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Le "plan Chavez" pour libérer Betancourt

  • Le président vénézuélien propose une médiation internationale pour parvenir à un terrain d'entente entre son homologue colombien et les Farc.
"Je pense que le sentiment humanitaire et l'opinion publique internationale vont faire bouger les lignes au sein de l'oligarchie colombienne". Hugo Chavez est confiant : il se dit sûr de pouvoir amener la Colombie à valider son plan de négociation avec les Farc.

Auréolé des libérations successives de 6 otages des Farc, Hugo Chavez veut prendre en main les manœuvres pour faire libérer Ingrid Betancourt et les autres otages. Le président vénézuélien a proposé jeudi de créer un groupe de "pays amis" qui ferait office de terrain neutre pour des rencontres entre "un émissaire de Manuel Marulanda (chef des Farc) et un responsable colombien pour commencer à discuter de la libération de tous les otages".

Chavez a déjà en tête la composition de cette assemblée calquée sur le groupe "Contadora" créé en 1983 pour faire face à la situation explosive en Amérique centrale. Il cite le Brésil, l'Argentine, la France, l'Equateur, la Bolivie, Cuba et la Suisse, et dit avoir l'accord de l'Union des Etats Américains. Nicolas Sarkozy et son homologue brésilien Lula da Silva auraient déjà donné leur feu vert.

Le problème Uribe

Seul problème : la Colombie refuse pour l'instant de participer. "Tous sont d'accord sauf Uribe", a constaté Chavez. De même, la Colombie a de nouveau refusé les exigences des Farc sur une zone démilitarisée. "Nous allons le faire changer d'avis", promet Chavez.

Ingrid Betancourt aurait elle aussi un avis sur la question. Un de ses ex-compagnons de détention de la Franco-Colombienne, Luis Eladio Pérez, rapporte ainsi que Betancourt lui aurait confié son propre "plan". "Pour Ingrid, il existe des alternatives politiques (...) l'échange doit être réalisé entre prisonniers de guerre en application de la Convention de Genève", déclare-t-il. Et d'ajouter que Betancourt y voit une "condition primordiale" qui risque de poser problème : "que le président colombien Alberto Uribe reconnaisse le statut politique aux Farc".

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