Doit-on rappeler que nous sommes au 21ème siècle et qu'aujourd'hui on est face à la menace d'une guerre de dimension internationale avec la Russie ! Comment peut-on encore aujourd'hui imaginer une seconde se battre pour le pouvoir après avoir vu, les horreurs du passé...! Personne ne peut accepter que la Russie impose sa loi comme elle l'entend en procédant à des "nettoyages ethniques" sur un territoire qui ne lui appartient pas !
Medvedev s'attire les foudres des Européens et des Amricains, après avoir reconnu mardi l'indépendance des régions séparatistes géorgiennes pro-russes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie. Mais c'est impassible que le président russe est apparu dans un entretien exclusif TF1-LCI, accordé quelques heures après l'annonce choc. Si les Européens "veulent une dégradation, ils l'obtiendront", a calmement expliqué le président russe, accusant Washington d'armer la Géorgie. "Dans le port de Poti on décharge des marchandises, des navires américains viennent, ils ravitaillent les Géorgiens en armement, tout va bien", a-t-il ironisé, ajoutant : "ils font ce qu'ils veulent". Il dit avoir a adressé une lettre d'explications à plusieurs dirigeants occidentaux, dont Bush, Sarkozy, Merkel et Berlusconi.
Autre coup de force : après avoir décidé mardi matin de suspendre ses exercices communs avec l'Otan, sauf ceux en Afghanistan, la Russie a souhaité mardi soir que le Conseil de sécurité de l'Onu condamne les raid aériens des forces étrangères sous commandement américain qui font des victimes civiles en Afghanistan, selon des sources diplomatiques à New York. Un message fort envers Washington, alors que le bombardement de la coalition qui a tué 90 civils la semaine dernière en Afghanistan était sous commandement US. Georges W. Bush a averti la Russie qu'elle devait "reconsidérer cette décision irresponsable". Le candidat démocrate à la présidentielle américaine, Barack Obama, a à son tour "condamné" mardi soir la décision de Moscou, disant vouloir que la communauté internationale agisse pour isoler Moscou. Peu de temps après, le candidat républicain John McCain a dénoncé la "politique d'annexion de facto" de la Russie.
Le président russe a aussi averti que Moscou répondrait par des moyens militaires au déploiement de missiles américains à proximité de ses frontières, évoquant les éléments du bouclier antimissile que Washington entend installer en Europe de l'Est. La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a signé la semaine dernière en Pologne un accord prévoyant l'installation de dix missiles intercepteurs en Pologne.
Kouchner inquiet
Au même moment, Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères, tenait, sur France 2, un discours dramatique. Interrogé sur une possible nouvelle guerre froide dont Moscou a dit ne "pas avoir peur", il a répondu : "on a peur d'une guerre et on n'en veut pas. Qu'elle soit chaude, et on n'en veut pas". "Si elle n'est que froide, ce n'est pas grave", a-t-il répété. Bernard Kouchner a aussi accusé les autorités russes de préparer des opérations de "nettoyage ethnique" en Ossétie du Sud. "On dit que cette nuit, les troupes russes vont pousser devant elles - nettoyage ethnique, épuration ethnique -, vont pousser les populations vers la Géorgie pour que ce bout d'Ossétie soit homogène", a-t-il ajouté. "Ça n'est pas acceptable. Il ne faut pas tout accepter", a-t-il souligné. Accusation reprise par le président géorgien, dans une interview à la BBC mardi : les forces russes "se sont livrées et continuent de se livrer" à un "nettoyage ethnique" en Ossétie du Sud et en Abkhazie.
- Le président russe a mis les Européens en garde mardi sur TF1, après avoir reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Le président géorgien parle d"un coup de force".
- "On a peur d'une guerre", a quant à lui affirmé Bernard Kouchner (sur France 2).
Medvedev s'attire les foudres des Européens et des Amricains, après avoir reconnu mardi l'indépendance des régions séparatistes géorgiennes pro-russes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie. Mais c'est impassible que le président russe est apparu dans un entretien exclusif TF1-LCI, accordé quelques heures après l'annonce choc. Si les Européens "veulent une dégradation, ils l'obtiendront", a calmement expliqué le président russe, accusant Washington d'armer la Géorgie. "Dans le port de Poti on décharge des marchandises, des navires américains viennent, ils ravitaillent les Géorgiens en armement, tout va bien", a-t-il ironisé, ajoutant : "ils font ce qu'ils veulent". Il dit avoir a adressé une lettre d'explications à plusieurs dirigeants occidentaux, dont Bush, Sarkozy, Merkel et Berlusconi.
