- Cela fait maintenant presque un an que j'ai repéré ce député-maire d'Evry, Manuel Valls, de gauche certes mais aux réflexions et idées pertinentes.
- Il appelle à une gauche franchement réformiste allant même jusqu'à vouloir une retraite "à la carte" et un changement de nom au parti socialiste.
Le chef de file des "quadras" du PS est favorable à une retraite "à la carte", il se démarque ainsi de la position commune adoptée mardi par le bureau national du parti sur le dossier des retraites. "Je préfère une retraite à la carte. Aujourd'hui on vit plus longtemps et en meilleure santé. Chez beaucoup de nos voisins européens, les salariés partent à 65 ans", explique-t-il dans l'interview publiée samedi. "Sous certaines conditions - travail des seniors, augmentation des petites retraites, pénibilité - cotiser et travailler plus longtemps est donc inévitable. Dire le contraire, c'est mentir car le financement de notre système de retraites est gravement menacé". La position commune adoptée par le PS demande notamment le maintien de la durée de cotisation à 40 ans et la préservation de l'accès à la retraite à 60 ans.
Dans l'interview, Manuel Valls se dit à nouveau favorable à un changement de nom du parti socialiste - mot "vidé de sa substance" selon lui - et qualifie la déclaration de principe récemment adoptée par le PS de "texte de rattrapage (qui) regarde encore trop vers le XXe siècle". L'élu de 45 ans juge qu'une "nouvelle génération doit s'imposer au PS" et ajoute qu'il y contribuera "totalement".
A la question de savoir s'il pourrait prendre la succession de François Hollande au poste de premier secrétaire du PS, il répond : "Sur le principe, bien sûr. Mais ce n'est pas sur mon agenda". Interrogé sur la présidentielle de 2012, il demande "au nom de quoi le duel se résumerait-il à Ségolène Royal et Bertrand Delanoë ?". "Là aussi, il n'y a aucune raison d'interdire à une personne issue de cette nouvelle génération de porter la candidature d'une gauche moderne, qui s'assume, qui regarde le monde et la France en face", conclut Manuel Valls.
Dans l'interview, Manuel Valls se dit à nouveau favorable à un changement de nom du parti socialiste - mot "vidé de sa substance" selon lui - et qualifie la déclaration de principe récemment adoptée par le PS de "texte de rattrapage (qui) regarde encore trop vers le XXe siècle". L'élu de 45 ans juge qu'une "nouvelle génération doit s'imposer au PS" et ajoute qu'il y contribuera "totalement".
A la question de savoir s'il pourrait prendre la succession de François Hollande au poste de premier secrétaire du PS, il répond : "Sur le principe, bien sûr. Mais ce n'est pas sur mon agenda". Interrogé sur la présidentielle de 2012, il demande "au nom de quoi le duel se résumerait-il à Ségolène Royal et Bertrand Delanoë ?". "Là aussi, il n'y a aucune raison d'interdire à une personne issue de cette nouvelle génération de porter la candidature d'une gauche moderne, qui s'assume, qui regarde le monde et la France en face", conclut Manuel Valls.
"Enfin un homme de gauche qui m'intéresse"
Sarkozyfrance2007
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