saveur", s'amuse un proche de Fillon : "Le président nous demande d'être interventionnistes. Soit. Mais alors qu'il ne se mêle pas de tout !". Au passage, on rappelle que le président est celui qui "fait des annonces à la place de ses ministres", en citant Christine Albanel qui apprit "un quart d'heure avant la conférence de presse du président qu'il voulait supprimer la pub de la télévision publique". Ou encore les propositions "brouillonnes" du chef de l'État sur Arcelor.

Face à ces agacements élyséens, François Fillon "est de plus en plus détaché", reconnaît l'un de ses proches. "Il ne veut pas se perdre dans ces querelles picrocholines. L'essentiel est de tenir le cap des réformes", explique ce dernier. À l'Élysée, un proche du président calme lui aussi le jeu : "Fillon, il le connaît par cœur, il sait pertinemment ce qu'il sait faire ou ne pas faire. Et il sait bien qu'ils font équipe jusqu'en 2009."
"Fillon, réveille toi ! Il est temps"
Sarkozyfrance2007

Problème de stratégie et de communication au gouvernement

Ma colère
  • Je ne publie pas souvent d'article pour critiquer ce qui se passe à la tête de l'Etat cependant je garde mon esprit critique. Et en ce moment, tous les jours il y a une bourde, ça suffit.
  • Parce que j'accepte la première fois et parce que je ne supporte pas les suivantes, je compte clairement exprimer ma pensée sur la mauvaise direction et les gros problèmes de communication au sein du gouvernement actuellement.
Cette colère fait suite à la nouvelle que je viens d'apprendre concernant le projet de décret modifiant les règles de calcul des allocations perçues par les parents d'adolescents. Je n'ai pas encore vérifié les chiffres mais on parle de 586 euros en moins par famille. Après le couac sur la carte famille nombreuse, le gouvernement risque une nouvelle fois les foudres des familles. Je ne comprend pas les méthodes et la stratégie qu'ils suivent actuellement alors que tout le monde se plaint de pouvoir d'achat. Certes on ne peut pas l'augmenter mais ce n'est pas le moment de l'amputer !

Une leçon de Nicolas Sarkozy bienvenue

Ce matin, après les nombreux couacs insupportables, Nicolas Sarkozy a donné une leçon de communication aux membres du gouvernement qui a mon goût en ont bien besoin. Nicolas Sarkozy a en effet appelé mercredi les membres du gouvernement à faire preuve de "loyauté" et de "solidarité" entre eux, a rapporté le porte-parole du gouvernement Luc Chatel. "Il a demandé à l'ensemble des membres du gouvernement de faire preuve de courage et de l'esprit de réforme", a souligné le porte-parole. Le président "a souhaité des débats au sein de son gouvernement. Il peut y avoir des désaccords sur un certain nombre de sujets", mais "il souhaite pour l'efficacité de l'action du gouvernement qu'il y ait de la loyauté et de la solidarité et qu'une fois les arbitrages rendus, le gouvernement soit uni derrière les décisions qui sont prises et qui sont arbitrées par lui-même ou par le Premier ministre", a ajouté M. Chatel.

Par ailleurs, un autre élement pourrait permettre d'améliorer la communication gouvernementale. Thierry Saussez a été nommé, mercredi en Conseil des ministres, délégué interministériel à la communication et va également prendre la responsabilité du Service d'Information du Gouvernement (SIG). "Ce poste au sein du SIG était vacant depuis l'été dernier, la nomination de M. Saussez était envisagée depuis un certain temps, il fallait simplement qu'il se libère de ses obligations professionnelles", a-t-on ajouté.
"Colère !"
Sarkozyfrance2007

De nombreux lycéens dont beaucoup de fainéants dans la rue

  • Entre 20.000 et 40.000 personnes ont manifesté mardi à Paris "officiellement contre la suppression de postes dans les collèges et les lycées à la rentrée prochaine".
  • Un très grande manipulation des jeunes probablement orchestrée par des syndicats peu scrupuleux, et je connais, je me suis aussi fait avoir il y a peu encore.
Comme tous les ans, à l'approche des beaux jours, les lycéens et étudiants français dont je fais parti sortent dans la rue pour soit disant protester. Ils trouvent toujours un sujet qui fera l'affaire. Aujourd'hui le comble c'est qu'ils réclament plus effectif pour travailler. J'ai des doutes ! Ce qui est énervant dans ce pays, ce sont les profs qui font de la politique en classe, et qui excitent les jeunes à la révolte, c'est inadmissible. Souvent manipuler par des syndicats et des étudiants ultras révolutionnaires, qui ont toujours les mots qu'il faut pour enrager les troupes en AG très peu démocratique au passage. Bien évidemment, je parle de cela parce que je regrette profondément la manipulation que j'ai subi à l'époque du CPE. A la base, je n'étais pas contre parce que j'estimais que pour trouver du travail il fallait savoir faire ses preuves... enfin bref, l'envie de ne plus aller en cours et de suivre les autres ou pire encore de se faire manipuler par de beau discours avaient pris le dessus. Je votais le blocage et descendait dans la rue. J'en ai honte.

