- La France a condamné fermement "l'acte odieux" qui a coûté la vie à l'ex-Premier ministre pakistanais. Londres s'est dit "profondemment choqué".
- La Russie a condamné "fermement" l'assassinat de Benazir Bhutto. George W. Bush se tient "informé de la situation" au Pakistan.
Odieux, fanatique, inacceptable, tragique. Les qualificatifs n'en finissent pas de tomber au sein de la communauté internationale après l'annonce de la mort de l'ex-Premier ministre pakistanaise Benazir Bhutto. Dans une lettre à son homologue pakistanais Pervez Musharraf rendue publique par l'Elysée, Nicolas Sarkozy a qualifié cet acte d'"odieux". "Le terrorisme et la violence n'ont pas leur place dans le débat démocratique et dans le combat des idées et des programmes", a-t-il écrit. "La France, comme l'Union européenne, est particulièrement attachée à la stabilité et à la démocratie au Pakistan." Dans un communiqué, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a lui fait part de sa "très grande émotion" et a salué "la mémoire de Mme Bhutto, figure éminente de la vie politique pakistanaise".
Le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a qualifié "d'attaque contre la démocratie et contre le Pakistan" l'attentat de jeudi. La Maison Blanche a condamné les "actes de violence" qui ont coûté la vie à Benazir Bhutto et a annoncé une prochaine déclaration du président américain George W. Bush. "Nous condamnons bien sûr cet attentat qui montre qu'il y a des gens là-bas qui essaient d'interrompre la construction d'une démocratie au Pakistan", avait déclaré auparavant un porte-parole du département d'Etat, Tom Casey. Le chef du gouvernement italien Romano Prodi a lui condamné "avec indignation (...) le fanatisme" qui a coûté la vie à l'ex-Premier ministre pakistanaise, appelant à "ne pas interrompre le difficile chemin vers la paix". Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband s'est pour sa part déclaré "profondemment choqué", appelant la Pakistan "à la retenue mais aussi à l'unité". Tokyo a lui condamné un acte "inacceptable".
Une condamnation ferme
De son côté, le Vatican a qualifié de "tragique et terrible" l'attentat qui a coûté la vie à l'ex-Premier ministre pakistanaise. La Russie "condamne fermement" l'attentat. "Nous (...) présentons nos condoléances aux proches de Benazir Bhutto et espérons que la direction du Pakistan va réussir à prendre les mesures nécessaires pour assurer la stabilité dans le pays", a indiqué le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Mikhaïl Kamynine cité par l'agence Interfax. Grand voisin rival du Pakistan, l'Inde a qualifié "d'acte abominable" cet assassinat. Le président afghan Hamid Karzaï a lui condamné "un acte d'une immense brutalité" perpétré par les "ennemis" du Pakistan. Le ministère iranien des Affaires étrangères a de son côté exhorté les autorités de son pays voisin à pourchasser les "terroristes" à l'origine de l'attentat.
L'ex-Premier ministre pakistanais et leader de l'opposition Benazir Bhutto est morte jeudi des suites de ses blessures, victime d'un attentat suicide qui a tué au moins 16 autres personnes à l'issue d'un meeting électoral dans la banlieue d'Islamabad, a annoncé le ministère pakistanais de l'Intérieur.
Le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a qualifié "d'attaque contre la démocratie et contre le Pakistan" l'attentat de jeudi. La Maison Blanche a condamné les "actes de violence" qui ont coûté la vie à Benazir Bhutto et a annoncé une prochaine déclaration du président américain George W. Bush. "Nous condamnons bien sûr cet attentat qui montre qu'il y a des gens là-bas qui essaient d'interrompre la construction d'une démocratie au Pakistan", avait déclaré auparavant un porte-parole du département d'Etat, Tom Casey. Le chef du gouvernement italien Romano Prodi a lui condamné "avec indignation (...) le fanatisme" qui a coûté la vie à l'ex-Premier ministre pakistanaise, appelant à "ne pas interrompre le difficile chemin vers la paix". Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband s'est pour sa part déclaré "profondemment choqué", appelant la Pakistan "à la retenue mais aussi à l'unité". Tokyo a lui condamné un acte "inacceptable".
Une condamnation ferme
De son côté, le Vatican a qualifié de "tragique et terrible" l'attentat qui a coûté la vie à l'ex-Premier ministre pakistanaise. La Russie "condamne fermement" l'attentat. "Nous (...) présentons nos condoléances aux proches de Benazir Bhutto et espérons que la direction du Pakistan va réussir à prendre les mesures nécessaires pour assurer la stabilité dans le pays", a indiqué le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Mikhaïl Kamynine cité par l'agence Interfax. Grand voisin rival du Pakistan, l'Inde a qualifié "d'acte abominable" cet assassinat. Le président afghan Hamid Karzaï a lui condamné "un acte d'une immense brutalité" perpétré par les "ennemis" du Pakistan. Le ministère iranien des Affaires étrangères a de son côté exhorté les autorités de son pays voisin à pourchasser les "terroristes" à l'origine de l'attentat.
L'ex-Premier ministre pakistanais et leader de l'opposition Benazir Bhutto est morte jeudi des suites de ses blessures, victime d'un attentat suicide qui a tué au moins 16 autres personnes à l'issue d'un meeting électoral dans la banlieue d'Islamabad, a annoncé le ministère pakistanais de l'Intérieur.
0 commentaires
Enregistrer un commentaire
Les messages agressifs ou diffamatoires, les insultes et critiques personnelles, les grossièretés et vulgarités, et plus généralement tout message contrevenant aux lois françaises en vigueur sont interdits. Merci de votre compréhension.