Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités Territoriales
60 ans
Mariée
Avocat
Femme d'ambition, "MAM" aurait voulu se lancer dans la course à la présidence. Mais, comme Christine Boutin, elle s'est retirée fin 2006, avant le vote des militants, pour laisser Nicolas Sarkozy être sacré seul candidat de l'UMP. Michèle Alliot-Marie se serait aussi bien vue à Matignon, au lendemain du référendum raté du 29 mai 2005. Mais là encore, la vie politique en a décidé autrement.Multidiplômée (ethnologie, sciences politiques, droit), la ministre de la Défense de Jean-Pierre Raffarin et de Dominique de Villepin a souvent surpris. Elle a été élue contre toute attente présidente du RPR en 1999, alors que l'Elysée lui préférait Jean-Paul Delevoye, et que les jeunes loups Jean-François Copé, Patrick Devedjian et François Fillon convoitaient également la tête du parti. Michèle Alliot-Marie a ensuite joué un rôle de premier plan dans l'union de la droite en 2002, en acceptant la fusion du RPR dans l'UMP.
Juste après le second tour de la présidentielle, elle estimait que sa carrière faisait d'elle un évident chef du gouvernement. En la prenant comme ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Fillon I -puis en la reconduisant dans ses fonctions pour Fillon II-, Nicolas Sarkozy brise alors ses ambitions secrètes.
Secrétaires d'Etat
- Secrétaire d'Etat à l'Outre-mer : Yves JEGO
- Secrétaire d'Etat à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales : Alain MARLEIX
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