Et aujourd'hui, je vois plusieurs milliers de lycéens qui défilent à Paris pour protester contre les suppressions de postes prévues pour la rentrée dans l'Education et "contre la politique éducative" du ministre. Trop de vérité sont malheureusement détourné par des syndicats qui espèrent toujours en tirer profit. J'ai presque honte de ce pays de fainéants qui ne veulent jamais comprendre ou simplement essayer de réfléchir. Je peux comprendre les inquiétudes des lycéens quand on leur donne des informations trop souvent tronquées et gonflées. Je suis révolté parce je suis certain que nombre d'entre eux ne se rendent compte de rien, de la manipulation dont ils font l'objet, comme moi lors du CPE. Trop facile d'attaquer de telle proie...
Sarkozyfrance2007

L'Europe face au défi de la crise alimentaire

  • Après les "émeutes de la faim" et les cris d'alarme de dirigeants d'institutions internationales, la France presse l'UE de rester "une puissance agricole forte".
  • Mais la politique européenne se retrouve en première ligne aussi sur la question des biocarburants. Officiellement, l'objectif européen en la matière est maintenu.
Les "émeutes de la faim" ont touché pour l'instant des pays de la région Afrique-Caraïbes, certains redoutent de les voir s'étendre en Asie... et déjà, leur écho a gagné l'Europe. En première ligne, la Politique Agricole Commune (PAC), depuis toujours objet de vifs bras de fer entre partenaires européens. Par la voix de Michel Barnier, la France a ainsi exhorté lundi l'UE à tout faire pour rester une puissance agricole forte.

A l'occasion d'une réunion avec ses collègues européens à Luxembourg, le ministre français de l'Agriculture a présenté une "initiative européenne pour la sécurité alimentaire", face à un "contexte grave de crises". Il propose que l'UE produise "plus et mieux". Une manière de répondre à ceux qui, comme le Royaume-Uni, prônent une baisse des subventions agricoles de l'UE, alors que les 27 sont en train d'établir un "bilan de santé" de la PAC. Pour Michel Barnier, la situation actuelle prouve notamment que l'UE doit rester intransigeante dans les négociations en cours à l'Organisation mondiale du commerce, où elle est sous pression pour réduire ses aides et droits de douane agricoles.

Une analyse sur laquelle le consensus pourrait être difficile. Si les déclarations d'intention sur la sécurité alimentaire devraient faire l'unanimité des 27, la France, soupçonnée de défendre aussi ses intérêts nationaux - elle est la première puissance agricole européenne - risque d'avoir plus de difficultés à emporter l'adhésion sur cette question de l'attitude envers l'OMC.

Les biocarburants, une idée hier, un crime aujourd'hui

Mais la politique de l'UE se retrouve au coeur des tensions par d'autres biais - notamment celui des biocarburants, accusés de contribuer à la flambée des prix. Entre autres denrées, le prix du riz s'est envolé de 75% en deux mois et celui du blé a grimpé de 120% au cours de l'année écoulée. Le problème est d'autant plus aigu que la part du revenu consacrée à l'alimentation atteint jusqu'à 75% dans les pays pauvres, contre 10 à 20% dans les pays riches. Or, l'un des facteurs expliquant cette envolée des prix est l'utilisation d'une part croissante et significative des terres arables pour produire des biocarburants. Pratiquement tout le supplément de récolte mondiale de maïs entre 2004 et 2007 a servi à fabriquer aux Etats-Unis cette alternative au pétrole. "La fabrication de biocarburants est aujourd'hui un crime contre l'humanité", a ainsi tonné lundi le Suisse Jean Ziegler.

L'Agence européenne de l'Environnement, un organisme relevant directement de la Commission européenne, a recommandé de "suspendre" l'objectif pour les biocarburants en raison des "menaces pour l'environnement". Mais la politique européenne n'est officiellement pas remise en cause : "Il n'est pas question pour l'instant de suspendre l'objectif fixé pour les biocarburants", a réaffirmé lundi Barbara Helfferich, porte-parole du commissaire à l'Environnement Stavros Dimas.
Crise alimentaire et crise écologique !
Que faire ?

