- Les rebelles se seraient emparés de la capitale tchadienne, où des combats à l'arme lourde se déroulent depuis plusieurs heures.
- Les ressortissants français sont regroupés sur trois sites en vue d'une évacuation. En tout, 1500 Français résident au Tchad, dont 85% à N'Djamena.
En quelques jours à peine, ils ont traversé tout le pays. Samedi matin, ils étaient aux portes de la capitale, N'Djamena, et des Français présents sur place et joints par téléphone par les télévisions et radios évoquaient des tirs d'arme lourde aux portes de la ville. A présent, il semble bien que les rebelles se sont emparés de la capitale tchadienne. La chute de N'Djamena a été annoncée samedi en fin de matinée de source militaire ; quant au président Idriss Déby, il serait retranché dans le bâtiment de la présidence, près duquel des combats ont été signalés entre forces gouvernementales et rebelles tchadiens.
Le président Idriss Deby Itno, chef militaire arrivé au pouvoir par les armes, en 1990, lorsqu'il avait renversé Hissène Habré, avait regagné N'Djamena vendredi lorsque ses forces n'avaient pas réussi à stopper l'avancée des rebelles lors de violents affrontements à une cinquantaine de kilomètres au nord de la ville.
Les Français doivent "s'abriter" chez eux
En prévision de cette menace, qui se faisait plus précise ces dernières heures, alors que la colonne de rebelles progressait vers la capitale, l'ambassade de France a demandé vendredi soir aux ressortissants français de se regrouper sur trois sites de N'Djamena, pour une éventuelle évacuation. Les trois sites de regroupement sont situés dans le centre de la capitale : le lycée français, la cité Béguinage et la cité Lamy. En plus des trois centres de regroupement, des expatriés français ont commencé à se réunir dans un grand hôtel de N'Djamena, situé au centre ville, non loin de l'aéroport. 1500 Français résident au Tchad, dont 85% à N'Djamena. Les autorités françaises ont par ailleurs appelé les Français de N'Djamena qui ne se seraient pas rendus aux points de rendez-vous à "s'abriter dans leurs habitations et à ne pas sortir" en raison des combats.
L'armée française est présente dans ce pays depuis 1986 avec les 1100 hommes du dispositif Epervier, renforcé dans la nuit de jeudi à vendredi par plus de 100 soldats venus de Libreville pour assurer la sécurité des ressortissants français. Epervier est doté d'avions de transport, de reconnaissance et de combat.
Le président Idriss Deby Itno, chef militaire arrivé au pouvoir par les armes, en 1990, lorsqu'il avait renversé Hissène Habré, avait regagné N'Djamena vendredi lorsque ses forces n'avaient pas réussi à stopper l'avancée des rebelles lors de violents affrontements à une cinquantaine de kilomètres au nord de la ville.
Les Français doivent "s'abriter" chez eux
En prévision de cette menace, qui se faisait plus précise ces dernières heures, alors que la colonne de rebelles progressait vers la capitale, l'ambassade de France a demandé vendredi soir aux ressortissants français de se regrouper sur trois sites de N'Djamena, pour une éventuelle évacuation. Les trois sites de regroupement sont situés dans le centre de la capitale : le lycée français, la cité Béguinage et la cité Lamy. En plus des trois centres de regroupement, des expatriés français ont commencé à se réunir dans un grand hôtel de N'Djamena, situé au centre ville, non loin de l'aéroport. 1500 Français résident au Tchad, dont 85% à N'Djamena. Les autorités françaises ont par ailleurs appelé les Français de N'Djamena qui ne se seraient pas rendus aux points de rendez-vous à "s'abriter dans leurs habitations et à ne pas sortir" en raison des combats.
L'armée française est présente dans ce pays depuis 1986 avec les 1100 hommes du dispositif Epervier, renforcé dans la nuit de jeudi à vendredi par plus de 100 soldats venus de Libreville pour assurer la sécurité des ressortissants français. Epervier est doté d'avions de transport, de reconnaissance et de combat.
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