- Parmi les signataires de cet appel qui sera publié dans Le Monde daté de vendredi, Manuel Valls Christophe Caresche, Jean-Marie Le Guen, Didier Migaud.
- Le président du groupe PS, Jean-Marc Ayrault, s'est dit "serein" sur l'unité du groupe au moment du vote.
Un appel surprenant. Une poignée de députés PS vont lancer un appel, en direction de leurs collègues socialistes, en faveur de la réforme des institutions, dans une tribune qui doit être publiée dans Le Monde daté de vendredi. "Le parti socialiste ne saurait se soustraire à ses responsabilités au moment où des progrès importants peuvent être obtenus" pour la vie démocratique, écrivent ces députés. "Pour notre part, nous sommes prêts à les prendre", soulignent les signataires, parmi lesquels figurent Christophe Caresche, Jean-Marie Le Guen, Didier Migaud, René Dosière et Manuel Valls, selon une source au PS.
Joint mercredi soir par l'AFP, le président du groupe PS, Jean-Marc Ayrault, s'est dit "serein" sur l'unité du groupe au moment du vote. "Cet appel exprime l'une des sensibilités qui existent au sein du groupe sur le projet de réforme. Il y a ceux qui pensent que c'est une opportunité et d'autres qui n'en veulent pas", a déclaré Jean-Marc Ayrault. "La ligne de conduite sera définie mardi, à l'issue de l'examen du texte. On fera le bilan et on tranchera par un vote", a-t-il insisté. L'esprit de cette initiative est de favoriser l'accouchement d'"un texte équilibré" entre les positions de la majorité et les exigences de la gauche, a déclaré un signataire.
"Nous sommes inquiets qu'une négociation n'arrive pas à se nouer. On a le sentiment qu'il y a deux approches qui ne se rencontrent pas. Il faut passer un vrai compromis, mais pour cela, il faut le vouloir et en définir les contours", a-t-il ajouté en déplorant en substance la frilosité du PS dans ce dossier. "Je comprends le souci tactique" qui consiste à mettre en avant les exigences des socialistes sur le texte. Mais "à force de tendre la corde, elle va finir par casser".
"Le vote arrêtera une position commune"
Interrogé sur cette initiative, Arnaud Montebourg, chef de file des députés PS sur ce dossier, l'a jugée "prématurée". "Je souhaite qu'on aille au bout du processus avant de se prononcer, c'est à la fin de la discussion qu'on pourra construire une position", a-t-il dit. "C'est un texte parmi d'autres contributions qui viendront alimenter le débat général"? a-t-il ajouté. Pour Jean-Marc Ayrault "la parole est libre au PS et le vote arrêtera une position commune". Par ailleurs, "quel que soit le vote" du groupe PS en première lecture, cela ne préjuge en rien de notre position finale au Congrès de Versailles, a-t-il répété.
Joint mercredi soir par l'AFP, le président du groupe PS, Jean-Marc Ayrault, s'est dit "serein" sur l'unité du groupe au moment du vote. "Cet appel exprime l'une des sensibilités qui existent au sein du groupe sur le projet de réforme. Il y a ceux qui pensent que c'est une opportunité et d'autres qui n'en veulent pas", a déclaré Jean-Marc Ayrault. "La ligne de conduite sera définie mardi, à l'issue de l'examen du texte. On fera le bilan et on tranchera par un vote", a-t-il insisté. L'esprit de cette initiative est de favoriser l'accouchement d'"un texte équilibré" entre les positions de la majorité et les exigences de la gauche, a déclaré un signataire.
"Nous sommes inquiets qu'une négociation n'arrive pas à se nouer. On a le sentiment qu'il y a deux approches qui ne se rencontrent pas. Il faut passer un vrai compromis, mais pour cela, il faut le vouloir et en définir les contours", a-t-il ajouté en déplorant en substance la frilosité du PS dans ce dossier. "Je comprends le souci tactique" qui consiste à mettre en avant les exigences des socialistes sur le texte. Mais "à force de tendre la corde, elle va finir par casser".
"Le vote arrêtera une position commune"
Interrogé sur cette initiative, Arnaud Montebourg, chef de file des députés PS sur ce dossier, l'a jugée "prématurée". "Je souhaite qu'on aille au bout du processus avant de se prononcer, c'est à la fin de la discussion qu'on pourra construire une position", a-t-il dit. "C'est un texte parmi d'autres contributions qui viendront alimenter le débat général"? a-t-il ajouté. Pour Jean-Marc Ayrault "la parole est libre au PS et le vote arrêtera une position commune". Par ailleurs, "quel que soit le vote" du groupe PS en première lecture, cela ne préjuge en rien de notre position finale au Congrès de Versailles, a-t-il répété.
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