40 ans plus tard : la jeunesse qui bouge a changé de camp

  • Aujourd'hui, les jeunes de droite et du centre s'emparent de l'anniversaire de Mai 68 pour lancer une opération nationale : "40 ans plus tard".
La jeunesse de 2008 doit assumer le lourd héritage de la génération 1968 : la perte de l'idée de responsabilité et la perte de repères. Son malaise est réel. C'est la raison pour laquelle la jeunesse de droite et du centre réclame aujourd'hui un droit d'inventaire sur ce que 68 lui a laissé. Elle s'oppose à ce que la gauche garde, comme cela a été le cas depuis 40 ans, le monopole de la jeunesse. La gauche actuelle ne propose à la jeunesse que le conservatisme et l'immobilisme, tandis que le changement, la modernisation du pays et la volonté de faire bouger les lignes sont à droite.

C'est la droite et le centre qui, au sein du gouvernement d'ouverture, font vivre la diversité ; c'est la droite et le centre qui, par leur volonté de changement, ont commencé de réformer en profondeur l'éducation, l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle, c'est encore la droite et le centre qui proposent aux lycéens de les associer à la réforme de leur lycée. C'est parce que l'UMP et les jeunes centristes souhaitent continuer ce mouvement profond de réformes et proposer à la jeunesse un autre avenir que l'opération "40 ans plus tard" a été lancée. Au contraire de la jeunesse de 68, la jeunesse qui bouge en 2008 se veut constructive et créative. Elle veut imaginer son propre avenir et s'engager en faveur du mouvement.

Pour cela, les jeunes organiseront dès le 16 avril une grande campagne d'affichage nationale dans tous les lieux étudiants. Ils débattront, pendant tout le mois de mai, de la thématique de 68. Surtout, ils proposeront aux ministres concernés des solutions concrètes aux problèmes de la jeunesse actuelle. Dans le cadre de cette opération, vous pouvez réagir sur le site internet www.40ansplustard.fr, site interactif et lieu de débat durant les deux prochains mois. La participation de chacun d'entre nous est essentielle pour montrer que, sous l'impulsion du Président de la République, la jeunesse qui bouge a changé de camp !
"Ils avaient des pavés, nous avons des idées"
L’équipe de "40 ans plus tard"

Le Défi pour la Terre

"Changement climatique, pollution, menaces sur la biodiversité... il est urgent d'agir !"


La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) ont décidé d’unir leurs forces pour lancer un grand Défi pour la Terre aux Français afin qu’ils agissent en faveur de la protection de la planète.

Relever le Défi pour la Terre, c’est s’engager à réduire son impact sur l’environnement à travers des gestes simples et concrets au quotidien. S'engager rien de plus simple : choisissez le Défi qui vous convient
Aujourd'hui, Dimanche 13 Avril, j'ai fait le pas en m'engageant pour la planète parce qu'il est temps d'agir. A votre tour de le faire, il n'est jamais trop tard...

Les Français prennent partie pour Kosciusko-Morizet

  • 78% des Français approuvent les "positions assez restrictives" sur les OGM de "NKM" et 74% désapprouvent la punition du Premier ministre.
  • La secrétaire d'Etat à l'Ecologie avait été sommée mercredi de présenter des excuses publiques après avoir accusé Jean-Louis Borloo et Jean-François Copé de "lâcheté" dans le débat sur le projet de loi OGM.
Sommée par François Fillon de présenter des excuses publiques cette semaine pour avoir accusé son ministre de tutelle Jean-Louis Borloo d'être entré dans "un concours de lâcheté" avec Jean-François Copé, le chef des députés UMP, sur le projet de loi sur les OGM. Puis privée de voyage au Japon avec le Premier ministre. Et enfin interdite de banc à l'Assemblée lors de la séance de mercredi. Après ces trois "punitions", le Premier ministre avait déclaré mercredi soir que l'incident Kosciusko-Morizet était "clos".

Interrogés par l'Ifop pour Le Journal du Dimanche sur la mini-crise au sein du gouvernement de mercredi dernier, trois Français sur quatre ont dit déplorer la décision du Premier ministre de sanctionner la secrétaire d'Etat à l'Ecologie. 74% la jugent "mauvaise" contre 22% qui l'approuvent. Les avis sont en revanche partagés du côté des sympathisants de l'UMP qui y voient à 46% une "bonne décision" et à 48% une "mauvaise décision".

Quant au fond, près de 8 Français sur 10 donnent raison à Nathalie Kosciusko-Morizet. Ils sont en effet 78% à approuver les "positions assez restrictives concernant la culture des OGM" prises par la secrétaire d'Etat devant l'Assemblée nationale. 16% sont d'un avis contraire. 6% ne se prononcent pas. Une large majorité des sympathisants de l'UMP lui ont également donné raison, 67% contre 26%.
"Bravo Nathalie Kosciusko-Morizet pour ce courage et cette vérité"
Sarkozyfrance2007

Travailler plus pour gagner... rien du tout !

