Secrétaire d'État aux Affaires européennes
53 ans
Haut fonctionnaire
Marié
Il a toujours servi l'Etat discrètement, ces dernières années comme patron de l'Inspection générale des finances. Il aurait dû entrer en juin prochain à la direction d'EDF et peut-être remplacer l'actuel PDG. Mais aujourd'hui, Jean-Pierre Jouyet passe de l'ombre à la lumière et symbolise l'ouverture à gauche voulue par Nicolas Sarkozy. Très différents l'un de l'autre, les deux hommes se connaissent et se respectent. Le président de la République a pu apprécier sa rigueur et son imagination réformiste lors de son passage à Bercy. Jean-Pierre Jouyet accepte aujourd'hui sa proposition "d'en être".
Et pourtant, sa participation à un gouvernement de droite peut surprendre à la lecture de son parcours. Ses études de droit, suivies de Sciences-Po et de l'Ena le conduiront à l'inspection des Finances. Au sein de la désormais fameuse promotion Voltaire, il côtoie déjà ceux qui animent le monde politique et économique d'aujourd'hui : Dominique de Villepin, François Hollande et Ségolène Royal, Frédérique Bredin, Henri de Castries, Renaud Donnedieu de Vabres...
Ami personnel du couple Royal/Hollande, Jean-Pierre Jouyet fut le directeur de cabinet de Jacques Delors à la Commission européenne. Il a fait partie des "Gracques", ces hauts fonctionnaires et anciens membres de cabinets de ministres socialistes qui avaient lancé un appel à une alliance entre Ségolène Royal et François Bayrou avant le premier tour. Il se revendique de la deuxième gauche, celle de Michel Rocard, et est un fervent défenseur de la social-démocratie. "Je ne suis pas un socialiste intellectuel. Je l'ai été par amitié", explique-t-il. J'aime conseiller. Le pouvoir ne m'amuse que modérément. L'exercer n'est pas un fantasme délirant. D'une manière générale, je suis plus sensible aux personnes qu'aux pensées." Nommé secrétaire d'Etat aux Affaires européennes en mai dernier, il est aujourd'hui reconduit dans ses fonctions.
Marié à Brigitte Taittinger depuis 2006, le couple élève les dix enfants de la famille recomposée.
Ministre de tutelle
Et pourtant, sa participation à un gouvernement de droite peut surprendre à la lecture de son parcours. Ses études de droit, suivies de Sciences-Po et de l'Ena le conduiront à l'inspection des Finances. Au sein de la désormais fameuse promotion Voltaire, il côtoie déjà ceux qui animent le monde politique et économique d'aujourd'hui : Dominique de Villepin, François Hollande et Ségolène Royal, Frédérique Bredin, Henri de Castries, Renaud Donnedieu de Vabres...
Ami personnel du couple Royal/Hollande, Jean-Pierre Jouyet fut le directeur de cabinet de Jacques Delors à la Commission européenne. Il a fait partie des "Gracques", ces hauts fonctionnaires et anciens membres de cabinets de ministres socialistes qui avaient lancé un appel à une alliance entre Ségolène Royal et François Bayrou avant le premier tour. Il se revendique de la deuxième gauche, celle de Michel Rocard, et est un fervent défenseur de la social-démocratie. "Je ne suis pas un socialiste intellectuel. Je l'ai été par amitié", explique-t-il. J'aime conseiller. Le pouvoir ne m'amuse que modérément. L'exercer n'est pas un fantasme délirant. D'une manière générale, je suis plus sensible aux personnes qu'aux pensées." Nommé secrétaire d'Etat aux Affaires européennes en mai dernier, il est aujourd'hui reconduit dans ses fonctions.
Marié à Brigitte Taittinger depuis 2006, le couple élève les dix enfants de la famille recomposée.
Ministre de tutelle
- Ministre des Affaires étrangères et européennes : Bernard KOUCHNER
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