Autre coup de force : après avoir décidé mardi matin de suspendre ses exercices communs avec l'Otan, sauf ceux en Afghanistan, la Russie a souhaité mardi soir que le Conseil de sécurité de l'Onu condamne les raid aériens des forces étrangères sous commandement américain qui font des victimes civiles en Afghanistan, selon des sources diplomatiques à New York. Un message fort envers Washington, alors que le bombardement de la coalition qui a tué 90 civils la semaine dernière en Afghanistan était sous commandement US. Georges W. Bush a averti la Russie qu'elle devait "reconsidérer cette décision irresponsable". Le candidat démocrate à la présidentielle américaine, Barack Obama, a à son tour "condamné" mardi soir la décision de Moscou, disant vouloir que la communauté internationale agisse pour isoler Moscou. Peu de temps après, le candidat républicain John McCain a dénoncé la "politique d'annexion de facto" de la Russie.
Le président russe a aussi averti que Moscou répondrait par des moyens militaires au déploiement de missiles américains à proximité de ses frontières, évoquant les éléments du bouclier antimissile que Washington entend installer en Europe de l'Est. La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a signé la semaine dernière en Pologne un accord prévoyant l'installation de dix missiles intercepteurs en Pologne.
Kouchner inquiet
Au même moment, Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères, tenait, sur France 2, un discours dramatique. Interrogé sur une possible nouvelle guerre froide dont Moscou a dit ne "pas avoir peur", il a répondu : "on a peur d'une guerre et on n'en veut pas. Qu'elle soit chaude, et on n'en veut pas". "Si elle n'est que froide, ce n'est pas grave", a-t-il répété. Bernard Kouchner a aussi accusé les autorités russes de préparer des opérations de "nettoyage ethnique" en Ossétie du Sud. "On dit que cette nuit, les troupes russes vont pousser devant elles - nettoyage ethnique, épuration ethnique -, vont pousser les populations vers la Géorgie pour que ce bout d'Ossétie soit homogène", a-t-il ajouté. "Ça n'est pas acceptable. Il ne faut pas tout accepter", a-t-il souligné. Accusation reprise par le président géorgien, dans une interview à la BBC mardi : les forces russes "se sont livrées et continuent de se livrer" à un "nettoyage ethnique" en Ossétie du Sud et en Abkhazie.
"Il ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages !"
RépondreSupprimerEn 91 l'Allemagne a le droit de reconnaitre la Croatie (avec les conséquences que l'on sait), la France et la GB le Kosovo en 2008, alors pourquoi les Russes ne peuvent-ils pas reconnaitre l'Ossétie et l'Abkhazie... ? Deux poids deux mesures ?
La tradition européenne voulait que l' on résolve les conflits par la discussion. Or le président Géorgien a attaqué avec des missiles ses propres "compatriotes" d' Ossétie du Sud. Saakachvili souille le Drapeau Européen de la paix pour justifier ses exactions contre sa propre population. Les Européens ne peuvent pas vraiment pas aider de tels aventuriers.
Malheureusement la situation de vous décrivez est bien loin de la réalité. Les Russes disent vouloir reconnaitre toute province qui déclarerai son indépendance. Argument qui ne tient évidemment pas la route puisqu'elle le fait quand cela l'arrange. Jamais ils n'ont reconnu le Kosovo et jamais il ne le feront.
RépondreSupprimerIl faut bien comprendre que si aujourd'hui la Russie reconnait cette indépendance c'est évidemment parce qu'ils savent que ces gens gens sont proches des russes que certains ont même un passeport russe et qu'un jour ils demanderont le rattachement à la Russie. Nous revenons aux temps de l'Empire Russe. Pourquoi aujourd'hui préparent-ils un nettoyage d'une partie de la population qui les dérange ?
Il n'y a pas deux poids deux mesures parce que dans un cas la communauté internationale et toute les instances internationales tels que l'ONU reconnaissent l'indépendance et dans l'autre cas ils reconnaissent l'intégrité territoriale de la Géorgie.
On ne peut pas croire tout ce que l'on voit, parfois il faut savoir chercher plus loin... et dans ce cas vous comprendrez que la Russie préparait depuis longtemps cette intervention en Ossétie du Sud et qu'ici ils ont trouvés une raison de la lancer.
Jamais on ne pourra faire confiance à la Russie et à la dictature Poutine, marquée par des pratiques ignobles qui pour le pouvoir sont prêt à éliminer des vies sans aucun regret, sans remord, sans sentiment. Ces gens ne sont tout simplement pas humain... il est de notre ressort de tout faire pour les empêcher de faire !
coucou !
RépondreSupprimerje suis de passage sur ton blog pour te mettre ton +5 du jour sur le site boosterblog ! tu peux me rendre ce +5 à cette adresse :
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moi, je rends les +5 tous les jours ( je vérifie les notes que l'on me met et je rends la même note au blog concerné ex.: +5=+5 -5=-5)
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je te souhaite une bonne journée et à bientot !