  • La Cour d'appel de Rennes a condamné jeudi Ségolène Royal à verser à deux ex-attachées parlementaires plusieurs mois de salaires, réclamés depuis 1997.
  • En 1997, après la dissolution de l'Assemblée nationale, Ségolène Royal avait licencié des collaborateurs. Mais ces deux collaboratrices avaient en fait continué à travailler pour elle.
La Cour d'appel de Rennes a donné raison jeudi à deux ex-attachées parlementaires de Ségolène Royal, qui réclamaient depuis 1997 le versement de plusieurs mois de salaires non payés, a-t-on appris de source judiciaire. Les faits remontent à 1997 lorsque, après la dissolution de l'Assemblée nationale, Ségolène Royal avait licencié, comme tous ses collègues députés, ses collaboratrices, attachées parlementaires. Les deux femmes l'avaient ensuite attaquée devant le conseil des prud'hommes de Niort, affirmant avoir continué à travailler pour elle pendant la campagne puis jusqu'en juillet, après son entrée dans le gouvernement Jospin.

Travailler plus pour gagner... rien du tout !

Madame Royal, les Français ont aujourd’hui la confirmation que vous n’êtes pas favorable au "travailler plus pour gagner plus" puisque vous pratiquez avec vos propres collaborateurs le "travailler plus pour gagner… rien du tout".

Ce mépris des droits salariaux les plus élémentaires vous discrédite totalement aux yeux des Français et démontre, s’il le fallait, l’hypocrisie et l’indécence de vos prises de position en matière de pouvoir d’achat ou de valorisation du travail.

Tout travail mérite salaire, Madame Royal ! Alors cessez avec vos amis socialistes de donner des leçons de justice sociale au gouvernement et à la majorité et commencez par respecter vous-même les règles fondamentales qui garantissent les droits des travailleurs.
Source : LCI et communiqué UMP

Echec de la mission humanitaire pour sauver Ingrid Betancourt

  • Bernard Kouchner se rendra "prochainement dans la région", suite au rejet par les Farc de la mission humanitaire française.
  • Les guérilleros réclament toujours au président colombien la démilitarisation d'une zone grande comme la ville de New-York.
C'est un aveu d'échec pour la mission française : dans la nuit de mardi à mercredi, le ministère des Affaires étrangères a fait savoir que l'équipe envoyée la semaine dernière en Colombie pour secourir Ingrid Betancourt allait quitter le pays. Sans avoir pu atteindre son objectif. Elle était, depuis jeudi dernier, immobilisée sur la base aérienne de Catam, près de Bogota. L'Elysée a ensuite annoncé que le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner se rendra "prochainement dans la région" pour discuter de la situation des otages.

Dans un communiqué, l'Elysée présice que le président Nicolas Sarkozy a accueilli "avec une profonde déception" le rejet par les Farc de la mission médicale envoyée sur place pour secourir Ingrid Betancourt. "Face à cette nouvelle épreuve, ajoute l'Elysée, il (M. Sarkozy) tient à assurer la famille de notre compatriote comme celles de tous les otages que sa détermination à obtenir leur libération reste entière". "La France demeure pleinemement mobilisée pour rendre les otages à la vie et à leurs proches", ajoute le communiqué.

Démilitarisation sinon rien

Quelques heures avant cette annonce du Quai d'Orsay, les Farc avaient qualifié "d'irrecevable" cette mission humanitaire, excluant d'agir sous "la pression médiatique". Selon la guérilla, la mort de son numéro deux, Raul Reyes, abattu lors d'un raid de l'armée colombienne le 1er mars en Equateur, a démontré que le président colombien est "l'obstacle principal et l'ennemi numéro un de l'échange". Et les Farc ont jugé que la mission française n'était "pas le résultat d'une concertation mais de la mauvaise foi d'Uribe à l'encontre du gouvernement français". Les rebelles marxistes ont réclamé à nouveau la démilitarisation par le président Alvaro Uribe d'une zone grande comme la ville de New York dans la jungle, afin de faciliter un éventuel échange d'otages contre des militants détenus dans les prisons colombiennes. Le président colombien a repoussé à plusieurs reprises cette idée, affirmant ne pas vouloir offrir aux rebelles l'occasion de regrouper leurs forces.

