- Le passage de la torche olympique, lundi dans les rues de la capitale, a été fortement perturbé, contraignant les organisateurs à écourter le parcours.
- Peu après son départ de la tour Eiffel, celle que nous pouvons aujourd'hui appeler la torche de la honte a été éteinte une vingtaine de minutes et cela s'est répété à quatre reprise.
A l'Hôtel de Ville déjà, à cause des nombreux manifestants qui s'étaient massés devant la mairie de Paris, la cérémonie qui devait y avoir lieu a été annulée, et la flamme a poursuivi son chemin sans s'y arrêter. "Ce sont les officiels chinois qui ont refusé que la flamme s'arrête place de l'Hôtel de ville. J'en prends acte", a déclaré le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Mais il semblerait que ce soit un incident devant l'Assemblée nationale qui a poussé les officiels chinois, notamment l'ambassade de Chine en France, qui décident du parcours de la flamme, à écourter le relais. Une quarantaine de députés de tous les groupes politiques, pour la plupart ceints de leur écharpe tricolore, s'étaient en effet alignés au passage de la flamme sur le mur bordant le jardin de la buvette des parlementaires. Certains agitaient de petits drapeaux tibétains, plusieurs ont scandé "Liberté pour le Tibet". A leurs pieds était exposée une banderole sur laquelle on pouvait lire "Respect des droits de l'homme en Chine".
Un magnifique spectacle
Depuis son départ du premier étage de la tour Eiffel lundi midi, la flamme a été très chahutée. Tout au long du parcours, plusieurs personnes ont par exemple tenté de s'allonger sur la chaussée, avant d'être délogées par la police. Le relais à pied a été interrompu à plusieurs reprises, la torche ayant été mise à l'abri dans un bus. Elle a même été éteinte une vingtaine de minutes "pour des raisons techniques", a annoncé la préfecture de police de Paris, alors que la torche approchait de l'immeuble de France Télévisions, à l'ouest de Paris.
Au moins vingt personnes, dont la vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Mireille Ferri, qui transportait un extincteur, ont été interpellées par la police. L'une d'elles a été placée en garde à vue pour "violence à l'encontre d'agent de la force publique" et "port d'arme prohibé".
"Les Droits de l'homme passent avant le sport"
Sarkozyfrance2007
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