Dominique de Villepin a toujours été un freestyleur clasheur. A part Chirac, il n'a pas vraiment manifesté d'"allégeance" à personne. Il a "la rage". Il tire sur tout ce qui bouge : les juges, la droite et surtout Sarkozy... Son meilleur ennemi ! Le jugement, sans appel est de François Fillon : "De toute manière, il est inaudible".
De la remarque sarcastique du Premier ministre au "no comment" de l'entourage présidentiel, toute la majorité affecte de considérer Villepin comme un has been, et renvoie au commentaire de... Claude Bartolone, le lieutenant de Laurent Fabius : "Il y a chez lui plus de vengeance que de volonté de s'opposer politiquement". Dominique de Villepin a "la rage", selon sa propre expression, et la droite s'en fout. L'ancien Premier ministre n'a pas supporté la perquisition musclée effectuée cet été à son domicile par les juges en charge de l'affaire Clearstream. "Aller jusqu'à démonter les lits de toute la famille et à fouiller entre les matelas et les sommiers, c'est indigne d'une démocratie, Villepin n'est pas un bandit de grand chemin", tempête un de ses proches. L'ancien Premier ministre n'a pas davantage apprécié, selon ce même proche, "l'avalanche de quolibets à son égard" qui auraient accompagné dans la majorité l'action des juges. D'où sa décision d'effectuer "une rentrée combative".
La droite s'en fout car elle considère que Dominique de Villepin est, une nouvelle fois, d'abord victime de lui-même. Un ancien ministre confie : "Les juges n'y sont pas allés de main morte, mais Villepin les avait humiliés quand ils l'avaient entendu comme témoin alors qu'il était Premier ministre. Il avait répondu à leurs questions par des fins de non-recevoir, quand ce n'était pas par des cours de droit. Villepin passe son temps à traiter les gens comme des cons et à s'étonner qu'ensuite ils le lui fassent payer. Comme il était redevenu un justiciable ordinaire, les juges l'ont traité en justiciable ordinaire".
La droite s'apitoie d'autant moins sur son cas que l'ancien Premier ministre a choisi un angle d'attaque hasardeux. Comment l'homme qui a initié une dissolution castastrophe, en 1997, parce qu'il jugeait la majorité d'alors "factieuse", peut-il se présenter aujourd'hui comme un apôtre de l'esprit critique, opposé à l'esprit de cour ?
Bien entendu, la "rage" de Villepin est d'abord dirigée contre Nicolas Sarkozy, qu'il accuse de pression sur les juges et de manipulation des médias dans l'affaire Clearstream. A l'entendre, il va rétablir les faits et démontrer son innocence, à l'occasion de nouvelle audition par les juges, allant même aujourd'hui jusqu'à vouloir un procès. Mais, à l'Elysée, le président entend les cris d'orfraie de l'ancien Premier ministre comme autant d'aveux. Lui aussi a "la rage" dans le dossier Clearstream. Il suit à la loupe l'enquête de la justice.
En clair, Néron je vous déteste et nous vous détestons alors votre avis et vos critiques de gamin blessé et maltraité on les écoute avec le sourire aux lèvres. Inutile de jouer les victimes. Merci de la mettre en veille et d'être légèrement plus constructif si vous voulez participer à la France de demain !
De la remarque sarcastique du Premier ministre au "no comment" de l'entourage présidentiel, toute la majorité affecte de considérer Villepin comme un has been, et renvoie au commentaire de... Claude Bartolone, le lieutenant de Laurent Fabius : "Il y a chez lui plus de vengeance que de volonté de s'opposer politiquement". Dominique de Villepin a "la rage", selon sa propre expression, et la droite s'en fout. L'ancien Premier ministre n'a pas supporté la perquisition musclée effectuée cet été à son domicile par les juges en charge de l'affaire Clearstream. "Aller jusqu'à démonter les lits de toute la famille et à fouiller entre les matelas et les sommiers, c'est indigne d'une démocratie, Villepin n'est pas un bandit de grand chemin", tempête un de ses proches. L'ancien Premier ministre n'a pas davantage apprécié, selon ce même proche, "l'avalanche de quolibets à son égard" qui auraient accompagné dans la majorité l'action des juges. D'où sa décision d'effectuer "une rentrée combative".
La droite s'en fout car elle considère que Dominique de Villepin est, une nouvelle fois, d'abord victime de lui-même. Un ancien ministre confie : "Les juges n'y sont pas allés de main morte, mais Villepin les avait humiliés quand ils l'avaient entendu comme témoin alors qu'il était Premier ministre. Il avait répondu à leurs questions par des fins de non-recevoir, quand ce n'était pas par des cours de droit. Villepin passe son temps à traiter les gens comme des cons et à s'étonner qu'ensuite ils le lui fassent payer. Comme il était redevenu un justiciable ordinaire, les juges l'ont traité en justiciable ordinaire".
La droite s'apitoie d'autant moins sur son cas que l'ancien Premier ministre a choisi un angle d'attaque hasardeux. Comment l'homme qui a initié une dissolution castastrophe, en 1997, parce qu'il jugeait la majorité d'alors "factieuse", peut-il se présenter aujourd'hui comme un apôtre de l'esprit critique, opposé à l'esprit de cour ?
Bien entendu, la "rage" de Villepin est d'abord dirigée contre Nicolas Sarkozy, qu'il accuse de pression sur les juges et de manipulation des médias dans l'affaire Clearstream. A l'entendre, il va rétablir les faits et démontrer son innocence, à l'occasion de nouvelle audition par les juges, allant même aujourd'hui jusqu'à vouloir un procès. Mais, à l'Elysée, le président entend les cris d'orfraie de l'ancien Premier ministre comme autant d'aveux. Lui aussi a "la rage" dans le dossier Clearstream. Il suit à la loupe l'enquête de la justice.
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