Un rejet "très cynique", selon Lorenzo

"Les Farc ont donné une réponse très dure et très cynique" en rejetant la faute sur le président Uribe "alors que ce sont eux les preneurs d'otages", a déclaré Lorenzo Delloye. "Que valent les otages aujourd'hui ?" s'est interrogé Lorenzo Delloye, s'en prenant également à Alvaro Uribe. "Est-ce que c'est à ce point dégradant pour le gouvernement colombien de mettre sa fierté de côté et d'accepter une démilitarisation d'une zone ou une zone neutre avec une force internationale de paix pour faire que cet accord soit possible?" a dit Lorenzo Delloye. "Ou est-ce que c'est trop dégradant et qu'on nous laisse enterrer les otages et que je doive enterrer ma mère ?" a-t-il poursuivi. "Maman va très mal. Son état s'est encore dégradé par rapport à la vidéo" reçue par la famille en décembre, a répété le fils de l'otage. "J'ai encore l'espoir. Je suis certain qu'on peut arriver à une solution", a-t-il ajouté, appelant Alvaro Uribe a en finir avec une "politique de guerre" et à ne pas oublier "les gens qui sont en train de pourrir dans la jungle".

Un parcours historique et chaotique pour la flamme à Paris

  • Le passage de la torche olympique, lundi dans les rues de la capitale, a été fortement perturbé, contraignant les organisateurs à écourter le parcours.
  • Peu après son départ de la tour Eiffel, celle que nous pouvons aujourd'hui appeler la torche de la honte a été éteinte une vingtaine de minutes et cela s'est répété à quatre reprise.
Après avoir été brièvement éteinte, mise à l'abri à plusieurs reprises, la flamme olympique a gagné son point d'arrivée, le siège du Comité national olympique et sportif français à côté du stade Charléty, en bus, où elle est arrivée vers 17h30. Harcelés par les militants depuis le départ de la Tour Eiffel à la mi-journée, les organisateurs ont en effet jeté l'éponge, en annulant les derniers relais.

A l'Hôtel de Ville déjà, à cause des nombreux manifestants qui s'étaient massés devant la mairie de Paris, la cérémonie qui devait y avoir lieu a été annulée, et la flamme a poursuivi son chemin sans s'y arrêter. "Ce sont les officiels chinois qui ont refusé que la flamme s'arrête place de l'Hôtel de ville. J'en prends acte", a déclaré le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Mais il semblerait que ce soit un incident devant l'Assemblée nationale qui a poussé les officiels chinois, notamment l'ambassade de Chine en France, qui décident du parcours de la flamme, à écourter le relais. Une quarantaine de députés de tous les groupes politiques, pour la plupart ceints de leur écharpe tricolore, s'étaient en effet alignés au passage de la flamme sur le mur bordant le jardin de la buvette des parlementaires. Certains agitaient de petits drapeaux tibétains, plusieurs ont scandé "Liberté pour le Tibet". A leurs pieds était exposée une banderole sur laquelle on pouvait lire "Respect des droits de l'homme en Chine".

Un magnifique spectacle

Depuis son départ du premier étage de la tour Eiffel lundi midi, la flamme a été très chahutée. Tout au long du parcours, plusieurs personnes ont par exemple tenté de s'allonger sur la chaussée, avant d'être délogées par la police. Le relais à pied a été interrompu à plusieurs reprises, la torche ayant été mise à l'abri dans un bus. Elle a même été éteinte une vingtaine de minutes "pour des raisons techniques", a annoncé la préfecture de police de Paris, alors que la torche approchait de l'immeuble de France Télévisions, à l'ouest de Paris.

Au moins vingt personnes, dont la vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Mireille Ferri, qui transportait un extincteur, ont été interpellées par la police. L'une d'elles a été placée en garde à vue pour "violence à l'encontre d'agent de la force publique" et "port d'arme prohibé".
"Les Droits de l'homme passent avant le sport"
Sarkozyfrance2007

Libérez Ingrid maintenant !

  • Carla Bruni-Sarkozy, Cristina Kirchner, Bernard Kouchner : de nombreuses personnalité ont rejoint à Paris la "marche blanche" en faveur de l'otage de Farc.
  • Près d'une vingtaine de villes se mobilisent ce dimanche pour tenter de hâter sa libération, alors que la mission humanitaire envoyée par la France peine à obtenir des résultats.
Le cortège parisien s'est ébranlé, dimanche après-midi, en direction de l'Assemblée nationale alors qu'une banderole proclamant : "Libérez Ingrid maintenant !" avait été déployée sur la façade de l'Opéra Garnier. Comme dans près de 20 villes en France, la capitale a servi de cadre à une "marche blanche" pour exiger la libération de l'otage des Farc. Les participants, au nombre d'un millier, avaient été invités à porter des vêtements blancs en signe de paix pour la Colombie. Sous les acclamations de la foule, le fils d'Ingrid Betancourt, Lorenzo Delloye, 19 ans, a lancé au départ du défilé : "Liberté, liberté pour tous ! Que ces cris de liberté traversent l'Atlantique pour que maman les entende !".

