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A notre tour de leur nettoyer les poches !

  • Neuf multinationales auraient tenu des réunions secrètes pour fixer les prix sur les dentifrices et autres produits ménagers.
  • Je suis pour des sanctions records si ces pratiques d'ententes étaient avérées parce que le consommateur n'est pas une vache à lait. Quand je dis "record", je dis exemplaires et dissuasives.
Neuf multinationales sont suspectées d'entente sur les prix de produits d'entretien et d'insecticides par les autorités de la concurrence française, écrit mercredi Le Figaro. Selon le quotidien, les américains Procter & Gamble, Sara Lee, Colgate-Palmolive, SC Johnson, l'allemand Henkel, le britannique Reckitt Benckiser et anglo-néerlandais Unilever sont notamment concernés par l'enquête de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCCRF). Les enquêtes sont quasiment bouclées.

Ces groupes auraient depuis la fin 2004 pris l'habitude de se téléphoner régulièrement et de tenir des réunions secrètes, écrit Le Figaro, qui évoque aussi des échanges d'e-mails et d'études de marché. Ils auraient aussi partagé des informations commerciales sur les conditions que leurs distributeurs accordaient à chacun d'entre eux. Selon Le Figaro, figuraient parmi celles-ci les demandes émanant de la grande distribution qui entendait faire payer en intégralité la réduction des prix éxigée en 2004-2005 par le ministre de l'Economie de l'époque, Nicolas Sarkozy.

Condamnés en Allemagne

C'est le groupe américain SC Johnson qui aurait saisi le Conseil de la concurrence, afin de bénéficier d'une procédure de clémence, qui permet d'obtenir un traitement de faveur des juges en cas de dénonciation. Initiative suivie d'effets, puisque le conseil de la concurrence a exempté le groupe de toute sanction, avance Le Figaro. Colgate aurait ensuite suivi le même chemin, en dénonçant une entente sur les produits corporels avec Procter et Unilever.

Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, a déclaré mercredi que si des pratiques d'entente étaient "avérées", elles seraient "très fortement sanctionnées", car "le cartel c'est du vol".

L'Office anti-cartel allemand a annoncé le 20 février avoir infligé des amendes d'un montant total d'environ 37 millions d'euros pour entente sur les prix à certains des groupes concernés par l'enquête française, dont Henkel, la filiale allemande de l'américain Sara Lee et la filiale allemande du néerlandais Unilever.

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