- Selon un sondage Ifop pour Le Figaro, 80 % des Français approuvent la loi sur la rétention de sûreté.
- L'opinion est également favorable à une appliccation immédiate du texte.
Après cinq jours de controverses politiques et judiciaires autour de la loi de rétention de sûreté, le premier sondage réalisé sur cette question amène une photographie sans équivoque de l'opinion : "On note une approbation massive qui transcende les clivages politiques traditionnels", explique Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département d'opinion publique à l'Ifop. "L'adhésion au texte est portée par la certitude que la mesure peut éviter des crimes".
Avant même le débat sur la mission confiée par Nicolas Sarkozy au premier président de la Cour de cassation, 80 % des personnes interrogées se disent favorables à la loi en elle-même. Dans le détail, selon l'Ifop, "ceux qui ont voté pour Nicolas Sarkozy sont massivement pour. Les réserves les plus fortes viennent des électeurs du Parti socialiste et des Verts".
L'opinion estime que, dans l'ordre, la rétention de sûreté "va diminuer le taux de récidive en maintenant en détention les criminels toujours dangereux à l'issue de leur peine" (81 % des sondés) et qu'elle "va être dissuasive à l'égard des criminels" (56 % des sondés). Enfin, pour 39 % d'entre eux, l'instauration de la rétention de sûreté "est une atteinte aux libertés car elle condamne de nouveau des individus ayant déjà effectué leur peine de prison".
Concernant la censure partielle de la loi par le Conseil constitutionnel, l'opinion des Français interrogés montre que le principe de non-rétroactivité des lois apparaît comme un enjeu secondaire par rapport à l'urgence d'appliquer le texte pour éviter des cas de récidives. 64 % des personnes interrogées estiment, comme le président de la République, qu'"il faut appliquer dès maintenant la rétention de sûreté à ces personnes pour éviter qu'elles récidivent".
Sur cette question de la rétroactivité, les différences sont bien plus marquées selon les personnes interrogées : "Sur la question des principes supérieurs du droit, il y a un vrai clivage socio-culturel", souligne Jérôme Fourquet : "La non-rétroactivité de la loi est mise en avant par 52 % des artisans ou des commerçants mais par 31 % des ouvriers".
Avant même le débat sur la mission confiée par Nicolas Sarkozy au premier président de la Cour de cassation, 80 % des personnes interrogées se disent favorables à la loi en elle-même. Dans le détail, selon l'Ifop, "ceux qui ont voté pour Nicolas Sarkozy sont massivement pour. Les réserves les plus fortes viennent des électeurs du Parti socialiste et des Verts".
L'opinion estime que, dans l'ordre, la rétention de sûreté "va diminuer le taux de récidive en maintenant en détention les criminels toujours dangereux à l'issue de leur peine" (81 % des sondés) et qu'elle "va être dissuasive à l'égard des criminels" (56 % des sondés). Enfin, pour 39 % d'entre eux, l'instauration de la rétention de sûreté "est une atteinte aux libertés car elle condamne de nouveau des individus ayant déjà effectué leur peine de prison".
Concernant la censure partielle de la loi par le Conseil constitutionnel, l'opinion des Français interrogés montre que le principe de non-rétroactivité des lois apparaît comme un enjeu secondaire par rapport à l'urgence d'appliquer le texte pour éviter des cas de récidives. 64 % des personnes interrogées estiment, comme le président de la République, qu'"il faut appliquer dès maintenant la rétention de sûreté à ces personnes pour éviter qu'elles récidivent".
Sur cette question de la rétroactivité, les différences sont bien plus marquées selon les personnes interrogées : "Sur la question des principes supérieurs du droit, il y a un vrai clivage socio-culturel", souligne Jérôme Fourquet : "La non-rétroactivité de la loi est mise en avant par 52 % des artisans ou des commerçants mais par 31 % des ouvriers".
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