"Ça me touche énormément. Et le désarroi de sa famille me touche aussi. Il faut simplement qu'Ingrid sorte le plus vite possible. Et je voulais vous dire que mon mari ne renoncera pas", a déclaré l'épouse du chef de l'Etat Carla Bruni-Sarkozy, présente à ce défilé. Pour Rama Yade, également sur place, "c'est une course pour la vie et tant qu'elle est en vie, tant que ses enfants sont là à se battre, nous serons toujours à côté". "Nous manifestons par principe pour la libération d'Ingrid Betancourt. C'est cette cause humanitaire qui doit désormais prévaloir sur toutes les autres", a déclaré pour sa part la présidente argentine Cristina Kirchner.

La mission humanitaire "n'est en rien bloquée"

Egalement présent à cette manifestation à laquelle participaient diverses personnalités comme le maire de Paris Bertrand Delanoë et des personnalités du monde culturel comme l'écrivain Marek Halter, Bernard Kouchner a assuré que la France poursuivrait ses efforts pour libérer Ingrid Betancourt. "Aujourd'hui, les gens nous posent des questions sur cette mission humanitaire, pour nous demander si nous allons l'arrêter", a déclaré le chef de la diplomatie française devant l'Opéra de Paris. "Nous n'allons pas l'arrêter, nous n'arrêterons jamais" nos démarches pour la libération d'Ingrid Betancourt, a-t-il alors lancé.

La France a dépêché mercredi, pour l'heure sans avancée apparente, une mission humanitaire, avec la Suisse et l'Espagne, afin de tenter d'entrer en contact avec la guérilla des Farc, qui détient l'ex-candidate à la présidentielle colombienne depuis plus de six ans. Mais cette absence de résultats visibles n'a pas davantage découragé le porte-parole du comité de soutien à Ingrid Betancourt, Hervé Marro, qu'elle n'a convaincu Bernard Kouchner "d'arrêter". "A l'heure où certains s'interrogent sur la mission humanitaire, nous tenons à dire qu'elle n'est en rien bloquée : elle n'en est qu'à son début et nous avons la conviction qu'à force de persuasion et d'audace, elle sera couronnée de succès", a assuré Hervé Marro.

Pendant que le cortège traversait Paris, d'autres défilés plus ou moins fournis s'étiraient dans les rues de villes comme Marseille, Avignon, Bordeaux, Montpellier, Toulouse, Clermont-Ferrand ou encore Strasbourg. A Nice par exemple, six cents personnes ont manifesté entre deux banderoles proclamant l'une "Maintenant...tout de suite" et l'autre "Nice avec Ingrid" sur la Promenade des Anglais, le front de mer de la ville. A Toulouse, deux banderoles avec les portraits de l'otage avaient été installées dès mercredi sur la façade du Conseil général de Haute-Garonne appelant à la marche.

Parcours londonien chaotique pour la flamme olympique

  • La flamme se fraye un chemin dans les rues de la capitale britannique, où de nombreux manifestants ont tenté de perturber son parcours.
  • 2000 policiers sont mobilisés, deux manifestants ont été arrêtés dimanche après avoir tenté d'éteindre la flamme avec des extincteurs.
La flamme olympique aura tout connu dimanche à Londres : des manifestations, mais aussi de la neige, tombée sur la capitale britannique quelques heures avant le début du relais. Mais c'est surtout les risques de manifestations qui préoccupaient le plus les autorités. Pour l'occasion, quelque 2000 policiers ont été mobilisés. Ce qui n'a pas empêché les manifestatants pro-Tibet de perturber le passage de la flamme. En milieu de matinée, alors que la flamme passait dans le quartier de Ladbroke Grove, deux personnes ont ainsi tenté d'éteindre la flamme olympique avec des extincteurs sur lesquels ils avaient inscrit "extincteurs de propagande". Ils ont été immédiatement arrêtés sans ménagement par les policiers qui se relaient eux aussi, à pied ou à vélo, pour escorter la flamme depuis son départ du stade de Wembley, vers 10h30, heure locale.

Dans le même quartier, un autre manifestant a été plaqué au sol et arrêté après avoir tenté de s'emparer de la flamme alors qu'elle était portée par une présentatrice de la BBC, Konnie Huq. Un premier incident était survenu quelques minutes après le départ de la flamme de Wembley, alors que le rameur Steve Redgrave venait de transmettre le flambeau à une jeune fille de 16 ans, entouré de plusieurs jeunes sportifs et de policiers courant à ses côtés. Trois personnes ont été immédiatement arrêtées par la police, selon la BBC. Plusieurs manifestations plus pacifiques ont également jalonné le passage de la flamme.

Flamme de la honte à Paris demain

En début d'après-midi, des huées ont accompagné l'arrivée de la flamme devant la résidence officielle du Premier ministre Gordon Brown, où plus d'un millier de personnes s'étaient réunies. Quelques dizaines d'entre elles ont franchi les barrières de sécurité pour envahir Whitehall, artère devant Downing street, avant d'être rapidement encadrées par des policiers à cheval, tandis qu'une poignée d'hommes portant pour certains des T-shirts sur lesquels était incrit "Tibet libre" ou "Birmanie libre" ont été arrêtés. Scotland Yard avait prévenu que toute personne tentant de s'interposer au passage de la flamme serait arrêtée et placée en garde à vue pour le reste de la journée.

