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Pakistan : scènes de guerre civile après la mort de Bhutto

  • Les manifestations se multiplient dans tout le pays après l'attentat qui a coûté la vie à l'ancienne Premier ministre. Elles ont fait au moins quatre morts.
  • "L'alerte rouge" a été déclenchée.
A Rawalpindi, des partisans de Benazir Bhutto se sont réunis devant l'hôpital où est décédée l'ancienne Premier ministre. Ils ont allumé des feux et dressé des barricades.

A Jacobabad, la ville du Premier ministre de transition, Mohammedmian Soomro, le principal tribunal et un autre bâtiment officiel ont été incendiés. Une foule en colère a aussi mis le feu à plusieurs commerces, dont certains appartenant à Mohammedmian. Des portraits du Premier ministre ont également été brûlés et les manifestants ont bloqué des rues.

Coups de feu à Peshawar

A Peshawar, la grande ville du Nord-Ouest du pays, la police a dispersé à coups de bâtons et de gaz lacrymogènes une autre manifestation. Plus d'une centaine de partisans de Benazir Bhutto bloquaient alors l'artère principale de la ville où ils ont incendié des panneaux d'affichage en scandant des slogans hostiles à Pervez Musharraf. Des bruits de tirs d'armes à feu ont également été entendus, apparemment tirés en l'air par des habitants en colère. Un commissariat de police a été visé à coups de pierres ainsi que des voitures appartenant à des particuliers.

Des manifestations ont également eu lieu dans la ville de Multan, dans le centre du pays, où une centaine de partisans du Parti du Peuple Pakistanais (PPP), la formation de Benazir Bhutto, ont brûlé des pneus et bloqué la circulation. Les commerçants locaux ont décrété trois jours de deuil. Les commerces étaient également fermés à Karachi, le fief politique de Benazir Bhutto où des protestataires ont enflammé des pneus et bloqué les routes.

Au total, ces affrontements ont fait au moins quatre morts dans l'ensemble du pays. Conséquence : la police et les forces paramilitaires du Pakistan ont été placées jeudi en état "d'alerte rouge" sur l'ensemble du territoire, afin de garantir, selon le ministère de l'Intérieur, la "sécurité et la paix".

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