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Colombie : le lieu de libération des otages est fixé

  • La mission humanitaire chargée de rapatrier trois otages des Farc attend depuis deux jours le feu vert des Farc pour aller les récupérer.
  • Reste à fixer l'heure du rendez-vous.
Après plus de 48 heures d'attente -Hugo Chavez avait même évoqué la possibilité que la mission échoue- les choses pourraient enfin bouger. Le coordinateur de la mission chargée du rapatriement de trois otages des Farc aurait reçu les cordonnées du lieu de libération de la part de la guérilla, a annoncé la radio colombienne Caracol, citant des sources gouvernementales. Bogota affirme pour sa part ne pas avoir reçu ces coordonnées.

Reste encore à connaître l'heure du rendez-vous ; et les deux hélicoptères, arrivés vendredi à Villavicencio (à 100 km au sud-est de Bogota) sous le sigle de la Croix-Rouge, pourront décoller pour aller récupérer les otages. Une question d'heures ? Ramon Rodriguez Chacin, désigné par le président vénézuélien comme coordinateur, fait en tous cas actuellement route depuis Caracas vers Villavicencio. Cet ancien ministre vénézuélien de l'Intérieur et de la justice est considéré comme un canal de communication entre Caracas et la guérilla.

L'"Opération Emmanuel" au point mort depuis jeudi

Hugo Chavez, instigateur de l'opération baptisée "Opération Emmanuel" (du prénom du fils de Clara Rojas) sous l'égide du CICR, avait laissé planer samedi soir la menace d'un éventuel échec. "Si cela devait durer trois, ou quatre, ou cinq jours, pour des raisons de sécurité, cela pourrait s'effondrer et nous devrions penser à autre chose", avait ainsi déclaré le président vénézuélien.

Les rebelles marxistes colombiens avaient annoncé le 18 décembre qu'ils étaient prêts remettre à Hugo Chavez Clara Rojas, l'ex-assistante de la sénatrice franco-colombienne Ingrid Betancourt, son fils Emmanuel né en captivité, et la parlementaire Consuelo Gonzalez. La mission de récupération, doit se dérouler dans une zone de conflit entre la guérilla, l'armée régulière et les groupes paramilitaires d'extrême droite, liés au pouvoir. La libération des trois otages constituerait un succès diplomatique pour Chavez, coutumier de violentes diatribes contre Washington et auquel le président colombien Alvaro Uribe avait retiré fin novembre le mandat de négocier avec les Farc. Elle pourrait ouvrir la voie à l'échange d'otages dits "politiques", dont Ingrid Betancourt, contre des guérilleros prisonniers.

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