Cette flamme olympique qui doit symboliser la paix et qui aujourd'hui ressemble plus à une flamme de la honte, sera à Paris Lundi. De gros problème de circulation sont à prévoir ainsi que des perturbations comme à connu Londres aujourd'hui.

148 tombes musulmanes profanées à Aras

  • Les inscriptions relevées sur les sépultures du cimetière militaire Notre-Dame de Lorette visent directement l'islam et la ministre de la Justice Rachida Dati.
  • C'est dans ce même cimetière Notre-Dame de Lorette que 52 d'entre elles avaient été recouvertes d'inscriptions nazies il y a presque un an.
Près d'un an après la profanation de 52 tombes musulmanes, 148 tombes de soldats de la même confession ont été profanées dans la nuit de samedi à dimanche dans le cimetière militaire Notre-Dame de Lorette, près d'Arras."Ce ne sont que des tombes musulmanes, c'est au même endroit. Ils ont fait des lettres noires sur les tombes", a déclaré le conservateur du musée du cimetière."Les inscriptions visent directement l'islam" et la ministre de la Justice Rachida Dati, a annoncé le procureur de la République d'Arras, Jean-Pierre Valensi. "Une tête de porc a même été pendue à l'une des tombes", a-t-il ajouté

Le procureur "condamne cet acte inqualifiable, assure la communauté musulmane de sa solidarité et s'engage à mobiliser tous les moyens judiciaires pour identifier et réprimer les auteurs de ces actes odieux qui soulèvent l'indignation". "C'est inadmissible, invraisemblable. Le cimetière n'est pas fermé, il n'y a pas besoin d'être courageux pour venir faire ça", a renchéri le conservateur du musée du cimétière. Une centaine de gendarmes se trouvent sur place dimanche matin pour faire des relevés. L'accès au site a été interdit au public.

Cimetière de la Première guerre mondiale

Nicolas Sarkozy, François Fillon et Michèle Alliot-Marie ont immédiatement réagi. Le chef de l'Etat a dénonce cet acte relevant du "racisme le plus inadmissible qui soit" et souhaité que "les auteurs soient punis comme ils le méritent". Le Premier ministre a exprimé son "indignation" et "condamné avec la plus grande fermeté" la profanation des tombes. Enfin, La ministre de l'Intérieur a "fait part de sa profonde émotion" et a assuré "le président du Conseil Français du Culte Musulman de sa solidarité". Elle a ajouté que "tout sera mis en oeuvre pour retrouver les auteurs de ces actes afin que la justice puisse sanctionner rapidement ces agissements inacceptables".

En avril 2007, des inscriptions nazies avaient été retrouvées sur des tombes musulmanes. Des croix gammées, des croix celtiques et des inscriptions "Heil Hitler" et "Skinhead is not dead" avaient aussi été retrouvées sur l'ossuaire du cimetière. Après plusieurs jours d'enquête, trois jeunes avaient avoué avoir agi par motivation raciste, "animés par une conviction assez confuse, une idéologie nazie ou néo-nazie et skinhead", avait expliqué le procureur de la République d'Arras. Ils avaient ensuite présenté leurs excuses à la communauté musulmane, via des lettres publiées sur le site internet de leur avocat.

JO Pékin 2008 - Présence de Sarkozy sous conditions

Information du Monde démentie par Rama Yade!
  • Selon Rama Yade, la France pose trois conditions à cette présence : dialogue avec le dalaï lama, fin des violences, libération des prisonniers politiques.
  • Niccolas Sarkozy "prendra sa décision" d'assister aux JO "au regard de l'évolution des évènements", précise-t-elle.
La secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme Rama Yade précise samedi dans Le Monde que la France posera trois conditions à la présence de Nicolas Sarkozy à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin en août. "Trois conditions sont indispensables pour qu'il s'y rende : la fin des violences contre la population et la libération des prisonniers politiques, la lumière sur les évènements tibétains et l'ouverture du dialogue avec le dalaï lama", assure-t-elle dans le quotidien.

Elle ajoute que Nicolas Sarkozy "prendra sa décision au regard de l'évolution des évènements actuels et s'exprimera après avoir consulté nos partenaires européens, car il parlera alors en tant que président en exercice de l'Union européenne". Nicolas Sarkozy avait laissé ouverte, fin mars à Londres, la possibilité de boycotter la cérémonie d'ouverture des jeux. "En fonction de la situation au Tibet, je me réserverai le droit de dire si je vais ou non à la cérémonie d'ouverture", avait-il déclaré.

