- Selon OpinionWay, 78 % des Français estiment que la presse s'intéressent plus à l'accessoire qu'à l'essentiel.
Les médias ont confondu l'accessoire et l'essentiel, ils ont attaché trop d'importance à l'altercation de Nicolas Sarkozy avec un visiteur au Salon de l'agriculture : c'est l'avis clairement exprimé par les Français selon le sondage OpinionWay réalisé pour Le Figaro et LCI .
L'incident est certes l'événement politique qui les a le plus marqués cette semaine, et les trois quarts d'entre eux en ont parlé avec leur entourage, légèrement plus que de la hausse des prix alimentaires. Mais, s'il a mobilisé leur attention, il s'en faut de beaucoup que ce soit toujours pour accabler le chef de l'État.
Les choqués sont essentiellement ceux qui ont voté Ségolène Royal au second tour de l'élection présidentielle, tandis que les trois quarts des électeurs de Nicolas Sarkozy ne se disent "pas choqués". À noter aussi que ceux qui ont voté pour François Bayrou au premier tour ne sont majoritairement pas choqués, alors que pour les électeurs de Jean-Marie Le Pen c'est l'inverse. D'ailleurs, une nette majorité des sondés estime que les médias ont attaché trop d'importance à l'incident : ils sont 59 % à le penser, contre 39 % qui trouvent qu'il a été traité avec l'importance adéquate. Une opinion, là encore, très marquée par les choix politiques : seuls les électeurs de gauche sont majoritairement d'avis que l'événement a eu l'importance qui convenait.
"Un non-événement"
La très grande majorité (82 %) des électeurs de Sarkozy estime qu'il a pris trop d'importance dans les médias, de même que 76 % des électeurs de Le Pen, 53 % de ceux de Bayrou. "Ce n'est pas d'une importance capitale pour la politique du pays", juge par exemple un sondé, "c'est un non-événement", estime un autre. Pour 78 % des personnes interrogées, les médias s'intéressent trop à l'accessoire au détriment de l'essentiel quand il s'agit du président de la République, et 38 % jugent trop "agressifs" à son endroit . Et si cette proportion est encore plus écrasante dans les électorats de Sarkozy (94 %) et de Le Pen (91 %), elle reste très forte dans les autres : 79 % des électeurs de Bayrou, 60 % de ceux de Ségolène Royal.
L'incident est certes l'événement politique qui les a le plus marqués cette semaine, et les trois quarts d'entre eux en ont parlé avec leur entourage, légèrement plus que de la hausse des prix alimentaires. Mais, s'il a mobilisé leur attention, il s'en faut de beaucoup que ce soit toujours pour accabler le chef de l'État.
Les choqués sont essentiellement ceux qui ont voté Ségolène Royal au second tour de l'élection présidentielle, tandis que les trois quarts des électeurs de Nicolas Sarkozy ne se disent "pas choqués". À noter aussi que ceux qui ont voté pour François Bayrou au premier tour ne sont majoritairement pas choqués, alors que pour les électeurs de Jean-Marie Le Pen c'est l'inverse. D'ailleurs, une nette majorité des sondés estime que les médias ont attaché trop d'importance à l'incident : ils sont 59 % à le penser, contre 39 % qui trouvent qu'il a été traité avec l'importance adéquate. Une opinion, là encore, très marquée par les choix politiques : seuls les électeurs de gauche sont majoritairement d'avis que l'événement a eu l'importance qui convenait.
"Un non-événement"
La très grande majorité (82 %) des électeurs de Sarkozy estime qu'il a pris trop d'importance dans les médias, de même que 76 % des électeurs de Le Pen, 53 % de ceux de Bayrou. "Ce n'est pas d'une importance capitale pour la politique du pays", juge par exemple un sondé, "c'est un non-événement", estime un autre. Pour 78 % des personnes interrogées, les médias s'intéressent trop à l'accessoire au détriment de l'essentiel quand il s'agit du président de la République, et 38 % jugent trop "agressifs" à son endroit . Et si cette proportion est encore plus écrasante dans les électorats de Sarkozy (94 %) et de Le Pen (91 %), elle reste très forte dans les autres : 79 % des électeurs de Bayrou, 60 % de ceux de Ségolène Royal.
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