- Nicolas Sarkozy a expliqué sur TF1 et France 2, les nouvelles conditions dans lesquelles il conduisait la politique de la France.
- Félicitation aux équipes techniques, pour la qualité de l'émission ainsi que pour ce magnifique décor sur fond rouge.
Avant d'ajouter : "Aujourd'hui, j'ai l'impression que tout est en ordre." Mea culpa et profil bas, Nicolas Sarkozy n'était plus le candidat encore en campagne auquel nous avaient habitués les précédents rendez-vous télévisés. Il est apparu marqué par les responsabilités, et donc plus humble. "Je ne suis pas un roi, moi ! Il y a une loi !", a-t-il répondu à une question sur le nombre de régularisations de sans-papiers qu'il jugeait souhaitable. Un président est là pour "prendre une décision que personne d'autre ne veut prendre", a-t-il aussi assuré à propos de la France, ce pays "où il y a toujours quelqu'un qui n'est pas content".
Modeste, oui. Mais pas question de changer de politique, pas plus sur le fond des réformes "le déficit sera réduit à horizon de 2012 comme je m'y suis engagé", a-t-il dit que sur la méthode. "C'est vrai que nous sommes dans un contexte international défavorable. Raison de plus pour accélérer", a réaffirmé le chef de l'État, quelques minutes à peine après le début de son entretien.
"Je ne peux pas faire tout, tout de suite !"
Car, a-t-il affirmé, "la France s'était un peu endormie depuis vingt-cinq ans" et ne s'était "pas adaptée au même rythme que les autres pays". "Pour cela, il n'y a qu'une seule stratégie possible, mettre en place le changement". Il a fait valoir qu'il ne fallait pas "hiérarchiser" les réformes, comme le suggèrent de nombreuses voix dans la majorité. Sarkozy a aussi voulu montrer aux Français que le changement est en marche, en déroulant l'inventaire des projets adoptés depuis un an. "J'ai lancé 55 réformes parce que nous sommes dans une société complexe, et chaque réforme tient l'autre", a-t-il réaffirmé. Mais il a en même temps demandé aux Français de la patience : "Je ne peux pas faire tout, tout de suite !". Selon lui, la "France d'après", pour reprendre une formule de l'UMP, est en train de prendre forme sous les yeux des Français.
Mais plus que l'énumération d'un bilan, c'est finalement l'image d'un président qui a compris le message que les Français lui envoient depuis plusieurs mois que Nicolas Sarkozy a voulu incarner. Interrogé sur sa vie privée, qui a beaucoup contribué à ses déboires dans l'opinion, il a répondu : "On a beaucoup parlé de ma vie privée, j'ai décidé de ne pas en parler ce soir, je suis venu vous parler de la France".
"Très belle intervention dans un décor magnifique"
Sarkozyfrance2007
Sarkozyfrance2007
Première vidéo !
RépondreSupprimerPour ma part, je les publierai demain...