"Remise en liberté immédiate de Hu Jia"

La France demande notamment que la Chine entreprenne un dialogue réellement constructif avec le dalaï lama "Ces discussions doivent porter sur la reconnaissance de l'autonomie tibétaine et de l'identité spirituelle, religieuse et culturelle des Tibétains", précise-t-elle dans le quotidien. "A ce jour, la Chine a mené une politique d'assimilation en colonisant les zones tibétaines, ce qui a marginalisé sa population. On assiste aussi à la folklorisation de la culture tibétaine et l'enseignement du tibétain est battu en brèche. Enfin, rien que pour 2007, on compte 132 moines arrêtés pour des motifs politiques", a souligné Rama Yade, qui avait assuré fin mars qu'elle était prête à recevoir le dalaï lama s'il vient en France.

La secrétaire d'Etat demande, toujours dans Le Monde, "la remise en liberté immédiate de Hu Jia", dissident chinois condamné cette semaine à trois ans et demi de prison pour tentative de subversion du pouvoir de l'Etat, après avoir publié des articles critiques sur l'internet et accordé des entretiens à la presse étrangère. "C'est une vrai déception pour nous alors que nous avions multiplié les démarches en sa faveur", a-t-elle déclaré. "La Chine sans les droits de l'homme ne sera jamais une véritable grande puissance", conclut Rama Yade dans Le Monde.

Chavez propose d'aller avec Sarkozy dans la jungle

  • Le président du Venezuela, qui s'est entretenu par téléphone mercredi avec son homologue français, se dit prêt "à aller, avec Sarkozy, chercher Ingrid".
  • Depuis jeudi matin, une mission humanitaire française se trouve en Colombie mais les Farc ont affirmé jeudi qu'il n'y aurait pas de libérations d'otages sans échange avec des guérilleros emprisonnés.
Le président du Venezuela Hugo Chavez a proposé jeudi soir d'aller, avec son homologue français Nicolas Sarkozy, chercher en Colombie l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, aux mains de la guérilla des Farc depuis six ans. Hugo Chavez a également demandé au président Sarkozy de solliciter l'aide des Etats-Unis.

"Je serais disposé à aller, avec Sarkozy, chercher Ingrid", a indiqué Hugo Chavez dans un message diffusé par les chaînes de radio et de télévision vénézuéliennes, dévoilant le contenu d'un entretien téléphonique qu'il a eu mercredi avec le président français. Hugo Chavez a par ailleurs suggéré à Nicolas Sarkozy de faire également appel au président américain George W. Bush pour faciliter l'échange humanitaire entre 39 otages des Farc, dont Ingrid Betancourt et trois Américains, et quelque 500 guérilleros emprisonnés. "J'ai recommandé à Sarkozy de parler avec le président des Etats-Unis qui peut faire beaucoup là-bas", a-t-il indiqué sans autre précision. La soeur d'Ingrid Betancourt, Astrid, a appelé vendredi Nicolas Sarkozy à saisir cette proposition et à "travailler" avec son homologue vénézuélien pour présenter des propositions à la guérilla colombienne.

Nicolas Sarkozy a lancé mardi un appel au chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie Manuel Marulanda pour qu'il libère immédiatement l'otage franco-colombienne "en danger de mort imminente". Depuis jeudi matin, une mission humanitaire française se trouve en Colombie, où elle est arrivée par un avion français Falcon 50, prêt à décoller pour se rendre à San Jose Guaviare (sud-est), située dans la région où se trouverait Betancourt. Paris attend toujours une réponse des Farc pour tenter d'accéder à Ingrid Betancourt, a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. "Les Farc doivent répondre, nous attendons, nous sommes sur place", a-t-il dit. "Pour le moment nous sommes en train d'essayer, essayer, essayer, et il n'y a pas d'autre solution", a-t-il insisté.

Pas de libération sans échange avec des guérilleros

Pour Hugo Chavez, "la situation est extrêmement compliquée" car les Farc n'ont pas répondu à l'initiative française. "Nous sommes prêts à soutenir cette mission humanitaire comme nous l'avons fait précédemment, mais bien sûr la situation est très compliquée", a-t-il expliqué. Un haut dirigeant des Farc, Rodrigo Granda, a affirmé jeudi qu'il n'y aurait pas de libérations d'otages sans échange avec des guérilleros emprisonnés, dans un communiqué diffusé sur internet par l'Agence bolivarienne de presse (ABP).

Des dizaines de milliers de personnes, selon la police et les organisateurs, ont manifesté vendredi dans les rues des grandes villes colombiennes en faveur de la libération d'Ingrid Betancourt et de tous les otages de Colombie qui sont environ 2.800 personnes.

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